le texte en entier tiré de l'Homme Absolu d'Oscar Uzcategui :
CHAPITRE VIII (bis) (CHAPITRE XI)
LE CAS CASIMIRO GUËTE.
“Qu’il fasse clair! Qu’il s’éveille dans le ciel et sur la terre! Il n’y aura pas de gloire ni de grandeur, jusqu’a ce qu’existe la créature humaine: l’homme formé”
Le Popol Vuh (Livre sacré MAYA QUICHÉ)
Parmi la gamme très variée de personnages qui entouraient le Vénérable Maître Samaël, durant son séjour dans le Summum Supremum Sanctuarium de la Sierra Nevada sud-américaine, ressort la figure d’un homme rempli de désirs spirituels et néanmoins, lié à d’innombrables souffrances de toutes sortes.
Ce chercheur de vérité qui s’appelait Casimiro Guëte, fut en son temps le bodhisattva de deux grands personnages de l’histoire. Nous nous référons au prophète Jonas et à Christophe Colomb (découvreur de l’Amérique). La théorie de la réincarnation, que nous avons déjà expliquée amplement dans le Chap. III de ce présent ouvrage, nous parle de la transmigration des âmes en différents corps et par conséquent en différentes époques.
Casimiro Guëte avait été étudié profondément par le VM. Samaël, puisque l’Avatar avait l’habitude d’investiguer sur ces disciples afin de les encourager et de les inciter au travail psychologique intérieur, en leur racontant quelques-unes de leurs existences passées lors desquelles ils avaient acquis des valeurs transcendantales de l’ÊTRE, dans la dure lutte contre l’ego pluralisé.
Ainsi ce fut le Maître Samaël lui-même qui examina en Casimiro Guëte les valeurs divines que portait autrefois ce paysan miséreux, quand il se distingua en tant que prophète du Seigneur et en tant que navigateur téméraire marquant un tournant dans l’histoire de l’humanité. Lorsque nous étudions les saintes écritures Chrétiennes, nous sommes rempli d’admiration lorsque nous constatons la grandeur et le pouvoir du prophète Jonas et nous en ressentons tout autant pour sa victoire sur la ville corrompue de Ninive.
De même des ésotéristes reconnus, emboîtent le pas en affirmant que le navigateur génois Christophe Colomb était non seulement un intrépide homme de mer, mais aussi un initié clairvoyant qui connaissait parfaitement l’existence des autres continents, par-delà les mers, au moyen de l’expérience mystique directe. Le Tarot, ce magnifique instrument de mesure de la kabbale, nous dit dans l’arcane dix, la chose suivante :
« Élèves toi sur la montagne et contemple la terre promise mais je ne t’assure pas que tu y entreras » et la parole du verbe incarné affirme solennellement « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, resserrée et difficile qui conduit au royaume des cieux, parce qu’en vérité je vous dis que beaucoup essayerons d’y pénétrer et peu y arriveront ».
Retourner à l’Être, le point de départ originel, et rester à sa droite bien qu’il soit facile de le dire, est néanmoins terriblement difficile à faire étant donné le terrible poids qui s’accumule dans les tréfonds intimes de l’âme lorsqu’elle a subi la chute(sexuelle) et l’éloignement constant de son être réel intérieur profond. « Lorsque le Père s’éloigne, le fils tombe en disgrâce » disait le vénérable fils du soleil, alertant les étudiants sur la suprême obéissance au desideratum de l’Être. L’âme éloignée de l’omniscience du Père qui est en secret, reste
emprisonnée entre les anneaux fatals de la roue du samsara, contractant en conséquence toutes sortes de karmas (châtiments) comme fruit absurde de son aveuglement continu durant sa répugnante et triste pérégrination. Est-ce que se perdent les valeurs ou gemmes précieuses de l’être lorsque l’âme étourdie transgresse ses divins préceptes ? Il est clair que la réponse est oui. On parle alors de « bodhisattva chutés » ou « fils tombés en disgrâce », à cause de la douleur qui vient à leur encontre, comme résultat direct de la loi de la katancia (le karma supérieur.)
Casimiro Guëte est un exemple illustre de la lutte de l’âme contre ses propres créations infernales et en même temps contre la rigueur de la loi divine qui travaille à lui faire payer ses différents comptes en suspend.
Mais laissons donc Casimiro Guëte lui-même qui en son langage paysan, propre a un homme de durs travaux ruraux, nous explique son douloureux drame, et pour cela, nous offrons au lecteur un message que ce bodhisattva a laissé à la jeunesse gnostique du monde entier. Voyons :
« Notre propre vie est la justice. La vie même, nous châtie. Il y a longtemps m’est venu un bruit dans la tête, ressemblant au vrombissement d’un avion. Ma tante me disait que les sorcières me poursuivaient. Je sortais consciemment, mais je ne savais rien de l’astral. En ce temps-là ma famille venait à souffrir peu a peu. La justice venait nous châtier, mon corps physique en venait à se débiliter. Plus tard je partis pour la zone bananière, département de Magdalena, pour travailler, et la-bas, j’ai attrapé ma première maladie qui fut une forte grippe. Plus tard je me dirigeais à la campagne où était ma tante. Là je m’installais dans un cabanon. Là, j'ai passé une vie très amère. Alors je suis allé à la Sierra Nevada dans les pires conditions de santé. Tout était souffrance.
Quand j’étais installé dans le cabanon, je ne dormais pas, je voyais dans le monde physique de grandes batailles, des guerres, etc.…mais moi je ne savais pas ce qu’était cela. Ma tante se mit à dormir dans sa maisonnette, dont je me souviens qu’elle était toute dénudée, elle me mit dans un lit qui était au centre de la pièce. La première nuit, je vis un être avec des vêtements complètements blancs ; cela me fit très peur, mais il me dit de ne rien dire. Dans cette pièce je m'endormais très profondément, je restais immobile et je luttais pour pouvoir me réveiller. Ensuite on a déménagé à Orihueca, Magdalena, pour s’installer dans une maison très dégarnie, ou il pleuvait plus à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Là, je dormais sur une table et un morceau de toile était mon drap. Une de ces nuits, je vis physiquement le Christ soudainement, avec sa couronne sanglante et ses douze apôtres. Cet homme était rustaud, brun et très simple ; pas comme on le peint.
Etant la-bas, je devenais encore plus malade ; j’expulsais le ver solitaire qui mesurait environ quatre mètres. Moi-même je me le tirais, comme on tire une tripe de porc. Les parasites sortaient morts de mon corps; je me trouvais dans un état très grave, mes forces étaient très épuisées.
Je dus travailler comme paysan pauvre, sans vêtements ni nourriture et le travail que j’aurais dû réaliser en quelques heures, me prenait le triple de ce qu’il m’aurait normalement requis, déjà que mes forces s épuisaient peu à peu. Mon alimentation était un peu de bananes plantains a moitié pourries et des poissons de rivière séchés à la chair insipide. Jusqu au moment où ma tante me dit de m’en aller de sa maison.
Plus tard mes cousins m’invitèrent à monter à la Sierra Nevada, pour travailler là-bas. Je voulais travailler pour aider ma famille, car j’aimais qu’on soit unis. J’ai travaillé avec Ramon Torrado sept mois. Au bout de cette période j’entendis qu’ils disaient que venait Victor Manuel Gomez (nom profane qu’avait le vénérable Maître Samaël avant de conquérir sa Maîtrise) avec un enseignement qui s’appelait gnose. Ce mot gnose me semblait connu, il me plut et me donna de la joie dans le cœur.
J’avais durant la nuit beaucoup d’expériences internes et je voyais le maître au cheval blanc duquel parle l’Apocalypse. Durant la journée j’oubliais ces choses que je voyais comme si de rien n'était, je ne pensais à rien, j’étais comme un enfant. En ce temps je vis mes egos. Le maître a cette époque les appelaient la loge noire. Je vis un bataillon d’egos qui me cherchaient. Une nuit dans le petit hamac dans lequel je dormais, je sentis que mon corps se gonflait et ensuite je sortis dans les airs les yeux fermes en appelant le Christ. ; quand j’ouvris les yeux je me vis dans un grand salon et les maîtres me disaient qu’il fallait éveiller la conscience en corps astral. Mais, que pouvais-je moi savoir si jamais je n'avais entendu parler de cela ?Lors d'une semaine sainte mon patron Torrado me dit : Nous allons connaître le Maître ; en ce temps-là, à l’endroit ou se trouve la maison du pèlerin, existait une maison d’environ 15 mètres qui fut faite spécialement pour le Maître. Lui, dormait sur un lit de branches, un grabat. En ce temps là, le Maître n’avait pas de quoi pour se fournir des chaussures, ni nous n'avions de quoi pour les lui donner. Imaginez-vous les souffrances endurées par le Maître. Ici, où aujourd’hui se trouve la maison du pèlerin, je connus le maître. Mon patron se réjouit et le maître lui fit passer différentes épreuves et il recula et abandonna. Ma personne vint comme quatre fois avec l’envie de m’inscrire comme aspirant. En ce temps là, il n’existait pas, pour assister aux réunions, autant de pré-requis comme il en existe maintenant.
Je dis au maître qu’il m’inscrive comme aspirant et ainsi il le fit. Le maître passait quinze jours ici à Barranquilla en donnant les enseignements et soignant les malades. Lors d’une de ses visites il me consacra avec ma cape de chela ; En ce temps chacun avait ses couleurs, selon ses grades internes. Il existait des capes violettes, bleues, noires etc…Je parvins á utiliser mon vêtement blanc sur ordre du maître Weor. Ensuite pour éviter autant de problèmes, le maître avant de s’en aller, laissa un vêtement uniforme.
Le maître disait que mon grand être n’avait pas pu venir à cause des nombreux diables, démons, que je portais en mon intérieur. C’est pour cela qu’il nous revient de nettoyer notre maison, cela est précisément la bataille de chacun d’entre nous dans ces enseignements. Là, nous avons vécu avec le maître durant deux ans.
Quand je me suis consacré à ce chemin, je chutais de plus belle. Plus je transmutais plus je chutais ; J’avais des pollutions nocturnes à droite et à gauche. Mes forces restaient sabotées et je perdais ma force de volonté. Internement je me voyais comme si j’avais à la main un tuyau arrosant le jardin. Je luttais énormément ; en ce temps, ça m’avait donné de l’anémie. Ici, je luttais avec les frères Gnostiques ;J’étais le dernier sur ce chemin et je pleurais beaucoup d’amertume, de douleur et même jusqu'à perdre l’appétit.
Chers amis, celui qui dit : « J’aime beaucoup le maître », est un menteur. Quand quelqu'un est rempli de douleurs alors il renie notre maître, le démon blasphème contre lui.
Moi, j’ai blasphème contre le maître, j’ai blasphémé contre la loi divine. Si quelqu’un donne des coups de bâtons à un âne dans une étable qui n’a pas d‘issue, l’animal commence à mordre et a ruer, c’est ainsi que nous sommes.
Le maître Weor lui-même me donnait de l’aide avec Sanat Kummara (le grand recteur de la fraternité blanche), rendez-vous compte comme je devais être pris en main. Avec les pratiques que je faisais s’ouvrirent les facultés, ils m’éveillèrent mes pouvoirs. Je vocalisais jusqu'à 300 fois par jours.
Je dis aux jeunes, qu’à l’intérieur d’une personne il n’y a rien de bon, une personne n’est qu’un salon de diables. Je conseille aux jeunesses gnostiques qu’elles ne réveillent pas ces facultés si avant elles ne lavent pas leur maison (mort de l’ego), parce que cela est terrible.
Nous ne savons pas qui est en train de nous parler, nous ne savons pas quel « ego » est en train de nous donner un coup de pique. C’est comme si on était en train de jouer à « colin-maillard ». C’est pour cela que les pouvoirs, sans se purifier auparavant, car mal utilisés ils nous conduisent à l’abîme. Les pouvoirs sont les « ego » eux-mêmes qui s’éveillent, ce sont eux-mêmes qui font tout ça. Ce sont les ego qui nous font agir et sortir en boules de feu ; Mais grâce à Dieu les maîtres m’ont aidé ; quand j’ai essayé de commettre une faute, chaque fois je comptais avec l’aide d’un frère quelconque pour me rappeler à l’ordre. Et ces choses sont des témoignages que je donne aux jeunes. Les maîtres nous aident toujours pour que nous ne commettions pas d’erreur. A moi, me sont arrivées des bourrasques terribles. Quand on est mis à l’épreuve, on tremble dans son pantalon et l'on voit que l'on n'est pas du tout bon.
Parfois je me suis vu tout entouré d’ego, mais je ne suis pas tombé, et c’est là où l’on se rend compte vraiment comment le maître lutte pour le disciple ;c’est pour cela qu’on doit être très obéissant. Lorsque j’étais dans la lutte, les ego me disaient que j’étais le seigneur Jehova, que j’étais le Christ, étant donné que les egos travaillent avec les pouvoirs même de l’intime. Comme le disciple ne se rend pas compte, il se laisse emporter, mais grâce à Dieu, avec moi, ils n’ont pas pu. Les ego me disaient : « Les portes du sanctuaire te sont fermées », mais tout cela était mensonge, ils le font pour faire peur, pour que le disciple abandonne et laisse en arrière le travail. Il faut travailler dans l’œuvre pour que lorsqu’ils viennent nous faire payer nous puissions dire : « vous aussi vous me devez à moi. » Tout cela nous devons le réaliser nous-même. Je remplis mon devoir en donnant ces instructions à la jeunesse pour qu’ils ne se laissent pas tromper par les egos. Parmi les egos, il y a des hiérarchies. Il y a des egos « auto-realisés » qui font voir le disciple et lui disent ceci : « La loge blanche t’a trompé » pour qu’il se rebelle contre les maîtres en disant : « Ces Maîtres m’ont trompé » ; c’est ainsi que cela m’arriva. De telle façon que tout est á l intérieur de chacun. Chacun est un édifice à plusieurs étages remplis de purs egos. Ce corps est un tas d’egos. Dans cette bataille que je dus livrer, ils me rappelèrent quand je fus Christophe Colomb. Quand je fus Colomb, j’ai laissé l’épée à l’abîme étant donné que j’étais très fornicateur. Les egos me disaient : « maintenant Colomb est un idiot, un lâche, un fou, il n’aime pas les femmes » mais ils me disaient cela pour me faire dévier. Les egos me disaient : « nous ne te laissons pas monter la couleuvre ». Quand ils me voyaient étourdi, ils me disaient : « tu es fou » et moi, alors, je leur donnais plus de résistance. Ils me traitaient ainsi parce que j'ai lutté contre eux sans aucune considération. Quand le Maître me voyait ainsi, il me disait : « Ecoute mon frère, ce qui se passe est que tu n’as pas voulu servir ton grand être, mais si maintenant tu supportes, tu peux devenir un grand maître de sagesse ». Les egos m’ont donné des coups durs et ils m’en donnent encore, je leur ai donné de rudes coups à eux, et c’est pour cela qu ils me persécutent beaucoup, chacun doit avoir un caractère bien trempé contre lui-même. La tentation est un avertissement et dans la tentation se trouve le maître de sagesse, et c’est là que l’on doit bien savoir s’accrocher les pantalons ( tenir le coup). Mon être réel est le prophète Jonas, ainsi me l’a dit le maître. Bien sur que l'ego n'est pas le prophète, je suis « un tas d’egos ». Ma santé ne revient pas encore. Il y a peu je fus secoué durement, mon sang se transformait en eau, déjà je suis à moitié debout. »
Jusqu’ici le récit de ce singulier cénobite gnostique qui fut parmi les premiers disciples du Maître Samaël. Comment a fini Casimiro Guëte ? C’est sûrement la question que se pose notre fidèle lecteur, nous devons dire, par conséquent, qu’une fois que le Maître Samaël abandonna les terres de la Sierra Nevada, Casimiro Guëte continua dans les rangs du mouvement gnostique international et fut entouré de ses compagnons de lutte là-bas dans les montagnes du Summum Supremum Sanctuarium. Néanmoins, la santé de ce bodhisattva empira chaque fois plus et des années plus tard il contracta une hydropisie qui lui ôta la vie. L’auteur de cette œuvre connut personnellement ce paladin et je constatais comment la loi de la récurrence l’avait fais naître au sein de la race de couleur, dû évidemment, aux différents mélanges que fit le Génois blanc par delà les temps passés, quand, au nom de la couronne de Castille et d’Aragon il découvrit le continent Américain.
Les paroles de Casimiro Guëte (Bodhisattva du prophète Jonas) sont entérinées par les paragraphes suivants du vénérable Maître Samaël, en ce qui à trait au salut de l’humanité: « Au nom de la vérité nous devons reconnaître que de sauver l’humanité est un véritable casse-tête chinois très difficile à résoudre. Jésus met l’emphase sur la terrible difficulté d’entrer dans le monde de l’ésotérisme pour réussir à obtenir le salut éternel. Il est urgent de fabriquer l’âme si réellement nous voulons nous sauver. Nous avons déjà dit que l’être humain a incarné seulement un embryon d’âme. Aussi nous avons dit qu’il était nécessaire de fortifier cet embryon pour plus tard arriver à incarner l’âme cosmique. L’humanité est perdue. La grande majorité de l’humanité, presque en sa totalité, n’a pas encore d’âme. La grande majorité des êtres dont l’humanité est composée ne sont que des feuilles mortes que les ouragans de la fatalité emportent à l’abîme ; des feuilles tombées de l’arbre de vie. »
Jonas, prophète du Seigneur, fut évoqué par jésus le Christ lui-même, lorsqu’il avertit : « Jonas fut trois jours dans le ventre d’un poisson, et au troisième jour fut vomi par le poisson sur les plages de Ninive. Et Jonas s’assit en dessous d’une courge, et se repentirent les habitants de Ninive, ils déchirèrent leurs vêtements et jeûnèrent, et ils portèrent sacs et silices sur leurs corps. Les gens ne comprennent pas le symbole de Jonas bien que le Christ fut ressuscité trois jours plus tard. Les gens demandèrent des signes au Christ, mais lui leur donna seulement le signe de Jonas. »
Ami et patient lecteur, dans la dure peine d’exister à laquelle nous sommes tous soumis, la souffrance permanente est une conséquence normale des erreurs commises autrefois. Et au milieu du chaos et du désordre, la loi de la balance émerge de façon remarquable châtiant de même manière, et avec une singulière harmonie, hommes et Dieux qui ont transgressé la loi. Et par proclamation divine s’accomplit la justice, parce que ce que Dieu réclame est une droiture omnisciente. Honorons donc la justice, par ces vers d’or que le vénérable « Mage Chef (Mago jefa)» nous offre avec modestie :
LA JUSTICE
Dans la balance infidèle de l’humain,
les cranes sont les poids du pervers.
Dans le plateau du droit, inverse au devoir,
est l épée du tyran.
Seul le libre est le juste souverain,
qui administre le pouvoir de l’univers.
De la Mère nature sera le vers,
de la Divinité sera la main.
Et pour racheter de l’injustice
le monde, avec la croix de la justice
le juste doit être crucifié.
Savoir aimer le bien, aimer le beau,
faire ce qui est juste, du devoir le scintillement
c’est prendre en charge la faute du méchant.
DR Jorge Adoum (Mago Jefa)
La justice sans miséricorde est tyrannie ; la miséricorde sans justice est anarchie, a toujours déclaré la voix de la sagesse.
JUSTICIA EST CONSTANS ET PERPETUA VOLUNTAS SUUM CUIQUE TRIBUENDI
La justice est la constante et perpétuelle volonté de donner à chacun ce qui lui revient.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !
Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.