Il était une fois, dans un royaume ancien et mystique, un coq majestueux nommé Gaio, connu pour ses plumes éclatantes et sa voix puissante. Gaio n'était pas un coq ordinaire ; il était le gardien du secret de la résurrection et un symbole de la force sexuelle, vénéré par les sages et les mystiques.
Près de Gaio vivait un serpent ancien, un guide de la sagesse qui possédait la capacité de se transformer. Il était à la fois le serpent tentateur de l’Eden et le serpent d’Airain de Moïse, représentant la dualité de la nature humaine : la tentation et la rédemption.
Un jour, un jeune apprenti en quête de connaissance vint au royaume. Il avait entendu parler de Gaio et du serpent et de leur rôle dans les mystères de la vie et de la mort. L'apprenti, fasciné par les arts occultes, cherchait à comprendre le lien entre le spirituel et le charnel.
Gaio, avec sa voix puissante, lui enseigna les secrets du Verbe, l'importance de la vigilance et la vérité que chaque choix peut conduire à la lumière ou à l'obscurité. Le serpent, enroulé autour de l'arbre de la connaissance, lui parla de la sagesse intérieure, de l'importance de l'équilibre et de la compréhension de la dualité inhérente à toute vie.
L'apprenti écouta et apprit que pour éveiller sa véritable nature, il devait naviguer entre ces deux forces : la force du coq, Gaio, symbole de résurrection et de renouveau, et celle du serpent, symbole de connaissance et de transformation.
La fable se conclut par la révélation que l'apprenti, grâce à l'enseignement de Gaio et du serpent, avait découvert le véritable chemin de l'illumination. Il apprit que la maîtrise de soi et la compréhension des forces sexuelles et spirituelles étaient essentielles pour atteindre une véritable sagesse. L'apprenti comprit que le coq et le serpent n'étaient pas seulement des créatures extérieures, mais des symboles vivants de son propre voyage intérieur.
Il réalisa que, tout comme le coq chante à l'aube annonçant un nouveau jour, il devait éveiller sa conscience et embrasser la lumière de la connaissance. Et tout comme le serpent change de peau, il devait se défaire de ses anciennes croyances et préjugés pour se renouveler.
Enfin, l'apprenti comprit la leçon la plus profonde : dans chaque choix, il y avait une chance de s'élever en ange de sagesse ou de descendre en démon de l'ignorance. Le chant du coq et le sifflement du serpent étaient les rappels constants de cette vérité éternelle.
Ainsi, l'apprenti marcha sur le chemin de la vie, guidé par la sagesse du Coq des Abraxas et du Serpent de la Connaissance, équilibrant toujours les forces de la lumière et de l'obscurité en lui. Et dans son cœur résonnait toujours la voix de Gaio, lui rappelant d'éveiller sa conscience et de chercher la vérité dans chaque aube nouvelle.