La seule différence est que la gnose samaelienne donne clairement les clés pratiques de la libération intérieure à l'humanité entière.
"A l'heure qu'il est mes chers frères, et pour toujours, je renonce et j'ai renoncé et je continuerai à renoncer aux droits d'auteur. La seule chose que je désire, c'est que les livres se vendent bon marché, à la portée des pauvres, à la portée de tous les enfants de Dieu. Que le citoyen le plus malheureux puisse acquérir ce livre, avec le peu d'argent qu'il porte dans son sac. En vérité, réellement, je n'ai aucune rente, je n'exige rien pour mes oeuvres. Qui voudra les éditer, qu'il les édite pour le bien de toute l'humanité dolente. La seule chose qui m'intéresse est d'apporter l'enseignement à tous les coins du monde sans distinction de races, credos, caste ou couleur : que toute l'humanité reçoive la Doctrine, c'est tout...Paix invérentielle !"
Samaël Aun Weor - Prononcé lors du Congrès de Guadalajara, Mexique, le 29/10/1976
Définition traditionnelle de la gnose :
Un premier élément de définition se trouve dans la notion de gnose elle-même. On connaît la célèbre définition donnée par le gnostique Héracléon : « Ce n'est pas seulement le baptême qui est libérateur, mais c'est aussi la gnose :
Qui étions-nous ? Que sommes-nous devenus ? – Où étions-nous ? Où avons-nous été jetés ? – Vers quel but nous hâtons-nous ? D'où sommes-nous rachetés ? – Qu'est-ce que la génération ? Et la régénération ? » La gnose est donc bien une connaissance salvatrice qui révèle à l'homme le secret de sa descente ici-bas (la génération) et de son retour à l'origine (la régénération).
Elle explique au gnostique la raison de sa présence dans ce monde-ci, par quels chemins célestes il est descendu, alors qu'il est d'un autre monde, supérieur et transcendant. Mais ce trait, bien que commun à tous les systèmes gnostiques, ne leur est pas spécifique. Les interrogations « D'où suis-je venu ? », « Qui suis-je ? » se trouvent chez les philosophes païens, par exemple chez Porphyre (De abstinentia, I, 27), et une philosophie comme celle de Plotin explique, elle aussi, à l'âme humaine pourquoi elle est tombée dans ce monde-ci et comment elle peut rejoindre sa véritable essence spirituelle.
D'autre part, des chrétiens de la Grande Église comme Clément d'Alexandrie et Origène (et après eux Evagre du Pont, Denys l'Aréopagite, Maxime le Confesseur) n'hésiteront pas à proposer aux « spirituels » une gnose, qui est également une connaissance de la véritable origine et de la véritable destinée de l'âme.
Il est vrai que la « gnose » du gnosticisme n'est pas seulement une connaissance de la destinée de l'âme, elle est une connaissance révélée à des privilégiés, qui leur permet de connaître des secrets du monde céleste, la topographie et l'histoire du monde divin et angélique.