Quel est le rôle d'un instructeur ? Changer sa façon de penser

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Hors ligne syrius70
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Quel est le rôle d'un instructeur ? Changer sa façon de penser

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Réflexions sur la façon dont on aborde les études gnostiques et comment des erreurs de débutant deviennent la façon de penser de beaucoup d'"anciens".

Qui sommes-nous ?
En tant qu'étincelle divine, Essence ou particule issue de l’Être, de l'Esprit ou d'Atman, notre dieu intérieur (ou maître intérieur), nous recevons de lui sa force, son énergie et ses impulsions.

Pourquoi notre essence ne perçoit pas l’Être plus directement ?
Parce que nous nous sommes trop éloigné de Lui. Notre Essence s'est trop arrangée avec l'ego, avec toutes les passions et les plaisirs matériels de sorte à ce que les facultés naturelles de l'essence s'en sont trouvées complètement altérées.

La vérité c'est que nous ne savons penser, ressentir et agir qu'au travers de notre personnalité et que nous sommes si identifié à cette personnalité que c'est très difficile pour l'essence d'avoir conscience de sa nature, d'elle-même, et donc encore plus difficile d'être en lien avec l’Être et sa nature.

Que ressentons-nous de l’Être actuellement ?
A part une inquiétude spirituelle ou cette motivation pour nous éveiller, pour connaître la vérité, pour nous libérer... tout le reste ce n'est que l'expression de notre personnalité au travers de laquelle s'exprime l'ego.

Comment l’Être peut-il nous atteindre et nous enseigner ?
En mettant sur notre route un livre, un site, une personne, etc. ou quelque chose de particulier.

Les « gnostiques » le savent mais leur personnalité en fait quoi ?
Ils pensent et analysent la vie ainsi : est-ce la volonté de l’Être ou est-ce mon karma ou l'ego ?
Et ils pensent ainsi avec tout : est-ce que cette femme est la bonne ou est-ce seulement une récurrence, le karma, l'ego, une séductrice qui veut me détourner du chemin, etc...
Et pour un instructeur, c'est la même chose : est-ce l’Être qui l'envoie ou est-ce un charlatan ? :???:

Voilà, le triste sort réservé à l'idée selon laquelle l’Être se sert des circonstances de la vie pour nous aider, pour que l'on s'éveille, pour que l'on approfondisse notre compréhension, etc.

La maladie du fanatisme gnostique pousse les individus à tout analyser ainsi : est-ce l'Intime qui essaye de me parler au travers de cette personne, est-ce que l'Intime essaye de m'enseigner quelque chose au travers de cette situation ?
« Ah oui, grâce à cette personne qui m'a mise en colère, je comprends mieux mon ego, c'est douloureux mais c'est ainsi le travail gnostique... etc., etc. » :mrgreen:


Essayons d'éclaircir un peu mieux ces questions et le rôle de l'instructeur dans tout cela.

De quoi avons-nous le plus besoin ?
Pour apprendre nous avons besoin d'une personne qui puisse nous dire : là tu te trompes, là tu fabules, là tu rêves, là tu fantasmes, là tu raisonnes mal, etc., etc. Nous avons besoin de quelqu'un qui nous montre ce que nous n'arrivons pas à voir et qui nous rend si inconscient.

N'importe qui peut remplir ce rôle et les gens ont cette faculté naturelle pour nous dire des choses extrêmement vexantes que dans un premier temps on trouve si extraordinairement injuste qu'on ne saurait l'accepter mais qui sont en réalité la plus parfaite des vérités.

Une vérité inacceptable en l'état, surtout prononcée par des personnes tout juste bonnes à critiquer et se plaindre de tout et de rien. Alors quelle solution pour nous, pour qu'on ait une chance de se rendre compte de nos erreurs ?

Il nous faudrait un instructeur, un professeur, un guide, un guru, n'est-ce pas ?

Mais comment cela peut-il être possible si nous sommes déjà rempli d'exigences extraordinaires ?
On ne veut pas apprendre de gens communs et ordinaires, nous, on préférerait un Maître véritable n'est-ce pas ? Certes, comme ce serait idéal... mais selon notre façon de penser seulement.


Ce qu'il faudrait changer dans sa façon de penser

Pour que l'aide que nous apporte notre Intime soit profitable il faudrait considérer que tout ce que l'on vit est une source d'enseignement potentiel.
Mais pour cela, il faudrait arrêter de penser comme des juges, il faudrait arrêter de raisonner comme si nous étions des personnes très au fait de ce qui bon ou pas pour nous et de condamner ou d'apprécier telle ou telle chose selon ce point de vue que nous « on sait », nous « on connaît », parce que « l'enseignement a dit que... »: alors ça j'accepte et ça je n'accepte pas, ça c'est bon pour moi, ça c'est divin, et ça c'est mauvais, c'est le diable !

Au lieu de nous laisser enseigner par toute situation, on essaye d'évaluer les choses à l'avance et quand les événements nous dépassent, on finit par se justifier et justifier ce qui nous arrive comme devant forcément avoir une raison transcendante ou bien se lamenter et culpabiliser de n'être pas à la hauteur de notre idéal. Comme si s'était cela que notre Être attendait de nous.

Voilà comment une pensée fanatisée se développe chez toute personne qui s'intéresse vraiment à la spiritualité.

Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela, comme celles-ci :
  • Parce qu'on fait travailler notre intellect sur la base d'une perception erronée qui est celle de notre personnalité: on se sent quelqu'un, on s'identifie à un rôle, au chercheur de vérité, au mage, à l'ésotériste, etc.
  • On confond notre idéal, la foi que l'on porte aux enseignements avec un costume qu'il faudrait revêtir pour correspondre au plus prêt à ce à quoi on aspire.

Nous commençons tous comme des perroquets...
Cet obstacle est incontournable et si fréquent qu'on devrait pouvoir s'en sortir aisément.
Mais il est rédhibitoire, sans concession possible si on ne le dépasse pas. Il faut le traverser avec succès, sinon qu'importe le temps que l'on passe à étudier la gnose et à faire des pratiques, on peut même y passer des années, voire des décennies dans des efforts mal orientés, vains et complètement inutiles à cause de cette façon erronée de penser:"on croit savoir", on agit, on pense, on ressent comme si on était des personnes conscientes.


Le rôle des obstacles et des erreurs
L’Être ne peut pas nous éviter les obstacles en tant que tel, puisque les obstacles sont là pour nous servir d'exercice, pour nous forcer à réfléchir, à comprendre, etc. On peut même considérer qu'une difficulté est juste la façon que l'on a de percevoir un événement au travers du prisme de notre ignorance ou de notre fantaisie.

C'est même pour cela que l'on peut lire dans certains enseignements que les difficultés sont avant tout dans notre tête.

C'est une façon de dire, que notre niveau de conscience détermine ce que nous voyons.

Mais chercher des explications pour justifier ce qui nous arrive est vain. C'est une façon erronée de penser et surtout de vivre.
Cela nous amène à vouloir anticiper sur les événements en voulant savoir si c'est « bon » et en accord avec notre Être de faire ceci ou cela, comme le ferait un docteur de la Loi, un moraliste.

Le chemin de l'éveil est un chemin en totale contradiction avec cet esprit moraliste qui définit à l'avance ce qui est juste et bon.


Quelle est le rôle de l’Être dans notre processus d'apprentissage ?
Dans notre vie, que l'on soit gnostique ou pas, l’Être est là pour nous impulser, telle une main qui nous donne de l'élan pour vivre, pour explorer, pour expérimenter. Son élan nous donne une direction mais très vite on ne sait plus s'il faut aller de gauche ou de droite.

Nous ne le savons pas et c'est pour cela que nous avons le choix et la possibilité de nous tromper.
Se tromper ce n'est pas « mal » ou « mauvais » en soit. C'est peut-être la seule façon d'apprendre vraiment les choses.

L’Être n'est pas ce juge sévère qui trône tel un monarque. C'est notre Esprit divin, c'est notre raison d'être véritable, la chose la plus délicate et la plus subtile que l'on puisse imaginer.

Alors pourquoi ne sommes-nous pas en paix avec Lui ?

Voilà une façon correcte de s'interroger et qui définit assez bien l'axe de travail qui mène l'éveil.

De quoi avons-nous peur ?
Le «fanatique» a peur de se tromper, il tremble en pensant à la Loi, au Karma et de fait il joue les bonnes personnes. Il s'enferme ainsi dans la crainte, la couardise, la paresse et la justification.

Voilà une autre explication à cette façon erronée que l'on a de penser à dieu comme un tyran : le peur de se tromper, la peur d'être puni, la peur de perdre son âme, etc.. Et des peurs nous en avons plein d'autres qui sont autant de raisons qui nous poussent, malgré nous, à nous voiler la face, à nous cacher, à fuir nos responsabilités, à nous détourner de notre réalité intérieure.

Nous avons donc besoin d'une autre main, ou plutôt d'une autre voix qui vienne nous aider à sortir de derrière nos masques pour que notre crainte de dieu soit un moteur et plus une raison supplémentaire de nous cacher.

Quel est le point de départ de la connaissance de soi
N'importe quelle situation est une occasion d'apprendre. Inutile de se torturer l'esprit pour savoir si c'est là la main ou la voix de dieu. A quoi cela sert-il de savoir cela si ce n'est par peur ?
On a peur de ce que révèle nos actes et nos pensées, alors on demande à dieu : « seigneur, ne me permets pas de mal agir, aide moi. » ou quelque chose comme ça, non ?

Ok, mais comment prendre la mesure ce qui est en nous et qu'il faut éradiquer si on se le cache, si déjà on craint de le voir ? Comment va-t-on comprendre l'ego si on en a peur, si on le fuit ?

Pour connaître, il faut comprendre et pour comprendre, il faut commencer par savoir accepter.

Si on fait l'inverse on aura cette tendance à vouloir connaître d'abord, pour savoir si ça vaut le coup, si on peut faire confiance, si c'est utile etc. et on va s'enfermer dans une morale.


Comment penser de façon plus juste ?
C'est notre ouverture d'esprit, notre envie d'apprendre qui compte, pas l'origine des choses.
On peut apprendre de mages noirs, on peut apprendre de nos amis volages, de membres de notre famille qui sont athées, arrogants, malhonnêtes, etc. Ils sont le miroir dans lequel tout véritable ésotériste sait regarder sans ciller une seule seconde.

Mais cela demande d'être éveillé, cela demande déjà un travail préparatoire que nous n'avons pas encore fait.

Voilà la bonne façon de penser : se demander si on n'essaye pas de faire ce qui est trop difficile pour nous, si nos attentes et notre idéal ne demandent pas de se préparer autrement et à notre propre niveau.

On dit : « mon Intime me guide ! », comme si cela était automatique et nous demandait aucun effort de compréhension, aucune réflexion, aucune remise en question.

:idea: On devrait plutôt lui demander quelque chose comme : « Mon dieu, montre moi par où je dois commencer, ce que je peux réaliser à mon niveau ».


Que veut dire ne plus se comporter comme un enfant ?
Dans l'esprit des croyants, si c'est dieu qui parle, alors je fonce mais si c'est le diable, alors je me détourne.
Voilà pourquoi on se préoccupe tant de savoir si ce qu'on doit faire est juste ou pas et comment on devrait se comporter face à ceci ou cela, etc.
On aimerait que les choses soient bien définies au départ, avec des consignes bien claires, pour être certain de bien faire comme il faut. Voilà comment la religion nous vend notre salut au ciel : si tu fais comme c'est écrit, alors tu seras sauvé...

Nous devons cesser de penser ainsi, selon ces vieux formats, dans ces vieilles outres du mental qui sont propres aux enfants craintifs. :shock:

On a tendance à utiliser l'enseignement gnostique comme une religion classique, à le transformer en code de moral, à résumer l'enseignement à des choses à faire et ne pas faire. S'interroger sur le comment ne provoque qu'une rallonge de conseils successifs qui se mordent la queue sans espoir de savoir par où commencer. Tout semble devoir être réalisé sans discussion possible, c'est ainsi, faut faire des efforts, faut se concentrer, faut prier, faut ceci, faut cela, etc.

Nous avons besoin de pouvoir mettre le vin nouveau de l'enseignement gnostique dans de nouvelles outres, dans de nouvelles dispositions d'esprit, celles d'adultes que la moindre souffrance n'effraie pas au point de chercher tout de suite le réconfort de certitudes toutes faites.

Un enfant a juste besoin des bras réconfortant d'une maman et de paroles apaisantes.
Un adulte a besoin d'un guide et d'indications qui pointent ses erreurs avec compréhension.


Conclusion
Au départ, le rôle de l'instructeur est donc de veiller à ce que vous changiez votre façon de penser pour ne pas que vous continuiez à vous tromper indéfiniment avec vos vieux schémas mentaux.

Il n'est pas nécessaire qu'il soit très avancé pour cela, vous pourriez même utiliser un voisin ou un membre de votre famille s'il était disposé à vous aider dans ce sens: vous pointer vos incohérences avec patience et sans vous assommer de conseils et d'injonctions diverses, ni de condamnations ou de menaces liées aux affres de l'enfer et de la damnation éternelle pour que vous changiez sur le champ! :mrgreen: :grin:

Ce rôle de l'instructeur est délicat parce que cela ne peut se faire que dans la confiance et l'entraide, tout en acceptant que fatalement, la vérité est quelque chose qui n'est jamais facile à percevoir et à accepter.

Êtes-vous prêt pour cela?

On le dit autrement ailleurs: quand le disciple est prêt, le maître apparait... le problème c'est qu'on donne à ces mots une qualité qui ne correspond pas à notre réalité du moment ou alors à une réalité fantasmée.

Dans tous les cas, la remise en question vient de vous et de vous seul, personne ne peut faire ce travail à votre place.

:smile:
Hors ligne Papillon
#2
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Mais dis donc, c'est bien mené tout cela, hoooo à lire , à relire, à comprendre, s'abreuver encore et encore ! Jusqu'à ce soit graver dans notre cervelle de moineau lol !

Quelle chance de pouvoir s'exprimer ainsi, je suis surprise parfois..... comment dans ce bas monde, des personnes s'expriment super bien en s'adaptant å nous, lisible, claire, net et précis....direct lol !

Ha oui notre défaut, on recherche toujours "the master" alors qu'à côté se trouve quelqu'un inspirė par les hierarchies et qui parle avec toute son "être", son coeur !

C'est bien dit, "cru" direct parfois mais c'est mieux d'être "cru" et révolutionnaire, oui c'est ainsi qu'on doit s'exprimer... c'est bizzare les humanoides que nous sommes, quand c 'est un maitre qui est cru, revolutionnaire, choquant dans ces propos, nous acceptons car on sait qu'il est maitre, mais quand ce n'est pas le cas on "poignarde" dur dur ! Maisbon on fait avec !

Super syrius ! :mrgreen:
Wa-kanda soph.
Hors ligne syrius70
#3
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hahahah, merci Sophia pour le commentaire de ton "cru" :p ;)
Hors ligne manuelito
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Oui très clair. C'est la logique de base.

On veut toujours faire selon l'Être, selon l'Intime. Pourtant en toute logique, on ne connait l'Intime ni d'Adam ni d'Eve. Et encore moins ses pensées, ses desseins et etc.

C'est incroyable de voir qu'une personne normale et même banale, une fois qu'elle a lu des livres gnostiques, ou qu'elle a commencé à étudier l'enseignement, se prend directement pour quelqu'un qui a une idée de ce qu'attend son Intime de lui.

Ah si c'était vraiment si facile ?!

En tout cas, je retiens qu'on apprend avec tout. Le maître n'est pas l'être humain qui nous fait fantasmer avec ses histoires sur le plan mental, et causal. Encore moins celui que notre petit mental d'oiseau (je te le pique Sophie) qualifie de maître. Un peu de logique quand même. Qu'est-ce qu'on peut bien savoir d'un maître ?

Les choses que nous lisons ne sont qu'un peu d'ancre sur une feuille de papier. Bon disons un peu d'ancre mentale dans les fiches de notre centre formateur. Mais ce l'a n'a rien à voir avec une quelconque compréhension vivante et donc pertinente.

Et le pire c'est que nous tournons souvent en rond. On veut un instructeur, un sage, un maître, un enseignant. Nous pleurons, "Mère qu'est-ce que j'ai fait, pourquoi j'en ai pas un ?". Et le jour même on a notre maître, notre enseignant, qui nous livre l'enseignement dont on a besoin, le seul qui puisse nous faire poser un pas. Cependant on ne voit rien, on ne le reconnait même pas.

Et après on bloque, on cale, on fait du surplace, rien ne marche. Et là ? Et bien on recommence à pleurer, et à trouver de nouvelles justifications. "En fait c'est parce que je suis ci, ah c'est parce que j'ai trop forniqué, ah c'est parce que je suis trop ci, ah non Samaël a dit que les gens comme moi ont trop de ceci ou cela."

Encore le manque de logique ! Comme ci on pouvait même savoir ce qu'on est, et avoir assez de conscience pour discerner ce qu'il nous faut ou pas et donc de choisir CONSCIEMMENT.

Au final ce n'est que de l'orgueil. Et avec l'orgueil il y a des ténèbres terribles qui empêchent à l'étudiant d'apprendre. Et là c'est très difficile, si on devient incapable d'apprendre. Au contraire, c'est un pouvoir extraordinaire, que de se rendre capable d'apprendre de toute chose. Se rendre capable de reconnaître et de fructifier tout talent (en référence aux talents de la Bible).

Un pouvoir hélas, malheureusement pas à la hauteur des fantasmes des mentals des gnostiques...
Hors ligne Papillon
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Ben on ne sait rien justement d'un maitre, parfois on le comprend même pas quand il parle et quand bien měme on trouve un maitre, je crois je vais fuir lol ! Car ce dernier ne va pas travailler à notre place, il va certainement etre tres dure et exigeant peut ětre. Est ce qu'on pourra assurer aussi ?

Commencons deja å etre discipliner sur des petites choses, après on verra, travailler c'est hyper dur, bien souvent. On aime les vacances lol pour rien faire!
Ha oui ? C'est vrai on est qui au fait ? He ben je ne sais pas du tout..... on verra ! Parfois quand on parle, on est completement perdu, dur aussi là, m'enfin ! demain c 'est un autre jour. Demain on saura plus qu'aujourd'hui non !


Bien manuelito et syrius, des instructeurs extraterrestres graves ! je suis toujours loin de vous, mais alors là, très loin, bon on verra demain ! :mrgreen:
Wa-kanda soph.
Hors ligne syrius70
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N'avez-vous jamais rêvé que vous étiez en cours ?

Mais pas exactement comme à la fac ou dans des petites classes comme dans le monde physique, mais en cours plutôt comme dans un centre gnostique pour ceux qui connaissent ou dans une salle où chacun peut prendre la parole, passer au tableau comme on dit, posant des questions, écoutant ce qui se dit entre les étudiants, etc. ?
Bref, comme si vous assistiez vraiment à un enseignement ?

Cela peut nous faire un peu fantasmer, je le reconnais, mais le fait même que nous soyons là à participer sur ce forum ou ailleurs, est un signe qu'au fond de nous on cherche, on étudie, on se questionne, etc. de sorte à ce qu'il ne serait pas étonnant que la plupart d'entre nous assistions dans l'astral à certains cours ensembles.

En tout cas, pour vous dire mon sentiment au sujet d'être instructeur ou pas, déjà il faut distinguer deux choses :
  • 1 – apprendre de tous et de toutes situations c'est idéal et formidable et l'on peut alors effectivement considérer que mon voisin est mon instructeur parce qu'il est très fort pour me montrer certains aspects psychologique en moi, que ce chien est mon instructeur parce qu'il m'enseigne mieux que quiconque par l'exemple le don de soi et la joie de vivre, etc, etc, et à l'infini on pourrait dire.
  • 2 – une autre chose est d'apprendre de quelqu'un qui sait qu'il est en train de m'enseigner quelque chose, qui me parle dans cette optique, qui agit en toute connaissance de cause avec comme objectif de me faire entendre une nouveauté. Là c'est aussi un instructeur mais pas un instructeur comme dans le premier cas qui ne sait pas qu'il en est un, c'est un instructeur qui agit volontairement dans le but d'aider une personne sur la voie de la connaissance.

    C'est cette sorte là d'instructeur (instructeur conscient de l'être) que nous pouvons ou pas être, à divers niveaux.
Mon sentiment donc, c'est qu'ici nous avons un niveau si semblable que nous ne pouvons pas être vraiment cet instructeur établit en tant que tel de l'un ou de l'autre et encore moins de tous. Nous sommes plutôt un groupe d'étudiants, de la même classe ou qui suit les mêmes cours en astral par exemple.

Après je parle au niveau collectif de ce forum, c'est ce qui nous concerne... ce qui se passe par ailleurs dans l'intimité ça ne regarde personne n'est-ce pas? :p
(et c'est un autre sujet ^^)



Connaissez-vous les "fogeos"?

Il y a une pratique que les missionnaires espagnols que j'ai connu appelaient « fogeos » qui est une référence au terme Fogeo qui veut dire « à blanc », comme quand on charge une munition à blanc.
Ce terme servait à parler de cette phase lors d'un cours qui consistait à s’entraîner à parler d'un thème en passant au tableau, comme un instructeur, et à «expliquer la leçon » ou à « donner un cours » mais « à blanc ».

Cela était fait pour que chacun puisse s'exprimer avec ses mots et sa compréhension et nous aider à approfondir notre compréhension intellectuelle des choses. Cela permettait notamment de poser des questions et d'entendre des façons différentes de présenter les choses.

Mais il faut bien l'avouer, c'était aussi le biais par lequel nous nous endoctrinions tous, au point parfois de mimer l'instructeur et au final d'adopter sans nous en rendre vraiment compte des tics de postures et de langages... Mais bon ainsi est la mécanique des groupes n'est-ce pas ?

Alors pour en revenir à ce forum, nous sommes un peu comme à ces « fogeos », nous nous donnons des explications, nous écrivons des choses, nous faisons des commentaires, bref, on s’entraîne n'est-ce pas ?

Mais le plus intéressant n'est pas là. Ces fameux Fogeos se faisait avec tous les étudiants d'un centre. Ainsi passait au tableau aussi bien le dernier arrivé que n'importe quel autre étudiant ou instructeur, de sorte à ce que chacun et surtout les nouveaux puissent entendre ceux qui étaient là depuis quelques semaines, quelques mois et quelques années.

Cela créait de la vie et une émulsion intéressante dans la mesure où bien entendu chacun se sentait étudiant comme les autres et pas l'instructeur qui doit faire valoir sa place et son rôle, ni son ancienneté... Donc pas de notion hiérarchique, tous sur le même pied d'égalité.


Un groupe de gnose peut-il exister sans un "instructeur" responsable?

Mais comme vous pouvez le voir, un groupe de gnose authentique, qu'il soit dans le physique ou dans l'astral, est nécessairement orchestré par un instructeur « principal » ou un « missionnaire », (le super instructeur ^^), bref, par une personne qui n'est qu'un étudiant mais avec un niveau qui lui permet de savoir où en est chacun.

Et c'est là, à mon avis, que le rôle de l'instructeur en tant que tel se précise.

Cela n'apparaît pas dans mon texte qui présente des choses très basiques, que tout le monde sait déjà en quelque sorte. Et je continue dans mon élan pour préciser ces choses basiques... ^^

Donc pour être instructeur ou l'enseignant de quelqu'un il faut être passé et avoir dépassé l'étape de là où la personne se trouve, de sorte à ce que cette personne ne puisse pas tromper, fuir, se cacher, se mentir, etc. face à son enseignant.
De sorte à ce que l'enseignant soit comme dans une cordée, la personne qui est devant et qui est en position de nous tendre la main pour faire un pas supplémentaire dans la connaissance.

Pour rester dans l'image de la randonnée en montagne, là, nous sommes tous en pause façon « pique-nique », on se passe le pain, on se passe l'eau, on se restaure avec ce que chacun amène comme nourriture.

Après, chacun peut être l'instructeur potentiel de toute personne qui sentira qu'elle peut lui apporter quelque chose.

Vu sous cet angle, c'est aussi bien l'étudiant qui fait l'instructeur que l'inverse.
:mrgreen:
Hors ligne Gemani
#7
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J'ai enfin pris le temps de te lire et ton premier message se lit bien, facilement.
Merci Syrius de l'effort que tu as fait en cela et je suis en grand accord, du moins en partie.

Cependant, je crains le danger de prendre comme instructeur un voisin ou un ami, parce que si celui-ciu n'est pas gnostiques, il aura des valeurs différentes de nous-même, voire le plus souvent incompatibles. C'est dangereux de s'en référer à l'avis de quelqu'un d'autres.
Moi, j'ai commis beaucoup d'erreurs dans ma vie, mais ces erreurs ont été riches d'enseignement.

Par exemple, je suis restée amoureux d'une femme 10 ans alors qu'elle ne m'aimait plus, une fidélité absurde mais ça m'a appris la valeur de l'amour et il m'a semblé prendre soin des autres femmes que j'ai rencontré sur mon chemin. Et je n'ai connu que deux femmes dans la chair et n'espère pas en rencontrer une troisième.

Il est vrai qu'on peut me juger comme un perroquet de Samael. Je me suis jugé ainsi, d'ailleurs.
J'aime à répéter à publier ses passages classés par thème en vue d'instruire les apprentis gnostiques. J'ai souvent peur qu'en réinterprétant ou en s'éloignant de la source, en voulant expliquer les choses avec nos mots, on prenne des chemins tortueux qui nous éloigne de la pensée du Maître et nous fasse abonder dans les délires de nos ego ou de notre personnalité, parce que nous sommes loin de recevoir l'inspiration et l'intuition de notre Intime.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Hors ligne syrius70
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Jeff, tu touches du doigt une problématique très importante et très intéressante: la question de faire confiance à l'autre.

Et cela dépend de la façon dont tu écoutes l'autre et j'ai même employé le terme pas très sympa "d'utiliser" cet autre, en l’occurrence son voisin comme instructeur.

Si pour toi te faire guider par l'autre c'est boire ses paroles, comme on boit celles du maître SAMAEL, tu vois bien que tu vas droit dans le mur.

Et j'ai envie de dire que même si tu bois les paroles du maître, il va te manquer ensuite quelque chose qui fera que tu vas tout de même, à la longue, aller dans le mur... c'est ce que j'ai développé en parlant du fait que rester avec ce niveau de compréhension qui consiste à aimer l'enseignement, n'est qu'une première étape et qu'y rester finit par nous rendre fanatique.

Alors même si c'était un peu de la provocation de parler de son voisin comme pouvant nous servir d'instructeur, cela ne faisait que souligner une attitude qui consiste à utiliser cette faculté universelle de nos semblables: nous dire nos quatre vérités!!!

L'autre est juste un miroir, n'est-ce pas?
Mais cela n'est pas facile à réaliser concrètement, on le sait et on n'arrive pas à l'appliquer vraiment.

Pourquoi.


Déjà, pour lever tout malentendu:

Dans cette perspective d'apprendre sur nous en s'appuyant sur ce que disent les autres, que m'importe que la personne ne partage pas mes valeurs, ce n'est pas à ça que j'accorde de l'importance, c'est même mieux, car cette différence fera qu'elle ne va pas utiliser des gants, elle va même nous choquer et donc c'est un peu ça qui est recherché: recevoir un choc qui nous fasse prendre conscience de nous-même.

Ce à quoi on accorde de l'importance ce n'est pas de savoir qui est la personne, c'est de savoir qu'est-ce qui a bougé, réagi en moi.

Aussi je disais qu'idéalement on pouvait apprendre de n'importe qui, même de mages noirs...

Quel est le problème à résoudre?

Par ailleurs, je soulignais deux aspects qui se rejoignent et qui expliquent un peu mieux le pourquoi, en l'état actuel, on ne peut pas apprendre de tout le monde :
1 - il est trop difficile pour nous d'accepter ou même de supporter qu'une personne quelconque et à fortiori une personne sans morale, inculte etc. puisse nous dire quelque chose de vrai sur nous, sur notre Ego. Car en vérité c'est ça que nous faisons lorsque l'on parle au gens, c'est l'ego qui réveille l'ego chez l'autre. C'est cette particularité qui est très intéressante et à laquelle on peut sans faillir faire confiance les yeux fermés.
Mais voilà le second point qui logiquement vient compléter cela:
2 - pour être capable d'utiliser ce que l'on reçoit (paroles, impressions, jugements de valeurs, etc.) comme une indication de ce que l'on est, il ne faut pas regarder l'autre, mais savoir se regarder soi. Et c'est là qu'est le problème, on ne sait pas ou très mal s'observer. Dit autrement, on ne sait pas recevoir avec grâce les manifestations désagréables de nos semblables, on ne sait pas transformer les impressions....

c'est pour cela que je disais, toujours un peu de façon exagérée, que pour être capable d'utiliser l'autre, quel qu’il soit, comme un instructeur, c’est à dire comme une personne capable de me montrer mes erreurs, il fallait être "éveillé".


Pour en revenir à cette question de "faire confiance".

Faire confiance à l'autre dépend de la façon dont on considère l'autre.
Si c'est l'autre qui compte, sa moral, son éveil, ses qualités et ses défauts, alors effectivement c'est un vrai casse-tête pour savoir s'il faut lui faire confiance. Parce que la confiance est sensé être proportionnelle aux qualités de cette personnes.
Et là je comprend mieux qu'on ne voudrait comme instructeur qu'une personne fiable au maximum, comme un maître.
J'ai déjà argumenté sur le biais ou travers qui nous guette avec cette façon de penser... c'est le propos de l'article en définitive ^^

Si c'est ma façon d'être qui compte ( et si on est logique avec soi-même, en suivant l'enseignement gnostique, on ne devrait plus se préoccuper que de soi et pas des autres), alors faire confiance ne s'appuie plus unilatéralement sur l'autre mais aussi sur ma capacité à comprendre, c'est à dire à transformer, à digérer les impressions, le sens, les paroles etc. de cet autre.

Pour aller au bout de ce raisonnement mais vous le savez déjà: si je transforme les impressions, je nourris ma conscience et donc que m'importe cet autre, il peut bien être ce qu'il veut mais à condition que je sois en mesure de "transformer", c'est à dire de le comprendre.
Quand on comprend quelqu'un, on ne peut que l'aimer en réalité, même si c'est un imbécile prétentieux ou que sais-je, mais c'est là qu'on voit tout le chemin à parcourir pour arriver à ce résultat... ça tombe bien, parce que c'est ce qu'on appelle le travail intérieur non? ;)

Alors au risque de vous provoquer un peu et de me rabâcher, je reprends cette idée: cette recherche de confiance aveugle comme on peut l'avoir et la développer envers un maître est comme celle de l'enfant envers sa mère. cela est bien, indispensable même, fondamental, mais pas quand on 20, 30, 40 ans, si? ;)

Alors je disais qu'il faut grandir un peu, sinon on reste dans une logique de nourrisson, où l'instructeur n'est souhaité que comme une mère nourricière. (alors forcément, il doit être balaise, on ne va pas se laisser nourrir par n'importe qui :p )

A cela j'opposais une autre fonction, celle de nous "éduquer, de nous bousculer un peu, gentiment, pour qu'on fasse des prises de conscience.

Voilà, si cela peut aider, c'est de toute façon avec plaisir que je réponds
(et vu la longueur de mes messages, le contraire aurait été surprenant ;) )
Hors ligne Papillon
#9
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:smile:
Syrius, je t'encourage à continuer dans cette voie. C'est expliquer et argumenter clairement et très facile à comprendre.

Fût un tmps en arrière, j'aurais peu compris ! Je comprends plus facilement un tableau, un poeme, une musique, un son, un paysage, un ciel bleu etc car cela me touche plus rapidement, mais à coté de cela, je sais bien qu'il faut aussi comprendre des textes comme vous faites tous ici.

C'est comprehensif que certaines personnes n'interviennent pas car peut etre se sentent t'il petit, géné, incapable et autres, ceci dit ils doivent certainement vous lire et à travers vos écrits comprendre un peu mieux la gnose samaélienne et aussi eux même.

Je tiens à vous dire que ce soit loup, syrius, manuel et bien d'autres de continuer à nous apporter l'aide et les explications qu'il faut pour notre avancée à tous. Courages ! Loin de vous flatter mais sachez que nous en avons besoin, les temps sont si difficiles.

merci à tous !
Wa-kanda soph.
Hors ligne itachi
#10
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publication très intéressante. Au sujet de l instructeur ou missionnaire gnostique j y reviendrai au moment opportin en postant un publication. Mais déjà un instructeur ne dois plus être un étudiant.

Au sujet de la confiance à autrui, je dirais qu il ne faut jamais faire confiance à l autre, dans quelque situation et domaine que ce soit. l humain à instintivement une volonté de puissance et de domination. Les rapports entre les humains sont basés sur la violence et le mensonge. Et même ceux qu on dit être de grands initiés en qui on pourrait avoir confiance est on sûr de cela? N est pas notre propension à accorder confiance à une catégorie de personnes qui nous fait acquiécer leurs dires? Nous ne devons avoir confiance qu en nous mêmes et en personnes d autres. C est mon impulsion interne qui devrait me dire si je peux accorder du credit à telle ou telle personne ou telle situation. Ansi je ne pronne pas une vie d incrudilité absolue sinon la vie serait invivable; je dis que face à une situation nous devons jamais réagir par induction mais plutôt par casuistique et déduction.

Un exemple. un mage noir pourrait me faire des prodiges d un mage blanc et quand il se rend compte que je lui ai dejà attribué ma confiance il pourrait me compromettre. nous devons toujours être vigilant. Devait on avoir confiance en salomon ou pas, le Tsar de russie eût du t-il faire confiance à papus ou pas?
Hors ligne Gemani
#11
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Je souhaite ajouter que Samael a bien précisé qu'un disciple doit arriver avec un mental passif, un mental féminin qui soit capable de recevoir du Maître. Sinon, le disciple va se mettre en opposition au Maître et le Maître n'aura pas d'autre choix que de l'écarter du groupe afin que celui-ci ne soit pas disloqué.

Malgré cela, je reconnais que Samael a toujours dit de ne pas prendre pour argent comptant toutes les affirmations qu'il a faites mais de les vérifier par l'expérience.

Il en est un qui a dit en avoir vérifiées beaucoup, savez-vous qui sait, Oscar Uzcategui bien sûr et à chaque fois, il a donné à son Maître Samael la note de 20/20, tout ce que Samael lui avait dit, il l'a vérifié, ça ne s'est jamais démenti.

Que ce soit la faculté d'ubiquité d'un maître, du mantra qui permet d'endormir un serpent, ce qui a sauvé la vie à Oscar et d'autres dont je ne me souviens plus à présent.

Bien sûr vous allez peut-être e répondre qu'il est dangers de faire confiance à une personne qui vous dit avoir confiance dans le même Maître que celui que vous avez choisi.

Moi, personnellement, je ne doute Samael. À ma connaissance, il n'est jamais venu me voir ou peut-être comme je suis un arhat endormi dans le monde astral, n'ai-je pas le souvenir de l'avoir suivi, en plus je ne mériterais qu'il prenne soin de moi et cela tant que je ne m'adonnerai pas sérieusement à la pratique.

Faites attention car le doute est un ennemi sur le chemin.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Hors ligne syrius70
#12
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Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais le point central autour duquel on tourne vient de me sauter au yeux : l'envie d'apprendre.
Dit comme ça, ça ne nous dit rien de plus mais envisagez la chose par son contraire et regardez en quoi cela peut nous concerner : la crainte d'apprendre ! :shock:

Comment peut-on avoir peur d'apprendre ?

Je pense qu'il est normal et logique d'avoir peur d'apprendre ou du moins de rechigner à apprendre. :???:

Les faits sont là : se remettre en question est pénible, cela demande des efforts et n'est pas du tout agréable. C'est pour cela qu'on parle de révolution, de sur-effort, de souffrance volontaire, parce que réellement il est nécessaire de sacrifier quelque chose si l'on veut apprendre.

On ne saurait remplir une coupe déjà pleine n'est-ce pas ? Mais on néglige trop le fait que vider sa coupe n'a rien de facile et encore mois d'agréable.

La question du défaitisme

Alors dans ces conditions il est tout à fait logique qu'on finisse par y aller à reculons, et comme dit Jeff (Loup Blanc) qu'on ne travaille pas assez. Et bien oui, on ne travaille pas assez, parce qu'on en a pas envie, cela est coûteux et nous fait passer par des crises, des doutes, des fatigues, etc.

Donc c'est le premier point à prendre en compte : le désir d'apprendre qui nous semble très naturel devient vite son opposé. :eek:

Cela est très naturel au début d'avoir la foi, d'être hyper motivé, on se demande même comment il peut en être autrement, parce que l’enseignement a quelque chose de merveilleux, de magique, de libérateur en lui-même et on peut dire que la plupart d'entre nous, sommes tombés « amoureux » de la gnose... sachant qu'on l'était sans doute déjà avant mais qu'on ne l'avait pas encore réalisé.

Cela rejoint tout à fait la question de la confiance.

Que veut dire avoir la FOI ?

Depuis le début chacun insiste sur cet aspect à sa manière : pour les uns il est indispensable de pouvoir faire confiance à quelqu'un, à un maître, à dieu, c'est cette confiance qu'on appelle la FOI.
D'autres, comme Itachi, le formule autrement en insistant sur l'importance d'avoir foi en soi, c'est à dire de faire confiance non pas aux autres mais à soi-même, à son Etre, notre guide intérieur, etc.

Voilà où se trouve la solution pour avoir « envie d'apprendre », pour ne pas succomber au découragement, ni aux mauvaises influences qu'on sait nombreuses : la confiance, la FOI.

C'est même central dans les Évangiles : « ta foi t'a sauvé ! »

Une prise de conscience indispensable ?

Alors quand on se rend compte qu'au fond ce qu'on cherche par dessus tout, ce serait un surplus de confiance en soi ou de foi, quand on comprend qu'apprendre n'est pas facile, voire pénible et qu'on n'a plus la force ou la foi dans nos propres efforts, alors on est mûr pour demander avec le cœur de l'aide.

Cette prière procède d'une prise de conscience, elle n'a rien avoir avec tout ce que l'on lit ici sur les exigences de certains, les conditions des autres avec leurs explications, etc. on est sorti de toutes ces considérations théoriques et souvent idéalistes, pour se connecter avec un besoin intime et profond, avec le désir sincère et tout à fait légitime de vouloir s'en sortir...
Aidez-moi ! AIDEZ-MOI ! Je vous en prie, AIDEZ-MOI !

Comme il est écrit dans "le vol du serpent à plume", reprenant les paroles de celui qui fût le maître Judas :

« Si dans ton cœur ne brûle pas une inquiétude
qui t’embrase jusqu’à la consomption de ton corps,
tu ne pourras invoquer ni Dieu ni l’Esprit-Saint.

Tu ne sais pas demander,
aussi ton heure n’est-elle pas encore arrivée.


Mais celui qui prie et qui veille,
même s’il le fait d’une façon imparfaite,
recevra une aide généreuse
et il devra apprendre à la recevoir généreusement aussi


L’aide est ici, et elle est maintenant.

Veiller c’est tout faire en étant éveillé,
prier c’est sentir un ardent désir d’Être.


Veillez et Priez
fut l’héritage que Christ laissa aux audacieux.
Hors ligne manuelito
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As-t-on vraiment la faculté de nous detourner d'un chemin qui nous prédestine à tomber sur un mage noir ou un mauvais instructeur ?

Comme je pourrais dire as-t-on la faculté d'éviter un accident ? D'éviter de perdre ses clés ? De casser son téléphone ? As-t-on déjà une telle faculté, ne serait-ce que pour éviter le petits déboires de la vie ?

Alors de grace, gardons la raison et l'humilité. En réalité on ne peut pas encore grand chose , qu'on fasse confiance ou pas. Éviter des mages machins, des ceci cela, c'est du rêve.

Mieux vaut se choisir un but, et si on trouve un instructeur qui nous aide à pousser un peu vers ce but, on doit être passif comme disait jeff, on doit être soumis au programme de travail, être dans la posture d'un ignorant. C'est ainsi qu'on avale ce que l'autre à a donner. Qu'on apprend. Peu importe que le chemin soit noir ou blanc ou violet, de toute façon on en sait rien.

Tout ce qu'on peut c'est se fixer un but, et utiliser les outils, instructeurs compris, qui se placent sur notre chemin et avancer.

L'homme alors qui n'a pas de but, ou de ligne est hors jeux.
Hors ligne syrius70
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C'est bien vrai mais je me fais l'avocat du diable... :twisted:

Quand on commence avec l'enseignement on a un but, et c'est même ça que l'on découvre, l'enseignement nous permet de visualiser un but supérieur, un but que l'on portait en soi et de lui donner un nom: l'auto-réalisation intime de l'Etre, la libération, l'éveil, la gnose, la vérité, la sagesse, etc.
Et on nous donne même le mode d'emploi: éliminer l'ego, transmuter l'énergie sexuelle, se sacrifier pour les autres.

Alors est-ce vraiment les buts qui nous manque?

Je crois aussi qu'il est parfaitement cohérent de demander l'aide des maîtres et d'avoir un instructeur digne de ce nom pour nous aider à accomplir ces objectifs si difficiles.

C'est logique, à but "élevé" il nous faut une aide "élevée" aussi, n'est-ce pas?
ce n'est pas comme j'ai dit où un voisin peut nous aider dans ce sens, ça parait même ridicule sous ce point de vue.

Alors en quoi, comme tu le suggères, cela représente-t-il un manque de raison et d'humilité?

On ne choisit rien, c'est ça?

Mais on a rencontré la gnose, pourquoi on ne rencontre personne pour nous aider alors?
Où est le problème?

Il me semble qu'on peut décider de qui va nous aider ou pas, qu'on a cette lucidité pour déterminer ce qui est bon ou pas, bien ou mal, ce qui sert notre but d'auto-réalisation et ce qui le dessert.

Est-ce là qu'on se leurre et qu'on rêve?

C'est vrai que nous tous, on est convaincu d'être parfaitement lucide sur nous-même et d'avoir ce jugement qui nous permet de savoir ce qui est bon ou mauvais, n'est-ce pas?

Mais on n'aurait pas la liberté de choisir?

Comment penser qu'avec tout ce que nous enseigne Samaël on puisse encore se tromper, penser de travers et manquer de lucidité?

Comment imaginer une seule seconde qu'avec l'objectif des trois facteurs en tête, on ne soit pas capable de savoir ce qui est bon ou pas pour soi-même?

Comment se fait-il que tout le monde parle très bien de ce qu'il faut faire, soit très bien renseigné, puisse même donner des conseils alors que dans les faits qui s'éveille vraiment? Qui peut aller converser avec les maîtres dans l'astral? Qui a éveillé son feu?

Au-delà de croire qu'on peut choisir ce que l'on veut, qu'on est libre de penser ce que l'on veut aussi, il y a manifestement un problème au niveau de ce qu'on est capable de FAIRE.

Choisir, penser, évaluer, décider, s'imaginer, rêver, espérer, demander, prier, attendre, réfléchir, poser des questions, donner des réponses, commenter, écrire, parler, se plaindre ou s'encourager, tout ça, "on sait faire" comme on dit... mais ce n'est pas FAIRE dans le sens de RÉALISER, de façon concrète.

C'est pour ça qu'on reste dans du blabla, des intentions, des promesses, des attentes, des espoirs... Et on le sait au fond qu'on n'arrive à rien FAIRE de bien concret, on le sait alors c'est pour ça qu'on demande qu'un "maître" nous aide, non?

N'est-ce point légitime?
Où est le problème?

:?: :idea: :write:
Hors ligne manuelito
#15
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Alors est-ce vraiment les buts qui nous manque?
Qu’est-ce que j’entendais par se fixer un but ?

Cela ne signifie pas avoir un désir ou une convoitise. Ça c’est facile à avoir, ça ne manque même pas. Mais comprendre réellement pourquoi on doit avoir ci ou ça est compliqué. Car c’est la copie qui fait ce travail en nous, nous-même étant endormi. Cette copie est le faux moi. Je dirais même le faux moi gnostique. Il veut tuer les ego, élever des feux, aider les gens, parler avec les dieux, assister aux messes gnostiques en astral et etc. Mais pourquoi ? Pourquoi on veut tout cela ?

C’est quand on a fait un premier travail d’observation de soi et quelques pratiques qui vont avec, plus la méditation sur ce POURQUOI qu’on peut se fixer un but. Avant ça, on a pas de but. Aussi incroyable que cela peut paraitre. On en a pas, quoi qu’on croit croire.

Se fixer un but devient alors tout un travail sérieux et profond. Même si les lecteurs de gnose, appelés à tort ou à raison gnostiques, croient toujours avoir la faculté innée de faire ces choses, de se fixer les buts, de comprendre ce qu’on attend d’eux etc, comme l’avait le maitre Samaël. C’est ainsi qu’on rêve qu’on a un but, et pourtant il en est rien !
Je crois aussi qu'il est parfaitement cohérent de demander l'aide des maîtres et d'avoir un instructeur digne de ce nom pour nous aider à accomplir ces objectifs si difficiles.

C'est logique, à but "élevé" il nous faut une aide "élevée" aussi, n'est-ce pas?
Dans la même lancée, pour avoir un instructeur digne de ce nom, il faut se préparer, il faut avoir le niveau. Sinon ça servira à quoi d’en avoir un ?

Ah le karma est bien étrange et complexe ! Par karma, vous pouvez ne pas avoir un instructeur. Et cela peut être pour votre bien. Et dans ce cas ce karma est en fait un dharma.

Et vous pouvez avoir le dharma d’avoir un maître, un instructeur etc, à vos cotés, mais sans que vous en ayez le mérite et le niveau. Et en ce moment, avoir un instructeur serait pour vous un supplice, un calvaire, une malchance ! Ce dharma serait alors en fait un karma ! Donc c’est très complexe ces affaires. Et avec nos cerveaux actuels, souvent il nous est très difficile de comprendre ces choses, quelque soient les apparences. Il est des choses impensables...

On choisit l’instructeur quand on a l’outil qui sert à choisir. Sinon on subit et c’est tout ! Ce n’est pas plus mal, car tout concourt finalement au bien de ceux qui suivent l’intime (ceux qui ont un but supérieur).
Alors en quoi, comme tu le suggères, cela représente-t-il un manque de raison et d'humilité?
J’assimile toujours l’orgueil à de l’ignorance.

Alors comment quelqu’un peut-il prétendre étudier les astres avec un morceau de bois ? C’est orgueilleusement stupide, ou stupidement orgueilleux, ou comme on veut. Et c’est ce que nous faisons quand nous croyons que nous pouvons décider de choisir tel ou tel instructeur. Mais oui il faut demander les instructeurs mais, mais, mais demandons encore plus la force et l’humilité de les reconnaitre et de les exploiter à fond pour notre avancée. Car tout instructeur est un outil à exploiter !

Il existe une question sincère à se poser (la sincérité est loin d’être innée) : On a rencontré la gnose par karma ou pas dharma ? Qui s’est posé cette question ? Qui va même l’envisager ? Voilà la complexité !
Si c’est par karma, la seule aide sera de vous aider à payer votre dette et à « sortir de la gnose » ! Pour avancer un tant soit peur sur l’échelle de l’Être.
On ne choisit rien, c'est ça?

Mais on a rencontré la gnose, pourquoi on ne rencontre personne pour nous aider alors?
Où est le problème?

Il me semble qu'on peut décider de qui va nous aider ou pas, qu'on a cette lucidité pour déterminer ce qui est bon ou pas, bien ou mal, ce qui sert notre but d'auto-réalisation et ce qui le dessert.

Est-ce là qu'on se leurre et qu'on rêve?..........
On peut décider ce qui est bien pour nous ou pas. Oui oui ! Mais selon ce qui est déposé dans notre centre formateur, de même qu’une limace peut le décider ! Mais quant à ce qui nous fait faire un pas de plus sur le chemin ou sur l’échelle de l’Être, on en sait rien du tout ! Et parfois il s’agit de faire des choses à des années lumières de ce qu’on pensait (juste) de faire, ou qu’on pense qu’on devrait faire…. Il faut une horrible sincérité (qui fait le travail pour développer en lui la sincérité ?? Ah on l’a de manière innée hein ? Bravo, continuez de rêver ! ) pour accepter cela.

Pourquoi pensez-vous qu’il soit si difficile de faire la volonté de l’intime ? Bah parce que c’est parfois insensé pour nous ce qu’il nous demande. Et d’autres fois c’est humiliant, réducteur etc. Exemple : tu es au niveau ingénieur, et on te demande de repartir au niveau primaire pour étudier un truc. Alors par orgueil mentale, tu vas te dire noooon, il ne m’a pas demandé cela, c’est impossible, j’ai dû mal comprendre, c’est pas possible ! Je suis déjà trop avancé.

Ainsi, la plupart du temps, nous passons le temps à imager ou imaginer notre intime à notre sauce, ou à notre convenance fantasmagorique. Cet intime mental est en fait un complexe de nos fantasmes spirituels, nos lectures, et nos convoitises. C’est cette chose qu’on juge d’être un intime. De même que les chrétiens du dehors fabriquent mentalement leurs Jésus Christ. Et c’est la volonté de cette chose là qu’on veut faire (et sans grand succès en plus :lol: ). Au lieu que Dieu nous fasse à son image, nous le faisons à la nôtre !

Pourtant l’intime, comme la vérité, est l’inconnu instant après instant. C’est quand s’évanouit le mental, qu’apparait les rayons de l’intime en nous !

Ainsi toute personne a la liberté de choisir. Oui ! Mais ! On choisit quoi ?

La liste des choses à choisir est soit illusoire, subjective, égotique, soit elle est réelle et venant de l’Être. Voilà le vrai le problème. Le choix en lui-même est peu de chose. Qui donc connait la vraie liste des choix ? Qui sait déjà voir cela ? Qui en est capable ?

Donc si la liste des choses à choisir est déjà falsifiée par notre mental, ou fabriquée de toute pièce par lui à la sauce de ses divers fantasmes spirituels et sociales, etc, alors il devient évident que notre choix devient une farce. On ne choisit donc rien en réalité. On ne fait que rêvasser. Donc en réalité, on ne choisit véritablement rien. On a donc aucune liberté. La liberté venant quand on a le savoir véritable, la lumière ; quand on connait le vrai. Sans cela, on choisit donc quoi ?
Comment penser qu'avec tout ce que nous enseigne Samaël on puisse encore se tromper, penser de travers et manquer de lucidité?

Comment imaginer une seule seconde qu'avec l'objectif des trois facteurs en tête, on ne soit pas capable de savoir ce qui est bon ou pas pour soi-même?
Le problème est que nous ne digérons pas l’enseignement.

Cela se fait avec l’union du savoir et de l’expérience, comme le dit la doctrine. Et la on acquiert notre gnose, notre savoir sur un détail de la doctrine. Voila la différence entre un perroquet gnostique et un étudiant gnostique. Les détails échappent aux perroquets, l’étudiant les a car il confronte sans cesse l’enseignement à la vie pratique. Ce qui fait éclore une foule d’informations nouvelles qui n’étaient pas dans la doctrine de base. Voilà une personne qui peut apporter un plus aux autres.
Comment se fait-il que tout le monde parle très bien de ce qu'il faut faire, soit très bien renseigné, puisse même donner des conseils alors que dans les faits qui s'éveille vraiment? Qui peut aller converser avec les maîtres dans l'astral? Qui a éveillé son feu?
Pourquoi chercher les éveillés, les initiés ?

Le fait même de demander à quelqu’un, as-tu réveillé le feu, montre qu’on est hors sujet. Ce n’est pas ça le critère pour espérer tirer quelque enseignement précieux de quelqu’un. Là on est juste en mode fantasmo-curieux. Et en plus quelqu’un qui soufre le calvaire dans le secret de lever son feu vertèbre par vertèbre peut tout gâcher si une miette d’orgueil s’infiltre en lui quand il va répondre par l’affirmative, sur la question de son éveil du feu sacré. Donc cette personne, en temps normal, préférait mourir et passer pour un imposteur que de tout gâcher, pour rien en plus.
C'est pour ça qu'on reste dans du blabla, des intentions, des promesses, des attentes, des espoirs... Et on le sait au fond qu'on n'arrive à rien FAIRE de bien concret, on le sait alors c'est pour ça qu'on demande qu'un "maître" nous aide, non?
Non on ne sait pas qu’on ne fait pas ce qu’il faut. Si on le savait, même notre façon de s’exprimer aurait prise un bon coup. Le savoir ici étant bien entendu la combinaison parfaite du savoir intellectuel, émotionnel et moteur. On a la perception, le sentiment et la sensation de la chose qu’on n’est censé savoir !

Quand on saura qu’on ne sait pas, qu’on ne peut pas, et bien on va acquérir le calme naturel, le lâcher prise non forcé, on va être obligé d’avoir de la tolérance et de la compassion, comprenant que nous même on est rien ! On va laisser les objections et jugements de coté. C’est là seulement que viendra la lumière, le guide, le guru, l’instructeur. Et un nouveau travail commencera pour nous.
...c'est pour ça qu'on demande qu'un "maître" nous aide, non?

N'est-ce point légitime?
Où est le problème?
Donc ce qu’on nous demande, ce qu'on devrait plutôt faire, ce qui est encore plus légitime pour nous d'acquérir, c’est cette première étape :

Prendre conscience de notre ignorance, de ce qui ne va pas, …

Nous devons le savoir, le sentir, le ressentir, et donc le comprendre. Personne ne peut faire ce premier travail à notre place. Y compris la lutte terrible des opposés, l’observation de soi, l’attention, le rappel de soi etc.

C'est par là qu'il faut commencer. Le problème est que nous sautons cette étape et espérons avancer.

Ça va prendre le temps que ça prendra, mais on devra forcément y arriver, pour espérer passer à la suite, à un travail différent, d’un autre ordre. Cette première étape c’est l’éveil de la conscience. Enfin un des premiers degrés d’éveil.
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