J'apporte de l'eau à votre moulin
Je le comprends par "soigner le mal par le mal"... ou similia similibus curantur (les semblables se guérissent par les semblables)
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/ ... es-moeurs/
22 juin 2015
En cas de grosse colère, écouter du metal adoucit les mœurs
Si vous revenez tout juste du plus grand festival français de metal, le Hellfest, après trois jours intenses de headbanging, il est fort possible que vous soyez en rentrant chez vous doux comme un agneau et paisible comme la rivière. En bref, d’un calme olympien. En tout cas, si l’on en croit une étude menée par l’université du Queensland en Australie relayée, lundi 22 juin, par le Guardian.
L’écoute de musiques « extrêmes » – comprendre le heavy metal, le punk ou encore le hardcore – aurait ainsi des vertus apaisantes et aiderait à « traiter la colère ». L’étude, réalisée sur une base de 39 personnes âgées de 18 à 34 ans écoutant régulièrement du metal, a montré que « la musique régulait la tristesse et engendrait des émotions positives ».
Répondre à la colère par la colère
Le vieil adage selon lequel la musique adoucirait les mœurs serait donc vérifié. L’étude explique ainsi que, une fois les sujets soumis à un degré de colère important (le plus souvent après avoir évoqué leur travail, leur couple ou les questions d’argent), « les niveaux d’hostilité, d’irritabilité et de stress décroissent dès lors que la musique fait son apparition ».
Quoi de mieux en effet pour se détendre que d’écouter un petit Cannibal Corpse ou le dernier Dying Fetus ? Les morceaux ayant pour thème la colère ou l’agression seraient à même de correspondre à l’émotion ressentie par le sujet et constitueraient ainsi la meilleure des réponses en situation de stress.
Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire quand vous rentrerez chez vous ce soir après une journée harassante et irritante : « Keep calm and listen to heavy metal ! » (« restez calme et écoutez du heavy metal ! »).
http://www.marieclaire.fr/,heavy-metal- ... 738636.asp
Le pouvoir méconnu du heavy métal …
Date de publication : 24/06/2015 à 14:55
Quand on vous parle « métal », vous pensez « cheveux longs » et « bousculade dans la fosse » ? Détrompez-vous le heavy metal aurait en fait des vertus apaisantes !
Vous pensiez qu’il fallait écouter de la musique classique pour vous détendre ? Faux ! Une étude de l'université du Queensland, en Australie, publiée dans le Guardian, vient en effet de révéler les effets de la musique sur notre moral et plus particulièrement sur le sentiment de colère et les résultats sont étonnants.
Trente-neuf** « mélomanes » amateurs de heavy metal*, ont été soumis durant 16 minutes à une situation provoquant leur colère, puis certains ont dû écouter durant 10 minutes des morceaux de leur propre playlist. Alors qu’on pourrait croire que le heavy metal a tendance à augmenter le sentiment d’énervement, il a plutôt réussi à apaiser les cobayes. «Ecouter de la musique dite « extrême » peut être un moyen sain de calmer la colère pour ces écoutants», résume l’étude.
« Nous avons découvert que la musique régulait la tristesse et augmentait les émotions positives, explique Leah Sharman, l'une des auteures de l'étude. Lorsqu'ils sont en colère, les fans de musique extrême aiment écouter une musique qui correspond à leur colère », détaille-t-elle.
De là à troquer votre week-end spa en Auvergne pour la prochaine édition du festival Hellfest ? Peut-être pas. Les résultats de cette étude restent à prendre avec des pincettes tant la population testée était restreinte, et que les conditions de l’étude n’étaient pas totalement naturelle.
Reste qu’au cas où, on vous laisse avec la plus douce des chansons de heavy metal à nos yeux : « Still Loving You », des Scorpions !
http://www.slate.fr/story/102569/jeunes ... eavy-metal
Une étude montre que les jeunes fans de heavy metal des années 1980 s'en sont bien sortis
Repéré par Claire Levenson
05.06.2015 - 7 h 53, mis à jour le 05.06.2015 à 8 h 01
Dans les années 1980, les fans de heavy metal faisaient un peu peur à leurs parents. Les t-shirts noirs avec une imagerie mortuaire, le pessimisme absolu des paroles, les clips violents et la pâleur maladive, tout cela était jugé un peu inquiétant. Aux Etats-Unis, des groupes comme Black Sabbath ou Judas Priest ont été régulièrement accusés d'inciter les jeunes au meurtre ou au suicide.
Trente ans plus tard, que sont devenus ces jeunes métalleux? Sont-ils plus cyniques et dépressifs que la moyenne? Tasha Howe, une professeur de psychologie à l'université de Humboldt en Californie, vient de publier une étude à ce sujet dans la revue Self and Identity, et selon son enquête, les anciens fans de metal se portent très bien.
Comme le rapporte un blog de la British Psychological Society, les auteurs ont distribué un questionnaire à 377 fans, musiciens et groupies, et les ont comparé à un nombre similaire de fans de rock, pop et new wave (ainsi qu'à un échantillon d'étudiants). Ils ont trouvé que les fans de metal avaient en général des enfances plus difficiles. Mais c'est parce qu'ils avaient des enfances difficiles qu'ils étaient attirés par le heavy metal, et pas leur amour pour le heavy metal qui leur causait des problèmes psychologiques.
En effet, lorsque les chercheurs ont comparé les traits de personnalité, les salaires, la consommation de drogue, la sexualité et le bien-être des fans de métal et d'autres musiques, ils n'ont pas trouvé de grandes différences. La principale: les musiciens de metal (pas les fans) se distinguaient par le nombre élevé de leurs partenaires sexuels, ainsi que leur tendance à contracter des maladies sexuellement transmissibles.
«Non seulement les cinquantenaires amateurs de metal avaient dans l'ensemble fait des études et n'étaient pas au chômage, ils avaient aussi de très bons souvenirs de leur adolescence dans les années 1980», expliquait Howe en 2013, avant que l'étude ne soit publiée. «Les sous-cultures un peu marginales attirent des jeunes en difficulté qui ont des comportements à risque, mais nous avons trouvé que ces cultures ont aussi une fonction protectrice dans la mesure où elles apportent des liens forts qui permettent aux jeunes de développer leur identité. D'autres études pourraient examiner les effets d'autres cultures musicales comme le hip hop ou l'emo.»
Tasha Howe, une spécialiste de l'impact de la violence sur les enfants, avait déjà réalisé une autre étude sur le sujet, intitulée Sexualité et genre dans la scène heavy metal des années 1980. Le site de l'université où elle enseigne dévoile une des raisons de son intérêt pour ce genre musical: elle est elle-même une ancienne groupie qui s'est mariée avec Mike Howe, le chanteur du groupe Metal Church.