Poèmes aux martyrs (de ce monde) Part 2/3

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Poèmes aux martyrs (de ce monde) Part 2/3

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Poèmes aux martyrs (de ce monde) Part 2/3

Poèmes d'inspiration gnostique samalienne


Peur de se salir................................. 157
La vie........................................... 158
Bouchon grincheux................................ 159
Le Grand Arcane.................................. 160
Payer après eux.................................. 161
L'histoire rétablie.............................. 162
Pour la patrie................................... 163
Battage inutile.................................. 164
Nénuphar en fleur................................ 165
Route mauvaise................................... 166
Et plus encore pour l'éditeur.................... 167
Poule aux œufs d'or............................. 168
Monologue sournois............................... 169
Dur de la feuille, peu d'élus.................... 170


Infrarouge....................................... 171
Bourrer le mou................................... 172
Orchestre de paille.............................. 173
Croix de fer, si je mens......................... 174
Le roi est mort... .............................. 175
Apothéose........................................ 176
Serpent acculé................................... 177
Rêve d'avenir.................................... 178
Un petit paradis... ............................. 179
Lettres au panier................................ 180
Le poisson a mordu............................... 181
A vrai dire...................................... 182
Terre défigurée.................................. 183
Ma bête.......................................... 184


Du calme......................................... 185
Sauve-nous, l'ami................................ 186
Au sens large.................................... 187
Constat d'époque................................. 188
Sorcières de Salem............................... 189
Merci Seigneur................................... 190
Apocalypse....................................... 191
Pour une poule................................... 192
Cénobite......................................... 193
Demande d'embauche............................... 194
Combien je vous aime !........................... 195
La vallée des larmes............................. 196
Plus jamais ça .................................. 197
Nouvelle constitution............................ 198



Poèmes aux martyrs (de ce monde) Part 3/3

Illusion......................................... 199
Tire la chasse................................... 200
Tu pourriras en Enfer............................ 201
Tronc-racine..................................... 202
Reviens.......................................... 203
Les beaux projets................................ 204
Finir au bas..................................... 205
Ankh, la conciliation............................ 206
La voie du milieu................................ 207
Erreur en cours.................................. 208
Au delà de l'éternité............................ 209
Inspiré du démon................................. 210
Sine qua non..................................... 211
D'une façon ou d'une autre....................... 212


La raison défigure............................... 213
Descente aux enfers.............................. 214
Entre deux eaux !................................ 215
Ministère intemporelle des vestales.............. 216
Deux triangles, deux lignes...................... 217
Continuer son train de vie....................... 218
Couples échangistes.............................. 219
Dors en masse.................................... 220
Castes de fric................................... 221
Le pain et le poisson............................ 222
De mieux en mieux !.............................. 223
Annihilation des basses couches.................. 224
Viol de la contaminée !.......................... 225
Sur les bords du Gange........................... 226


Sensuelle à l'abandon............................ 227
Entre terre et ciel.............................. 228
Au delà de moi................................... 229
Épaissir la crème................................ 230
Entre bien et mal................................ 231
Nature encrassée................................. 232
Suivie de près................................... 233
Canasson branleur................................ 234
Femme libérée.................................... 235
Attaque en règle................................. 236
Marché de dupe................................... 237
Éclaboussure..................................... 238
Mignonne enfant.................................. 239
A l'insu de tous................................. 240


Grisé d'amour.................................... 241
Les regards mitrailleurs......................... 242
Tournedos à la broche............................ 243
Marche à l'ombre................................. 244
Se cacher du monde............................... 245
Retourner l'arme contre soi...................... 246
Gerbes d'étincelles.............................. 247
Modifié en dernier par Gemani le 16 juillet 2023, 23:23, modifié 2 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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PEUR DE SE SALIR


Elles sont parties car je les tâchais
De la pureté qui m'est propre.
Je n'ai, moi, jamais triché.
C'est vous qui avez jeté l'opprobre

Sur le blanc de ma personne.
Si le noir vient à me recouvrir,
Je gerberais sur la matrone
Dans la crainte de me flétrir.

Ses mains bourbeuses
Recevront le calice.
Les gerbes juteuses
Me conduiront au supplice.

Elle tournera vers le bas
Le robinet de l'épée flammigène
M'enfonçant dans les contrebas
Du sulfure de la zone érogène.

L'envol vers la décrépitude.
Le sursaut de la délivrance
Pour lui montrer ma gratitude
Mettra fin à mon errance.

Pareil à vous, j'aurais été vaincu
Sur le champs de bataille alchimique.
J'aurais bu à la ciguë
L'opprobre de l'onirique.

Que de perles données aux pourceaux.
L'acte dans le consommé décrit
Les dangers du trousseau
Porté en bain-marie.






LA VIE


Les boutiques s'étioleront,
Le marché s'effondrera.
Les cons voleront,
Le feu s'éteindra.

Les enfants dormiront.
Il l'apprendra.
Demain, ils s'en iront
La seringue au bras.

Espoir en carton.
Le bout du tunnel.
Germe des fleurons
En visiteur de bordel.

Copeaux de bois
En revers de médaille.
Fourre les doigts
Dans son entaille.

Café instantané
Huit, dix fois le jour.
Voiture à l'année,
Passer un bon séjour

A la mer des ravages
Des sarcasmes d'hiver
Ou chez les sauvages
Habillés en col vert.

Absurde quête à mourir,
Bouffé par les mouches
Et les vers du pourrir
En bas instincts de couche.

L'ennui, son fer de lance.
Torpeur de solitude
Sur plateau en balance
De contre poids aux habitudes.





BOUCHON GRINCHEUX


Le jeune déserte la promiscuité
Des corps entremêlés et des mains sales.
Il s'applique à sa cité
De recouvrir l'origine du mâle.

Le temps le pousse au retranchement
Des barricades de la honte.
Il dissimule le fin saignement
De sa cicatrice outrageante.

Superpose les images défoncées,
Conforte la muraille de Chine
Devant le mur dénoncé
Et vendu en lutte intestine.

Indigné de sa perte symbolique,
Il se désagrège à l'ombre des vivants
Des crises de la colchique
Pour moins souffrir qu'au paravent.

Amère, cynique et froid,
Il mutile l'homme de son contexte.
Primaire et ironique à la fois,
Il cherche à coller au texte.

Quand la masse se noie avec,
Le résidu suit au goulot.
La fille se colle au mec
Et s'agite à son grelot.

Geste disgracieux en porte-scène
Qu'ils reproduisent ici et là
Au yeux des gens de l'arène
Qui se reconnaissent en cela.

Le roi et la reine se dévergondent
Pour rallier au canevas leurs fidèles.
Je voudrais entrer à la ronde,
Mais, je suis de la race des infidèles.





LE GRAND ARCANE


La fête se complaît en débordement.
Pile de Compact Disc étalée sur le sol.
Comble absolu du défoulement,
Je succède aux nuits folles.

Elle s'ennuie du métal rutilant,
Des liasses de billets, de l'odeur des rues,
De l'univers des idéaux branlants
Sur le tire-fesses de la charrue.

Lacérer l'esprit par l'absurde de la chair
Pour une union vertueuse et nouvelle,
Les jambes et le ventre à l'équerre,
Les prières au centre des voyelles.

La magie du sexe enfin réconcilié
Des partenaires du jeu de l'Amour
Et des vieux préceptes oubliés
S'unissent dans le pourtour.

Rétention du germe divin
Qui fleurit dans sa montée
A la formation d'un chérubin
Aux milles pétales éclatées.

Si je rayonne de pureté,
C'est par cause de l'inconsommé.
Les graves ébats regrettés
Qu'il vient à point nommer.

Que mes plumes serpentines
Soient à l'image de l'Esprit Saint,
Le sacrement de l'ère divine
Derrière les voiles de satin.

Que l'émanation des Gentils
Se réveillent après l'agonie.
Que les folles brebis
Boivent au vin béni.






PAYER APRES EUX


Le capital dévie au marxisme
Pour consoler l'individu.
La cravate du nationalisme
Impose la corde au pendu.

L'identité de la populace
Se greffe au sol, à l'ethnie,
Aux religions et à l'espace
Vital au prix des bannis.

La culture se voit perdue
Pour que l'humanité se crée.
La langue menace l'individu
De le conserver au frais.

Le riche dissémine son bien
Afin que le pauvre l'épargne.
Les barons du monde ancien
Crachent et crèvent de hargne.

Ils nous laissent en déconfiture
Épuisés de nos ressources.
Ils nous acculent à la torture
En nous comprimant les bourses.

Ils ont ruiné les espoirs.
Ils s'en vont la main basse,
Penauds devant l'écritoire
Des gens d'en face.

Cravate coulée au cou
Et ceinturée dans le dos,
Je m'exile un sou
A lui faire cadeau.

Lèvres pendues à la fille,
Je m'exhibe comme vermine
Au soleil brille
D'une lueur maligne.






L'HISTOIRE RÉTABLIE


La lointaine Thulé en banquise,
La mystérieuse Lémurie et ses statues,
L'empire atlante qui agonise,
Le peuple élu qui s'institue.

La marche entre les eaux.
Les déluges de feu sur la vermine.
La marche sur l'eau
Du calvaire à l'ascension divine.

Tous les âges immémoriaux
Visionnés et servis aux incrédules.
L'épopée glorieuse du héros,
Les transports par bulle.

Les caves où tout y est entreposé,
Les centres de voyages astraux.
Des créatures à vous donner la nausée,
La venue des navires intersidéraux.

Les stars qui tombent des nues.
La crise des jeux vidéos
Devant la fascination pour les nouveaux venus
Et la ruée au nez des Cyrano.

Le scientifique désavoué
Qui se lamente en chambre.
Le ventre creux et noué
Avec l'esprit bien sombre.

Délaissé dans sa chaumière
Pour motifs d'apprentissage inadéquats,
Il se brûle à la lumière
Pour cause de gros tracas.

Encore faudra-t-il
Ne pas s'en divertir !
Laisser de côté le futile
Pour ne pas se rôtir !





POUR LA PATRIE !


Moutons de panurge
Fourgués comme à l'abattoir
Pour l'ultime purge
Qui nous mènera à la victoire.

Faut-il encore déterminer
Les êtres à supprimer !
Mieux vaut-il désigner
Une autre race à décimer

Avant qu'ils nous traitent de racistes !
On va taper chez les vieux inutiles,
Sur les jeunes hors-piste
Et les affreux aux mains d'argile.

Travail forcé pour les valides.
Douches pour les éclopés.
Odeur de chair fétide.
Porteur de la couronne usurpée,

L'Indien opine du chef
Devant les allégations obligent
Des plumes serpentines en grief
Desquelles il brûle les vestiges.

Qu'allez-vous donc imaginer
Que je suis si ce n'est
Une imposture déclarée
Qui vous veut éclairés

De ma torche vivante.
Solution à l'emporte pièce
Devant mes servantes
Qui me traînent en laisse

A leurs jeux interdits.
Je poursuis en vain
Ma quête d'Alexandrie
Que j'aime sans fin.




BATTAGE INUTILE


Indien à la peau blanche,
Traître à ma couleur de chair,
Que je fus Sioux plus que Comanche,
Je leur ferais payer cher.

Reconnaissez la confusion
De votre passé antérieur.
Oser lever l'invasion
De vos cousins pilleurs !

Génocide des peuples indiens,
Etouffés dans la nacelle,
Parqués pire que des chiens
En haut des citadelles.

Alors, on va s'entre-tuer longtemps !
Le va et vient est brutal
Entre le pardon et Satan
Qui m'incombe un rôle fatal.

Comment réunir un peuple disparate
Avec ma couleur blanc de lait !
Bien qu'opposé à la chemise-cravate
Et honorable, je me ferais siffler.

Nos cultures étaient plus saines.
Notre vie saluait la nature.
Nos coutumes bien que draconiennes,
Ne mettaient pas en péril notre futur.

Vous nous avez évangélisé
Puis volé la terre de nos ancêtres,
Éparpillé aux alizés
Victimes du salpêtre.

Vivons dans l'harmonie
Et dans la conscience du partage
Et de l'amour infini
Pour celui qui n'a pas d'âge.




NÉNUPHAR EN FLEUR


Comment peut-on naître Indien
Et renier le cercle des anciens ?
Empêcher Petite Source et Cheval Fougueux
De rejoindre la civilisation des gueux !

Chapeau en carton et duel de cirque,
Les blancs ne sont pas valeureux.
Ils trempent dans l'univers lubrique
Des envies et désirs sulfureux.

Il est des époques où les Vestales
Initiaient les jeunes au grand Arcane.
Aujourd'hui, en tenue de carnaval,
Elles nous offrent la manne

Quelque peu altérée au fil des âges.
Je vous renvoie une image
De cérémonie amoureuse
Sur les marches rugueuses.

Le petit homme sur le dos
Qui monte à l'échelle de Jacob.
L'étrange homélie des rideaux,
Des sylphes et des nymphes du Danube.

Comme ils criaient au scandale,
D'autres se défoulent sur elles
Sous prétexte de garder les sandales
Aux pieds contrits des infidèles.

J'enfourchais la jument
Et finis ma vie avec.
Ma Cheyenne eut des amants,
Rien que de jeunes blanc-bec.

Le clair de sa peau,
Le nacre de ma perle,
Le baiser du crapaud
Sur sa nuque frêle.





ROUTE MAUVAISE


Le capital survit
Car il est fait de faibles.
Le meurtre assouvit
La rogne des incapables.

Ils ont ruinés les réserves,
Les entrepôts des bourses
Qu'inconscients, ils desservent
De la grande Source.

La colombe se tord le cou
Et plonge dans les égouts.
Elle boit dans la fange
Pendant qu'ils se vidangent.

Quand elle se débat,
Il faut l'orienter en haut
Car si elle choisit le bas,
Ils perdent le haut

Du pavé glissant.
La voiture folle le percute,
Il perd son sang.
Elle raffole de l'exécute.

Si vous le gardez au chaud,
Les vers vous le boufferont.
La tête mortuaire du corbeau
Vous fera baisser le front.

Le capital bien que fragile
Entrecroise les maillons nouveaux
D'une architecture subtile
Qui amoncelle les rivaux.

Répandre bien partout
Pour ne pas laisser à réfléchir.
Faire oublier surtout
A vous laisser infléchir.





ET PLUS ENCORE POUR L’ÉDITEUR


Profiter du tumulte
Pour m'en remplir les poches
Et répondre aux insultes
En faisant mes valoches.

Il était fils de l'Amour,
Voici venu celui de la Lumière,
Le chant du troubadour
A moins qu'il soit trou vert.

Cent mille exemplaires vendus
Rapportent un million de francs
A l'auteur de son dû
Si l'ouvrage en vaut cent.

La fortune ! la grande vie !
A vous, je la dois
Mes bienfaiteurs, mes chers amis,
Vous faites ma joie.

Alexandra sera charmée
D'une maison de porcelaine,
De beaux gars bien armés
pour l'escorter à Varennes.

Aïe, alors personne n'en veut !
Personne ne croit à l'imbroglio.
Oh, malheur à vous, Morbleu !
Vous irez rôtir à Rio.

Ma tête, ô ma tête, ô,
Rends la moi, bourreau.
Je ne peux paraître
Devant mon maître

Ainsi paré sans tête.
Il va me rire au nez.
Je demanderais à la bête
Si je puis la piner.




POULE AUX OEUFS D'OR


Ces plaisirs solitaires que j'ignore
Font qu'elles me voient en défaut,
Blanc-bec à bras le corps,
Elle me portent à l'échafaud.

Ces fantasmes que je nie
Me mèneront demain au trépas
Partager le sort des bannis
Et cette fois, marcher au pas.

Evanouir le vieux pernicieux
Qui sommeille dans la caverne
Ou bien me crever les yeux
Pour toucher dans l'Averne.

Combat de deux êtres, que dis-je
Légion, tu resteras
Pour un instant de voltige
Dans l'étreinte de tes bras.

Il me faudra être fort
Devant l'adversité opposée.
Ces diablesses veulent mon or
Devant elles, déposé.

Si mon cœur est d'or,
Ma passion à des limites
Dont je ne vous souffle encore
Pour ne pas qu'elles s'effritent.

Que la vierge est corrompue
Sur la paillasse humide et blafarde.
Me suis trop longtemps tu
De t'observer derrière la rambarde.

Qu'elle fatigue d'aimer sans retour
Qu'il faille puiser à mon amour
De tenir entre leurs avances
Des discours aux senteurs de rance.




MONOLOGUE SOURNOIS


Dites moi, messires les curés,
Qu'y-a-t-il d'impur à toucher
Une femme dans son intimité ?
Pas trouvé et j'ai beau cherché.

Craignez vous donc de tomber
Plus bas que terre
A cause de la chair
Qui se porte aujourd'hui en rabais ?

Mes Sœurs et mes Frères, parlez,
Je vous l'ordonne, brisez le silence
Sinon les agneaux seront éraflés
Et affûtés par la même lance.

Qui est maintenu dans l'ignorance
Pour que Satan aie sa part ?
Je ne vous donnerai pas mes références
Car les hommes désavouent mon art.

Pourquoi vous taisez-vous
Comme les monastiques païens ?
Allez, tous au garde à vous.
Saluez le nouveau maître qui s'en vient.

Quoi ! Vous refusez sa lumière !
A qui croyez vous donc avoir affaire ?
A quelque être dégénéré et passif,
Humble et soumis à vos griffes ?

Archevêques et papauté,
Veuillez rendre la couronne
Avant d'avoir encore fauté
Dans les jupes des matrones.

Je vous admire calme et serein.
Quel est ce secret qui vous habite ?
Où dois-je plutôt forcer l'écrin
Qui recouvre vos soeurs métrites ?





DUR DE LA FEUILLE, PEU D'ELUS


Tous les secteurs de ma vie à modifier
Car je m'estime inférieur à autrui.
Qu'on me proclame roi ou déifié
Et j'irais nourrir les truies.

Les mots coulent comme de source
Sous leur revêtement originel.
Faut-il y voir Tom Pouce
Tracer une piste de flanelle ?

En pays démocrate, le mal et le bien
S'activent dans leur sens sans contrainte.
Libre d'osciller pour un rien
Dans la calomnie ou la complainte.

Je cherche à déroger aux lois
Edifiées par le parti au pouvoir
En me faisant montreur de foi
Face aux despotes du pouvoir.

Chacun devra choisir son camp.
La libéralisation aplanit les frontières,
Donne la chance au brigand
De conduire son prochain dans l'ornière.

Il est ainsi plus aisé de juger
Si tel ou tel est bien inspiré
A condition qu'il ne reste pas figé
Devant les épreuves à endurer.

Une époque charnière et décisive.
Signe avant coureur de la fin,
Gare aux paresseux et à l'oisive
Craignant de se salir les mains.

Tous aux fourneaux, les fanas de l'uniforme.
Tous au paradis, les opprimés simples d'esprit.
Tous en Enfer, les appliqués de la forme,
Les minutieux et les gens d'esprit.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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INFRAROUGE


Ô Seigneur, j'ai péché contre l'Esprit Saint
De façon lamentable et pernicieuse.
Les atomes lunaires brillent sans fin
De la manne silencieuse.

J'ai brisé le sceau magique.
J'ai amené les porcs au parvis
Du temple sur l'Autel orgiaque.
Le tumulte qui s'en suivit

Essuya le revers de la médaille.
Vous empêcher d'éprouver le jouir
Dont abuse les canailles
A seul but de s'unir.

J'ai échappé au rituel
Alors, je préfère vous en exclure
Dans la traversée du tunnel
Avant que ne monte la levure.

Je pétris la pâte humaine
Pour la remanier à ma forme.
Je loue la Bête humaine
Pendant que les gens dorment.

Au matin, je me repens amèrement
Du serpent qui est tombé.
Je me rappelle les défoulements
Entre ses courbes et cuisses galbées.

Lilith et Nahemah que j'invoque
pour la messe noire et le sacrifice
De l'Agneau et ses vierges breloques
Pour pécher contre le Père par le Fils.

Consommer sa chair et son sang
Sans qu'on tienne son accord
Dans les entrailles, en la dépeçant
De ce qui fait son or.




BOURRER LE MOU


A seul but de vous divertir,
De vous éloigner de la Sainte Mère l'Eglise
Et avant de repartir
Resserrer sur vous mon emprise.

Si peur qu'il m'en échappe
Alors j'en invente de nouvelles
Avant qu'elle ne me happe
Au nom du fouet des infidèles.

Ils diront que j'en sais beaucoup
Et qu'en cela, je suis dangereux.
Les uns me traiteront de ripoux
Et se vengeront du spiritueux.

Le Lion ne peut être mort.
Qui sur la Terre peut l'en chasser
N'est pas né encore
Chez les fils du désaxé.

Je ne reconnais nulle part
Qu'il soit venu un jour
Vous bercer du regard
De son profond Amour.

Qu'aurait-il laissé de lui ?
Une institution de croix
Qui brille dans la nuit
D'une immense foi.

Qui seraient ses ministres ?
Voyez vous de tels êtres
Parcourir par vents et marrées
Et prêcher le calice sacré ?

Ils vous l'ont sucré
Pour vous en donner les miettes
Et répandre le sacré
Dans vos fragiles assiettes.





ORCHESTRE DE PAILLE


Mes veines se surchargent.
Des atomes solaires accélérés
Dans la mousse du potage,
Sont embrochés en fraie.

Je culmine sur les monts
En Sauveur du monde libre.
Je vis bien en amont
Des mains d'argile de vos scribes.

Ils ont façonné mon image
En hologramme sophistiqué
Pour vous rendre bien sage
Comme brebis et biquets.

Ils croient vous posséder,
Vous retrancher assez longtemps
Derrière vos tours pour décider
De la suite du printemps.

Le pacte signé par les rats
Pour la leur donner en gage
Comme on laisse un otage
A la morsure du cobra.

Il est des rumeurs étouffées dans l’œuf,
De poules déchiquetées et cadavres de bœufs
Dans quelque ferme désaffectée
Par les bons soins de sa Majesté.

La terreur des grecs
Personnifiée par la Vénus.
La Grande Prostituée des salamalecs
Qui regorgent de mille astuces.

Ils ont tout fait en grand.
Pourvu que rien ne s'enraye
Quand le Grand Pan
Soufflera sur les abeilles.





CROIX DE FER, SI JE MENS


Je suis trop imbu de moi-même.
Péché reconnu est à moitié pardonné.
Croyez-vous en de même
Que le pardon vous est donné ?

Souffrez mes Moutons
Et je vous donnerais
Le Bon Dieu sans confession
Ad Vitam Eternam, c'est juré.

Croix de bois, je vais en Enfer.
J'ai oublié le reste en route.
Mes Agneaux, sur vous, je légifère
Un arrêté pour la soute

En qualité de voyageur clandestin
Dans votre monde superficiel.
Réjouissez vous dans le vin
Et les fêtes de décibels.

Je ne fais que passer ...
Je cherche à foutre le camp
Comme l'étoile pressée
De sortir du champ.

Trop bercé par l'ingratitude
Et le téléphone qui dérange,
Je ronge ma solitude
A l'assemblée des mésanges.

Le chant mortuaire des baleines
Qui me rappelle mon cri.
C'était faute à pas de vaine
Et la reine d'Alexandrie

Est revenue à l'oraison
Chanter l'homélie du vent
Aux abords de ma prison,
Encore plus jolie qu'avant.





LE ROI EST MORT ...


Comme personne n'est venu,
Je ne suis pas allé fêter son retour.
J'ai repoussé les prévenus.
Je me suis refusé à son Amour.

J'avais déserté au banquet
Pour ne pas me salir les doigts
A empoigner des mains servies à déféquer
Qui auraient souillé ma peau de soie.

J'ai brûlé alors mon pourpoint
Et mes pardessus multiples.
Le lendemain, il m'a rejoint
Dans mon fol périple.

On a éclaté de rire.
Quelle importance ont les choses ?
A quoi bon s'enfuir
Quand de partout pleuvent les roses ?

La papauté se rend en boîte
Et le voile des étoiles se vrille.
Maya s'échappe à droite.
Il me reste que la fille.

Vous faisiez partie du décor.
Je vous avez mis en scène
Car je m'ennuyais fort
Aussi belle que fut ma reine.

J'inhale vos esprits flous
Qui se décomposent déjà.
Ne m'en veuillez pas
Si vous ne valez pas un clou.

Il n'y a pas de but final.
Sans le bois, pourquoi les clous !
Vous étiez toutes géniales.
Étrange comme tout devient flou ...






APOTHEOSE


A table, ma coupe est vide.
Elle n'y est d'ailleurs pas.
A quoi bon pour un invalide
Célébrer seul son repas !

Un tuyau déférant au bec,
J'aspire à la passion aussi .
Un amour froid et sec
Très, très loin d'ici.

Perche pour atteindre les touches
Ou tourner les pages blanches
Sous mes yeux fixes et noirs
Découlant de l'avaloir.

Le silence de la pierre,
Du vide entre les blocs
De la fermeture à glissière
Démontant mon affreux pare-chocs.

Je n'existe pour ainsi dire
Qu'en pensées recroquevillées
Prenant garde à m'avilir
De supports rutilants d'acier.

Androïde à machine vocale
Pour imiter la voix humaine.
Retirez le tuyau nasal
Qui alimente votre mécène.

Quel accident stupide,
A peine sorti, le nerf sciatique !
Ma boussole en chrysalide
Et mes rêves en synthétique.

Archchi rauque et sourd
Avec la langue repliée.
Un dernier recours
Pour vous résilier.





SERPENT ACCULE


Que les démons s'ignorent
Pourrait passer encore
S'ils ne conduisaient leurs enfants
Dans d'identiques débordements.

Que les abstinents expliquent
La raison de leur refus
Avant que les démons s'impliquent
Avec leurs idées préconçues.

Qu'ils dévoilent le grand Arcane
En toutes connaissances des causes,
Le travail dans la forge à l'Averne
Avant l'arrivée de la ménopause.

Ils se croient équilibrés,
Se moquent des réprimés
Mais voient leurs corps délabrés
Au lieu d'être sublimés.

Quand les fondements sont mauvais,
Comment le monde peut aller !
Tant d'unions à désenclaver
Pour égrener son chapelet.

Plus on va à l'Occident
Et plus les démons sont puissants.
Il me semble évident
Qu'à vivre ainsi, ils gaspillent leur sang.

Homoncules décérébrés
Qui vous croyez épanouis
De vos unions non calibrées
A la trompe qui fuit,

Vous goûtez la joie intime
Au lieu de viser Dieu.
Tu tomberas jusqu'à l'abîme
Rejoindre la horde des pernicieux.




RÊVE D'AVENIR


Des mimis sur la bouche,
Des bébés en fausses-couches.
Des premières fois
Qui n'en sont pas.

Le vin des hommes m'est inconnu,
La saveur d'une femme tout autant.
La blessure d'une balle malvenue:
La récompense du militant.

Le sacrifice des innocentes.
Art mineur que la danse
De ses perles ravissantes
En bouclettes d'alliance.

Quelle expression le corps
Vole-t-il à son âme
Quand l'esprit nous honore
De suivre les gammes.

Aussi haut que l'oiseau
Plane derrière la colline,
Un charmant damoiseau
Émacié de ses pralines.

Une minorité qui bosse
pour une majorité qui chôme
Comme un gros os
Pour de petits hommes.

Le pain du boulanger
Devra faire des petits.
Alors viendra le clergé
Tout fier de ses brebis.

Si le miracle se fait,
Si le partage a lieu,
Si la révolte se tait,
Alors viendra le Très Vieux.




UN PETIT PARADIS ...


Puisez à vos tirelires
Pour mieux le répartir.
Notre société vire à l’œuvre d'art
Et les hommes, à des salopards.

Elle est déshonorée par vos mains sales,
Vos braquages, vos menus frais.
Déflorez la Vierge par le mal
Et plaignez vous en après !

Les fossoyeurs la critique
Pour s'y faire une place
Au soleil des tropiques
Loin de la populace.

Qui sème le trouble
Récolte le fric.
Qui fait coup double
Sauve le Titanic

En sacrifiant les passagers
Pour conserver la cargaison
Et sucer ses dragées.
Le jeune Lion avait raison.

Perfection qui trône sur vos têtes.
Rendez grâce aux allocations,
Prêts consentis pour faire la fête
Aux gagnants des élections.

J'ignore la misère, le mendiant
Qui se retient de sonner à ma porte.
Studieux, je joue à l'étudiant
Qui s'active à former sa cohorte.

La société, ce sont les hommes
Qui la défont de sa forme
Pour la mener à la leur
Et battre le bon beurre.





LETTRES AU PANIER


Tant d'amours gâchés
Qui ne peuvent s'adonner
A la poésie pour avoir
Connu la fontaine du décevoir

Avant que la forme les rejoigne.
Ils considèrent la chose banale.
Ils regardent et s'empoignent
De la même façon qu'en salle.

Ils se croient initiés
Aux choses de l'amour.
Ce ne sont que des épiciers
Et des urnes à mettre au four.

Sans rajouter les poètes fourbes
Qui se complaisent à trahir
Et enterrer dans la tourbe
La fille qui leur a fait subir.

Et hautain, l'on observe l'enfant.
On se moque de ses coups de foudre
Devant la triste réalité de l'éléphant
Et sa trompe de l'absoudre.

Que d'ignorants instruits
Le délaisse en désespoir de cause
De ressembler aux truies
Plus qu'au calice d'une rose.

Il y a un siècle à peine,
Elles vivaient des amours cachés,
Des billets doux à l'ancienne,
Des sentiments vrais et hauts perchés.

Elles se ruinent en cosmétiques
A séduire la garçon d'étage
En remontant leurs tuniques
Pour rougir leurs pâles visages.





LE POISSON A MORDU


Je n'ai de la brebis que son fromage.
Je n'ai de l'homme que sa grappe.
Je ne goûte jamais au breuvage
Pour ne pas tronquer les étapes.

Mon désir doit laisser place
Aux racines de la Sainte Union.
SAW a vu chacune des traces
Laissées par d'antiques fanions.

Les jeux fleurissent
Pour garantir l'audience ;
Portée à la hausse :
Révision des finances.

Faut bien nourrir son public
Quand a lieu la guerre des chaînes.
Les tentateurs jouent la supplique
Jusqu'à ce que la coupe soit pleine.

Les mains chauffent le fil.
La bonne âme saigne son ennui.
Les cohortes malignes jubilent
Du choix grandiose des produits.

Que de détournements à Dieu,
Que d'occupations à les distraire
Sous les chapiteaux des cieux,
Même aider au grabataire.

Comme un seul homme
Dans l'abîme d'effroi
Au jus de pomme
En liqueur du roi,

Il savoure son dû,
Biffe de sa plume
Chacun des vendus
Au sein de l'enclume.






A VRAI DIRE


Croyez vous que le grand Architecte
S'amuse encore à créer des âmes,
D'autres souffrances sur le macadam,
Un seul corps par insecte ?

Croyez vous que la réincarnation
Vous sauve de l'abîme ?
Que tout être atteindra la perfection,
Dusse-t-il payer tous ses crimes ?

Croyez vous que la Terre
Sera toujours votre école ?
Croyez vous que le Père
Attende de chacun son obole ?

Croyez vous qu'il suffit
D'être bon et de prier
Pour rejoindre le paradis
Au lieu de finir griller ?

Croyez vous qu'une fois sorti,
L'on puisse enfin se reposer
Loin de la vallée aux orties ?
Halte aux névrosés !

Croyez vous qu'après la seconde mort,
Tout soit fini, l'âme détruite
Sans que Dieu veille encore
Vous intégrer à sa suite ?

Croyez vous que j'ai tort
D'appuyer les thèses d'un autre,
De vouloir qu'il se restaure
Sans être de ses apôtres ?

Croyez vous bien sage
D'écouter une larve éperdue
Qui amoncelle les images
D'une terre bientôt fendue ?





TERRE DEFIGUREE


Mettre un terme à la croissance,
Ne plus chercher la solution en dehors.
La manifestation du silence
Sans faire cas du décor.

N'avoir de cesse que de planter
Tout en détruisant les villages.
Faire tomber les cités
Et surtout abandonner l'élevage.

D'ailleurs, pourquoi a-t-il perduré
Bien après le déluge des eaux ?
Pourquoi les conciles ont-ils raturés
La Sainte Bible de gros morceaux ?

Le développement d'une civilisation
Nuit au développement de l'individu.
Le travail obligatoire donne sa ration
Alimentaire à chacun des prévenus .

L'homme s'enlise à la facilité
Que la science lui permet
Tout en construisant l'humanité
Qui menace notre sol désormais.

Résolus à éliminer des gens
Pour ramener sa population
A un stade plus efficient,
Ils génèrent leur exclusion.

La racaille n'est pas de la couleur
Dont on se l'imagine parfois.
Elle est dans le comportement de l'acteur
Qui cherche à imposer sa loi.

Retour aux sources, natalité contrôlée !
Dépopulation des zones sinistrées.
La société vous a cajolé.
Les profiteurs ont su s'infiltrer.





MA BETE


La responsabilité individuelle
Est une conséquence absolue
De la liberté superficielle
Dans un monde qui évolue.

La victoire du martyr
Est le supplice ignoble
Du cœur meurtri qui s'étire
Devant les grimaces du noble.

Ils trichent pour susciter.
Je vis pour les mortifier
Depuis toute éternité,
Non pour les sacrifier.

Le sentiment est à l'honneur
Des partenaires qui se conviennent,
Se rappellent des conseils de l'entraîneur
Pour peu qu'ils s'en souviennent.

Ils semblent porter à faux
Dans leur rapprochement mouillé.
Comme par éloge au beau,
Je les fais empailler.

Plus elle m'est montrée
Et plus la Bête est fourbe.
Je subis son attrait
Comme une graine de caroube.

Tu tombes en transe
Comme mutilée de l'âme,
Éclopée de la danse
En sorcière qui se pâme.

Perturbé dans ma machine,
Allongé dans tes fourrés,
Je te fais dresser l'échine
En relevant ta robe ajourée.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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DU CALME, MON VIEUX


Que ne dirais-je malgré moi
Pour piétiner vos rêves gentils.
J'ai voulu élever la voix
Pour couvrir le yéti.

Vous en avez les poils drus.
Mais votre miroir est tâché
Par tous ces mots crus
Que je vous ai crachés.

A chaque pas, tu es planté.
Tu te glisses dans l'embûche.
Même de renverser la cruche,
Tu ne fais que t'en vanter.

Tu effrayes la vie de la ruche.
Tu oses te plaindre des abeilles
Alors qu'à l'avant veille,
Tu te faisais la greluche.

Pauvre petit homme élancé
Qui sait plaire aux dames,
Si je t'ai offensé,
Goûte un peu à ma came.

Pas mauvaise, c'est de l'importer,
Déflorée pas plus d'une douzaine de fois
A peine sortie de l’œuf, on l'a récoltée
Chez les Ricains. Bon, décide toi.

C'est de la bonne, pratiquement pure.
Presque pas touché à la marchandise.
On n'est quand même pas des ordures !
Que là-haut, on se le dise !

Ah, faut que je te montre le film.
Elle est vraiment sensas au lit.
Elle te fait atteindre la cime
Et en plus, elle boit ta lie !





SAUVE-NOUS, L'AMI


Qui vous dit que les indigènes
Ne gagneront pas le ciel ?
Leurs œuvres aux sirènes
Ne sont pas celles d'infidèles.

Sa foi est plus grande.
Indiens d'Amérique ou d'Asie,
D'Australie et d'Indonésie
A l'Afrique font des offrandes.

Regardez votre influence.
Ils boivent comme des trous.
Ils oublient leurs danses
Pour s'agrémenter de frou-frou.

Ah, ils ont évangélisé
En coupant nos racines.
Ah, ils ont civilisé
En vendant nos terrines.

Sacrificateurs et cannibales, d'accord.
Mais lui arracher sa terre,
Ses ressources, son or,
Défricher son cimetière !

Nous ranger en bidonville,
Nous exclure des beaux quartiers
Et les touristes débiles
Qui visitent nos héritiers.

Qu'as-tu à répondre
Homme blanc tortionnaire ?
Or que tu fais fondre
Comme un loup débonnaire !

Voilà tes crimes homme pâle
Entre guerres fratricides.
Aujourd'hui, on crève la dalle.
Gare au parricide !






AU SENS LARGE


Facile pour un capital
De manifester contre lui.
Au lieu de se rendre à l'étal,
Il rentre chez lui.

N'use de son portefeuille
Qu'à but de se nourrir
En se gardant de tout écueil.
Euthanasie au pire.

Concert, casino et stade vides.
Boîtes à bars et brocs à l'agonie.
Stocks entreposés en terrain humide.
Putréfaction du nid.

Et voilà ma belle,
Quelle déconfiture !
On ramasse à la pelle
Les excédents de nourriture.

Aurais-je suffisamment économiser
De mes droits pour vivre de mes rentes ?
Mes dents seront-elles assez aiguisées
Pour que je vous les plante ?

Les aficionados pourront-ils s'en passer ?
La vieille rombière et le cadre puant ?
Marrant de vous casser
Messieurs les ex-chouans.

Laissez crever vos morts vivants,
Vous économiserez le médecin.
Ne sortez pas par grand vent
Pour ne pas couler au ricin.






CONSTAT D'EPOQUE


Infidèle aux mortels.
Fidèle à l'éternel.
Je crains qu'il me trépasse
De me jouer de ce qui me dépasse.

Croit-il qu'à frotter sa lampe,
Il verra le génie apparaître ?
De Satan, il se fera l'estampe
Au plus profond de l’Être.

Écoute le donc brailler
Aux portes de sa cité !
Il ne fait que s'essuyer
La trompe de la charité .

Si ton prêteur en gage
Te refuse la Cène,
Ne l'écume pas de rage
Dans le ventre de la baleine.

Ton troupeau pestilentiel
Gave ma tringle en travers.
Suivre le tournant du ciel
A l'endroit et à l'envers.

Créer le vortex à contre-courant.
Immerger la Bête qui gît
Sous les cadavres odorants,
Victimes de séquelles et d'orgies.

Écrouer les midinettes
Qui s'activent aux joies imbéciles
Quand elles se font levrettes
Pour s'attirer le Devil.

J'ai succombé à l'une.
Je ne me relève
Qu'à grand peine
D'avoir pourri ma sève.




SORCIERES DE SALEM


Les rythme sabbatiques
Qui font résurgence
Aux saveurs extatiques,
Abreuvent les consciences.

Intégristes qui se croient
En droit d'y changer quelque chose.
Ont-ils oubliés que la Croix
A nul être ne s'impose ?

Pour qu'il y ait des élus,
Il faut des millions de fourvoyés.
Même la Sainte Église s'est tue
Pour devant eux, ne pas se ployer.

Ce sont les condamnés
Qui entretiennent la Grande.
Les champs de fleurs fanées
Se rassemblent en bandes.

Ils revendiquent de se détruire
Si cela leur chante.
Que je te les enverrai cuire
Dans la marmite d'amarante !

Ces couples trop vite constitués,
Mariés dés la majorité
Embourbés et évertués
A toujours s'éclater.

Ignorant de ce que
Demain sera fait,
Ils bousculent les queux
Des hommes surfaits.

Goûter aux saveurs interdites
Pour se faire les témoins de choix
Aux brûlures de l'eau bénite
A l'engorgement des croix.





MERCI SEIGNEUR


A celui qui motive
Ses troupes plus que son prochain,
L'amour lui offre un levain
Dont la lumière l'en prive.

Vous remplir de haine
Pour que si elle déborde,
Je subisse la peine
De finir dans la horde.

Il positive ses problèmes
Pour tout voir au mieux,
Revitalise son érythème
En s'enfonçant le pieu.

Ils méprisent la tentation
Parce qu'ils sont faibles.
Ils le disent en chanson
Car ils se savent incapables

De résister au Diable
Comme Job, le patriarche.
Ils se racontent la même fable
Et espèrent dans l'arche

La libération au trépas.
Pourquoi n'y suis-je pas soumis ?
A-t-il mis sur mes pas
La force de vaincre mes ennemis ?

Il me faut m'en forger
Pour les mettre à ma botte
Si je puis les déroger
De leur redingote.

Qu'importe vos erreurs passées,
Chaque fois que vous en faites,
Elles vous sont effacées
Par vos courbettes.






APOCALYPSE


Je ne peux supporter
De les voir qui s'amusent.
Cette joie effrontée
Me rappelle ma Muse.

Son titre de noblesse
Savourait le marbre
De mes largesses
Et de mon sabre.

J'irai me trancher la gorge
Et asperger le sable,
Rougir la berge
De mon sang noble.

Griser la terre
D'une pureté sans égal.
Épaissir la mer
D'escadres frugales.

Descendre du soleil
Sa couronne de feu.
Déboucher la bouteille
Du souffle des Dieux.

Et ravager cette racaille
Qui abandonne son prochain.
Pyromane des broussailles
Et tombeur de crachin.

Vous ne saurez plus
Qui du feu ou de l'eau
Manifeste son flux
Au bras du bourreau.

Les uns électrocutés
Par les bons soins de l'empire.
Les autres habités
Par la voracité des vampires.





POUR UNE POULE


C'est un fou endimanché
Dont la queue fut tranchée
Pour casser la trame
Et les signes du quidam.

Il a fallu déclencher
Des secousses pour hâter
Sa venue et tenter
De la lui déhancher.

S'il découvre son anomalie,
Il décuplera sa puissance.
Des courtisanes plein son lit,
Il déversera sa semence

Pour que naisse ses généraux
Et pour s'ancrer au délétère.
Ses démons portés en héros
Ouvriront ça et là des cratères.

Des aigles mangeurs d'hommes se lèveront
Pour arracher la progéniture
Des couples qui enfanteront
L'année des folles écritures.

On regardera le nouveau venu
Avec une admiration grandissante.
Il engrossera dix mille ingénues
Vierges durant l'éclipse fascisante.

Il lèvera des troupes armées
Depuis longtemps embrigadées
Triées sur le volet et millésimées
Sous la consigne des farfadets.

Il instituera des combats
Jusqu'à mort des coqs
Et la poule reviendra
Au squale en breloque.





CENOBITE


Détruire ma cinémathèque
Pour répondre à mes aspirations.
Brûler ma bibliothèque
Sur le banc des lamentations.

Conserver les évangiles apocryphes,
La Sainte Bible et la Pistis-Sophia.
Broyer le mythe de Sisyphe
Qui me béatifia.

Disloquer l'infrastructure vidéomatique.
Me suffire d'un lit et d'un placard.
Psalmodier les derniers cantiques.
Ne porter nulle part mon regard

Dans l'attente de rouvrir mes yeux
Que si ta voix se faisait entendre,
Je marcherais sur les oeufs
En colonnade sans les fendre.

Morfondre le bélier qui heurte
A la grande porte verticale.
Me détourner du flirt
Et de son lendemain bancal.

L'enfant incarne un débris
Du monde astral élémental.
La conception d'un abris
Pour son âme est fondamental.

S'il est conçu entre
Désir charnel et cris,
Il sortira de son ventre
La charogne pourrie.

Vos réceptacles s'useront
Comme ceux de vos parents.
Vos enfants mourront
Indignés de leur rang.





DEMANDE D'EMBAUCHE


Comme ce chef intègre
Du laboratoire d'analyse médicales
Qui désirait que ses nègres
Soient mis au rebut comme matières fécales.

Il voulait de chez lui
Diriger son entreprise
Sans avoir de compte à rendre à qui
Que ce soit ni même à l’Église.

Il rêvait de robots et machines
Pour renvoyer ses laborantines.
Réduction du personnel adéquat
Au son de cloche de sa voix.

Le patron fantasme de liquider
Sa main d’œuvre encombrante.
Il aimerait en cela être aidé
Par les organisations déférentes.

L'ouvrier sera écartelé sur l'autel.
La secrétaire suivra de près.
Le cadre portera une attelle
Pour un temps encore et après ...

Travail d'intérêt général,
Œuvre humanitaire à la chorale
Pour civiliser les peuplades mutines
A notre image citadine.

La répartition des biens
Sera légiférée au parlement.
On retirera aux vauriens
Les excédents et boniments.

Tout le monde sera heureux
Sauf les riches appauvris
Qui se vengeront entre eux
Des sévices subis.





COMBIEN JE VOUS AIME !


Vous auriez pu le savoir
Il y a quelques temps déjà
Au lieu d'arpenter les couloirs.
Vous ne seriez plus ici-bas

A vous lamenter ventre à terre
D'avoir été mis au monde
Par l'essence de vos pairs
Et de la putain blonde.

La décomposition sera latente.
Les quatre mondes s'opposent.
Vos goûts et couleurs me tentent.
Vos yeux sales et moroses,

Vos rythmes démoniaques
Sur fond de drogues,
De surprise-parties orgiaques
En de sulfureux dialogues ...

De compagnon de route en vide ordure,
Vous pouvez nier la différence
Et peindre la mauvaise augure
D'un pinceau vert de rance.

Ce n'est ni un douloureux remords
Que je désire installer en vous,
Ni transposer une autre flore
Dans vos esprits encore flous.

Juste de donner une chance
A chaque personne intègre
De vivre sa renaissance
Et de quitter les "nègres".

Blanchir le Lucifer qui t'habite
Depuis l'histoire de la pomme.
Ce vieux péché dont hérite
De sa lignée, chaque homme.




LA VALLÉE DES LARMES


Ce secret n'a pas de prix.
Redevable à jamais vous êtes.
Si ta couleur est tachée de gris,
Tu finiras ton âme en miette.

Ce mystère est la pierre qui roule.
Soit tu la pousses vers le haut,
Soit elle t'écrase comme une goule
Et tu pisseras le sang chaud.

C'est un travail perpétuel
Si l'on reste dans le vallon,
Une nuit, il vous révèle
Et ainsi naît un nouvel Apollon.

Il pleure sur l'humanité
Qui au lieu de se plaindre
Recherche des vérités
Plus grandes à peindre.

Avant seuls, les initiés
Etaient instruits à l'Arcane.
La vierge au fil d'acier
Tranchait la fonction de l'organe.

Les bonnes volontés s'activent
En décalage aux grâces.
De fioritures, ils s'enjolivent
D'un noyau dans la masse.

Le crépuscule est annoncé
Par le calvaire des slaves.
Les crimes et châtiments dénoncés
Rachètent le sang des braves.

Il a coulé plus que nature
Entre le vert et le jaune.
La molasse de vos aventures
Et de vos tenues friponnes.

Il a brandi l'épée comme à la guerre.
Sa mère nous hache en menus morceaux
Pour que se fasse le corps nouveau
Qui se veut réceptacle du Père.

Mais le monde attend son créateur
Pour la lui faire au carré
Se refusant d'être les acteurs
D'une pièce trop mal cadrée.

Sa toute puissance en péril,
Il lègue son royaume à son Fils
Dans l'espoir que sa manœuvre subtile
Le dispense de recourir à son vice.

Ses petits soldats jouent au clair de lune
A sonder les retombées d'une avalanche.
Il semble qu'il n'y ait aucune
Armée éprise d'une telle soif de revanche.

Il savoure la destitution prochaine
Des monstres à têtes blanches.
Il requiert l'intervention
Du nationaliste qui flanche

Dans sa misère pitoyable.
L'empire se disloque vers l'ouest.
Le blanc agonise en bord de table
Ayant puisé plus que du leste.

Il montre sa bonté en bon samaritain
En écourtant la vie de ses sujets loyaux.
Il frappe parmi les pays lutins
Pour vider les régisseurs de leurs boyaux.

Le vieux monde ne veut dépérir
Qu'en ayant pratiqué tout les remèdes.
Il collecte pour s'en aller quérir
Une remise pour ses riches qui plaident.






NOUVELLE CONSTITUTION


Les membres ensuqués, je reste au lit.
Je pense à ceux qui prennent
Le chemin de l'école, je souris
De leur quête absurde et vaine.

La relance prévue est imaginée.
La terre ne fournit plus son travail.
Certaines choses ne peuvent se remanier
Même par votre volonté de paille.

Écoute les théoriser sur l'avenir
Du monde qui n'en a pas.
Laisse les se réunir
Pour des causes qui n'en sont pas.

Les labeurs imbéciles ont fini leur temps.
Ils se plaignent de la vie facile.
Mais la loi du marché sous-tend
Le génocide des petites gens futiles.

Je ne ramène pas de fille à la maison.
Dans chaque port, je traîne le visage du marin
Entre quatre planches et barreaux de prison,
Je plonge mes doigts dans le purin.

Ils s'éclatent dans la barque.
De la fantaisie dans leur trou.
Ils resserrent le vis à l'écrou
En faisant sa fête au monarque.

Comment fais-tu pour t'enrichir
Quand le pauvre à les yeux rivés,
Pour d'un seau de pisse le rafraîchir
Quand il campe sur ton pavé ?

Ton seul plaisir mis au placard.
Je comprends que tu m'en veuilles.
Mais, sois bon joueur, le ringard,
Le niveau baisse à vue d’œil.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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