Poèmes à Annabelle

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Poèmes à Annabelle

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DIVERSION


Je t'amènerai mon amour en rafale
Et tu seras belle dans tes cheveux de feu.
Comme d'une fleur, on arrache les pétales,
De ta bouche, j'ouvrirai tous les cieux.

J'humerai tes senteurs de gentiane
Et même si tu me sais à mille lieux,
Tu verras que de moi, il émane
De quoi pour toi fermer les yeux.

De toi, je devine des trésors cachés
Qui mêlent mes origines aux tiennes.
Si après tout, tu veux m'arracher
Aux mauvaises herbes qui me retiennent,

Je t'enroulerai de bien autre manière
Pour triompher de mes ardeurs défendues.
D'aucun mal, il viendra en la matière
S'ils nous découvrent l'un à l'autre mordus.

Me proposeras-tu de longues promenades,
Virées à la plage, rendez-vous pris
A la sortie du lycée, des baignades
De minuit dans nos corps épris.

Parce que de l'autre est partie ma flamme,
Viendrais-je la faire reposer sur toi
Assuré que du fond, aucune lame
Ne l'éteigne comme blesse le bas.

M'affranchiras-tu de la ligne sans retour
Pour que jamais plus, elle me séduise
Et me fasse croire au plus sublime amour
Pour qu'au lendemain, elle me ridiculise.

Pure, fragile et sincère Annabelle,
Toi qui me ressemble autant qu'une soeur,
Si on vient à se rouler des pelles,
Jure-moi de mettre à l'abri ton coeur.





CONFESSION POUR TOI SEULE


La douceur de ton prénom préfigure
De bienfaits que tu sauras m'allouer
Et si un lien entre nous perdure,
Qu'il soit d'amour, j'en fais le souhait.

La sorcière, c'est elle, tu es la fée.
Je l'ai trouvée nulle et décevante.
Si jusqu'au blanc, je me suis échauffé
De ne l'avoir pas connue haletante,

J'aurais appris le chose ingrate
Même si j'ai fauté en me souillant.
D'aucun mérite je ne me flatte
En me touchant allègrement le gland.

J'apprends à guetter la giclée
Pour la reconnaître à son approche
Pour que du ciel, j'obtienne les clés
Qui me fassent entrouvrir la roche.

Pour que l'illusion cède au travers
Et qu'en apprenant à me retenir,
Je ne perde plus une goutte amère
Afin de grandir sans ne plus finir.

Fais en de même quand tu mouilles,
Retiens ton souffle et serre les fesses
Et quand tu sentiras mes couilles,
Tu seras remplie d'une saine allégresse.

On peut encore être maître de soi
Mais quand on est deux à le promouvoir,
Comment peut-on juguler à la fois
De l'un à l'autre se recevoir.

Si tu me permets cette alchimie
Et que l'on triomphe de l'embûche,
Qu'au petit matin, je te trouve endormie,
Je prendrais soin du miel de ta cruche.





PRESERVE MOI


J'ai ouvert les yeux sur ma triste réalité
Et je me suis vu noir du dedans et du dehors.
Qu'une fille me dise qu'elle m'aime en vérité
Et je n'aurais plus à chercher encore.

Je cherchais la silhouette d'Annabelle
Pour me blottir dans ses bras
Tandis qu'Alex retirait ses dentelles
Pour se pâmer nue devant moi.

J'appelais à l'aide ma chère soeur
Pour qu'elle me fasse fermer les yeux
Afin qu'elle réduise ma vision d'horreur
Qui me retenait dans son proche milieu.

J'étais comme Ulysse attaché au grand mât.
Les rires d'Alex faisaient écho dans ma tête
Mais je la sentais enfin perdre son éclat
A mesure qu'elle me montrait son état de femme.

Annabelle prenait tout mon espace visuel.
Alex n'était plus qu'un détail du décor.
Elle n'avait plus cette beauté cruelle
Qui m'avait tant séduit à l'aurore.

J'intensifiais mes rapports de partage
En prenant Annabelle pour moi seul
Tandis que j'effaçais le sillage
Tracé par Alex et ses coups de gueule.

Annabelle ne voulait pas plus de moi
Que d'un autre qu'elle trouvait puissant et sûr.
Ce n'était pas même au juste une question de choix
Bien que je n'avais pas comme lui, le sang pur.

Tandis que je répandais les cendres d'Alex,
Annabelle recevait mes dernières gouttes.
J'avais succombé au délice frugal de son sexe
Comme d'une herbe rare qu'une vache broute.




RETROSPECTIVE PASSIONNELLE


Je n'avais pas choisi ma fin.
Sans Alex, je n'allais nulle part.
J'avais dans la chute de ses reins
Vu du monde, l'Oeuvre d'art.

J'aurais voulu qu'Annabelle puisse
Lui ressembler mais Alex était unique
Et même dans son meilleur rôle d'actrice,
Annabelle ne faisait pas les bonnes répliques.

J'aimais une Alex qui avait vécu.
S'en approchait celle qui vivait encore
Mais je n'aimais d'elle que son cul
Dont je rêvais de longer les bords

Pour me la sentir toute à moi,
Enfin soumise à mes déclarations.
Mais j'avais eu un geste discourtois
En ayant cherché plus loin que l'érection

Dans son ventre qui avait craqué
Face aux émergences de ma passion.
Je me sentais sale et traqué
Par les succubes de la damnation.

Je sais Annabelle que de l'aimer, j'ai tort,
Qu'elle réfléchit autrement qu'on le pense,
Que de nous, elle se joue à mort
En faisant de l'arnaque des sens.

Il se peut bien que j'ai tous les défauts du monde
Si je n'ai de qualité que cet amour infini
Pour cette créature fascinante qui abonde
De Machiavel et de ses crimes impunis.

D'aucune chose, elle n'est parfaite
Mais quand je la vois déambuler au milieu
De filles vraiment belles et bien faites,
Je n'en suis aucune autre des yeux.





ENCORE ET TOUJOURS ELLE


Alexandra, mon aimée, ne sais-tu pas
Qu'un jour prochain, il viendra
Pour t'apporter bonheur et joie
Au déclin de son chemin qui va

Entre paresse et repli sur soi.
Il se désignait lui-même cancrelat
Au service de toi qu'il aima
Par dessus les vers grenats.

Il aime une fille dans le lointain
Qui jamais ne viendra dans les foins
Le régaler de sa divine essence convoitée
Par mille et un marins désenchantés.

Elle sait déjà tout des amours
Qui se forgent quand la raison s'absente.
Il ne compte pas les nombreux jours
Où il dut vivre dans sa folle attente.

Ô Alexandra, chavire tout contre moi
Et reprends ta charge fabuleuse
En me disant des choses tout bas
Comme au temps des nuits heureuses.

Victime d'hallucinations, je voudrais être
Pour te voir partout autour de moi,
Prête à charger pour n'en mieux paraître
Qu'amoureuse de ton vil cancrelat.

Fais moi des promesses pour toujours,
Peu importe qu'elle ne durent pas.
Il me suffira de croire à ton amour
Et j'irais à corps perdu jusqu'à mon trépas.

Tu es l'idéal que je poursuis encore,
Dont je rêve de partager la vie
Même si je fantasme sur Annabelle et son corps
Vierge des hommes aux déflorantes envies.






DE L'UNE A L'AUTRE


De rester intact dans ton souvenir
Sans broyer les points durs et froids,
Te sentir acquise, tes seins à brunir,
Tes cuisses découvertes, un semblant d'émoi.

Te faire haleter et pousser des gémissements
Qui te feraient prendre pour une folle
Avant que dans le gîte de ton recouvrement,
Tu ne me renverses face contre sol.

Et tandis que tu me feras l'amour,
Annabelle occupera mes pensées intimes
Car si je vis sans elle le jour,
La nuit te fait perdre de mon estime.

Qu'est-ce pour toi qui a déjà
Tant couché de le faire avec moi
Tandis que m'accorder cela serait pour elle
Comme de se donner en sacrifice sur l'autel.

Bien sûr, Annabelle cherche le partenaire
Idéal qui puisse lui apporter
L'extase à son expérience première
Au lieu d'une déconvenue débitée.

Combien j'aurai voulu avoir la chance
de vous connaître, de sortir avec
Chacune d'entre vous, qu'on se fiance
Du temps où j'étais encore un beau mec !

Mais vous aurais-je remarquées
Si j'avais eu votre âge et vos regards ?
Le principal ne m'aurait-il pas manqué
Si je n'étais pas venu à vous si tard ?

Deux caractères si diamétralement opposés,
Ne pouvant qu'en fin de compte se séparer
Après une soirée au champagne trop arrosée,
La tromperie fatale derrière la façade éclairée.





DON'T THINK ABOUT IT


Moi qui adorais votre simultané
Quand au téléphone, je vous écoutais
Parler mais voici que c'est encore fané
Le rêve illusoire d'une union qui repartait.

Pourquoi Mon Dieu, courir de déceptions
En retrouvailles pour s'enterrer de nouveau
Dans le désespoir et la perte des proportions
Jusqu'à se jeter le nez dans le caveau.

Dégoûté de ne plus être aimé par elle,
Je vois un été bien sombre qui avance
Bien qu'il me reste encore Annabelle
Mais le temps qui passe diminue mes chances.

Il me semble qu'elle m'apprécie pas mal
Mais je doute que cela aille plus loin
Car mes pensées secrètes sont trop sales
Pour qu'elles laissent approcher mes mains

De son dos cambré sans me mettre d'entrave.
Le malheur d'être l'ami plutôt que l'amant
Bien que je me permette des fantaisies suaves
Où je la fais penser au déchirement

De ses entrailles sous mon action
Ne sachant pas trop ce qu'elle en pense.
M'en laisserait-elle même l'occasion
En acceptant que je sois seul en sa présence ?

Pour cela et pour rien d'autre en limitant
La passion pour qu'elle ne vienne pas à gâcher
Par le besoin d'accaparer l'autre tout autant
Que par le passé, je ne pus m'en détacher.

Peut-être qu'elle se sent d'une humeur attachante,
D'un intérêt relatif jusqu'à son bas ventre
De m'imaginer sur elle, à la fois revigorante
Et joyeuse de m'accueillir en son centre.





NI L'UNE NI L'AUTRE


C'est une fille qui se trémousse.
Elle sait bien que je n'y résiste pas.
Mais dis moi ce qui me pousse
A désirer tout savoir d'Alexandra.

J'aimerais qu'elle me refasse encore
Des confessions, qu'elle s'occupe de moi,
Qu'elle m'appelle comme son mentor,
Qu'elle m'offre la vision de son minois.

Que fait-elle au juste en ce moment ?
N'ai-je pas traversé son esprit une minute
Depuis que j'ai trahi mes sentiments
En venant la trouver sur la bute ?

Qu'aurait-il fallu que je fasse de plus
Pour obtenir d'elle un peu d'attention ?
Fallait-il que je déclame un laïus
Différent pour qu'elle réponde à l'invitation ?

Et toi qui ne désirais me voir
Qu'accompagnée de ton serviteur
Qu'après tout, tu n'as pas cru bon devoir
Rappeler puisqu'il mettait peu de coeur

A l'ouvrage pour s'enquérir de toi
Préférant qu'à l'avenir, il te laisse en paix.
Mais pourquoi es-tu partie cet après-midi là
Si tôt comme si de moi, tu t'échappais ?

Que me reste-t-il de ces espoirs
Portés trop haut avant le voyage
Et devenus une déception noire
Amère dés après le retour des bagages !

Retournerai-je dans cette ville maudite
Qui ne fut pour moi qu'un pis-aller ?
N'est-il pas de ces endroits qu'il faut qu'on évite
Parce qu'il ne changerait rien de s'y installer ?

Ne crois-tu pas qu'il faille
Qu'un Dieu me soutienne un peu
Pour imaginer les splendeurs d'un corail
Sans la divine créature des fonds bleus ?

Quelle évasion pour elle de se savoir
A l'abri de ma communication intempestive
Bien protégée dans la tour du manoir
Où plus personne ne lui porte missive.

D'hériter les folies d'un homme tourmenté
Qui veut espérer dans un cataclysme final
L'arrêt de ses souffrances regrettées
Par quelque bienheureux en période estivale.

Se défendre de l'homme qu'elle avait aimé
Et dont elle préfère écarter la folie
Puisqu'il a voulu lui-même l'informer
De ce qui n'allait pas au fond de lui.

Venu dans les affres du découragement,
Elle l'avait abaissé plus bas que terre
En venant s'exposer à lui ouvertement
Derrière la vitre où elle rongeait ses nerfs.

Des années plus tard, je l'avais en face,
A portée de main, vêtue de guenilles
Priant le ciel et les dieux que je me lasse
Avant d'essayer de la baiser contre la grille.

Je restais là à voir la peur dans ses yeux,
A traquer les crépitements de sa voix,
A brûler d'amour devant mon Dieu
Pour la tirailler jusqu'à moi.

C'est ainsi que je me perdis en elle,
Me noyant dans son corps et son mental
Où je naviguais comme en plein ciel
Pour la mener jusqu'en astral.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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