L'Aigle Rebelle du V.M. RABOLÚ

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L'Aigle Rebelle du V.M. RABOLÚ

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(Je vais essayer de le mettre intégralement en ligne, quand je peux, au fur et à mesure de mon étude propre, un message par partie)**
image 5ème évangile et aigle rebelle.jpg
image 5ème évangile et aigle rebelle.jpg (25.15 Kio) Vu 7335 fois
Gemani a écrit : Sujet croisé avec VM Rabolu - page 2 : Hercolubus et L'Aigle Rebelle - Vous trouverez la table des matières de l'Aigle Rebelle : https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/ ... 6948#p6948
PROLOGUE

Cette première édition de l'ouvrage dénommé "L'AIGLE REBELLE", n'est pas un ouvrage de plus écrit par le V.M. Rabolú ; c'est le résultat d'une nécessité pressante ; en lui, l'Humanité, confuse et désorientée dans le labyrinthe des théories, trouve un espoir qui lui donnera la Force nécessaire pour l'impulser vers la conquête de l'ÊTRE.

Le présent ouvrage a pour origine une série d'entretiens réalisés avec le V.M. Rabolú par des étudiants de la Gnose en provenance du Vieux Monde (Europe). Le Maître désire que l'humanité entière reçoive l'orientation la plus simple contribuant à la compréhension profonde du travail avec les Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience.

Il expose de façon pédagogique et dans un style très singulier neuf thèmes qui seront répartis dans cet ouvrage en dix chapitres.

L'élaboration du texte a pour base la transcription de cassettes où ont été enregistrés les exposés faits par le Maître. Cette élaboration est le fruit d'un travail minutieux, soumis à l'examen du Maître, jusqu'à ce que les passages inaudibles et peu clairs enregistrés sur la cassette aient été compris ; le résultat de ce travail est donc un texte cent pour cent original.

Le V.M. Rabolú dans la création du "GRAND OEUVRE" a démontré qu'il était un "AIGLE REBELLE" car les faits le confirment ; son ouvrage n'a pas pour base des théories mais des "FAITS".

Dans un premier temps, en tant que Disciple du V.M. Samaël, il a été dès lors un insatisfait de lui-même, il n'est pas resté à contempler et admirer la théorie, mais il est directement allé à la pratique afin de ne pas raconter des histoires aux gens. Il s'est consacré à expérimenter en "chair vive" l'enseignement du V.M. Samaël, au moyen de l'effort d'investigation et grâce à sa ténacité et à sa rébellion il a conquis la sagesse qu'il nous expose très humblement par le biais de l'enseignement compilé dans ce livre.

Cet ouvrage, ami lecteur, n'a pas été fait pour accumuler des théories, pour que nous nous contentions de les lire, mais pour suivre son exemple et devenir rebelle contre tout ce qui peut faire barrage à notre développement spirituel. Cet ouvrage est un ouvrage de faits, basé sur l'expérience vécue.
Modifié en dernier par Anonymous le 24 septembre 2011, 22:12, modifié 2 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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INTRODUCTION

J'avais dit dans la "Synthèse des Trois Montagnes" que je n'écrirais plus car les gens lisent et ne savent pas étudier. Cependant, à cause d'un livre qui est paru au Salvador, un livre horrible à voir, je me vois obligé de faire paraître ce livre, afin d'orienter et de désapprouver totalement l'autre qui donne mal au coeur de par les erreurs ou horreurs qu'ils y ont mis.

Ce livre n'a pas été écrit ainsi, celui qui a transcrit les cassettes devait être un ennemi, ou bien il l'a fait avec de mauvaises intentions afin de m'éclabousser, car ces grosses erreurs ou horreurs dans ce livre ne sont pas justifiées.

Par conséquent, je précise que le présent ouvrage résulte de la nécessité de clarifier son contenu, afin que vous ne confondiez pas cet AIGLE REBELLE paru en Colombie avec le livre du Salvador, car celui du Salvador ne sert à rien...

JOAQUIN ENRIQUE AMORTEGUI VALBUENA (V.M. RABOLÚ)
Modifié en dernier par Anonymous le 24 septembre 2011, 21:55, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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CHAPITRE 1

L'AIGLE REBELLE


Entrevue du V.M. Rabolú avec des étudiants du Mouvement Gnostique d'Europe - déc. 92

Nous allons profiter de votre venue car je suis en train de faire beaucoup d'efforts pour l'Europe, car l'Europe a beaucoup de maturité, les Essences sont très mûres. Par conséquent, il faut en profiter pour voir si quelqu'un s'éveille, même si ce n'est qu'une personne, rien qu'avec une personne je m'estimerais heureux.
- De Hollande, nous amenons deux lettres, quelques cartes de Noël et un petit aigle...

R : L'Aigle, oui, c'est le symbole du Maître Rabolú ; Le Grand Aigle. Le Maître Rabolú se présente sous la forme d'un aigle gigantesque. Le Maître m'appelait l'Aigle Rebelle, car en vérité, dans le domaine ésotérique, il faut être rebelle, contre soi-même et contre tout, contre tout. Il faut être un véritable révolutionnaire pour acquérir quelque chose, car passivement on ne peut pas. Révolutionnaire contre soi-même, contre toutes les choses du monde, car comme je vous ai dit ici, par exemple : la nature n'a pas intérêt à ce qu'on se libère. Pourquoi ? Car elle est habituée à dominer, à commander, et quand on se libère, c'est là qu'on se met à dominer la nature, et alors ça ne lui plaît pas. C'est pour ça qu'elle se rebelle contre nous ; pourquoi ? Parce que c'est un organisme dont elle a besoin, une cellule, une molécule à elle, par conséquent, elle s'en ressent.

Alors que fait la nature ? Elle nous met des jouets comme aux enfants. Toutes les choses du monde sont des jouets mis par la Nature, tout, tout en général ; pour nous divertir, pour qu'on oublie de se libérer, de jouer sa dernière carte, car on doit jouer sa vie et quoi que ce soit, quoi que ce soit, pour arriver à la libération, sinon on n'obtient rien.

Être rebelle contre la nature et contre tout pour faire véritablement un pas vers la libération. Sinon on n'obtient rien. Passivement, on n'obtient rien, rien. Car le Maître par exemple, le Maître a écrit toutes ses oeuvres, nous a donné l'orientation pour arriver à la sagesse, mais il n'a pas donné la sagesse. Il nous a donné toutes les clés, c'est vrai, pour y parvenir, mais c'est tout seul qu'on arrive à la sagesse, par notre effort personnel.

Et c'est ce que je suis en train de faire moi, maintenant : je développe beaucoup l'enseignement du Maître avec les recherches que je fais, pour vous faciliter la libération ou la compréhension de ce que chacun doit faire. Tout l'Enseignement du Maître est très vaste, très profond, il englobe tout, mais il n'a pas suffisamment détaillé. Pourquoi ? Par manque de temps. Il n'avait pas le temps. Figurez-vous qu'ici nous sommes un Comité et nous sommes débordés de travail, alors que le Maître était tout seul ; il me semble un bien grand "Général" : il s'occupait de tout, il écrivait des ouvrages, il donnait l'enseignement, tout ça, non, non, non ! Cela me semble bien courageux de sa part ; moi, j'admire le Maître Samaël, je l'admire, car ici, nous sommes plusieurs et nous n'y arrivons pas, nous n'y arrivons pas, alors que lui, il était tout seul.

Q : Permettez-moi de demander quelque chose à ce sujet, car nous vivons... On ne va pas se comparer à vous ou au Maître Samaël, loin de là, mais on est aussi absorbé par tant de choses, nous avons des livres à traduire» faire attention à toutes les difficultés qui se présentent.

R : Oui, c'est dur. C'est facile par exemple de dire : "Je suis le Directeur du Mouvement". Mais commencez à travailler et vous verrez combien de choses se présentent à vous quotidiennement, des problèmes, de tout. C'est très dur.

Q : Quelle est la clé à ce moment-là, pour qu'on puisse aussi travailler vers l'intérieur ?

R : Regardez, je vais vous donner un conseil. Le Maître parle toujours de consacrer à chaque activité son moment. Nous avons différentes activités durant la journée, n'est-ce pas ? Cela varie. Alors ce que disait le Maître, à savoir de consacrer à chaque chose son moment, signifie concentration dans ce que nous faisons. C'est une concentration.

Vous avez, par exemple, dans la journée, cinq activités, mettons, différentes ; vous choisissez la première, la plus importante, vous avez fini... Vous ne pensez pas à l'autre qui va suivre. Vous comprenez ? C'est une concentration dans ce que vous êtes en train de faire, dans la première. Quand vous avez fini celle-là, vous passez à la deuxième, après à la troisième, quatrième, cinquième et ainsi de suite dans l'ordre.

Ça c'est la concentration dans ce qu'on est en train de faire, car souvent on devient une machine, on fait une chose et on pense à une autre ; alors on fait mal, on embrouille complètement le mental. On ne fait rien, on n'a aucun résultat. Le mieux c'est une chose après l'autre ; c'est le mieux pour nous et on s'éduque, car le jour où on va se dire : "Je vais méditer ou me concentrer", on le fait avec facilité étant donné qu'on s'éduque progressivement. C'est dans le travail quotidien qu'on s'éduque.

Q : Ceci rejoint ce que vous dites. Vous nous avez dit qu'il faut qu'on risque tout, alors arrive-t-il un moment où on doit aussi risquer le travail physique ?

R : Oui, oui.

Q : Et comment sait-on que ce moment est arrivé ?

R : Il faut appliquer une phrase utilisée par les religions et qu'elles exploitent : "la dîme et les prémices". "La dîme", c'est Dieu et "les prémices", premier. Premièrement Dieu, et ensuite le reste, vous avez compris ? D'abord notre travail à nous, intime, et après, le temps qu'il nous reste, pour les autres, mais d'abord soi.

Par exemple, vous êtes en train de donner une conférence devant un public, vous ne vous identifiez pas aux gens mais vous faites attention à vous-mêmes pour voir si un élément psychique a émergé, de l'orgueil, de la colère, de la vanité ou quelque chose d'autre ; ne pas s'oublier soi-même. Premièrement Dieu, il faut appliquer cette phrase, toujours.

Commentaire : Il y a des périodes où l'on tient le fil du rappel, mais il arrive un moment où l'on croit qu'on le tient alors qu'il nous a échappé et nous tardons beaucoup à...

R : Ça arrive par manque de travail de notre part, par manque de travail. Il faut plus de concentration dans ce qu'on fait. Par exemple ? si vous faites une pratique de dédoublement astral, ne pensez pas à la méditation, ni aux amis, ni aux affaires,. non ! "Je suis en train de sortir de mon corps", là, et ainsi vous sortez facilement, mais le problème c'est qu'on fait une pratique et qu'on pense à autre chose. Voilà notre problème. Il faut apprendre à se concentrer dans ce qu'on fait. Pour cette raison, dans les activités de la journée, il faut être concentré dans ce qu'on est en train de faire ; ainsi, quand VOUS irez faire une pratique, vous serez déjà habitués, éduqués à vous concentrer dans ce que vous faites ; vous le ferez avec facilité.

Moi, par exemple, je me couche souvent sur mon lit et cinq minutes après, je me trouve dehors, en cinq minutes. C'est le résultat d'années de pratique, de pure pratique. C'est pour ça que le Maître me faisait beaucoup confiance, car quand il me donnait une pratique, le lendemain déjà je lui amenais le résultat. De ce qu'il m'enseignait l'après-midi ou le soir, le lendemain je lui livrais le résultat. Pourquoi est-ce que je le faisais facilement ? Grâce à la concentration, parce que je suis éduqué pour me concentrer.

De la concentration à la méditation, il n'y a qu'un tout petit pas. Vous êtes concentrés sur un objet, sujet, lieu, sur n'importe quoi. Vous mettez la dualité à l'objet sur lequel vous êtes concentrés, la dualité ; vous supprimez ça et après le mental est vide, voilà ! Alors il s'agit d'une question d'éducation, rien d'autre ; sans y mettre ce mysticisme, cette chose tellement horrible que je ne sais pas... Moi, le fanatique m'épouvante, parce que le fanatique n'est utile ni pour le bon, ni pour le mauvais ; il est inutile. Ici il s'agit de faire la RÉVOLUTION, et il n'est pas question de passivité, de fanatisme, non ! "Comme des hommes", comme disent les mexicains, "virilement", s'engager sans peur et on s'en sort forcément.

Q : Maître, la vocalisation de la voyelle "O", quand on la fait, est-ce aussi pour se concentrer et pour essayer de sortir en astral ? Est-ce utile ?

R : Non ! La concentration sert à sortir en astral mais concentré sur ce qu'on est en train de faire. Par exemple, je me concentre sur mon coeur pour me dédoubler, mais vraiment concentré sur mon coeur et je me dis : "Je vais me dédoubler" et hop ! C'est fulgurant.

Q : Si nous prononçons un mantra, perdons-nous la concentration ?

R : Là, il y a distraction du mental.

Q : On fait cette vocalisation vingt minutes tous les jours, est-ce qu'on peut prolonger le temps, ou cela n'en vaut pas la peine ?

R : On peut le prolonger. Ce serait merveilleux si tout le monde développait l'intuition !

Q : Peut-on la faire plus longtemps ?

R : Oui, on peut.

Q : Une heure ?

R : Oui, vous pouvez la faire pendant une heure ; sans forcer le corps car le problème est là ; si nous forçons le corps alors viennent les maux de tête, les malaises.

Q : Mais cette vocalisation, faut-il la faire en association avec d'autres pratiques, ou à part ?

R : Non, non, le "O", concentré sur le coeur ; imaginez que ce disque commence à tourner.

Q : Pas combinée avec la méditation, ni rien de semblable ?

R : Non, non, non.

Q : Est-ce qu'on peut faire le "O", par exemple en faisant la vaisselle ?

R ; Là il y a une distraction ; vous voulez servir deux maîtres en même temps et ce n'est pas possible. C'est mieux de consacrer à chaque chose son temps.

Commentaire : Moi, j'ai noté que la méditation à cinq heures du matin donne de bons résultats.

R : C'est qu'aux heures matinales, l'atmosphère est plus tranquille. L'aube est toujours le meilleur moment pour les pratiques, en attendant qu'on devienne pratique, mais pour commencer, l'aube est le meilleur moment pour commencer, pour toute pratique, pour n'importe laquelle.

Q : Maître, on se concentre pour une pratique par exemple, je sens chez celui qui se concentre, de l'ambition dans cette concentration, c'est un Ego. Alors, peut-être, est- ce pour ça aussi qu'on n'a pas de résultat ?

R : Non. C'est la concentration qui a été mal faite. Toutes les pratiques que le Maître nous donne nécessitent la concentration.

Q : Comment pourrait-on faire pour qu'on ne soit pas emporté par cette concentration qui appartient à un Ego d'ambition, de vouloir le faire, de vouloir y arriver ?

R : Vouloir, c'est pouvoir ; il faut se battre. Là, ne pensez pas à l'Ego, mais faites ce qu'il faut faire, un point c'est tout !

Q : En Allemagne, il y a un garçon turc. Il y a quelques jours, il a dit dans un cours d'auto-préparation qu'il a, d'une façon continuelle, des maux de tête parce qu'il fait la concentration...

R : Il se force. Regardez, le M. Samaël parle de pratiques : pratique de l'Arcane, pratique du dédoublement, pratique de méditation, pratique de concentration, car toujours on veut commencer comme un Maître, on fait des abus, alors les maux arrivent. Il faut donc s'éduquer peu à peu. On augmente le temps progressivement, au fur et à mesure, sans se faire de mal. Ceux qui ont mal à la tête, c'est parce qu'ils se forcent, alors ils ne font rien, ils ne font rien.

Q : On veut savoir si cette pratique de la transmutation des forces cosmiques se fait dans une seule direction, c'est-à-dire de la tête vers les pieds ? Ou se fait-elle également à partir des pieds, autrement dit, de la Terre vers le Cosmos ?

R : Imaginez que c'est une corde de lumière qui envahit notre organisme, imaginez que depuis la Terre, vous transmettez ses forces vers le haut, vers le Cosmos et, du haut, du Cosmos, également vers le bas.

Q : Mais d'abord l'un et après l'autre ?

R : Oui, bien sûr.

Q : Pendant combien de temps doit-on faire cette pratique et quelle est l'heure la plus indiquée ?

R : On ne fixe pas de temps à cause du problème dont je vous ai déjà parlé. Il faut s'éduquer peu à peu. Plus on pratique et plus on résiste longtemps. Alors chacun détermine son temps.

Q : Comment faut-il mettre les pieds ? Comme je les ai en ce moment ou est-ce qu'on peut les avoir croisés ?

R : Non, le mieux c'est comme ça et pieds nus car les chaussures sont un isolant.

Q : Et si c'est sur le lit, est-ce aussi un isolant ?

R : Oui, c'est de toute manière un isolant. C'est mieux par terre.

Q : C'est-à-dire, faut-il aller à la campagne ?

R : Sur la terre, sur la terre, c'est mieux, bien sûr !

Q : Cette pratique, on la donne à la fin de la phase A. Pourrait-on la donner plus tôt ?

R : On peut la donner plus tôt. Ce que veulent les gens, c'est quelque chose de pratique et nous allons nous engager, me fois pour toutes, dans quelque chose de pratique. Celle-ci, vous pouvez la donner dans la phase A, à n'importe qui, oui.

Q : Mais d'abord dans une direction et ensuite dans une autre ?

R : Oui, bien sûr.

Q : Maître, si on fait cette pratique, favorise-t-on la nature ?

R : On se favorise soi-même.

Q : Le M. Samaël disait que le travail consiste à se rebeller contre la nature, mais si on fait cette pratique... ?

R : Oui, mais dans ce cas, nous servons de transmetteurs à ces deux forces, de transmuteurs plutôt de ces deux forces, oui ici on est un instrument, rien d'autre. Comme ces forces cosmiques passent à travers notre organisme et que nous recevons celles de la Terre, on en bénéficie.

Q : On a remarqué qu'en Allemagne le soleil brûle beaucoup à cause de l'ozone.

R : Il n'est pas nécessaire de la faire au soleil.

Q : N'est-il pas bon de la faire au soleil ?

R : Non, on peut la faire sous un arbre.

Q : Ne vaut-il pas mieux faire cette pratique quotidiennement, même si on n'a pas le temps d'aller à la campagne tous les jours.

R : Non, moi j'habite à deux heures d'ici, c'est un petit bout de terre et je fais mes pratiques là-bas.

Q : Il y a une autre pratique que nous avons en phase A, c'est le Bélilin...

R : Il faut donner les conjurations rapidement, car quand une personne entre dans le Mouvement, qu'elle est décidée, c'est alors que l'attaque se produit, aussi bien de ses Egos à elle que d'entités extérieures.

Commentaire : En Hollande, cela nous coûte beaucoup d'expliquer ça aux gens, car ils se moquent beaucoup de ces choses. Mais nous voulons obéir à cet ordre.

R : Oui, car c'est une arme, c'est une arme qu'on remet à l'étudiant ou à l'aspirant pour qu'il se défende.

Q : En Espagne, il y a aussi beaucoup d'instructeurs qui préfèrent retarder, donner les conjurations plus tard.

R : Bon, on peut. Mais les conjurations sont quelque chose qu'on doit enseigner presque en premier.

Q : C'est-à-dire que votre conseil est de les donner au début de la phase A ?

R : Oui, car il faut remettre cette arme pour que les étudiants se défendent, car la Loge Noire attaque tout de suite.

Q : En Allemagne, il y a pas mal de témoignages sur les résultats des conjurations, car les gens viennent après et disent qu'elles ont donné un très bon résultat.

R : Oui, oui, les conjurations sont presque la première chose qu'il faut enseigner.

Q : D'après notre expérience, étant donné que les gens ne l'assimilaient pas bien, nous nous sommes dit : "Nous leur donnerons un peu plus tard", mais nous avons dû les donner déjà, car les gens, lors de commentaires, disaient qu'ils subissaient des attaques. On a dû leur donner plus tôt.

R : Bien sûr, bien sûr.

Q : Ce que nous avons effectivement constaté, c'est que la manière d'expliquer les conjurations est très importante, car si nous l'expliquons en survolant, cela peut paraître fantaisiste aux yeux des gens. Alors la façon de leur expliquer est très importante.

R : Oui.

Q : Nous avons un autre problème dans ce domaine. Les gens font un cours d'auto-préparation dans un groupe, on leur dit : "Expliquez comment vous faites la concentration", et ils se mettent à donner une conférence. Mais on leur dit : "Ne donnez pas une conférence, expliquez la pratique". Mais c'est si difficile pour les gens d'expliquer. Pourriez-vous nous faire un jour un cours d'auto-préparation pour que nous voyions comment il faut faire ?

R : Je pense faire des cours d'auto-préparation pendant que vous êtes ici, avec plaisir ; je ne veux pas perdre de temps, non, je ne veux pas perdre de temps.

Q : A quelle heure les faites-vous ?

R : Nous les faisons pratiquement à la nuit tombée, quand tout le monde se libère du travail dans les bureaux, alors nous nous réunissons ici. C'est pour ça que nous avons acheté des lampes, pour les cours d'auto-préparation quand il n'y a plus de lumière, pour ne pas perdre de temps et faire les cours d'auto-préparation.

Q : Maître, pour en revenir aux conjurations, pour moi elles sont comme une arme. Moi je les utilise quand je vois que les gens "papillonnent" car de cette manière, la personne se définit. Je ne sais pas si je fais bien.

R : Oui, là il y a un choc entre deux forces. S'il y a une personne très négative, quand nous la conjurons, soit elle part, soit elle se met dans le rang. L'un ou l'autre.
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Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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(Commentaire : merveilleux sur les détails ! la mort d'instant en instant ! c'est la vérité pour ma personne, mon épouse et la vie m'ont amené à une compréhension similaire. Pratique d'auto-observation et de dévotion d'instant en instant. Je remercie Jean-François de m'avoir fait découvrir ce livre exemplaire qui mérite d'être beaucoup plus connu)


CHAPITRE 2

LES DÉTAILS ET LA MORT EN MARCHE


COMMENTAIRE : Nous avons une personne en phase B dont nous ne sommes pas totalement sûrs à cent pour cent si elle appartient toujours à la Rose Croix, mais elle va et elle vient. Quand elle vient, il y a un cours d'auto-préparation, elle fait le cours d'auto- préparation normalement mais elle n'a pas encore les idées claires sur l'élimination de l'Ego et sur les pratiques... Je crois que c'est ça qui l'arrête.

V.M. RABOLU : Concernant l'élimination de l'Ego, il y avait un conflit ; c'était presque impossible tel que le Maître Samaël nous en a parlé... Je m'explique : ceci est un arbre avec beaucoup de racines, n'est-ce pas ? Il y a la racine principale, et il y a une grande quantité de racines toutes petites qui dépendent de lui. Bon, mettons que ce soit un Ego de la colère, de l'orgueil, n'importe quel Ego. Il est impossible pour nous de comprendre cet Ego, s'il a tous ces dérivés qui sont l'aliment de l'arbre.

N'importe quel arbre a sa racine principale qui le soutient afin qu'il ne tombe pas, puis d'autres grosses racines sur les côtés afin que le vent ne le fasse pas tomber. Mais de ces grosses racines dépendent des milliers de racines infimes qui sont celles qui alimentent l'arbre ; les autres grosses racines ne font que le soutenir, mais lui, il s'alimente de toutes ces ramifications de racines qu'il développe. Car celles-ci vont vers la surface de la terre pour assimiler les vitamines dont l'arbre a besoin, l'aliment.

Ainsi, il se passe exactement la même chose avec notre Ego, ou avec les Egos.

Nous avons l'Ego de la colère, mais de celui-ci dépend une multitude d'Egos qui l'alimentent. L'Ego se maintient grâce à toutes ces racines, ces toutes petites ramifications que sont les détails ; c'est par les détails que l'Ego est vivant. Si nous commençons à lui enlever les racines, il commence à manquer de nourriture et à mourir, sinon nous ne pouvons pas.

Ainsi, tel que le Maître explique : "En finir avec le Moi de la colère", mais combien d'Egos de colère ou de manifestations possède cet élément ? Alors, comment le comprendre ? On ne peut pas les comprendre. Donc si on commence à enlever la nourriture à l'Ego, on commencera vraiment alors à comprendre et l'Ego commencera à perdre de la force, c'est inévitable.

Le Maître parle de ça en d'autres termes, tel que je vous l'explique ; lui utilisait d'autres termes : "IL FAUT MOURIR DE MOMENT EN MOMENT ET D'INSTANT EN INSTANT". Moi, je ne comprenais pas cette phrase et je me disais : "Mais comment ? Qu'est-ce qui va mourir d'instant en instant, de moment en moment ?".

Alors il fait référence à ces manifestations minuscules auxquelles nous ne prêtons pas attention ; nous croyons que ce n'est pas un défaut, mais c'est l'aliment qui nourrit le défaut ; ce sont toutes ces racines minuscules qui alimentent peu à peu le défaut. Alors, si nous commençons à lui enlever ça, le défaut meurt, ou pour mieux dire, l'Ego meurt, il commence à périr une fois pour toutes, car il se nourrit de tout ça. C'est donc sa vie à lui ; si nous commençons à lui enlever ça, le résultat est la MORT.

Regardez : c'est par les détails que j'ai commencé à mourir. Ce que je suis en train de vous expliquer sur les détails, ce n'est pas de la théorie, mais ça a été mon travail depuis que j'ai commencé la Gnose, avec ces détails. Je ne savais pas que c'était mourir ; mais à cause de ces détails, on va, par exemple : recevoir une Initiation, on vous appelle pour vous remettre une Initiation que vous avez gagnée ; alors tous ces petits détails sortent sur le chemin. Et à cause d'un de ces détails, on peut perdre une Initiation, un Grade.

Alors j'ai commencé... Étant donné que j'échouais dans l'interne, que, quand j'allais recevoir un Grade, à cause d'un de ces détails, j'étais bloqué, ce que je gagnais, c'était une sévère remontrance de la part des Maîtres. Je retournais alors ici, parce que dans ce cas, on vous dit : "Vas à l'école pour apprendre, tu ne sais rien", mais rudement ! Alors je travaillais durement sur ces détails. J'ai commencé et alors je réussissais dans les épreuves qu'on me faisait passer, car ce sont des épreuves qu'on nous met. Je recevais alors mon Grade ou ce qu'ils allaient me payer.

J'ai commencé dès lors à travailler sur les détails et ça depuis que j'ai commencé la Gnose. Je ne savais pas que c'était la mort, mais je le faisais pour réussir quand on m'appelait pour me payer, car pour vous payer, on vous appelle ; mais avant d'arriver, les petits détails sortent devant vous. Par exemple on trouve une petite pièce de monnaie et on la prend, c'est un détail. Ainsi, ce sont des choses insignifiantes dont on ne pense pas que c'est une épreuve et ce sont des détails.

Donc, si on commence par là, l'Ego meurt progressivement, il n'est plus nourri et il meurt peu à peu, c'est inévitable. Voilà la véritable Mort à laquelle j'ai trouvé de la profondeur, car telle que l'a enseignée le Maître... Ce n'est pas que je veuille en savoir plus, mais comme je vous ai dit, il parlait de la mort d'instant en instant et de moment en moment. Et ceci est en rapport avec les détails. Il n'a pas assez précisé, simplement, pour nous permettre de comprendre ça, mais il allait le faire. Le Maître Judas appelle ce travail "polir, polir, polir et polir".

Q : Est-ce qu'on peut faire la même chose avec les pensées ?

R : Avec tout, avec tout. Là, on applique la mort en marche. Un de ces détails a affleuré : "Mère, désintègre-moi ce défaut" ! Tout de suite ! Tout de suite ! On ne doit pas remettre à demain ou après-demain, mais tout de suite, de façon instantanée. Étant donné que ces détails ne sont pas si forts que ça, la Mère Divine avec son pouvoir, comme ce sont des détails, elle les désintègre facilement.

Q : Mais doit-on toujours faire également une analyse de ceux-ci la nuit ?

R : Non. Pendant la journée, frappez avec la Mort en Marche, frappez, ne perdez plus de temps. Donnez-lui des coups d'instant en instant, de moment en moment et vous verrez.

Q : C'est ça "blanchir le laiton" ?

R : Blanchir le laiton, afin que la lumière puisse briller.

Q : Maître, parfois, peut-être qu'il nous manque la volonté pour travailler avec cette inquiétude, avec cette envie. Comment pouvons-nous faire pour activer cette volonté, pour cette rébellion ?

R : Être attentif à soi-même. Quand on s'oublie soi- même, on commet des erreurs. On doit toujours être attentif à soi-même, sinon on s'oublie et alors on commet une foule d'erreurs.

Comprenez-vous alors ce qu'est la mort en marche, comment on élimine l'Ego et on lui enlève peu à peu la puissance, la force ?

Q : Peut-être commettons-nous une erreur depuis longtemps : c'est que durant la journée il y a eu un travail déficient et nous avons voulu tout laisser pour la nuit.

R : Non, non, non ; c'est d'instant en instant, comme le dit le Maître Samaël, c'est la vérité, être attentif à soi-même. Que se passe-t-il ? On éveille ainsi la conscience tout de suite, on ne s'oublie pas soi-même, c'est un très bon exercice.

Q : Cela remplacerait donc le travail de la mort de l'Ego qu'on a toujours fait ?

R : Regardez. Ça m'a fait beaucoup réfléchir car je pense beaucoup à l'humanité, comment arriver à vous impulser. Ça m'a fait faire beaucoup d'investigations, car tout le monde parle de la mort et veut mourir. Alors pourquoi personne n'est mort ? Ça m'a beaucoup frappé.

Bien sûr, le travail dont je parle manquait. Car comme l'a indiqué le Maître, de façon globale "en finir avec la colère", "avec l'orgueil". Non ! Personne ne peut y arriver comme ça. Comment comprendre la colère ou l'orgueil s'il a des milliers de manifestations minuscules dont on croit qu'elles ne sont rien ? Et pourtant, si ! Car c'est grâce à ça que l'Ego s'alimente.

Q : Faut-il savoir d'où vient un détail, si c'est de la colère ou de l'orgueil, ou bien cela n'importe pas ?

R : Peu importe. Demandez à la Mère Divine instantanément : "Désintègre-moi ce défaut". Tout de suite !

Q : Doit-on l'imaginer, Maître ?

R : Selon la manifestation du détail, on demande à la Mère Divine. Il ne faut pas imaginer d'où il vient ni où il va... Faire consciemment la demande. Imaginer que la Mère Divine le désintègre, c'est tout !

Q : Maître, cependant, il faut bien être un peu... nous devons sentir ce qu'on vient de faire, n'est-ce pas ? Car si nous faisons tout de façon mécanique...

R : Bien sûr. Si on est attentif à soi-même, on se rend compte de n'importe quel détail qui se montre ou se manifeste.

Q : Est-ce qu'on sent un peu de repentir ?

R : Bien sûr, du moment qu'on demande à la Mère Divine, nous devons être sûrs qu'elle l'a éliminé, avoir cette certitude, c'est de la foi en la Mère Divine.

Par exemple, le Maître Samaël a dit un jour à un missionnaire : "De tous mes étudiants, le seul qui est en train de mourir, c'est Joaquin, qui meurt pour de vrai". Et moi, j'étais en train de mourir avec tous ces détails ; je n'allais pas à ce qui était grand, non, mais à tous les détails, et c'est à ça que je dois d'avoir la conscience que j'ai, à ce travail. Alors, je n'ai pas parlé d'une théorie, mais je l'ai vécu, non ? Je l'ai vécu tout simplement.

Q : Si vous me permettez une question. Ensuite, vous mettiez-vous à étudier plus profondément ces détails ou avec ce travail journalier, était-ce suffisant ?

R : C'est que, regardez, un de ces petits détails n'a pas beaucoup de force, alors la Mère Divine le désintègre instantanément. Une fois qu'il est désintégré, il n'y a plus besoin de se casser la tête à réfléchir sur ce détail, non ! Avoir seulement la certitude que la Mère Divine l'a éliminé, l'a désintégré.

Q : Oui, mais la méditation sur la mort de l'Ego que l'on va faire ou que l'on doit faire aussi la nuit, serait-elle sur nos gros défauts ?

R : Regardez. Je vais vous expliquer cet aspect qui est très important. Moi, je n'ai jamais fait cette méditation, je ne l'ai pas faite. Pourquoi ? Parce que nous mourons par étapes, par dimensions.

Ici, nous faisons un nettoyage. Je prends un exemple : prenez une chemise blanche sale, vous la sortez d'un premier lavage ou bien vous la savonnez et vous la lavez de nouveau jusqu'au blanchissement ? Bien. Nous, nous sommes la même chose avec l'Ego, exactement pareil. Ce n'est pas en une seule fois qu'on va être blanc, car il faut remarquer que le MOI-CAUSE est là, et le Moi-cause ne se désintègre pas avec ce travail. Le Moi-cause se désintègre consciemment, et c'est le dernier travail qu'on doit faire. On procède donc par étapes.

Q : Ensuite vous alliez plutôt travailler avec les Mois dans le monde astral ?

R : On doit travailler ici, dans l'astral, dans le mental et en dernier, dans le causal. Tout dans l'ordre. Car nous, dans ces travaux, par exemple ici, on récupère beaucoup de conscience qui nous permet alors de bouger à volonté dans d'autres dimensions, consciemment et de faire notre travail.

Q : Alors, comment est-ce qu'on combine ce travail d'instant en instant (que nous comprenons mieux) avec ce que vous nous disiez, ainsi que le Maître Samaël, de nous consacrer à un seul Ego ?

R : J'ai commis cette erreur, je n'ai pas honte de le dire, [d'expliquer] élément par élément. Mais je ne tenais pas compte de ces détails, parce qu'à l'époque, je ne croyais pas en ces détails. Maintenant que j'ai découvert comment on meurt, alors celui-ci, on le laisse tranquille, mais on frappe l'Ego dans sa totalité, tout : orgueil, convoitise, luxure, vengeance, tout. En général, tout ce qui sort en vous. Paf ! Frappez-le, frappez-le, frappez-le et là on meurt.

Q : Faut-il les travailler tous à la fois ?

R : Tout ce qui sort en vous.

Q : Mais par exemple dans l'alchimie, lequel travaillons-nous ?

R : Dans l'alchimie par exemple, il y a toujours des détails que la Mère Divine n'arrive pas à désintégrer parce qu'ils sont un peu plus costauds. Alors, dans l'alchimie, on voit que cet élément a continué à se manifester, dans l'alchimie, on demande alors à la Mère Divine qu'elle désintègre cet élément.

Q : Aujourd'hui, par exemple... pardonnez-moi d'insister, mais ceci est très important pour nous.

R : Non, mais c'est capital, c'est la base pour nous.

Q : Aujourd'hui, ce détail fort a été celui de l'orgueil. Dans la nuit, dans le travail de l'alchimie, je demande pour l'orgueil, mais demain c'est peut-être celui de l'envie, alors est-ce que je demande pour celui de l'envie ?

R : Pour celui qui sort en vous, celui qui sort en vous. Ne faites pas d'exception. Travaillez avec tout ce qui sort en vous.

Q : Le Maître Samaël disait que... j'insiste beaucoup là-dessus, excusez-moi, mais il disait que chasser dix lièvres à la fois et tout ça...

R : Oui. Mais étant donné qu'on suit un ordre, ce ne sont pas cinq ou dix détails qui vont vous déranger à la fois, mais un seul. Vous frappez ce détail.

Q : Et si le jour suivant un détail d'un autre Moi se manifeste ?

R : Un autre sort, ou à n'importe quel moment.

Q : Non, mais nous sommes en train de parler du travail dans l'alchimie.

R : Alors, quand on voit un détail qui insiste, on le frappe dans l'alchimie.

Q : C'est comme si on réduisait tous les Egos à la fois ?

R : Tout. Tout. Le tronc meurt. L'Ego en lui-même meurt peu à peu, car il perd toute sa force.

Q : Si par exemple, on constate que ce qu'on a de plus développé en nous, ou bien ce qu'on a de plus fort, c'est l'auto-considération et que beaucoup de détails se manifestent en nous durant la journée, doit-on alors frapper tous les défauts mais se dédier davantage à l'auto-considération, dans l'alchimie par exemple ?

R : Non, regardez. Un défaut que nous avons toujours, le principal disons, se manifeste. Il faut le frapper, à chaque fois qu'il se manifeste : frappez-le, frappez-le, frappez-le, on frappe celui qui insiste le plus, chaque fois qu'il se manifestera, on le frappe. Comme ça !

Q : Cependant il arrive la chose suivante, Maître : nous sommes ici car nous avons la paresse, nous sommes très "flemmards" pour travailler, donc lorsque nous nous proposons de travailler sur la paresse, nous nous activons, nous faisons plus de pratiques, toutes les pratiques que nous voulons durant une semaine et ensuite, de nouveau, cette passivité arrive.

R : Regardez, cette passivité vient quand on provoque une nuit, une nuit commence en nous quand on ne fait rien. C'est à cause des pratiques mal faites, mal faites. Quand on fait une pratique et qu'elle donne des résultats, on reprend de la force, on provoque une nouvelle aube en nous. Mais si on la fait mal, comme on ne voit pas de résultat, alors la passivité arrive, la paresse, non ? Il faut toujours faire les pratiques avec concentration.

Aucune des pratiques que donne le maître, aucune n'échoue ; c'est nous qui échouons car nous faisons une pratique ici et nous pensons là-bas aux affaires, à n'importe quelle autre chose. Il n'y a donc pas de concentration et il ne peut pas y avoir de résultats dans la pratique, ce n'est pas possible. C'est pour cette raison qu'on échoue, parce qu'on ne dédie pas l'instant présent à ce qu'on est en train de faire et comme je vous disais tout à l'heure, dans notre vie quotidienne, dans notre travail physique, on doit faire chaque chose en son temps, c'est une éducation qu'on reçoit une fois pour toutes.

Q : Profiter de la vie quotidienne ?

R : Quotidienne, quotidienne.

Q : Mettre la vie quotidienne au service de la mort ?

R : Bien sûr.

Q : De quoi d'autre, sinon ?

R : Oui.

Q : On pourrait dire que votre orientation pour nous tous est que faire une pratique sur la mort de l'Ego une heure par jour n'est pas suffisant, que nous devons pratiquer la mort de l'Ego d'instant en instant.

R : De moment en moment, qu'on soit à son travail, dans ses affaires, qu'on parle à une personne, on doit être là pour voir quel élément psychique peut se manifester à ce moment, ou est en train de se manifester.

Q : Avec une heure par jour allons-nous, mourir ?

R : Non, non, non, non, non ! C'est tout le temps ! Si on veut vraiment mourir, c'est tout le temps. Il ne faut pas se fatiguer.

Q : Par conséquent, on abandonnerait la pratique de la mort de l'Ego, elle resterait à part, étant donné que nous travaillons toute la journée, n'est-ce pas ?

R : Toute la journée.

Q : Et l'autre, nous la laissons de côté ?

R : Cette autre pratique que nous faisons, que le Maître nous a donnée, on la laisse de côté, car il est entendu que c'est avec tout, avec tous les dérivés des éléments psychiques.

Q : Cependant pourrions-nous faire cette pratique, je pense, pour comprendre un peu plus profondément ce défaut ou ce détail plus fort ?

R : Non, celui qui insiste, on lui "fonce dedans" sans détour. Chaque fois qu'il insiste, on le frappe, et à force, il finira bien par mourir, il doit mourir.

Q : Par conséquent, devons-nous cesser de parler dans les cours de cette pratique de méditation sur la mort de l'Ego ou devons-nous l'expliquer ?

R : Eh bien, je pense que c'est perdre son temps, c'est perdre son temps.

Q : Alors, cet exercice rétrospectif, lorsqu'un défaut s'est manifesté, dans l'enfance... ?

R : Avec ce travail, on n'a pas besoin de tout ça. Être [attentif] d'instant en instant, de moment en moment.

Q : C'est plus direct ?

R : Oui.

Q : C'est une révolution complète de la mort.

R : Oui, une révolution ! En effet, j'ai utilisé ce système depuis que j'ai commencé, mais je pensais que tout le monde travaillait pareil. Maintenant, en voyant à travers le courrier que tant de gens, presque tout le monde [demande :] " la mort ceci, la mort cela, et je ne sais quoi" et que personne ne meurt, alors je me suis dit, pourquoi ? Évidemment, on va à ce qui est gros et les détails, on les laisse, alors que c'est la source d'alimentation de l'Ego. Oui ! C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé.

Q : Cependant, par exemple, durant la journée, si on découvre certains de ces détails que l'on voit dans une mauvaise action qu'on a fait, et on sent de la douleur en nous-mêmes, ne devrions-nous pas ensuite, lorsque nous sommes seuls à la maison, dans sa chambre car on le fait souvent, spontanément, non, nous consacrer davantage à ce défaut, voir comment il est sorti, demander, faire une pétition à la Mère Divine pour que ce défaut qui durant la journée... ?

R : Non. Il faut être attentif à soi-même pour que lorsqu'il voudra à nouveau se manifester, le frapper ! C'est le meilleur moyen. Ainsi, on cesse de commettre des erreurs et on meurt. Le problème c'est quand on s'oublie soi-même car on commet des erreurs.

Q : Devons-nous entendre par détails n'importe quelle petite chose ?

R : Minuscules, des choses minuscules.

Q : Par exemple, on nous parle et nous sourions de façon autosuffisante : est-ce un détail ? Ou bien nous interrompons une autre personne lorsqu'elle va parler, est-ce un autre détail ?

R : Regardez. Par exemple, dans l'interne, c'est extrêmement grave. Vous discutez tous les deux, moi j'arrive : "Bla, bla, bla", me considérant très important, et je vous coupe dans votre conversation. Aïe, aïe, aïe ! Dans ce cas, on vous punit. Punition ! Je n'ai pas honte de dire qu'on m'a puni pour de telles imprudences, et durement.

Une fois, le Maître était en train de parler avec un autre Maître dans l'Église Gnostique. Moi, j'étais dans mon travail, car toutes les nuits je dois travailler. Or, j'avais oublié de demander quelque chose au Maître, et je me suis dirigé vers l'Église, je suis entré et le Maître était en train de parler avec un autre, et moi, dans mon désir de retourner à mon travail, je lui ai demandé : "Maître, etc.". "Agenouille-toi là !" Au milieu de l'Église Gnostique, à genoux, durant trois heures.

Les Maîtres et mes autres confrères entraient et sortaient, et me regardaient, là, comme une carte postale au beau milieu de la salle. C'est au bout de trois heures qu'il m'a levé la punition et il m'a dit : "Ceci est pour que... Vous n'êtes pas plus important que ce monsieur qui parlait avec moi, et je ne sais quoi...". Bon, il m'a donné une de ces réprimandes si horrible, après avoir été agenouillé trois heures... Là-bas, on vous donne une discipline très rigoureuse.

Q : Et pourquoi est-ce qu'on ne ramène pas cette discipline au monde physique, par exemple, si on reçoit ces punitions là-bas ? Pourquoi nous ne ramenons pas cela ici, dans le physique ?

R : Parce que regardez, quand on se réveille, quand on retourne au corps et on se réveille, il suffit qu'on bouge un bras et on a perdu le souvenir. Il faut se réveiller : on sait qu'on s'est réveillé, on ouvre les yeux, on les referme et on essaye de se souvenir, et vous verrez qu'on se souvient, oui ! Mais si vous bougez, vous perdez le souvenir.

Q : Dans le Centre de Francfort, on demande si le mantra Raom-Gaom pour se souvenir des rêves, on doit l'enseigner ou si c'est une perte de temps.

R : Regardez. Le meilleur mantra, c'est ce que je viens de vous dire : ne pas bouger, même pas une main, rien. Immobile, fermez les yeux et essayez de vous souvenir et là on fait tout sortir.

Q : Maître, concernant la mort, quand le Maître Samaël nous disait que la luxure se travaille toute la vie, associée à un autre défaut, comment devons-nous le comprendre ?

R : Toute la vie, toute la vie. La luxure, ce sont des milliers et des milliers de démons.

Q : Comme n'importe quel autre défaut ?

R : Oui, pareil, c'est la même chose. Pour être plus clair, il n'y a pas d'exception dans nos défauts. Ils ont tous le même aliment : leurs ramifications, leurs manifestations minuscules. Par exemple, il y a une dame et je lui propose mon bras. Qu'est-ce que c'est ? Un détail, une manifestation de la luxure, il est là. Le fait de donner la main à cette dame, la lui serrer, c'est une manifestation de la luxure. Non, non, non, mais ce sont des milliers et des milliers de détails, et ils se manifestent dans tout.

Q : Ce ne sont pas uniquement des faits externes, mais aussi des pensées ou des impulsions... ?

R : Non, non, non, non. Faire un compliment à une femme dans la rue, par là... c'est déjà un détail de luxure.

Q : Lorsqu'on dit à une amie : "Que tu es jolie aujourd'hui".

R : Oui, il est là.

Q : Et on croit que ce n'en est pas un.

R : Non, c'en est un.

Q : Ou bien nous ne disons rien, mais nous pensons ?

R : Mais nous pensons ! Oui.

Q : C'est ce que voulait le Maître Samaël, que la vie soit édifiante et dignifiante ; c'est ça élever le...

R : Oui, oui.

Q : Quel travail faut-il faire pour [trouver] le trait psychologique principal ?

Q : Elle veut savoir le trait psychologique principal, le trait caractéristique que l'on doit chercher ?

R : Le chercher. Bon. Avec ce travail, il est pratiquement inclus, on se lance comme un soldat, affrontant une grande armée, pour se défendre ; et au premier qui apparaît, on lui donne un coup. Oui ! Là on lui donne un coup !

Q : Cela doit être terrible, cette bataille.

R : C'est la Grande Bataille dont parle la Bible, voilà la Grande Bataille : tout seul contre des milliers et là, on doit tenter le tout pour le tout.

Q : Et cette solitude qu'on ressent dans ce travail, parfois on croit qu'on devient...

R : Non, mais parfois on se sent abandonné des Hiérarchies et de tout le monde, totalement abandonné. On se sent et on se voit comme ça, et si c'est dans l'interne, c'est pire là-bas, c'est vraiment évident là-bas, car on va son chemin : ni Mère Divine, ni Hiérarchies, ni être humain, rien. On est totalement seul, totalement.

Q : Dans l'interne ?

R : Dans l'interne, mais si, il y a quelqu'un, ou pour mieux dire, ils nous surveillent tous, toutes les Hiérarchies, car en fait on n'est pas abandonné, on se sent et on se voit abandonné, mais c'est faux. Ouvrez la bouche et demandez de l'aide et vous constatez instantanément que vous avez l'aide. Cependant on se voit seul, totalement.

Q : Et comment est-ce que cela se manifeste physiquement, ici ? La vie devient... ?

R : Bon, ici il y a des Initiations, par exemple, où tout le monde se retourne contre vous. Moi, même ma femme, les enfants, les gnostiques, tout le monde m'a tourné le dos. J'ai été malade dans un lit, sans un centime pour pouvoir me soigner, même pas de quoi m'acheter un cachet, et je suis resté dans cette situation plusieurs jours, plusieurs mois plutôt. C'est là que le mental nous attaque de tous côtés. Je me souviens que l'Ego me disait : "Où sont les Hiérarchies dont tu parles tant, où sont tes amis, où sont les gnostiques ? Laisse tout ça !" Oui, comme ça ! Et on entend tout ça mais clairement.

Vous savez, malade, alité, sans pouvoir marcher, sans un centime, même ma femme et mes enfants contre moi, eh ! Tout le monde, personne ne me rendait visite ! Et comme bouquet final, comme ils en avaient assez de m'avoir là-bas, ils m'ont emmené à l'hôpital de Ciénaga, ils m'ont abandonné là-bas à la charité et ils ne sont plus revenus me voir, personne. C'est dur, c'est dur, car alors l'Ego profite de ces moments pour vouloir nous faire sortir de l'Enseignement, pour nous faire voir que les Hiérarchies, c'est "de la paille", que les gnostiques, que la Gnose, ont été inventés par un homme, bref, toute une série de pensées vous traverse l'esprit.

Q : Peuvent-ils vous faire sortir ?

R : Oui, ils le peuvent.

Q : Les pratiques qui existent dans les groupes, que nous faisons en groupe de mort de l'Ego, comment pourrions-nous maintenant les envisager ?

R : Bon. Vous pouvez les continuer car la chaleur du groupe donne de la force. Vous pouvez donc les continuer, car l'union fait toujours la force. On a besoin de ces réunions, de tout ça, car vous avez plus ou moins les mêmes buts et vous formez ainsi une force qui sert individuellement à chacun.

Q : Cependant, y aurait-il des thèmes que l'on pourrait déjà ne plus enseigner ?

R : Par exemple, en ce qui me concerne, ce thème est basique et fondamental pour tous les groupes, tout étudiant. Celui qui veut mourir doit commencer par là, sinon il ne mourra jamais et nous en avons la preuve : combien de gens en effet, avec vingt, trente ans [dans la Gnose] et bien vivants ! Pourquoi ? Parce qu'ils travaillent comme avait indiqué le Maître, en oubliant les détails. Personne en réalité ne pouvait expliquer les détails. Le Maître l'a expliqué, mais dans des termes très différents : "mourir d'instant en instant, de moment en moment". Il l'a expliqué mais alors, nous ne comprenions pas.

Q : C'est-à-dire qu'il faut se lancer à fond, prendre tout le temps "de la potion", non ? Comme on dit, ou bien se nier soi-même à tout moment, n'est-ce pas ?

R : Regardez. Pour se nier soi-même, on a besoin de se connaître déjà très bien. Quand on sait qu'on est rien, qu'on est qu'une ombre, une ordure face aux Hiérarchies, c'est alors qu'on s'éveille, et qu'on doit entrer dans des Temples Sacrés, qu'on a des remords, qu'on a honte de soi-même, de voir qu'à l'endroit où on passe, on laisse des tâches. Alors, à ce moment, on se rend compte qu'on n'est rien, mais rien du tout. Oui ! On a tellement honte, qu'on se repent de soi-même, de voir la situation dans laquelle on se trouve face aux Hiérarchies.

C'est donc à ce moment-là qu'on commence vraiment à comprendre qu'on n'est rien et alors on repousse toutes ces vanités et toutes ces choses à nous, illusoires, qui créent des illusions en nous.

Q : Maître, mais beaucoup de personnes par exemple, en disant que nous ne sommes rien, elles en font un problème, il y a un problème physique, oui, des choses de la vie, elles disent : "Cela n'a pas d'importance, finalement nous ne sommes rien, à quoi bon nous identifier avec ces bêtises de la vie...".

R : C'est qu'on doit agir en accord avec la dimension où on se trouve. Si ici nous avons un problème physique, il faut le résoudre physiquement, bien sûr !

Q : Ne pas le laisser... Il partira comme il est venu ?

R : Non, non, non, non.

Regardez, récemment, par exemple, ici en Colombie, j'ai suivi un cycle de cours de diplomatie très bien fait dans les mondes internes. J'ai obtenu de bonnes qualifications en tant que diplomate. J'ai utilisé la diplomatie ici physiquement, dans le Mouvement. Que se passait-il ? Le Mouvement s'enfonçait complètement, parce qu'ils en profitaient pour faire des mauvaises actions et faire de tout, et chacun ce que bon lui semblait. Donc, lors de l'avant-dernière assemblée, je leur ai dit : "Je vais diriger le Mouvement avec une rigueur de fer". Cela doit être enregistré. Et j'ai commencé à diriger avec une rigueur de fer, pourquoi ? Parce qu'ils abusaient trop. Par conséquent, dans ce monde, nous devons agir ainsi. La diplomatie porte préjudice. Il vaut mieux la vérité une fois pour toutes.

C'est ainsi que des milliers d'étudiants ont coulé à pic, ici en Colombie, car j'ai ordonné de faire une révision générale et tout ça a disparu. Ceux qui étaient en règle, sont restés, et ceux qui étaient dans leur désordre et qui voulaient faire de la Gnose ce que bon leur semblait, dehors ! Une sélection.

Je leur ai beaucoup parlé de la sélection et il n'y avait personne qui voulait faire attention : "Non, la sélection...". Maintenant qu'une sélection s'est faite, on a sorti beaucoup de déchets, et il reste ce qu'on voit qui peut, plus ou moins, servir. Et c'est comme ça. Le Mouvement Gnostique, qu'aucun de vous ne s'imagine, ne se fasse d'illusion, que c'est de la quantité, non ! Nous recherchons une qualité. Cela peut être un seul, rien qu'un seul, mais c'est la qualité qui compte, pas la quantité. On donne la connaissance à la quantité comme une obligation qu'on a, mais celui qui n'en a pas profité, tant pis.

Il y a quelques jours par exemple, nous avions une réunion au Tribunal. L'ordre suprême était : "Celui qui est contre le Saint-Esprit, qui pêche contre le Saint-Esprit et contre le Christ, à l'abîme !". Un ordre de la plus haute autorité de là- bas.

Q : Toute l'humanité ou les gnostiques ?

R : Ce qui se présentera, gnostique ou pas gnostique. Ça m'a paru très dur, trop tranchant. J'ai donc fait appel, parce que je me suis rappelé qu'il y a des personnes qui ont une très bonne intention et qui commencent à travailler et qui veulent vraiment se dépasser.

Alors, je leur ai dit : "Je ne suis pas d'accord avec cet ordre, parce qu'il y a des personnes qui commencent en ce moment un travail, qui sont arrivées à la Connaissance et qui commencent un travail. On ne peut donc pas les envoyer à l'abîme. Au lieu de les envoyer à l'abîme, il faut les aider de toutes les façons afin qu'elles puissent vraiment surgir, sinon personne ne surgira". Ils ont accepté ma suggestion, car ça m'a paru très dur.

Q : Maître, dans notre groupe en Allemagne, il y a une femme qui est en phase B avancée, et elle est pratiquement bloquée car elle dit qu'elle ne fait pas le second facteur parce que d'après elle, elle doit être un peu mieux, pure dans le sens de plus propre pour faire le second facteur. Je lui ai dit : "Nous devons commencer à faire ce deuxième facteur mais en nous connaissant, en étant attentif à la manifestation de l'Ego de la luxure" ?

R : C'est que voyons... cette femme perd son temps, "c'est en chemin qu'on arrange le harnais".

Q : Mais c'est qu'elle ne l'admet pas...

R : Bon, c'est un caprice, mais honnêtement elle perd son temps. Si on commence à se préparer [et qu'on se dit] : "Tant que je ne serai pas préparé, je ne donnerai pas la connaissance à l'humanité", on ne la donnera jamais. Nous commençons tous de zéro, il faut commencer, l'important c'est de commencer maintenant. Nous sommes tous partis de zéro et nous pouvons dire que nous sommes tous à zéro.

Q : Comme excuse, elle dit qu'elle ne veut pas être utilisée, parce qu'elle se sent comme si elle était utilisée, que maintenant, on l'utilise seulement dans un seul but, parce que son époux veut surgir, se hisser et qu'elle n'a pas cette opportunité.

R : Mais voyons, ce complexe de la femme. Bon, c'est nous en fait les coupables. Mais la femme a les mêmes possibilités que l'homme, exactement pareil. Même dans le Chemin Initiatique, les femmes sont plus favorisées que nous, il y a préférence pour la femme. Elles ont par conséquent toute l'aide. Pourquoi alors tous ces caprices ?

Voyons : "Je suis très macho, je ne sais quoi..., vous êtes lunaire et moi solaire". Comment solaire ? Si je n'ai pas fabriqué mes Corps Solaires je suis lunaire, comme n'importe quelle vieille, comme une femme, exactement pareil. Alors quel est le positif et le négatif ? La femme est négative tout comme nous aussi nous sommes négatifs, exactement pareil. Par conséquent, qu'elles s'enlèvent ce complexe de la tête car c'est mal.

Donc si on n'a pas fabriqué les Corps Solaires, on est une femme dans les Mondes Supérieurs, une femme qui utilise même une jupe.

Q : Est-ce que les femmes dans l'interne sont des hommes ?

R : De par leur complexe, elles ont toujours désiré au fond d'elles-mêmes être des hommes et par conséquent, elles assument là-bas l'aspect d'un homme, avec les organes et tout de l'homme. Et nous, celui d'une femme. Imaginez-vous l'inverse : là-bas vous nous faites la cour (rires). Non, mais c'est vrai !

Q : Mais ce complexe vient de l'enfance, Maître...

R : Dans le Mouvement Gnostique il faut enlever ce complexe aux femmes, celles-ci ont le même droit que nous. Exactement pareil.

Q : On dit aussi que la femme ne peut pas arriver aux derniers grades initiatiques. Est-ce vrai ?

R : Elles peuvent se libérer avec le corps féminin, cela ne les empêche pas, pas le moins du monde, sinon Dieu ou les Hiérarchies seraient injustes de faire les femmes déficientes et pas nous. Il n'y aurait pas de justice, n'est-ce pas ? Nous avons donc les mêmes possibilités, pareil. Les femmes doivent s'enlever ce complexe, et dans les groupes gnostiques on doit expliquer ça, afin que ce complexe parte, car ce complexe, au fond, leur porte préjudice n'est-ce pas ?

Q : C'est vrai Maître, car moi j'aime être claire avec... j'aime dialoguer avec les femmes, avec les hommes à part, jusqu'au jour où je me suis rendue compte, je l'ai prise à part et je lui ai dit : "Que t'arrive-t-il, parle-moi, je suis pareille que toi" et elle m'a répondu : "On m'utilise, je me sens utilisée, je ne veux pas faire le second facteur tant que je ne serai pas propre." Autre chose : les Hiérarchies ne parlent pas des femmes, pourquoi cette discrimination ?

R : Je vais vous dire pourquoi on ne parle pas des femmes. Une femme qui a fabriqué ses Corps Solaires devient un Maître là-bas. Faites bien attention à ceci. Là-bas, on ne tient pas compte de la partie féminine, mais de la construction de son propre Temple, car elles deviennent des Maîtres. La partie féminine se perd là-bas, elle n'est pas prise en compte.

Q : Et la masculine aussi ?

R : Oui, aussi, car si vous ne travaillez pas, vous êtes une femme là-bas. Par conséquent, enlevez-vous ces complexes de la tête, enlevez-vous ça, car les Hiérarchies ne parlent pas de Maîtresses ou de choses comme ça, car là-bas c'est "le Maître Untel", "le Vénérable Maître Untel". Le corps peut être ici celui d'une femme, peu importe, c'est le travail qu'on regarde et qu'on mesure, voilà !

Q : Maître, dans les conférences publiques, en Espagne du moins, on parle déjà de la suprasexualité et du travail avec le deuxième facteur. Au fil de la liste de thèmes, on en parle aussi dans certains thèmes, avant d'arriver au thème 25 de la phase B, il me semble, dans la nouvelle liste de thèmes, c'est là qu'on donne l'Arcane. La question est donc : Est-ce que cela ne vous semble-t-il pas un peu tard ? Car de par l'expérience que nous avons, avec toutes les informations et les livres du Maître Samaël où les gens peuvent le lire clairement, ils se lancent à faire les pratiques dans le deuxième facteur.

R : Non. Il faut bien leur donner l'orientation dès le début au sujet de l'Arcane, afin qu'ils ne commettent pas d'erreurs, oui !

Q : Alors, vous ne considérez pas que c'est une mauvaise chose de donner l'Arcane rapidement, y compris en phase A ?

R : Dans la phase A, car la personne mariée doit avoir l'orientation et si on ne leur donne pas l'orientation, ils commettent des erreurs.

Q : Concrètement, un couple par exemple (ils sont en phase A) nous disait qu'ils avaient lu un livre du Maître Samaël et ils écoutaient comment on parlait de la sexualité. Alors ils disaient : "Faire de la sexualité ce qu'on faisait avant, eh bien on ne se sent pas à l'aise car nous voyons que ce n'est pas correct." Mais ils ne savaient pas non plus comment faire ce qui est nouveau. Bon, dans ce cas, on leur a donné la pratique.

R : Bien sûr !

Q : Mais il y a certains instructeurs qui sont très réticents pour parler rapidement en public de ces thèmes... jusqu'à la fin.

R : Non, on peut donner cela à moins de la moitié de la phase A, leur donner car c'est une nécessité.

Q : Surtout aux personnes mariées qui peuvent commencer à pratiquer ?

R : Oui, on explique aux mariés et aux célibataires, car c'est une base que nous ne pouvons taire.

Q : Je crois qu'il y a une orientation que vous donnez et qui me semble très raisonnable : qu'un homme donne la pratique aux hommes et une femme aux femmes.

R : Oui !

Q : Afin qu'il y ait davantage de confiance ?

R : Oui, plus de confiance, plus de confiance, bien sûr ! Oui, ça oui, c'est bien.

Q : Maître, vous savez comme nous sommes gourmands. Si vous êtes fatigué...

R : Regardez, je vous invite si vous voulez à dix-huit heures, car je veux profiter du temps au maximum, ça peut être à cinq heures.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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(Commentaire : jamais lu autant de précision, de simplicité, de Vrai Vécu, sur la différence entre astral et mental, sur la transmutation et les mantras à utiliser par rapport à l'enseignement d'autres disciples. Je me rends compte que le V.M. Rabolu est concentré sur l'Action, il Connaît vraiment par expérience directe et ses pratiques sont vérifiées par le V.M. Samaël : incroyable ! il lui donnait un programme interne, vérifiait ses progrès, sa façon d'être et de faire)

CHAPITRE 3

LES SEPT CENTRES


V.M. Rabolú : Venez exposer les sept centres. Vous dites ce que vous avez compris, ensuite nous développerons.

Parce que voyez, apparemment ce cours sur les centres semble quelque chose d'insignifiant et, en fait, il est basique et fondamental pour nous dans le travail. C'est basique et fondamental. Je vous expliquerai ensuite pourquoi.

En effet, on n'a pas donné à ce thème des sept centres toute son importance, car on est comme ça. Or, il a de l'importance, mais une grande importance, basique pour nous. Alors, vous pouvez commencer.

(Un étudiant va au tableau et expose le thème...)

V.M. Rabolú : Un petit moment. Je vais développer un petit peu, avec votre permission, car nous sommes dans une école. Nous allons donc développer un peu plus ceci pour le bien de tous.

Bon, comme vient de le dire le frère qui nous a expliqué ce thème, nous avons ici ces centres qui sont les centres inférieurs. Chaque centre a son propre hydrogène, car en nous, tout est mélangé ou déséquilibré, car nous n'avons pas d'ordre en

nous-mêmes pour pouvoir équilibrer ces centres et qu'ils travaillent chacun avec sa propre énergie, avec son propre hydrogène.

Alors que se passe-t-il ? Étant donné que ces centres sont déréglés, ils volent tous de l'énergie au centre sexuel, quand celui-ci s'est fait volé, il doit, pour travailler, voler aux autres centres, alors il se charge d'hydrogènes plus lourds, et arrive le déséquilibre sexuel et celui de toute la machine humaine. Par conséquent, il est très important de tenir compte de ça, car maintenant je vais vous expliquer, nous allons approfondir un peu le thème.

Donc, pour que chaque centre travaille avec son propre hydrogène, nous devons commencer le travail psychologique, c'est-à-dire la MORT EN MARCHE qui est très importante pour cela. Pourquoi ? Parce que nous, dans le travail de la chasteté qui est basique et fondamental pour nous, nous commençons avec le mercure sec, comme l'appelle le Maître, ou le mercure noir, comme moi je l'appelle, ce qui est en synthèse la même chose. C'est-à-dire que le centre sexuel travaille mal, car il est chargé d'autres énergies, d'autres hydrogènes plus lourds et alors il ne peut pas produire l'énergie dont on a besoin pour fabriquer les Corps Solaires.

Nous commençons donc avec le mercure noir. Au moyen du travail psychologique et en luttant avec la transmutation, cette énergie du mercure noir, comme je l'appelle moi, ou sec, comme dit le Maître, passe à la couleur blanche. Faites bien attention, notez bien cela, c'est important, car c'est ce travail psychologique qui nous permet d'entrer dans l'ésotérisme, dans l'alchimie. Par conséquent, ce que je vais vous expliquer est fondamental.

Après être passé par des purifications du mercure blanc, on passe à la couleur jaune, au jaune, c'est-à-dire le soufre, ça montre qu'on équilibre les centres. La purification de l'énergie vient de l'équilibre des centres qu'on équilibre progressivement. En poursuivant notre travail, car il faut intensifier de plus en plus le travail, on obtient comme résultat le quatrième mercure, c'est-à-dire le FEU SACRÉ ; la couleur rouge. C'est alors que la Kundalini s'éveille. C'est avec ça que nous allons fabriquer nos Corps Solaires.

Ainsi, rendez-vous compte de l'importance de l'équilibre des centres inférieurs pour pouvoir élaborer, dans notre propre laboratoire, l'énergie, c'est-à-dire l'hydrogène 12, qui est celui du sexe, car une fois transmuté, c'est le SI 12. C'est le résultat, quand l'énergie est transmutée. Le résultat c'est le SI 12, qui est le Feu Sacré.

Remarquez que c'est un cours auquel on n'accorde pas beaucoup d'importance, alors qu'il est basique et fondamental pour nous permettre de commencer le travail de la révolution de la conscience, en équilibrant premièrement les centres pour pouvoir produire l'hydrogène SI 12. Autrement, on ne le fabrique pas et dans ce cas, quand allons-nous fabriquer les Corps Solaires ? Quand allons-nous éveiller la Kundalini ? Si nous n'équilibrons pas ces centres, jamais ! Par conséquent, c'est fondamental pour nous.

On peut être en train de pratiquer la Magie Sexuelle, mais si nous n'équilibrons pas les centres, ceux-ci travaillent de façon déséquilibrée avec d'autres hydrogènes plus lourds que celui qui correspond à chacun d'eux. On perd son temps lamentablement, car les centres étant déréglés, on ne parviendra pas à éveiller la Kundalini. Donc le travail psychique, la Mort en Marche, est très important pour tout ça, pour équilibrer chaque centre avec son propre hydrogène.

Comprenez-vous bien l'importance de ce cours ? Parce que sans ça, on n'arrive à rien, on perd complètement son temps, on le perd lamentablement. On pense qu'on va bien, mais c'est faux. Tant qu'il n'y a pas l'équilibre de ces centres, nous sommes perdus.

C'est donc une base pour commencer un travail sérieux, véritable, car le centre sexuel travaille mal, et tous ces centres travaillent mal, à cause du croisement d'hydrogènes plus lourds et plus légers. Bref, la machine humaine est folle, elle ne peut pas produire sa propre énergie.

Par conséquent, la Mort en Marche amène comme résultat l'équilibre de ces centres, c'est le résultat. Il faut s'enlever peu à peu beaucoup de choses comme je vous disais hier. Nous sommes attachés aux jouets que la nature nous a mis. Tout ce que nous voyons dans ce monde, sur cette planète, qu'est-ce que c'est ? Ce sont des jouets que nous présente la nature, car ça n'intéresse pas la nature, ça ne lui convient pas que nous nous libérions. Par conséquent, elle nous met tous les amusements comme à un enfant à qui on achète des jouets pour qu'il oublie de demander des sucreries ou à manger. Pareil, exactement pareil. Nous, bêtement, nous jouons avec tous ces jouets que nous présente la nature et nous oublions le travail sur nous- mêmes.

Voyons voir, des questions sur ce sujet pour approfondir davantage.

Q : Cet hydrogène sexuel SI 12 est-il celui qui produit ou confère à la personne la puissance sexuelle, dont nous avons besoin pour la Magie Sexuelle ?

R : Regardez, beaucoup de gens ont la puissance sexuelle, mais ils ne travaillent pas avec l'énergie spécifique [à ce centre], c'est-à-dire l'hydrogène 12. Par conséquent, ils travaillent avec d'autres hydrogènes plus lourds, et arrivent alors les chutes sexuelles, pollutions et mille choses, parce que la partie sexuelle est déséquilibrée. Il faut commencer le travail psychologique sinon on ne pourra pas équilibrer les centres.

Q : Donc, nous avons le 12 et nous avons le travail de la Mort en Marche...

R : Le 12, c'est quand nous commençons à travailler, à équilibrer la partie sexuelle, et le SI 12, c'est quand on transmute, c'est le résultat du Feu. Il ne faut pas confondre le 12 avec le SI 12. Le 12 est l'énergie sans transmutation, et le SI 12, l'énergie transmutée, qui est le résultat du Feu.

Q : Au fur et à mesure qu'on travaille dans la mort psychologique des défauts, chacun de ces centres prend-il son propre hydrogène ?

R : Son propre hydrogène et se produit alors le changement des couleurs de l'énergie. En accord avec le travail psychologique que nous faisons, la partie sexuelle, le centre sexuel travaille de façon plus équilibrée et il commence à travailler avec son propre hydrogène. A ce moment-là, il y a un équilibre.

Q : Là, il ne vole plus aux autres ?

R : Il ne vole plus et ne se laisse plus voler ; car le tout cherche son équilibre. Chaque centre avec son propre hydrogène.

Q : D'où vient l'énergie intellectuelle ?

R : Attendez... Nous allons éclaircir cette partie de l'intellect ; l'intellectuel dépense ses propres énergies...

Q : D'où tire-t-il l'énergie ?

R : De la partie sexuelle, car c'est un voleur de la partie sexuelle. Il gaspille sa propre énergie en discussions, des choses comme ça. C'est compris ? Alors, nous n'allons pas dire qu'il dépense de l'énergie de la partie intellectuelle, il dépense de l'énergie mais de la partie sexuelle. Il produit un déséquilibre total.

Q : Lorsqu'il n'y a pas une grande puissance sexuelle, est-ce aussi à cause du déséquilibre ?

R : Celui-ci, en pensant aux dames, à la luxure et à mille choses, il gaspille sa propre énergie, et le jour où il devra s'en servir, elle sera inutilisable, alors arrive le déséquilibre sexuel, parce que dans ce cas, il gaspille stupidement ses énergies avec des mauvaises pensées luxurieuses, etc. Par conséquent, quand il va utiliser véritablement la partie sexuelle, elle ne va plus lui servir. Ça arrive à cause de ça.

Q : Maître, à toute pensée qui surgit, est-ce que le mieux c'est de ne pas lui donner de l'importance ?

R : La Mort en Marche. Il faut savoir qu'une pensée qui a surgi, morbide ou quoi que ce soit, c'est un Ego. Alors, la Mort en Marche ! Cela n'a pas encore été assimilé, hein ? Bien sûr, c'est fait pour ça la Mort en Marche, faire appel à la Mère Divine. "Mère, désintègre-moi ce défaut !" C'est un Moi, une ramification, une racine.

Q : Donc, si on ne le fait pas, il vole l'énergie ?

R : Bien sûr, si vous ne le faites pas, vous l'alimentez, vous l'alimentez, et vous déséquilibrez la partie sexuelle. Vous alimentez les éléments en leur donnant plus de vie, en les renforçant davantage.

Q : Et en va-t-il de même pour n'importe lequel des autres centres ?

R : N'importe lequel, n'importe lequel. C'est pour ça que nous n'allons pas spécifier que nous allons travailler sur le Moi de la colère, de l'orgueil, de la luxure, n'est-ce pas ? Nous allons travailler sur tous les éléments psychiques, leurs manifestations, en leur enlevant peu à peu cet aliment. Tout ce qui se présente.

Q : Maître, en fait, lorsque quelqu'un a vraiment des problèmes sexuels, il se dit : "Je suis impuissant". Cela doit être parce qu'il... ?

R : Il gaspille ses propres énergies, vaguement, avec des mauvaises pensées luxurieuses, etc.

Q : En lui-même, il est sain, seulement s'identifie-t-il à ces mauvaises pensées ?

R : Bien sûr, bien sûr. Il voit une femme par là : "Oh, quelle jolie femme ! Regardez, quelle beauté !". Qu'est-ce qu'on fait dans ce cas : on gaspille ses propres énergies, eh ? Et si en plus, il lui dit : "Au revoir mon amour !", la luxure est là dedans, oui ! Alors, qu'est-ce qu'on est en train de faire ? On gaspille de l'énergie bêtement.

Vous voyez donc, comment on régularise les centres et on produit l'énergie qui va éveiller le Feu Sacré. Sinon, tant qu'on n'équilibrera pas ça, personne ne pourra jamais l'éveiller.

Q : Maître, y a-t-il aussi d'autres vols d'énergie qui surviennent dans la nuit ?

R : De quelle manière ?

Q : Bon, cela peut-être un travail de Magie Noire.

R : Concernant les pertes d'énergie dans la nuit, la seule chose que je connaisse, c'est quand il y a une pollution. Elle est provoquée par soi-même, et ça je l'ai écrit dans "Science Gnostique", par soi-même, parce qu'on est bête. "Ah ! Quelle belle femme !", et je ne sais quoi. Dans la journée, c'est peut-être sans mauvaise intention, mais dans la nuit les faits se présentent, et les pollutions arrivent, ça se répercute par le cordon d'argent en une pollution. Pourquoi ? Parce qu'on est bête, rien de plus.

Q : Maître, pourriez-vous nous parler un peu des deux autres centres ?

R : Regardez, par rapport aux deux autres centres, il n'y a pas grand chose à dire car ils sont déconnectés en nous, par l'état psychique si horrible dans lequel nous vivons. Quand nous commençons à régénérer ces centres, afin que chacun travaille avec sa propre énergie, nous nous rapprochons des deux centres supérieurs, et l'Homme devient ainsi complet.

Q : Maître, vous savez que la situation énergétique en Europe est en réalité bien pire qu'ici, à cause de la vie peu naturelle qu'on mène, avec tant de produits chimiques dans les aliments. Et dans peu de temps, ça va devenir plus dangereux, car maintenant ils vont développer ce qu'ils appellent la génétique qui est en train d'entrer dans les aliments. C'est une déformation des aliments qui s'étend en Europe à grande échelle. Alors, il va arriver un moment où alimenter notre corps physique va devenir difficile.

R : Bon, pour ça il y a une seule formule, contre l'énergie nucléaire, contre tout. Celui qui éveille le Feu Sacré, classifie. Tant qu'on ne fait pas ça, on est perdu.

Q : Qu'est-ce que ça veut dire "classifier" ?

R : Car rendez-vous compte, vous savez que les explosions atomiques ont de l'effet longtemps, n'est-ce pas ? Celui qui a son énergie, sa Kundalini éveillée, quand il inhale l'air contaminé... car l'énergie que nous produisons est électronique, c'est plus que l'atomique, alors elle la combat, nous nous isolons de ce danger. Il n'y a que celui qui a le Feu Sacré qui est exempt de ces choses. En dehors de ça, il n'y a pas de formule valable.

Rendez-vous compte qu'on a beaucoup parlé de "l'Arche de Noé", car ce sont des couples qui se sont sauvés, ça n'a pas été un homme ou une femme mais des couples, parce qu'ils avaient transmuté leur énergie.

C'est ça, "Arche", c'est "Arcane". Alors, tous ceux qui avaient le Feu Sacré ont survécu, les autres ont succombé. Là c'est bien clair.

Les catholiques disent que l'Arche était à eux, et les évangéliques, bref, non. Arche (Arcane), ce sont les couples qui ont transmuté leurs énergies qui ont eu accès à l'Exode. Ça a été un exode vers un lieu où il n'y avait plus de danger. Mais uniquement ceux qui avaient pratiqué l'Arcane ont survécu, le reste non.

Q : Maître, étant donné que ce frère parle de l'aspect alimentaire, de l'aliment physique que nous prenons pour nourrir notre machine humaine, serait-il bon qu'ils aient aussi leurs terres où ils pourraient cultiver eux-mêmes leurs aliments ?

R : C'est que, regardez, en Europe, c'est très différent de nous ici, on ne peut pas comparer, car en Europe ils doivent faire produire les terres à base de produits chimiques, d'engrais chimiques. Ici, ce n'est pas le cas, la terre produit encore naturellement.

Alors, il faut se mettre à la place de chacun, n'est-ce pas ? Le problème réside dans le fait qu'ils doivent utiliser les engrais chimiques, car ça ne peut pas être autrement parce que la terre est déjà morte, elle meurt en fonction de l'humanité. Dans les endroits où on utilise davantage les produits chimiques pour subsister, elle meurt plus rapidement. La terre meurt lentement au fur et à mesure que nous nous consumons aussi, lentement, dans l'abîme. La terre passe aussi par une mort.

Q : Vous nous aviez dit qu'il serait bon que chaque gnostique, si possible, ait un petit terrain pour cultiver, et cela, en Europe. Ce serait peut-être une nécessité au rythme où nous allons que les groupes s'organisent.

R : Vous devriez commencer par fertiliser le terrain avec des engrais naturels.

Q : Ce serait mieux ?

R : Bien sûr, nous l'avons fait ici, nous cultivons des légumes pour manger, sans produits chimiques, sans rien. On fertilise le terrain avec de l'engrais naturel.

Q : Faut-il s'organiser ?

R : S'organiser. Si seulement tout le monde avait un petit terrain pour cultiver !

Q : Mais est-ce que ça vaut la peine de mettre de l'énergie dans cela là-bas ?

R : Ça vaut la peine, on ne sait pas pour quand c'est la destruction de la planète, ça peut être rapide ou ça peut tarder.

Mais c'est plutôt graduel, ce n'est pas du jour au lendemain.

Q : Au rythme où nous allons, les aliments que nous achetons là-bas n'ont plus de valeurs nutritives.

R : Oui ! Non, non, non. On se remplit, mais nous n'ingérons pas les vitamines dont a besoin l'organisme. Ici, grâce à Dieu, on obtient naturellement. Bon vous avez compris l'importance de ce thème ? C'est fondamental pour nous.

Commentaire : Ce n'est pas n'importe quel thème.

R : On le lit dans le livre du Maître et on ne lui accorde pas l'importance qu'il faudrait, car sans ce travail on ne peut pas devenir un Alchimiste, on ne peut pas faire la Révolution de la Conscience. Comment [ferait-on] ? On ne peut pas. C'est basique.

Q : Maître, en parlant du 3% d'Essence. Une fois j'ai dit que nous avons ce 3% d'Essence libre mais qu'elle n'est pas active et quelqu'un m'a demandé : "Comment pourrais-je démontrer que nous avons ce 3% ?". Il acceptait le 97% enfermé dans l'Ego, mais pour le 3%, il disait qu'il avait besoin de preuves.

R : Qu'il l'expérimente avec la méditation et qu'il libère le 3% s'il veut une preuve, qu'il le libère objectivement ce 3%. C'est un Dieu en miniature, mais puissant, capable de tout, oui.

Q : Autrement dit, on peut vraiment vérifier avec cet exercice que nous avons effectivement ce 3% ?

R : Oui, que cette personne utilise la méditation et qu'elle nous raconte après ce qu'elle a obtenu avec la méditation. Ce 3% est un Dieu en nous une fois qu'il est conscient. La méditation est faite pour ça, pour lui donner la conscience, pour que cette particule divine se déplace avec pleine conscience dans ses mondes électroniques.

Q : Maître, il y a des personnes qui veulent qu'on leur parle de cette partie-là, interne, de ce qu'est l'Essence, ici dans la partie physique. C'est impossible, mais une fois, on m'a raconté que quelqu'un vous avait demandé de lui montrer Dieu. Vous lui auriez donné un coup de poing dans l'estomac et ensuite vous lui auriez demandé : "Montrez-moi la douleur", qui, évidemment, est quelque chose qu'on ne peut pas voir.

R : Oui, c'est une chose absurde. Qui a vu Dieu ? C'est une Force. Or, dans le concept que nous avons de Dieu, nous le personnifions et Dieu est l'ensemble des Hiérarchies qui s'unissent au moyen du Verbe pour créer mondes, bêtes, Dieux. Nous ne pouvons donc pas personnifier Dieu. Dieu veut dire toute la Hiérarchie.

Q : Il y a une question à ce sujet à laquelle je n'ai jamais pu répondre correctement : Vous dites qu'on entre dans le monde causal dans la méditation, ou dans des mondes supérieurs, mais on ne dit rien pour le monde mental.

R : Dans le monde mental on y entre avec le mental. C'est pour ça qu'à chaque dimension correspond un corps.

Q : Cela n'est-il pas la méditation ?

R : Non, regardez, je vais vous dire ce que j'ai fait, moi, pour que vous ne vous cassiez pas la tête.

Quand je suis arrivé à Mexico pour la première fois, j'étais quelqu'un qui connaissait l'astral dans tous ses recoins, partout. Alors le Maître me dit : "Bon, maintenant tu connais tous les recoins de l'astral, tu n'as rien à apprendre là. Ce soir, tu vas passer au monde mental, pour éveiller la conscience à ton corps mental." Je lui ai dit : "Donnez-moi la clé", et il me l'a donnée.

En quoi consiste-t-elle ? Étant donné qu'on sort déjà consciemment en astral, on réalise l'opération suivante : on sait déjà qu'on est en corps astral, on lui ordonne alors, mais sur un ton militaire : "Corps astral, sors de moi !" Et on fait cette opération, hop ! comme si on s'enlevait quelque chose de dessus. Les deux corps se séparent, l'astral et le mental, et ils peuvent converser entre eux. On voit la différence d'un corps à l'autre.

Donc, une fois dans son corps mental, on passe au plan mental consciemment. Ça ne présente aucune difficulté.

Q : C'est donc un dédoublement dans l'astral ?

R : Oui, dans l'astral, on fait le dédoublement.

Q : Excusez-moi Maître, on dit : "Corps astral, sors de moi" ?

R : "Sors de moi" et on fait comme ça, comme si on s'enlevait quelque chose de dessus, hop !

Q : Alors le mental se sépare de l'astral...

R : Le corps mental pas le mental, mais notre corps mental.

Q : Mais ordonne-t-on au mental ou à l'astral ?

R : A l'astral, "Corps astral, sors de moi", hop ! Et on fait comme ça, hop ! avec force, de façon militaire, et alors les deux corps peuvent converser consciemment.

Q : Il y a une erreur là, par exemple, d'abord nous sommes avec le corps physique et je dis : "Corps astral, sors de moi". Est-ce que là on ne sort pas du corps physique et on entre dans le monde astral ?

R : Vous confondez la grammaire avec la grand-mère.

Q : Mais, peut-on le faire si on n'a pas ces corps ?

R : Bien sûr, bien sûr. Ne confondez pas la partie tridimensionnelle avec la partie tétradimensionnelle et la cinquième dimension. Chaque chose à sa place, car ensuite les confusions arrivent.

Q : Est-ce que les personnes comme nous, qui n'avons pas ces corps, pouvons faire ça ?

R : Non, il faut d'abord fabriquer le corps.

Q : Sinon, n'arriverait-t-on pas à connaître ces dimensions ?

R : Non.

Le Maître m'a donc donné cette nuit-là cette pratique, il devait être 19 heures et il m'a dit : "Demain tu me donneras le résultat, demain !". Il ne me donnait pas une pratique pour que je la fasse quand je pouvais, non ! Mais c'était : "Demain tu me donneras le résultat" et si je ne donnais pas le résultat, pauvre diable, j'avais droit à la grosse réprimande, oui ! Mais grâce à Dieu, je n'ai jamais eu à passer par là, car moi, oui, j'étais ponctuel pour ça.

Cette nuit-là j'ai donc fait la pratique, je me suis dédoublé, je suis passé au plan mental, j'ai invoqué alors ma légion dans le mental : ils passaient comme des chèvres, en bondissant comme des mulets et moi, stupéfait, je regardais la grande légion.

Quand je me suis souvenu : "Mais je ne suis pas en train de les étudier". Je les ai fait alors revenir en arrière, et je me suis mis à parler avec eux un par un, un par un. Le Maître s'en rendait compte et moi je ne voyais pas le Maître, ni personne, là.

Le jour suivant le Maître me dit : "Qu'est-ce qui s'est passé, les résultats !" Je lui ai répondu : "J'ai fait comme-ci, comme-ça", et il m'a dit : "Mais il y a un détail qui t'échappait". Je lui ai dit : "Lequel, Maître ?" (V.M.S.). "Tu laissais passer ta légion et tu ne faisais pas les investigations un par un et quand tu t'en es rendu compte, tu les as fait revenir en arrière. Ça s'est passé comme ça, oui ou non ?". "Oui Maître, c'est comme ça". Je ne voyais pas le Maître, mais lui me voyait. Par conséquent là, ça ne sert à rien de mentir. Oui, on dit la vérité un point c'est tout.

Je vous parle donc de toutes ces dimensions, de toutes ces choses parce que je les connais, je m'y déplace, non ? Je ne vous parle pas, moi, par exemple, de ce qu'a écrit le Maître, j'approfondis, car j'ai la connaissance, parce que je ne parle jamais de ce dont parle le Maître, j'approfondis oui, j'approfondis davantage, car j'ai plus de temps que lui pour décortiquer plus les choses. Par contre, lui devait écrire comme ça, en survolant, au pluriel, car il n'avait pas le temps, non pas parce qu'il ne savait pas, mais à cause du facteur temps qui lui manquait.

Q : C'est-à-dire que si nous voulons affronter l'Ego, nous pouvons y arriver mais eux, ils se trouvent donc dans le plan mental et non astral ?

R : Ce n'est pas que vous allez les affronter, car on ne va pas là-bas pour leur faire la guerre, mais ça va se faire d'ami à ami, pour rechercher comment il s'alimente, comment on l'alimente, bref tout, de façon détaillée.

Q : Est-ce qu'on peut aussi invoquer les Mois dans l'astral ?

R : Non, dans le mental. Dans l'astral, ils vont en un seul bloc, mais en revanche, dans le mental, on peut le faire, car il arrive une multitude de gens dont on sait que tout ça c'est soi- même. Oui !

Q : Je n'ai pas compris ce que vous avez dit de l'astral. On y voit aussi beaucoup de Mois, ce n'est pas soi-même ?

R : Mais ils sortent sporadiquement. C'est dans le mental que vous pouvez faire sortir toute cette grande armée pour dialoguer avec eux.

Q : En tant que légion ?

R : C'est ça, et on sait que tous ces éléments qu'il y a là, c'est soi-même.

Q : Est-ce que dans l'astral il est possible de voir que c'est une légion ?

R : Non, non, là non.

Q : Une Hiérarchie pourrait-elle nous aider à avoir une expérience dans le monde mental ?

R : Il faut d'abord fabriquer le corps mental.

Q : Alors ces personnes qui ont ces expériences ou ce qu'elles appellent expériences, sont en fait des projections de l'Ego ?

R : Des projections.

Tant qu'on n'a pas fabriqué le corps astral légitime... L'astral se divise en deux : le positif et le négatif, solaire et lunaire. Alors la plupart des gens arrivent à la partie lunaire et ne passent pas à la partie solaire. Pour passer à la partie solaire, il faut avoir fabriqué son corps astral.

Q : Sinon on n'arrive pas à le connaître ?

R : Non, non, non. Et c'est pareil pour le mental.

Q : A-t-il aussi la partie lunaire et solaire ?

R : Bien sûr.

Q : Peut-on connaître la partie lunaire ?

R : La partie lunaire oui, mais on ne peut pas y faire des investigations à fond sur les choses car tout est illusoire. Il y a beaucoup de tromperie. Par contre, dans la partie solaire, là c'est la réalité.

Q : Pour en revenir au thème, la pratique qu'on doit enseigner dans ce thème, est-ce la mort en marche ?

R : Là, la mort en marche est spéciale, on équilibre comme ça tous ces centres. Alors chaque centre travaille avec son propre hydrogène et le résultat est l'élaboration de l'Hydrogène 12. Ensuite, avec la transmutation, il se convertit en SI 12 et ça c'est le Feu.

Q : Maître, lors de vos sorties astrales, lorsque vous retournez au corps physique, vous rendez-vous compte quand vous y pénétrez à nouveau ou non ?

R : Et quand je sors aussi.

Q : Toujours par la pinéale ?

R : Oui, par ici, par la pinéale, il n'y a pas d'autre entrée ou sortie.

Q : Parce que parfois, on ne se rend pas compte de cela. Je regarde le lit et je vois le corps physique, mais je ne me suis pas rendu compte par où je suis sorti, le phénomène a simplement eu lieu.

R : Parce qu'il vous manque de la concentration dans ce que vous faites. Ce phénomène arrive parce qu'on n'est pas concentré dans ce qu'on fait. Quand on est concentré on sent tout, la chose la plus minime dans le corps. Quand le corps astral est en train de se détacher et quand on sort par cette glande aussi, on se rend compte du plus petit détail.

Q : Alors, ceux qui disent qu'on décolle par le cordon ?

R : Non, oubliez ça, non, non, non...

Q : Maître, est-ce que la pratique Jinas devient chaque jour plus nécessaire ?

R : Eh bien oui.

Q : Doit-on l'enseigner dans les groupes ?

R : C'est très bon, car on s'en va avec tout, y compris le corps physique. Savez-vous que ça ne m'a pas beaucoup plu. Bon, c'est qu'on est exigeant envers soi-même, non conformiste. Le corps astral est rapide comme l'éclair et le Jinas est très lent, on veut accélérer et on ne peut pas, on ne peut pas.

Je l'ai fait, mais je ne sais pas... j'ai plus pratiqué avec l'astral, car c'est si rapide, comme un éclair, rapide. Par contre, le Jinas est lent, lent, lent.

Q : Lorsqu'on demande quelque chose, on s'adresse à l'Intime, on demande au Père : "Demande, toi. Aide-moi pour ça à travers le Maître Rabolú ou Samaël" ?

R : Non, non, non. Demandez-lui directement, directement à lui.

Q : Quoi que ce soit ? Ce qu'on veut ?

R : Car là vous ne Lui faites pas confiance.

Q : Du fait d'invoquer un autre Maître ?

R : Bien sûr... lui dire d'aller demander à un autre Maître, non ! On lui demande directement à lui, il verra ce qu'il a à faire. C'est à Lui de voir. Il ne faut jamais douter de l'Intime. L'Intime de tout le monde est un Maître !

Q : On ne peut tout de même pas demander tout le temps...

R : Plus vous demandez au Père et à la Mère, plus ils seront près de vous. Nous nous isolons d'eux quand on ne leur demande rien on s'isole d'eux, peu à peu. Plus on demande et plus on se rapproche d’eux, bien sûr. Il faut être attentif au Père et à la Mère.

Q : Mais est-ce la même chose de demander au Père ou à la Mère ?

R : C'est pareil, ce sont deux particules d'une même chose, de la Monade, ce sont deux particules de la Monade. Donc, si on demande au Père ou si on se colle à la Mère, c'est pareil. En synthèse, c'est une seule et même chose.

Q : Maître, par exemple, quand on demande quelque chose à notre Etre Interne, quoi que ce soit, une aide pour l'éveil, de la force pour pouvoir travailler dans l'auto-observation, j'ai remarqué que souvent on cherche quelque chose physiquement et alors vient une personne inconnue et elle dit : "Que cherches-tu ? Que veux-tu ?" Et on ne dit rien... à son Être Interne. Est-ce que cela n'a rien à voir ?

R : Cela n'a rien à voir, mais il se passe la chose suivante : si par exemple une Hiérarchie venait à ce moment et vous demandait un par un : "Demande-moi quelque chose dont tu as besoin, ce que tu veux". On demande, [mais on se dirait] : "Mais si je lui avais demandé autre chose ?". Aucun d'entre nous ne sait quoi demander à ce moment-là, vous comprenez ? Nous ne nous contentons pas d'une seule chose mais nous voulons plusieurs choses à la fois. C'est pour ça que si une Hiérarchie nous demande ce qu'on veut, on ne sait pas quoi demander car on ne va pas se contenter d'une seule chose.

Q : A Francfort, nous faisons la pratique du 27. Du 26 au 27, nous faisons une pratique longue et le jour où nous allons au Temple, où nous sommes tous réunis là-bas, nous avons tous en tête que nous devons demander des choses spirituelles, mais tout le monde se dit : "Qu'est-ce que j'ai bien pu demander ?"

R : Il se passe la chose suivante : on peut avoir la ferme intention de demander une chose spirituelle, mais là-bas c'est l'Ego qui demande. C'est ça le problème.

Q : Cependant, recommandez-vous la pratique de la Croix... ?

R : La Croix sert pour faire une demande au Tribunal.

Q : Quotidiennement, pour demander de la force pour aller de l'avant. Est-ce une demande qui en réalité, si nous la faisons, est très forte ?

R : Regardez ce qui m'est arrivé dans la chaîne du 27, il y a des années de ça. Je suis parti avec le Maître Samaël à la grande chaîne. En ce temps-là, j'avais un groupe très bon à San Salvador. En arrivant, j'ai dit : "Maître, j'aimerais appeler les Salvadoriens afin qu'ils y assistent." Il a répondu : "Laisse-les, ils viendront tout seuls." J'ai insisté avec entêtement : "Non Maître, je veux...", et il a dit : "Bon, invoque-les." Je les ai appelés et ils sont arrivés ; la grande chaîne s'est formée, elle était immense.

Cette nuit-là j'ai transpiré l'indicible, la sueur coulait comme de l'eau en écoutant les bêtises que chacun demandait, car on vous demande à chacun à tour de rôle.

Croyez-moi, j'ai transpiré ! Certains voulaient de l'argent pour acheter une vache, d'autres pour un âne, d'autres pour démolir une montagne, bref des choses tellement absurdes. Vraiment, se trouver devant de grandes Hiérarchies et sortir des choses comme ça, c'est une honte. Je me faisais violence, cette nuit-là j'en ai sué !

Quand ça a été mon tour, j'ai demandé de la force pour continuer à travailler, à lutter. Alors il a repris et il m'a dit :

"Demande quelque chose de plus, elle te sera accordée". Je n'ai rien demandé de matériel car, quand mon tour est arrivé, j'ai fait appel à l'Intime pour que ce soit lui qui demande et pour que l'Ego n'aille pas se fourrer là.

Alors c'est l'Intime qui a demandé, et quand le Logos a recommencé à me redemander un souhait, j'ai appelé à nouveau l'Intime... Silence, je n'avais besoin de rien d'autre sauf de la force.

Le jour suivant, le Maître m'a dit : "Pourquoi n'as-tu pas demandé une aide économique ?" "Non Maître, je ne suis pas de ceux qui tuent un tigre et après ont peur de sa peau, non. Je suis né pauvre et je n'ai pas peur de la pauvreté".

Là-bas on est pratiquement aveuglé.

Q : Au moment de demander ?

R : Non, en présence du Logos et de toutes ces grandes Hiérarchies, on ne peut pas les regarder, même pas les sandales d'où émane une lumière qui nous aveugle. On est obligé de fermer les yeux parce qu'on ne supporte pas la lumière. Moi, je me regardais comme ça et la lumière me transperçait, c'est une lumière dont on ne peut pas supporter la vue et qu'on le veuille ou non, on doit fermer les yeux.

Q : Plus puissante que la lumière du soleil... ?

R : Bien sûr, allez donc savoir combien de fois plus puissante ! Il faut voir l'humilité de ces grands Êtres, une si grande humilité. Ce n'est pas l'humilité artificielle comme nous faisons, nous, car nous faisons semblant d'être humble pour faire croire aux autres. Non, là, c'est l'humilité naturelle qui sort du coeur, c'est vraiment joli et évident.

En revanche nous, c'est "Ah mon frère ! Ah !", c'est de la comédie, oui. On se ment à soi-même. Ça, c'est se tromper soi-même. Quand on essaie de tromper quelqu'un d'autre, on se trompe soi-même. Il ne faut pas arriver à ces extrêmes.

Q : J'ai une question sur ça. Notre Être est un Maître, notre Père interne, mais on dit aussi que le Père ou la Monade ont besoin que nous fassions le travail pour que Lui soit un Maître.

R : Nous allons traiter ça ultérieurement. Dorénavant, nous allons traiter beaucoup de thèmes importants, donc pour ne pas mélanger, chaque chose en son temps. Je vais bien vous expliquer les trois Montagnes, séparément, pour que vous ayez une idée du travail qu'il faut faire et comment il faut le faire.

Q : Je voudrais une dernière précision. Parfois quand on dit Intime, ce n'est pas le Père-Mère ou c'est le Christ-Intime ou le Christ...

R : Bon, là c'est le Christ-Intime, c'est le Christ-Intime. L'Intime c'est l'Intime, c'est-à-dire une particule du Père et le Christ Intime c'est quand on incarne le Christ en soi. Remarquez la différence.

Q : Est-ce que l'Essence est une particule de l'Intime ou c'est aussi une particule de l'Être ?

R : De la Monade, l'Essence vient de l'Être.

Q : C'est-à-dire, l'Intime est-il une particule de nous- mêmes ?

R : Ça se divise en particules, chaque particule accomplit une fonction en nous. Nous expliquerons bien ça pour que vous emmeniez tout avec précision.

Q : Est-ce qu'avec la transmutation on fortifie l'Essence ?

R : L'Essence et tous les centres, tout se fortifie avec la transmutation, car un corps avec de l'énergie, on le sent. Non ? Un corps sans énergie ne vaut rien, donc tout l'organisme et toute la partie interne se nourrit de la transmutation.

Q : Excusez-moi Maître, une question. Après la pratique de l'Arcane, peut-on utiliser le Ham-Sah pour continuer la transmutation ou simplement... ?

R : Seulement avec l'inspiration et l'expiration, c'est suffisant, après la déconnexion, sur le dos, comme ça (respirer profondément), sans plus.

Q : Il y a des bruits qui courent qu'après l'union sexuelle, le mari doit se séparer et faire la transmutation dans une autre chambre ?

R : Non monsieur, au même endroit, au même endroit vous faites les inspirations pour finir de transmuter cette énergie.

Q : Il ne faut donc pas changer de lieu, rien de tout ça ?

R : Ce sont des entraves qu'on met, des entraves.

Q : On ne doit pas utiliser non plus le mantra Ham-Sah pour la pratique de l'Arcane, c'est-à-dire, quand on réalise la connexion, faire le Ham-Sah ? Ou bien c'est seulement à base d'inspirations ?

R : D'inspirations. Il y a le Kandil-Bandil ou on le fait mentalement.

Q : Le Ham-Sah ne sert pas [pour l'Arcane] ?

R : Non, non, c'est pour les célibataires, ça, le Maître l'a donné uniquement pour les célibataires.

Q : Le I.A.O.

R : Le I.A.O aussi.

Q : Maître, pourquoi n'expérimentons-nous pas l'extase dont nous parle le Maître, lorsqu'il parle de l'Arcane. Pourquoi un couple n'expérimente pas cette extase ?

R : Par manque de pratique, ils font le travail de façon trop animale, on n'obtient donc pas véritablement l'extase. C'est tout, c'est à base de pure pratique.

Q : Maître, je ne comprends pas cela. Pendant l'Arcane, on fait le mantra I.A.O. pour la transmutation des énergies sexuelles. Après la séparation, avec l'inspiration et l'expiration peut-on aussi faire le Ham-Sah ?

R : Le mantra Ham-Sah, le Maître l'a enseigné uniquement pour les célibataires.

Q : Bon, alors inspiration, et expiration. On continue avec ça ou on continue la transmutation, avec Kandil-Bandil, ou c'est seulement pour faire monter l'énergie ?

R : Pour faire monter l'énergie, pour faire monter l'énergie. Les inspirations et expirations, c'est pour continuer à faire monter l'énergie qui est restée en dépôt, qui n'a pas pu être transmutée, à peu près durant une demi-heure.

Q : Est-ce qu'on prononce, on vocalise le Kandil-Bandil ?

R : Au moment de la connexion, on peut le faire mentalement.

Q : Soit le mantra I.A.O, soit le Kandil-Bandil Rrrrr ?

R : C'est correct, l'un ou l'autre, mais ne pas mélanger, non, non, non.

Q : Dans quel but doit-on imaginer que l'énergie transmutée arrive au coeur et qu'ensuite cette énergie se répand sous forme de lumière ?

R : En lumière.

Q : A travers tout le corps, c'est pour que le corps s'illumine. Quel est l'objectif ?

R : Ce n'est pas pour le corps, ça va hors du corps, c'est là que l'Initié crée l'Auréole ou l'Aura, c'est par le Feu Sacré.

Q : C'est ce qu'on désigne en disant : "Fais que ta lumière brille" ?

R : Que ça se convertisse en Amour pour l'humanité.

Q : Est-ce cette Auréole qui protège ?

R : C'est l'Auréole qui protège l'Initié.

Q : Est-ce que cette Auréole se forme au fur et à mesure qu'on raffine l'Arcane ?

R : Les Trois Facteurs. Car le Facteur Sacrifice pour l'humanité fait briller cette Aura, parce qu'il y a l'Amour en nous pour l'humanité, par conséquent cette Aura devient plus resplendissante. Autrement dit, les Trois Facteurs, on ne peut en écarter aucun.

Q : Maître, lorsqu'on pratique l'Arcane, peut-on demander à ce moment-là si on souffre d'une douleur, d'une maladie. Peut-on demander, au moment où on pratique, à la Mère Divine pour qu'elle nous aide à guérir ?

R : La guérison, oui monsieur. Si ce n'est pas par karma, la Mère Divine agit et vous êtes radicalement guéri, car Elle brûle avec le Feu Sacré les scories, les larves et tout. Mais quand c'est par karma, ça ne sert à rien, car Elle agit en accord avec le karma. Si c'est du karma, Elle n'agit pas.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Hors ligne Gemani
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Vous pouvez désormais télécharger le livre de Rabolu : l'Aigle Rebelle dans le damier de sites gnostiques, en cliquant sur la bannière :

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Modifié en dernier par Gemani le 14 janvier 2021, 19:36, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Hors ligne jerome
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Ce livre m'a fortement marqué, je l'ai étudié plusieurs fois et le réétudierai certainement.


Il est essentiellement pratique. Le VM Rabolu parle avec simplicité et synthétise les Enseignements, pour ceux qui veulent vraiment se mettre au travail pratique et cesser de s'abreuver d'intellectualisme vain.
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