Samael Aun Weor : La pensée du Jour

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Scorlion a écrit : 9 août 2019, 11:54 Extrait de la Conférence 39 du 5ème Évangile :
Didactique pour la Dissolution de l'Ego


D. Et le Moi gnostique, quand [...] ?

M. Alors je vais te dire quelques vérités. Cette question est un peu étonnante, tu sais, parce qu'ici il n'y a personne qui n'ait pas son MOI GNOSTIQUE. Ce qui est intéressant, c'est qu'un tel Moi aussi, il faut l'éliminer et il ne doit rester que la pure Conscience Gnostique. Parce que le Moi gnostique devient automatique, mécanique ; RÉDUIS-LE EN CENDRES ; prends conscience de la Doctrine. Alors, la Gnose se déploie, se développe en toi comme une conviction doctrinale consciente et non comme un simple automatisme mécanique. Le Moi gnostique est mécanique. Mais, la Conscience gnostique est révolutionnaire, rebelle, terriblement divine. Voyons, mon frère...

D. Maître [...] maintenant que nous avons l'opportunité d'être avec vous et de réaliser cette expérience du travail sur la destruction du Moi [...]

M. Bon ! Mais je suis bien en train de te donner un coup de main, n'est-ce pas ? Je suis en train de te donner les explications qui sont fondamentales, car ce travail de dissolution de l'Ego est quelque chose de très personnel en chacun de nous. Personne ne peut faire le chemin pour toi. Toi seul peux le parcourir. Moi, l'unique chose que je peux faire, c'est de te montrer le chemin et te donner les indications précises. C'est tout. Voyons, mon frère...

https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... ologie.pdf
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

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La Révolution de la Dialectique
Chapitre 2

Image, Valeurs et Identité

En dynamique mentale, nous avons besoin de savoir comment et pourquoi fonctionne le mental.

En dynamique mentale, il est urgent de savoir quelque chose sur le comment et le pourquoi des divers fonctionnalismes du mental.

Un système réaliste est nécessaire si, en vérité, nous voulons connaître le potentiel du mental humain.

Nous avons besoin d’améliorer la qualité des valeurs, de l’identité et de l’image de nous-mêmes. Je pense qu’un changement de valeurs, d’image et d’identité est fondamental.

L’animal intellectuel, appelé à tort homme, a été éduqué pour nier son authentique identité, ses valeurs et son image.

Accepter la culture négative installée subjectivement dans notre mental, dans notre intérieur, en suivant le chemin de la moindre résistance, est absurde. Nous avons besoin d’une culture objective.

Accepter ainsi, sans raison, suivant la ligne de la moindre résistance, la culture subjective de cette époque décadente est incontestablement absurde.

Nous avons besoin de passer par une révolution totale et par un changement définitif dans cette question de l’image, des valeurs et de l’identité.

L’image extérieure de l’homme et les diverses circonstances qui l’entourent, sont le résultat exact de son image intérieure et de ses processus psychologiques.

L’Auto-image est différente, c’est le K-H intime, l’Homme Cosmique, le Cosmos-Homme, notre prototype divin, l’Être réel.

Image, valeurs et identité doivent être changées radicalement, ceci est une révolution intégrale. Nous avons besoin de l’Identité de l’Être, des valeurs de l’Être et de l’image de l’Être.

Si nous découvrions les réserves d’intelligence contenues dans le mental, nous pourrions le libérer.

Les réserves d’intelligence sont les différentes parties de l’Être qui nous orientent dans le travail lié à la désintégration de l’Ego et à la libération du mental.

Les réserves d’intelligence contenues dans le mental, nous orientent dans le travail lié à la libération du mental. Les valeurs de l’Être constituent l’intelligence. Les réserves d’intelligence sont les diverses parties de l’Être qui nous guident et nous orientent dans le travail psychologique lié à l’annihilation de l’Ego et à la libération du mental.

Nous faisons toujours une distinction entre le mental et l’Être ; quand quelqu’un accepte l’idée que son mental est embouteillé dans l’Ego, cela montre qu’il a commencé à mûrir.

Au sujet de la dissolution de l’Ego, il est nécessaire de combiner l’analyse structurale et transactionnelle.

Seules les valeurs de l’intelligence peuvent libérer le mental au moyen de la désintégration des éléments psychiques indésirables.

L’Autocritique

Nous devons être sincères avec nous-mêmes et faire la dissection du Moi avec le terrible bistouri de l’autocritique. Il est absurde de critiquer les erreurs des autres ; ce qui est fondamental, c’est de découvrir nos erreurs et ensuite de les désintégrer par l’analyse et une compréhension profonde.

Il est seulement possible d’agir collectivement quand chaque individu est capable d’agir individuellement avec une conscience pleine et absolue de ce qu’il fait.

Les systèmes de la Révolution de la Dialectique paraîtront très longs aux gens impatients. Il n’existe cependant pas d’autre chemin ; ceux qui veulent des changements rapides et immédiats dans l’ordre psychologique et social, créent des normes rigides, des dictatures du mental, ils n’aspirent pas à savoir comment penser, mais dictent ce qu’il faut penser.

Tout changement brusque trahit son propre objectif et l’homme devient victime de ce contre quoi il luttait. En nous-mêmes se trouvent toutes les causes de l’échec de n’importe quelle organisation.

L’Auto-image

S’identifier, s’imaginer, se valoriser soi-même correctement ne doit pas être confondu avec la merveilleuse doctrine de la non-identification.

Au lieu de retenir dans notre mental une culture caduque et dégénérée, nous avons besoin de nous rééduquer nous-mêmes.

Il est nécessaire d’avoir un concept exact de nous-mêmes. Chacun a un concept faux de lui-même.

Il est urgent de nous retrouver nous-mêmes, de nous auto-connaître, de nous rééduquer et de nous revaloriser correctement.

Le mental embouteillé dans l’Ego méconnaît les authentiques valeurs de l’Être. Comment le mental pourrait-il reconnaître ce qu’il n’a jamais connu ?

La liberté mentale n’est possible qu’en libérant le mental.

Les faux concepts d’auto-identité embouteillent le mental, l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur.

L’image d’un homme est à l’origine de son image extérieure. L’extérieur est le miroir où se reflète l’intérieur. Tout individu est le résultat de ses propres processus mentaux.

L’homme doit auto-explorer son propre mental s’il désire s’identifier, se valoriser et s’auto-imaginer correctement.

Les pensées humaines sont négatives et préjudiciables à 99%.

L’Auto-adoration


Dans la vie en société existe l’auto-découverte, l’auto-révélation.

Réellement, quand, dans la vie en communauté, le mental se trouve en état d’alerte-perception, les défauts cachés affleurent, ressortent, et nous les voyons alors tels qu’ils sont en eux-mêmes.

Nous tous les êtres humains, dans le fond, sommes narcissiques, amoureux de nous-mêmes. Observez un chanteur sur la scène du théâtre : il est follement amoureux de lui-même, il s’adore, s’idolâtre, et quand pleuvent les applaudissements il est porté au climax de son auto-adoration. Et bien, ceci est précisément ce qu’il veut, ce qu’il désire, ce qu’il attend avec une soif infinie.

Réellement, la vanité est la vive manifestation de l’amour-propre. Le Moi se pare pour que les autres l’adorent.

Quand l’Ego commence à contrôler la personnalité de l’enfant, la beauté spontanée disparaît, alors commence la surestimation du cher Ego et l’enfant rêve de dominer le monde et d’arriver à être le plus puissant de la Terre.

L’Auto-jugement


L’homme qui permet que s’exprime en lui d’une manière spontanée ce qui s’appelle l’auto-jugement ou le jugement intérieur, sera guidé par la voix de la conscience et marchera sur le droit chemin.

Tout homme soumis à l’auto-jugement se convertit, de fait et de droit, en un bon citoyen, un bon époux, un bon missionnaire, un bon père, etc.

Pour connaître nos contradictions intimes, il est nécessaire de nous auto-découvrir. Celui qui s’auto-découvre peut travailler avec succès à la dissolution du Moi pluralisé.

Les contradictions intimes sont fondées sur la pluralité du Moi. Les terribles contradictions que nous portons en nous nous rendent malheureusement la vie amère. Nous sommes ouvriers et nous voulons être Potentats, soldats et nous voulons être généraux. Nous pensons à acquérir notre propre maison et après, quand nous l’avons, nous la vendons car nous en sommes fatigués et nous en voulons une autre.

Nous ne sommes contents de rien. Nous cherchons le bonheur dans les idées et celles-ci également défilent et passent. Nous cherchons le bonheur dans la vie en commun avec les amis qui aujourd’hui sont avec nous, et qui demain seront contre nous. Nous voyons donc que tout est illusoire.

Rien dans la vie ne peut nous donner le bonheur. Avec tant de contradictions, nous sommes des misérables.

Il est nécessaire d’en finir avec le Moi pluralisé. Ainsi seulement pourrons-nous en finir avec l’origine secrète de toutes nos contradictions et amertumes

Ceux qui ont déjà dissout le Moi possèdent de fait le CPC.

Dans le monde, il existe beaucoup d’écoles et de systèmes, et beaucoup de gens qui vivent, papillonnant de petite école en petite école, toujours pleins d’intimes contradictions, toujours insatisfaits, cherchant toujours le chemin, et ils ne le trouvent pas, même quand celui-ci est très proche de leurs yeux. Le Moi pluralisé ne leur laisse pas voir le chemin de la vérité et de la vie. Le pire ennemi de l’illumination est le Moi.

Il fut demandé à un maître : « Qu’est-ce que le chemin ? »

« Quelle magnifique montagne ! » Dit-il, de la montagne où il avait sa retraite.

« Je ne vous questionne pas sur la montagne, mais sur le chemin. »

« Tant que tu ne pourras pas aller au-delà de la montagne, tu ne pourras pas trouver le chemin ». Répondit le Maître.

Le Moi peut faire aussi de bonnes œuvres et gagner beaucoup de mérites qui améliorent son caractère psychologique, mais jamais il ne pourra arriver à l’illumination.

Nous devons chercher l’illumination, car tout le reste nous sera donné par surcroît. Il est impossible d’arriver à l’illumination sans avoir le CPC.

Il est impossible d’avoir un Centre Permanent de Conscience sans avoir dissout le Moi pluralisé.

L’Auto-idée

L’information intellectuelle et les idées des autres ne sont pas du vécu. L’érudition n’est pas l’expérimentation. L’essai, la preuve, la démonstration exclusivement tridimensionnelle, ne sont pas unitotaux.

Opinions, concepts, théories, hypothèses, ne signifient pas vérification, expérimentation, conscience pleine de tel ou tel phénomène.

Il doit exister une faculté supérieure au mental, indépendante de l’intellect, capable de nous donner une connaissance et une expérience directe de n’importe quel phénomène.

C’est seulement en nous libérant du mental que nous pouvons expérimenter en vérité ce qu’il y a de réel, ce qui se trouve dans l’état potentiel, derrière un phénomène quelconque.

Le monde est seulement une forme illusoire qui se dissoudra inévitablement à la fin du Grand Jour Cosmique.

Ma personne, ton corps, mes amis, les choses, ma famille, etc., sont dans le fond ce que les Hindous appellent maya, l’illusion, de vaines formes mentales, qui tôt ou tard seront réduites en poussière cosmique.

Mes affections, les êtres les plus chers qui nous entourent, etc., sont de simples formes mentales qui n’ont pas d’existence réelle.

Le dualisme intellectuel, tel que le plaisir et la douleur, les louanges et le blâme, le triomphe et la défaite, la richesse et la misère constitue le douloureux mécanisme du mental.

L’Auto-idée et le véritable bonheur ne peuvent pas exister en nous tant que nous sommes esclaves du mental.

Personne ne peut développer l’auto-idée tant qu’il est esclave du mental.

Ce qu’est le Réel n’est pas une question de suppositions livresques ou d’idées des autres, mais d’expérience directe.

Celui qui se libère de l’intellect peut expérimenter et sentir un élément qui le transforme radicalement.

Quand nous nous libérons du mental, celui-ci se convertit en véhicule ductile, élastique et utile, avec lequel nous nous exprimons.

La logique supérieure nous invite à penser que s’émanciper du mental équivaut en fait à éveiller la conscience, à en finir avec l’automatisme.

Mais allons au fait : qui ou quoi doit se libérer des mortifiantes idées des autres ? La réponse évidente à ces questions est la conscience ! Ce qu’il y a d’Âme en nous, c’est cela qui peut et doit se libérer.

Les idées de la pseudo-littérature des autres ne servent qu’à nous rendre l’existence amère. Le bonheur authentique n’est possible que lorsque nous nous libérons de l’intellect.

Cependant nous devons reconnaître qu’il existe un inconvénient majeur à cette libération de la conscience tant désirée, je veux me référer à la terrible bataille des antithèses.

L’Essence ou Conscience vit malheureusement embouteillée dans le spectaculaire dualisme intellectuel des opposés : oui et non, bon et mauvais, haut et bas, mien et tien, goût et dégoût, plaisir et douleur, etc.

À la lumière de tout cela, il est brillant de comprendre à fond que lorsque cesse la tempête des idées reçues dans l’océan du mental et que finit la lutte des opposés, l’Essence s’échappe, plonge dans Cela qui est le Réel, et l’auto-idée, l’idée-germe émane dans toute sa splendeur.
Source :
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Samaël Aun Weor
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Psychologie Révolutionnaire
8. Les États Erronés
Incontestablement, dans la rigoureuse observation du « Moi-même », il est urgent et absolument indispensable de faire sans délai une différenciation logique et complète des circonstances extérieures de la vie pratique et des états intimes de la conscience.

Il nous faut de toute urgence savoir où nous sommes situés à tel ou tel moment, tant en ce qui concerne l’état intime de la conscience que dans la nature spécifique de la circonstance extérieure qui s’est produite.

La vie en elle-même est une série d’évènements qui se succèdent à travers le temps et l’espace.

Quelqu’un a dit : « La vie est une chaîne de martyres, enchevêtrée dans l’âme de l’homme. »

Chacun est tout à fait libre de penser ce qu’il veut ; je crois qu’aux plaisirs éphémères d’un instant fugace succèdent toujours le désenchantement et l’amertume.

Chaque évènement a sa saveur spéciale qui le caractérise, et les états intérieurs sont aussi de différentes sortes : ceci est indiscutable.

Il est certain que le travail intérieur sur soi-même porte, d’abord et avant tout, sur les divers états psychologiques de la conscience.

Personne ne pourrait nier qu’à l’intérieur de nous, nous sommes chargés de beaucoup d’erreurs et que règnent des états psychologiques erronés.

Si nous voulons réellement changer, nous devons de toute urgence modifier radicalement et sans délai ces états erronés de la conscience.

La modification absolue des états erronés est à l’origine de transformations totales dans le domaine de la vie pratique.

Quand quelqu’un travaille sérieusement sur ses états erronés, indubitablement, les situations désagréables de la vie ne peuvent plus le blesser aussi facilement.

La seule manière de comprendre ce que nous sommes en train de dire, c’est de le vivre ; de vraiment le ressentir sur le terrain même des faits.

Celui qui ne travaille pas sur lui-même est toujours victime des circonstances ; il est comme un misérable esquif dans les eaux tourmentées de l’océan.

Dans leurs multiples combinaisons, les circonstances changent sans cesse ; elles viennent l’une après l’autre comme des vagues, elles sont des influences…

Il y a sans nul doute de bonnes et de mauvaises circonstances ; certains évènements sont meilleurs ou pires que d’autres.

Il est possible de modifier les évènements ; d’altérer les résultats, de modifier les situations, etc., certes cela est au nombre des possibilités.

Cependant, il existe des situations qui ne peuvent en vérité être altérées ; dans ce cas, elles doivent être acceptées consciemment, même si certaines d’entre elles s’avèrent très dangereuses, ou douloureuses.

Incontestablement, la douleur disparaît quand nous cessons de nous identifier au problème qui s’est présenté…

Nous devons considérer la vie comme une série successive d’états intérieurs ; une histoire authentique de notre vie particulière est composée de tous ces états…

En révisant la totalité de notre propre existence, nous pouvons constater par nous-mêmes de façon directe que plusieurs situations désagréables se sont produites à cause de nos états intérieurs erronés…

Bien qu’Alexandre le Grand fût toujours tempéré par nature, il se livra par orgueil à des excès qui entraînèrent sa mort…

François 1er mourut à cause d’un abominable et infect adultère dont l’histoire se rappelle encore très bien…

Quand Marat fut assassiné par une nonne perverse, il se mourait de vanité et d’envie et se croyait absolument juste…

Il est indéniable que les dames du « Parc des Cerfs » épuisèrent totalement la vitalité de l’affreux fornicateur qu’était Louis XV.

Les psychologues savent très bien que nombreuses sont les personnes qui meurent par ambition, colère, ou jalousie…

Aussitôt que notre volonté s’enferme irrévocablement dans une tendance absurde, nous devenons des candidats pour le cimetière ou le mausolée…

Othello devint un meurtrier à cause de sa jalousie, et les prisons sont remplies de gens sincères qui se sont trompés.
Source :
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Gemani a écrit : 29 octobre 2011, 08:17 Les gnostiques devraient pratiquer la méditation

pour le moins quatre à six heures par jour ;

pratiquer le matin,

le soir et quasi toute la nuit

jusqu’au lever du jour…

Cela devrait se faire durant toute la vie

Ainsi, ils vivraient une vie profonde

et s’AUTO-REALISERAIENT.

S’ils ne vivent pas de cette manière, ils mèneront une vie superficielle

vide, une vie anecdotique,

une vie telle une mare peu profonde

comme nous pourrions le dire

de manière imagée.

Samael Aun Weor


Importance d’une base éthique

Premièrement, purifie ton mental et ton cœur par la pratique d’une conduite droite et après consacre-toi à la pratique de la concentration. La concentration, sans la pureté du mental et du cœur, n’a pas de sens.

Certains étudiants sots et impatients optent immédiatement pour la concentration sans jamais se soumettre à un entraînement éthique préliminaire. Cela est une grave erreur.

Certains occultistes possèdent la concentration mais ils n’ont pas un bon caractère. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent parvenir à aucun progrès sur le chemin spirituel.


L’auto connaissance de l’Etre

Il y a deux aspects essentiels, deux facteurs décisifs dans nos études. L’un est le rappel de soi et l’autre, la relaxation du corps. Se rappeler de soi, de son propre Etre intérieur et se relaxer en méditation profonde : c’est ainsi que le « nouveau » nous arrive, de cette manière nous allons peu à peu nous auto explorer.


La concentration et le silence

Le silence est un facteur déterminant dans le travail de la concentration. La Loi du Silence est la base de tout enseignement initial, cela laisse un espace vierge à une création intérieure. La Gnose universelle enseigne que si nous voulons obtenir le développement de quelque chose de réel dans notre psyché, nous devons apprendre à nous isoler dans notre intimité par le silence intérieur et l’économie d’énergie.

Veillez en Silence dans le Silence de votre mental et priez votre Père qui demeure dans le secret de l’Absolu et vous trouverez la Paix de la Concentration.

Nous rendre conscient de ce que nous savons déjà

Nous avons besoin d’étudier la Gnose à fond. Pour cela, il y a les livres, les conférences, etc… ; mais la seule lecture des livres n’est pas suffisante, il faut aller plus loin mes frères…

Quand, par la méditation, nous essayons de connaître le sens intime de ce qui est déposé dans notre mémoire, alors ces connaissances passent aux parties supérieures du centre intellectuel et si nous essayons d’être plus conscients de l’enseignement, finalement le moment arrivera où la dite connaissance sera définitivement absorbée par le centre émotionnel.



La concentration

Quand différentes forces ou puissances d’ordre psychique et physique coïncident en un même point d’un espace donné, nous l’appelons concentration.

Si l’on concentre les rayons du soleil au moyen d’une lentille, nous pouvons enflammer un bout de coton ou un morceau de papier. Mais les mêmes rayons dispersés ne peuvent pas y arriver. De la même manière, si tu réunis les rayons dispersés de ton mental et que tu les focalises en un point, tu obtiendras une concentration merveilleuse. Le mental te servira comme un puissant phare pour découvrir les trésors de l’âme.


La Résistance comme arme secrète de l’Ego

La résistance est la force opposée. La résistance est l’arme secrète de l’ego.
La résistance est la force psychique de l’ego opposée à la prise de conscience de tous nos défauts psychologiques.

La résistance agit par un mécanisme de défense qui essaie de nier les erreurs psychologiques désagréables, afin que l’on ne prenne pas conscience d’eux et que l’on continue dans l’esclavage psychologique.

Avec la résistance, les désirs grandissent et les aspirations d’unité diminuent.


Analyse superlative du « Moi »

C’est dans différents événements de l’existence que nous pouvons tirer le matériel psychique nécessaire à l’éveil de la conscience. La meilleure didactique pour la dissolution du Moi se trouve dans la vie pratique vécue intensément. La vie en commun est un miroir merveilleux dans lequel le Moi peut être contemplé totalement.

Dans la relation avec les autres, les défauts cachés dans le fond du subconscient affleurent spontanément, s’extériorisent, parce que le subconscient nous trahit. Si nous restons aux aguets, alors, nous les voyons tels qu’ils sont. Le plus grand bonheur pour le gnostique est la découverte d’un de ses défauts psychologiques. Défaut découvert, défaut mort. Quand nous découvrons un défaut, nous devons le voir sur scène comme si nous étions au cinéma, mais sans le juger, ni le condamner…

Ainsi, analysant chacun de nos défauts, nous allons le comprendre et le défaut que nous comprendrons devra être éliminé avec l’aide de la Divine Mère Kundalini. Il est évident que nous devrons la supplier, que nous devrons la prier d’éliminer le défaut que nous sommes en train de comprendre.


Une tâche ardue pour le débutant

Pour le néophyte, la pratique de la concentration semble, au début, fatigante et décourageante. Il doit accéder à de nouvelles couches du mental et du cerveau. Mais après quelques mois de pratiques, il développera un grand intérêt pour la concentration et profitera d’un nouveau type de félicité : celui de la concentration ou Ananda.

Le point vital de la concentration, c’est d’attirer le mental jusqu’au même objet, maintes et maintes fois, en limitant au début ses mouvements à un petit cercle. Cela est l’objectif principal. Ainsi le moment arrivera où le mental se maintient en un seul point. La concentration peut s’acquérir quand on est libre de toute distraction.


Phases de la méditation


Asana: Asana est la posture du corps physique. Il existe différentes postures pour l’exercice de la méditation comme par exemple : la position de l’étoile à 5 pointes, la position de l’homme mort, la positon du lotus, du semi-lotus, de siddhasana ou la posture parfaite (qui consiste à fermer dans un cercle magnétique le pouce et l’index, appuyant le dos de la main sur les genoux), de vajrasana ou posture diamantine (telle comme les Incas et les Japonais s’assoient, avec les mains posées sur les cuisses et le tronc du corps reposant sur les talons), etc. L’important, indifféremment de l’ «Asana » ou posture adoptée, c’est de maintenir la colonne vertébrale droite.

Pranayama: Science du contrôle de la respiration . « Prana » est la vie qui est produite de la force électro-sexuelle. Le Prana palpite dans chaque atome, comme dans chaque Soleil. Prana est l’air vital. Yama : « qui se réfère à la perfection de l’éthique ». Le « Pranayama » est l’art d’apprendre à respirer.

Pratyara : « Pratiahara ». Abstraction des sens. C’est apprendre à soustraire le mental aux sens pour donner la place à la Conscience. Sans aucun doute, une des règles du Pratyara c’est d’arriver à l’invisible ou l’abstrait au moyen du visible et du concret, ce qui en fait signifie que nous devons concentrer l’attention en un point normalement connu du mental sensoriel et y demeurer jusqu’à ce que l’on connaisse la nature duelle des pensées et des sentiments, transcendant par la suite cette lutte des opposés.

Dharana: En nous séparant du mental sensuel, la concentration surgit spontanément, cela c’est l’état de Dharana. Le Dharana n’est pas le résultat d’un désir acharné. Dharana surgit du fond de la Conscience comme un médiateur entre l’absolu et le relatif.

Dyana : « Dhiana » est la méditation. Dans cet état, la conscience possède la capacité de connaître dans toutes les directions que ce soit.

Samâdhi: Un état profond de la méditation. Dans un tel état, la conscience se dissout comme une goutte dans le Grand Océan et elle participe de la pluralité de l’Univers.

Samael Aun Weor

Passages extraits de la page http://www.gnosistr.com/PAGFRAN/medifran.html
Modifié en dernier par Scorlion le 17 mai 2020, 18:37, modifié 1 fois.
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L'Éducation Fondamentale
17. La Paix
La paix ne peut venir à travers le mental car elle n’appartient pas au mental. La paix est le parfum délicieux du cœur tranquille.

La paix ne dépend pas des projets officiels, de la politique internationale, de l’ONU, de l’OEA, des traités internationaux et des armées qui envahissent et combattent au nom de la paix.

Si réellement nous voulons une paix véritable, nous devons apprendre à vivre comme la sentinelle en temps de guerre, toujours alertes et vigilants, le mental prompt et souple, car la paix n’est pas une question de fantaisies romantiques ou de belles rêveries.

Si nous n’apprenons pas à vivre en état d’alerte d’instant en instant, le chemin qui conduit vers la paix devient étroit, ardu, de plus en plus difficile pour aboutir finalement à une impasse.

Il est nécessaire de comprendre, il est indispensable de savoir que la paix authentique du cœur tranquille n’est pas une maison où nous pouvons arriver et où nous attend une belle et joyeuse demoiselle. La Paix n’est pas un but à atteindre, un endroit où parvenir. Poursuivre la paix, la rechercher, faire des projets sur elle, combattre en son nom, faire une propagande à son sujet, fonder des organismes afin de travailler pour elle, est totalement absurde car la paix ne relève pas du mental, la paix est le parfum merveilleux du cœur tranquille.

La paix ne peut être achetée ni vendue et on ne peut l’obtenir par aucun système de pacification, ni par des contrôles spéciaux, ni par des méthodes politiques ou policières.

Dans certains pays, l’armée nationale passe au crible chaque morceau de territoire, détruisant des villages entiers, assassinant des gens et fusillant de prétendus bandits, tout cela déclare-t-on, au nom de la paix. Le résultat d’une telle façon de procéder est l’accroissement démesuré de la barbarie.

La violence engendre plus de violence, la haine produit encore plus de haine. On ne peut conquérir la paix. La paix ne peut être le résultat de la violence. La paix ne nous advient que lorsque nous dissolvons le Moi, lorsque nous détruisons à l’intérieur de nous-mêmes tous les facteurs psychologiques responsables des guerres.

Si nous voulons la paix, nous devons voir, étudier, contempler l’ensemble du tableau et pas seulement un petit coin.

Quand nous avons changé radicalement et de façon profonde, la paix naît en nous.

Les contrôles, les organismes pour la paix, les démarches pour apaiser les conflits, constituent des éléments isolés, des détails, des points dans l’océan de la vie, des morceaux détachés du cadre total de l’existence, et qui ne pourront jamais résoudre le problème de la paix de façon radicale, totale et définitive.

Nous devons regarder le cadre en entier, le problème du monde, c’est le problème de l’individu : si l’individu n’a pas la paix à l’intérieur de lui, la société, le monde vivra en guerre inévitablement.

Les professeurs doivent travailler pour la paix à moins qu’ils préfèrent la barbarie et la violence.

Il est urgent, indispensable, de signaler aux élèves de la nouvelle génération la route à suivre, de leur indiquer le chemin intime qui peut les conduire exactement à la paix authentique du cœur tranquille.

Les gens ne désirent pas comprendre réellement ce qu’est la véritable paix intérieure et tout ce qu’ils veulent c’est que personne ne traverse leur chemin, qu’on ne les gêne pas, qu’on ne les dérange pas, bien qu’eux-mêmes ne se privent pas de prendre à leurs risques et périls le droit de déranger, d’importuner et de remplir d’amertume la vie de leurs semblables.

Les gens n’ont jamais expérimenté la paix véritable et ils n’ont à son sujet que des opinions absurdes, des idéaux romantiques, des conceptions erronées.

Pour le voleur, la paix serait le bonheur de pouvoir voler impunément, sans que la police ne vienne croiser son chemin. Pour le contrebandier, la paix serait de pouvoir passer partout sa contrebande sans que les autorités puissent l’en empêcher. Pour les affameurs du peuple, la paix serait de vendre très cher, d’exploiter à droite et à gauche sans que les inspecteurs officiels du gouvernement ne leur interdisent. Pour les prostituées, la paix serait de jouir dans leurs lits de plaisir et d’exploiter librement tous les hommes sans que les responsables de la santé publique ou les autorités policières n’interviennent en quoi que ce soit dans leur vie.

Chacun échafaude dans son esprit trente-six mille fantaisies absurdes au sujet de la paix. Chacun prétend ériger autour de lui un mur égoïste fait d’idées fausses, de croyances, d’opinions et de conceptions extravagantes sur ce qu’est la paix.

Chacun veut la paix à sa façon, selon ses caprices, ses goûts, ses habitudes, ses mœurs erronées. Chacun veut s’enfermer lui-même à l’intérieur d’un mur protecteur, fantastique, avec l’intention de vivre sa propre paix.

Les gens luttent pour la paix, ils la désirent, ils la veulent mais ils ne savent pas ce qu’est la paix, ils en ont une fausse conception.

Les gens ne veulent qu’une chose : ne pas être dérangés et pouvoir faire leurs diableries tranquillement et à leur aise. Voilà ce qu’ils appellent la paix.

Chacun croit que ce qu’il fait est bien, peu importe ses diableries, ses machinations. Les gens trouvent des justifications même pour les pires crimes. Si l’ivrogne est triste, il boit parce qu’il est triste ; s’il est joyeux, il boit parce qu’il est joyeux. L’ivrogne justifie toujours le vice de l’alcool. Tous les gens sont comme ça, ils trouvent une justification pour n’importe quel délit, personne ne se considère pervers, tous se présument justes et honnêtes.

Il y a beaucoup de vagabonds qui supposent à tort que la paix est de pouvoir vivre sans travailler, tranquillement et sans aucun effort, dans un monde rempli de fantaisies romantiques merveilleuses.

Sur la paix existent des millions d’opinions et de conceptions équivoques. Dans ce monde douloureux où nous vivons, chacun recherche sa paix fantastique, la paix de ses opinions. Les gens veulent voir dans le monde la paix de leurs songes, leur genre particulier de paix, bien qu’à l’intérieur de lui-même chacun porte les facteurs psychologiques qui engendrent les guerres, les conflits, les problèmes de toute espèce.

En ces temps de crise mondiale, quiconque veut devenir célèbre fonde une organisation pour la paix, fait de la propagande et se convertit en paladin de la paix. Nous ne devons pas oublier que plusieurs politiciens futés ont remporté le prix Nobel de la paix bien qu’on puisse parfois leur imputer des hécatombes et qu’ils aient souvent, d’une façon ou d’une autre, ordonné d’assassiner secrètement nombre de personnes lorsqu’ils se voyaient en danger d’être éclipsés.

Mais il existe de véritables Maîtres de l’humanité, qui se sacrifient pour enseigner partout sur la terre la Doctrine de la Dissolution du Moi.

Ces Maîtres savent par leur propre expérience que c’est seulement en dissolvant le Méphistophélès que nous portons à l’intérieur que nous advient la paix du cœur.

Tant qu’à l’intérieur de chaque individu continueront d’exister la haine, la convoitise, l’envie, la jalousie, l’esprit d’acquisition, l’ambition, la colère, l’orgueil, etc., il y aura des guerres, inéluctablement.

Nous connaissons dans le monde beaucoup de gens qui pensent avoir trouvé la paix.

Lorsque nous étudions à fond ces personnes, nous pouvons nous rendre à l’évidence qu’elles sont très loin de connaître la paix, elles se sont seulement enfermées dans quelque habitude solitaire et consolatrice, ou dans une certaine croyance, mais en réalité ces personnes n’ont pas expérimenté le moins du monde ce qu’est la véritable paix du cœur tranquille. Réellement, ces pauvres gens se sont tout simplement fabriqué une paix artificielle que, dans leur ignorance, ils confondent avec l’authentique paix du cœur.

Il est absurde de chercher la paix à l’intérieur des murs fallacieux de nos préjugés, croyances, fausses conceptions, désirs, habitudes.

Tant que dans le mental continueront d’exister les facteurs psychologiques qui engendrent les dissensions, les conflits, les guerres, les problèmes, il n’y aura pas de véritable paix.

La paix authentique vient de la beauté légitime sagement comprise.

La beauté du cœur tranquille exhale le parfum délicieux de la véritable paix intérieure.

Il est urgent de comprendre la beauté de l’amitié et le parfum de la courtoisie.

Il est indispensable de comprendre la beauté du langage. Nos paroles doivent porter en elles-mêmes la substance de la sincérité. Nous ne devons jamais user de paroles arythmiques, inharmonieuses, grossières, absurdes.

Chaque parole doit être une véritable symphonie, chaque phrase doit être pleine de beauté spirituelle. Parler quand il faut se taire est aussi mal que se taire quand il faut parler. Il y a des silences criminels et il y a des paroles infâmes.

Il y a des fois où parler est un crime, et il y a des fois où se taire est aussi un crime. On doit parler quand il faut parler, et se taire quand il faut se taire.

Ne jouons pas avec la parole car une grave responsabilité est impliquée dans l’usage de la parole.

Toute parole doit être soupesée avant d’être prononcée, car chacune peut produire dans le monde beaucoup de bien mais aussi beaucoup de mal, le plus grand bienfait comme le plus grand tort.

Nous devons faire attention à nos gestes, à nos manières, à notre façon de nous vêtir et à tout ce que nous faisons. Que nos gestes, notre habillement, notre façon de nous asseoir à table, notre comportement quand nous mangeons, notre manière de nous occuper des personnes dans notre salon, au bureau, sur la rue, etc., soient toujours remplis de beauté et d’harmonie.

Il est nécessaire de comprendre la beauté de la bonté, de sentir la beauté de l’art créateur, de la bonne musique, de raffiner notre manière de penser, de sentir et d’agir.

La suprême beauté ne peut naître en nous que lorsque le Moi est mort de façon radicale, totale et définitive.

Nous serons laids, horribles et repoussants tant que le Moi psychologique sera bien vivant à l’intérieur de nous. La beauté complète sera en nous impossible tant qu’existera le Moi Pluralisé.

Si nous voulons la paix authentique, nous devons réduire le Moi en poussière cosmique. C’est ainsi seulement qu’il y aura en nous une beauté intérieure ; de cette beauté naîtra l’enchantement de l’amour et la véritable paix du cœur tranquille.

La paix créatrice amène de l’ordre à l’intérieur de nous, elle élimine la confusion et nous remplit d’un bonheur légitime.

Il nous faut savoir que le mental ne peut comprendre ce qu’est la véritable paix. Il est indispensable de bien saisir que la paix du cœur tranquille ne nous arrive pas par le moyen de l’effort, ou par le seul fait d’appartenir à quelque société ou organisation se consacrant à la propagande pour la paix.

La paix authentique nous advient de façon totalement naturelle et spontanée lorsque nous reconquérons l’innocence dans le mental et dans le cœur, lorsque nous devenons comme des enfants beaux et délicats, sensibles à tout ce qui est beau comme à tout ce qui est laid, à tout ce qui est bon comme à tout ce qui est mauvais, à tout ce qui est doux comme à tout ce qui est amer.

Il est nécessaire de reconquérir l’enfance perdue, tant dans le mental que dans le cœur.

La paix est quelque chose d’immense, d’étendu, d’infini, ce n’est pas une chose forgée par le mental, ce ne peut être le résultat d’un caprice ni le produit d’une idée quelconque. La paix est une substance atomique qui est au-delà du bien et du mal, une substance qui se trouve au-delà de toute morale, une substance qui émane des entrailles mêmes de l’Absolu.
Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

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Gemani a écrit : 29 décembre 2008, 21:14 Q - Maître, à quoi est dû le manque de continuité de propos ?

R - Tant qu'il n'y a pas de centre permanent de conscience établi en nous, nous n'aurons pas de continuité de propos. Mais lorsque, à travers l'auto-observation permanente, à travers le rappel de soi constant, nous avons établi un centre magnétique au centre de l'Essence, nous avons alors une continuité de propos. Généralement, le centre magnétique de notre propre existence se trouve situé dans la fausse personnalité. Nous avons tous une fausse personnalité, qui est faite de présomption, de vanité, d'orgueil, de crainte, d'égocentrisme, de colère, de luxure, du sentiment de notre propre importance, d'apitoiement sur soi, de sentimentalisme, de jalousie, de ressentiment, etc.

La fausse personnalité est vraiment problématique, car elle est dominée par la multitude des Moi. Tant que nous posséderons la fausse personnalité, nous n'aurons pas de continuité de propos et nous ne connaîtrons pas le vrai bonheur. Or, si nous voulons être heureux - nous avons tous droit au bonheur -, nous devons éliminer la fausse personnalité ; et pour éliminer la fausse personnalité, nous devons annihiler les Moi qui la caractérisent. Une fois les Moi annihilés, tout change, il se crée dans notre conscience un centre de gravité permanent, et alors survient un extraordinaire état de félicité.

Q - De quoi est faite la personnalité authentique ?

R - En elle-même, la personnalité est pure énergie. On ne naît pas avec une personnalité ; la personnalité est fille du temps, elle naît en son temps et meurt en son temps : il n'y a pas de lendemain pour la personnalité d'un mort. Lorsque nous revenons, lorsque nous nous réincorporons dans un nouveau corps, nous devons créer une nouvelle personnalité. Celle-ci se forme pendant les sept premières années de l'enfance et se renforce avec les expériences. La personnalité est énergétique et atomique ; elle est périssable, elle est mortelle. Ce n'est pas la personnalité qui se réincarne, mais l'Essence possédée par "l'Ego réincarnant", lequel est une véritable légion de diables qui continue après la mort du corps physique.

La personnalité, donc, est énergie, c'est purement un véhicule énergétique qui sert à fonctionner dans le monde, à entrer en contact les uns avec les autres, etc. La personnalité devient fausse quand les Moi pénètrent en elle et se l'approprient, pour la manoeuvrer à leur guise et conformément à leurs propres intérêts.

Le Moi de la vanité, par exemple, le Moi de la jalousie, les Moi des préoccupations, les Moi de l'intellectualisme, etc., tous ces Moi mécaniques s'introduisent dans la personnalité, s'emparent de ce véhicule énergétique, faussant totalement notre relation avec les autres et avec le monde. Mais si nous désintégrons ces Moi, la personnalité redevient une énergie pure qui peut être mise au service de l'Etre ; sans les Moi qui la corrompent, la personnalité n'est plus fausse, elle devient un instrument pour travailler, un véhicule de l'Etre.

Q - Est-il souhaitable d'établir une personnalité forte en nous ?

R - La personnalité doit être équilibrée par l'Essence. Quand la personnalité est plus forte que l'Essence, il y a déséquilibre, et quand l'Essence est plus forte que la personnalité, il y a aussi déséquilibre. Certaines personnes vivant isolées à la campagne peuvent développer l'Essence aux dépens de la personnalité ; lorsqu'elles viennent en ville, elles sont en déséquilibre. Des gens de la ville peuvent développer la personnalité de façon exorbitante ; quand ils vont à la campagne, quand ils entrent en contact avec des gens simples, ils se trouvent en déséquilibre. Il nous faut un parfait équilibre entre l'Essence et la personnalité.

Q - Lorsqu'un Adepte se réalise, sa personnalité devient-elle immortelle ?

R - Dans un certain sens, oui. Un Maître ressuscité, par exemple, qui a le pouvoir de conserver éternellement son corps physique, aura évidemment une personnalité éternelle dans le monde physique ; il aura une autre personnalité éternelle dans le monde astral, reliée au corps astral ; une autre personnalité éternelle dans le monde mental, reliée au corps mental ; et une autre encore dans le monde causal, reliée au corps causal. De sorte qu'il y a quatre personnalités fondamentales : la personnalité physique, qui est gouvernée par 48 lois ; la personnalité astrale, régie par 24 lois ; la personnalité mentale, gouvernée par 12 lois et la personnalité causale, gouvernée par 6 lois.

Q - Etant un produit du temps, ne peut-on considérer la personnalité comme un agrégat, au même titre que les Moi ?

R - Non, parce qu'au contraire des agrégats psychiques, la personnalité ne survit pas très longtemps au corps physique et ne se réincarne pas. Elle peut certes rôder dans le cimetière et se réjouir quand les proches du défunt viennent visiter sa tombe ou lui apporter des fleurs. Elle revient parfois hanter les lieux où elle a vécu, devenant occasionnellement visible, mais elle se désintègre peu à peu, irrémédiablement ; elle est vouée à disparaître plus ou moins rapidement.

Tout comme le corps, la personnalité est un instrument, un véhicule par lequel l'Etre peut agir quand elle n'est pas faussée, pervertie par le Moi, mais qu'elle existe sous sa forme énergétique pure, originelle.

Q - Pourrait-on dire que la personnalité d'un Maître divin est la façon dont il se présente à nous, avec tous ses attributs et ses caractéristiques, quand on l'invoque ?

R - Tout Maître authentique a quatre personnalités : physique, astrale, mentale et causale.

Q - Cela veut-il dire qu'un Maître va se manifester différemment selon le plan où l'on se trouve ?

R - Bien sûr ! Il y a la manifestation dans le monde physique avec la personnalité physique ; autre est la manifestation dans le monde astral avec la personnalité astrale ; autre encore est la manifestation dans le monde mental avec la personnalité mentale ; et autre encore la manifestation causale. Entre parenthèses, l'Homme causal est l'Homme véritable.

Si nous réussissons à nous affranchir de la fausse personnalité, nous nous établirons par le fait même dans le troisième état de conscience, qui est celui du rappel de soi ; nous avons tous droit à ce troisième état de conscience. Observez les nouveau-nés : ils vivent dans le troisième état de conscience, en rappel d'eux-mêmes, ici et maintenant. Malheureusement, à cause de la fausse éducation que nous avons reçue, à cause des mauvais exemples de notre entourage, nous sommes tombés du troisième état de conscience au deuxième. C'est comme tomber du ciel en enfer. Nous naissons dans le troisième état de conscience, mais nous tombons rapidement dans le deuxième, dans cet état qui a reçu l'appellation inadéquate "d'état de veille". Cette chute, je le répète, équivaut à tomber du ciel en enfer ; c'est dans cet enfer du second état de conscience que les Moi naissent, que les agrégats psychiques se manifestent, que tous les éléments inhumains et pervers qui vivent en nous affleurent, surgissent, se fortifient. Le deuxième état - où se trouve l'humanité tout entière - est un véritable enfer.

extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... l-Etre.php
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Cours Ésotérique de Kabbale
10. La Roue du Samsara, la Roue de Fortune, la Rétribution
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Nous allons étudier dans cette leçon l’Arcane X du Tarot. Il est nécessaire d’analyser la roue cosmogonique d’Ézéchiel. Nous trouvons dans cette roue la bataille des antithèses. Hermanubis monte, du côté droit de la roue fatale, et Typhon descend du côté gauche. C’est la roue des siècles, des réincarnations et du Karma. Au-dessus de la roue se trouve le mystérieux Sphinx tenant entre ses pattes de lion l’Épée flammigère.

C’est la roue de l’antithèse. Le serpent de bronze qui guérissait les Israélites dans le désert et le terrible serpent tentateur de l’Éden se combattent mutuellement. Tout le secret de l’Arbre de la Connaissance est renfermé dans cette roue. De la source unique jaillissent les quatre fleuves du Paradis ; l’un court à travers l’épaisse forêt du Soleil, arrosant la terre philosophique de l’Or de la Lumière ; un autre circule, ténébreux et bourbeux, dans le royaume de l’Abîme. La Lumière et les ténèbres, la magie blanche et la magie noire se combattent mutuellement. Éros et Antéros, Caïn et Abel, vivent au-dedans de nous-mêmes, guerroyant l’un contre l’autre jusqu’à ce que, en découvrant le mystère du Sphinx, nous saisissions l’Épée flammigère ; nous nous libérons alors de la roue des siècles.

Conscience Lunaire :

La conscience lunaire dort profondément, c’est le résultat de l’infidèle mémoire, l’être humain a seulement conscience de ce dont il se souvient ; personne ne peut avoir conscience de choses dont il ne se rappelle pas. L’Adam de péché est la mémoire. Il est le Moi désincarnant lui-même, il est la conscience lunaire.

Les clairvoyants affirment qu’il est constitué des atomes de l’ennemi secret. Il est un résidu ténébreux de notre passé lunaire (la Larve du Seuil).

Nos disciples gnostiques doivent comprendre que ce type de conscience lunaire suppose quelque chose dont il faut être conscient et quelqu’un qui soit conscient de cette chose. La conscience lunaire est soumise à toutes sortes de limitations, qualifications, restrictions, réactions : elle est un produit de la matière, le résultat de l’hérédité, de la race, de la famille, des habitudes, us et coutumes, préjugés, désirs, peurs, appétits, etc. L’Adam de péché, avec sa conscience lunaire, se réincarne, dit-on, pour gagner de l’expérience dans l’école de la vie. Les expériences compliquent et renforcent l’Adam de péché. L’innocente humanité de l’Éden est à présent la terrible et perverse humanité de la bombe atomique, de la bombe à hydrogène, etc.

L’enfant innocent se convertit, avec les expériences, en le vieillard astucieux, méfiant, malicieux, avare, craintif : voilà la conscience lunaire. Le diable est le diable, et il ne se perfectionne jamais. La grande Maîtresse H.P. Blavatsky a dit : « Fortifie ton âme contre les traquenards du Moi, rends-la digne du nom d’Âme-de-Diamant. »

Conscience Solaire :

Il existe des changements dans la conscience et des changements de conscience. Tout développement de la conscience initie des changements en elle. Les changements dans la conscience sont superficiels et inutiles. Il nous faut un changement de conscience. Lorsque nous dissolvons la conscience lunaire, alors naît en nous la conscience Solaire.

Il est nécessaire que meure en nous l’Adam de péché pour que naisse en nous l’Adam-Christ. Lorsque nous libérons la matière électronique solaire enfermée dans les atomes séminaux, nous empoignons l’Épée flammigère.

Persée descend dans la forge ardente de Vulcain pour décapiter l’Adam de péché (la Méduse) avec son Épée flammigère. Jean-Baptiste est décapité et le Christ crucifié pour sauver le monde. Le massacre des enfants innocents (les Initiés) est une répétition de l’Initiation. C’est alors que naît en nous la Conscience Solaire : celle-ci contient en elle-même le connaisseur, la connaissance et la chose connue. Trois en un, un en trois. La conscience solaire est omniprésente, omnipénétrante. La conscience solaire libère l’homme de la roue fatale des siècles.

Cycles Sexuels :

Uranus est à l’octave de Vénus, elle gouverne les phases masculine et féminine du sexe ; elle a un cycle sexuel de 84 ans ; ce cycle se divise en deux périodes de 42 ans, l’une positive masculine et l’autre négative féminine. Uranus présente toujours ses pôles face au soleil.

Durant quarante-deux ans, elle présente le pôle positif, et pendant quarante-deux ans, le pôle négatif. Nous comprenons maintenant d’où provient la stimulation alternante des deux sexes : du biorythme merveilleux des 84 années. La roue des siècles tourne en accomplissant des périodes de quarante-deux ans. La moitié du cycle total de 84 ans régit le sexe masculin, et l’autre moitié le sexe féminin. Le cycle sexuel d’Uranus est en accord avec la durée moyenne de la vie humaine : cela signifie qu’à l’âge de la maturité vibre en nous l’antithèse du cycle sexuel qui prédomine à notre naissance. Nous nous sentons alors sexuellement stimulés. Nous comprenons pourquoi les hommes et les femmes de quarante ans sont réellement mûrs pour travailler dans le Grand-Œuvre, et pourquoi les sentiments sexuels sont plus vigoureux à cet âge.

Lumière et Conscience :

La lumière et la conscience sont deux phénomènes d’une seule et même chose. À plus haut degré de conscience christique, plus haut degré de Lumière. La Conscience-Christ du Soleil est en train d’être absorbée graduellement par les planètes. Lorsque les planètes de notre système solaire auront absorbé intégralement la divine conscience solaire, alors la vie, la lumière et la chaleur n’occuperont plus uniquement la place astronomique du soleil, alors tout le système solaire resplendira comme un Soleil. C’est ce qui s’est produit avec le gigantesque soleil Antarès, un million de fois plus raréfié, c’est-à-dire moins dense, que notre soleil. Dans le système solaire d’Antarès, la lumière ne se trouve pas focalisée uniquement en son soleil, car chacune des planètes jouissant de la conscience solaire est devenue un soleil, les humanités planétaires jouissant de la conscience solaire ; les splendeurs du système solaire d’Antarès sont l’heureux résultat de cette transformation.

Les Dix Séphiroth :

On parle de dix Séphiroth. Les Séphiroth sont, en réalité, au nombre de douze. L'Ain-Soph est la onzième et la douzième Séphirah est son antithèse ténébreuse au sein de l'Abîme.

Il y a douze sphères ou régions universelles qui se pénètrent et compénètrent mutuellement sans se confondre. Les douze sphères gravitent autour de l’atome central du signe de l’Infini. C’est dans ces douze sphères que se développe l’humanité solaire. Nous avons déjà dit que le signe de l’Infini se trouve au centre de la terre, en son cœur. Les dix Séphiroth de vibration universelle émanent de l’Ain-Soph qui est l’étoile microcosmique qui nous guide à l’intérieur, l’Être Réel de notre Être.

De cette étoile microcosmique émanent les dix Séphiroth :

D’abord Kether, l’Ancien des jours.

La seconde est Chokmah, la région de la Sagesse.

La troisième, Binah, l’intelligence divine.

La quatrième, Chesed, le monde de l’Intime.

La cinquième, Geburah, le monde de l’âme-conscience, la région de la Rigueur et de la Justice.

La sixième, Tiphereth, le monde causal, la région de la Volonté, de l’équilibre et de la beauté.

La septième, Netzach, la région de la Victoire, le monde de l’homme mental (celui qui parvient à se libérer des quatre corps de péché est un Bouddha).

La huitième est Hod, la Splendeur, la région du corps astral.

La neuvième est Yesod, le Fondement, le sexe, le plan éthérique.

La dixième, Malkuth, le Royaume en général, le monde physique. Malkuth est un suprême filtre, nous sortons de cette région pour l’Ain-Soph ou pour l’Abîme, telle est la Loi.

Les Séphiroth sont atomiques ; on peut réduire à trois tables les dix Séphiroth.

Tout d’abord, la table des Quanta, de l’énergie radiante qui vient du soleil.

Ensuite, le tableau des poids atomiques des éléments de la nature.

Enfin, le tableau des poids moléculaires des composés, qui est l’échelle de Jacob allant de la terre jusqu’au ciel.

Tous les mondes de Conscience cosmique se réduisent à trois tables. Les dix Séphiroth que l’on connaît proviennent de Séphirah, la Mère Divine, qui réside dans le Temple-Cœur.

Clé pour obtenir la Connaissance Directe :

Il est nécessaire que nos disciples gnostiques apprennent à sortir du corps physique en pleine conscience, dans leurs véhicules intérieurs, afin de pénétrer dans les différentes régions séphirotiques.

Il est indispensable de connaître directement les douze sphères de vibration universelle où vivent et se développent tous les êtres de l’Univers. Que le disciple se concentre dans le chakra du cœur où demeure la Divine Mère Cosmique, que le disciple supplie Séphirah, la mère des Séphiroth, en la priant de le faire sortir du corps physique et de l’emmener aux divers départements du Royaume pour étudier directement les Séphiroth de la Kabbale. Le disciple doit prier intensément, méditer sur la Divine Mère et vocaliser mentalement les mantras kabbalistiques suivants : LIFAROS-LIFAROS-LICANTO-LIGORIA. Vocalisez ces mantras en séparant et allongeant chaque syllabe. Si vous observez attentivement l’intelligente phonétique de ces mantras, vous remarquerez les trois voyelles I.A.O. des grands Mystères.

Dans ces mantras sacrés de la Kabbale se cache et se combine l’I.A.O. Le disciple doit s’endormir en vocalisant mentalement ces quatre mantras kabbalistiques. Au réveil, il faut pratiquer un exercice de rétrospection pour nous rappeler ce que nous avons vu et entendu pendant le sommeil.

L’Initiation :

Fuyez ceux qui vendent des Initiations. Souviens-toi, cher dévot, que l’Initiation est ta vie même. Si tu veux l’Initiation, écris-la sur une Verge (celui qui a de l’entendement, qu’il entende, car ici il y a Sagesse). Le chemin de la libération est représenté par la vie, la passion, la mort, la résurrection et l’ascension de notre adorable Sauveur. Rappelez-vous que le Moi ne reçoit pas d’Initiations. Ne te considère pas comme un Initié. Ne dis pas : « J’ai tant d’Initiations ; j’ai tels pouvoirs », car c’est de la présomption et de la vanité. Seul l’Intime reçoit des Initiations. Toi, pauvre homme, tu n’es pas plus que l’ombre pécheresse de celui qui n’a jamais péché. Efforce-toi de mourir chaque fois davantage en toi-même, pour qu’en toi naisse le « Fils de l’Homme ».
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La Grande Rébellion
16. Normes intellectuelles
Dans le domaine de la vie quotidienne, chacun a son critère, sa manière plus ou moins rance de penser, et jamais il ne s’ouvre au nouveau ; ceci est irréfutable, indiscutable, incontestable.

Le mental de l’humanoïde intellectuel est dégénéré, détérioré, en franche involution.

À vrai dire, l’entendement de l’humanité actuelle ressemble à une vieille structure mécanique inerte et absurde, incapable par elle-même d’aucune flexibilité authentique.

Il manque de ductilité, il se trouve embouti dans une multitude de normes rigides et inadéquates.

Chacun a son critère et certains principes rigides au-dedans desquels il agit et réagit sans cesse.

Le plus grave dans tout cela est que les milliards de critères correspondent à des milliards de normes putréfiées et absurdes.

En tout cas jamais les gens ne sentent qu’ils se trompent, chaque tête est un monde et nul doute que parmi tant de détours mentaux il y a beaucoup de sophismes de distraction et des stupidités insupportables.

Mais le jugement obtus des foules ne soupçonne pas le moins du monde l’embouteillage intellectuel où il se trouve.

Les gens modernes, avec leur cerveau de moustique, ont une très bonne opinion d’eux-mêmes, ils se présument très libéraux, des super génies, ils croient qu’ils ont l’esprit très ouvert.

Les ignorants instruits s’avèrent les plus difficiles car en réalité, pour parler cette fois à la manière socratique on dira que : « non seulement ils ne savent pas, mais en plus ils ignorent qu’ils ne savent pas ».

Les vauriens de l’intellect, accrochés aux normes surannées du passé, réagissent violemment en vertu de leur propre embouteillage et refusent absolument d’accepter quoi que ce soit qui ne puisse pas s’ajuster à leurs normes d’acier.

Ils pensent, les pédants instruits, que tout cela qui, pour une raison ou pour une autre, sort du chemin rigide de leur procédure rouillée, est absurde à cent pour cent. C’est ainsi que ces pauvres gens au jugement si étroit se trompent eux-mêmes misérablement.

Les pseudo-savants de cette époque se présument géniaux, et ils regardent avec dédain ceux qui ont le courage de se dissocier de leurs normes rongées par le temps ; le pire de tout est qu’ils ne soupçonnent pas le moins du monde la réalité crue de leur propre bêtise.

La mesquinerie intellectuelle des mentals rancis est telle qu’elle s’offre même le luxe d’exiger des démonstrations de ce qui est le réel, de ce qui n’est pas du mental.

Les gens à l’entendement rachitique et intolérant ne veulent pas comprendre que l’expérience du réel advient seulement en absence de l’ego.

Incontestablement, il sera absolument impossible de reconnaître les mystères de la vie et de la mort tant que le mental intérieur ne se sera pas ouvert au-dedans de nous-mêmes.

Il n’est pas superflu de répéter dans ce chapitre que seule la Conscience Superlative de l’Être peut connaître la Vérité.

Le mental intérieur ne peut fonctionner qu’avec les données qu’apporte la Conscience Cosmique de l’Être.

L’intellect subjectif, avec sa dialectique raisonneuse, ne peut rien savoir de ce qui échappe à sa juridiction.

Nous savons déjà que les concepts de la dialectique de la raison sont élaborés avec les renseignements apportés par les sens de la perception extérieure.

Ceux qui se trouvent embouteillés dans leurs procédés intellectuels et dans leurs normes fixes, offrent toujours une résistance à ces idées révolutionnaires.

Ce n’est qu’en dissolvant l’Ego d’une manière radicale et définitive qu’il est possible d’éveiller la conscience et d’ouvrir réellement le mental intérieur.

Cependant, puisque ces déclarations révolutionnaires n’entrent pas dans la logique formelle ni, non plus, dans la logique dialectique, la réaction subjective des esprits involutifs oppose une violente résistance.

Ces pauvres gens de l’intellect veulent mettre l’océan dans un verre ; ils supposent que l’université peut contrôler toute la sagesse de l’univers et que toutes les lois du cosmos sont obligées de se soumettre à leurs vieilles normes académiques.

Ils sont très loin de soupçonner, ces rustres, ces modèles d’érudition, l’état dégénéré où ils se trouvent.

Ces gens-là brillent parfois un moment quand ils viennent au monde ésotérique, mais ils s’éteignent bientôt comme des feux follets, ils disparaissent du panorama des inquiétudes spirituelles, l’intellect les avale et ils disparaissent de la scène pour toujours.

La superficialité de l’intellect ne peut jamais pénétrer dans le fond légitime de l’Être, cependant les processus subjectifs du rationalisme peuvent conduire les sots à n’importe quelle sorte de conclusions très brillantes mais absurdes.

Le pouvoir de formuler des concepts logiques n’implique absolument pas l’expérience authentique du réel.

Le jeu convaincant de la dialectique de la raison fascine le raisonneur lui-même en lui faisant toujours prendre des vessies pour des lanternes.

La brillante procession d’idées éblouit la fripouille de l’intellect et lui donne une certaine autosuffisance si absurde qu’elle rejette tout ce qui ne sent pas la poussière des bibliothèques et l’encre de l’université.

Le « delirium tremens » des ivrognes alcooliques a des symptômes qui ne peuvent pas tromper, mais celui des sobres enivrés de théories est facilement confondu avec la génialité.

En achevant ce chapitre nous dirons qu’il est certainement très difficile de savoir où finit l’intellectualisme des fripouilles et où commence la folie.

Tant que nous continuerons à être embouteillés dans les normes pourries et rances de l’intellect, il sera plus qu’impossible d’avoir l’expérience de ce qui n’est pas de l’entendement, de ce qui n’est pas du temps, de cela qui est le réel.
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Psychologie Révolutionnaire
22. Le Bavardage

Il s’avère très urgent, des plus impérieux, d’observer sans délai le bavardage intérieur et le lieu précis d’où il provient.

Indéniablement, le bavardage intérieur inapproprié est la « causa causorum » de nombreux états psychiques inharmoniques et désagréables dans le présent et aussi dans le futur.

Évidemment, cette vaine jacasserie insubstantielle, ce bavardage insensé et, de manière générale, toute conversation préjudiciable, nuisible, absurde, manifestée dans le monde extérieur, a son origine dans la conversation intérieure déréglée.

On sait que dans la Gnose existe la pratique ésotérique du silence intérieur ; nos disciples de « Troisième Chambre » la connaissent bien.

Il n’est pas superflu de dire en toute clarté que le silence intérieur se réfère spécifiquement à quelque chose de très précis et bien défini.

Quand le processus de la pensée est intentionnellement éteint durant la méditation intérieure profonde, on obtient le silence intérieur ; mais ce n’est pas cela que nous voulons expliquer dans le présent chapitre.

« Vider le mental » ou le « mettre à blanc » pour atteindre réellement le silence intérieur n’est pas non plus ce que nous essayons maintenant d’expliquer dans ces paragraphes.

Pratiquer le silence intérieur auquel nous nous référons ne signifie pas non plus empêcher que quelque chose pénètre dans le mental.

Réellement, nous sommes en train de parler ici même d’un type très différent de silence intérieur. Il ne s’agit pas d’une chose vague et générale…

Nous voulons pratiquer le silence intérieur en relation avec ce qui est déjà dans le mental : une personne, une situation, une affaire personnelle ou étrangère, les choses qu’on nous a racontées, ce qu’untel a fait, etc., mais sans le toucher avec le langage intérieur, sans discours intime…

Apprendre à taire non seulement le langage extérieur, mais aussi le langage secret, interne, donne un résultat extraordinaire, merveilleux.

Plusieurs se taisent extérieurement, mais avec leur langage intérieur ils écorchent vifs leur prochain. Le bavardage intérieur venimeux et malveillant entraîne la confusion intérieure.

Si on observe le bavardage intérieur erroné, on verra qu’il est fait de demi-vérités, ou de vérités reliées entre elles de façon plus ou moins incorrecte ou avec quelque chose d’ajouté ou d’omis.

Malheureusement, notre vie émotionnelle est fondée exclusivement sur « l’auto-sympathie ».

Pour comble d’infamie, nous ne sympathisons qu’avec nous-mêmes, avec notre si cher Ego, et nous ressentons de l’antipathie et jusqu’à de la haine pour tous ceux qui ne sympathisent pas avec nous.

Nous nous chérissons nous-mêmes beaucoup trop, nous sommes narcissistes à cent pour cent, cela est irréfutable !

Tant que nous continuons à être embouteillés dans « l’auto-sympathie », tout développement de l’Être est rendu tout à fait impossible.

Il nous est nécessaire d’apprendre à voir le point de vue d’autrui. Il est urgent de savoir nous mettre dans la situation des autres.

« Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. » (Matthieu 7:12)

Ce qui compte vraiment dans ces études, c’est la manière dont les hommes se comportent intérieurement et invisiblement les uns avec les autres.

Malheureusement, et quoique nous soyons très courtois, voire même très sincères parfois, il n’y a pas de doute qu’invisiblement et intérieurement nous nous traitons très mal les uns les autres.

Des gens apparemment très bienveillants traînent couramment leurs semblables dans leur cave intérieure secrète, pour se permettre avec eux tout ce dont ils ont envie. (Vexations, moqueries, injures, etc.)
Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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5e ÉVANGILE
SYMBOLISME ÉSOTÉRIQUE GNOSTIQUE
SYMBOLISME GNOSTIQUE DES ANIMAUX
AUTRE TITRE CONNU : Symbolique des Animaux

CONFÉRENCE Nº 213

Traduction d’une conférence intitulée :

« SIMBOLOGÍA GNÓSTICA DE LOS ANIMALES - ENTREVISTA DE FERNANDO MOYA 4 »

Disciple. Maître, expliquez-nous comment nous pouvons comprendre le Moi de l’adultère ?

Maître. Eh bien, ce n’est qu’À TRAVERS LA RÉFLEXION PROFONDE ET LA MÉDITATION DE FOND, ce n’est pas possible autrement. En tout cas, il faut chercher la MOYENNE DIFFÉRENTIELLE pour qu’existe la compréhension mathématique de n’importe quel défaut de type psychologique.

Si nous additionnons, par exemple, 20 plus 20, cela nous donnera 40, n’est-ce pas ? 20 est une quantité et 40 est le résultat de la somme de 20 plus 20 ; c’est une autre quantité, n’est-ce pas ? Il existe une moyenne différentielle entre ces deux quantités, qui sera alors 20, c’est indubitable. Car si nous divisons 40 par 2, cela nous donne 20 qui est la moyenne différentielle.

Donc, 20 et 20 font 40, et la moyenne différentielle fait 20 ; qu’est-ce que je veux dire par là ? Simplement qu’il doit y avoir une complète UNION DE L’ÊTRE AVEC LE SAVOIR…

Et quand je dis « savoir », c’est sur tel défaut de type psychologique (prenons celui de l’adultère) ; car nous ne pourrons pas savoir si nous n’entrons pas en Méditation profonde. Il est évident que si nous continuons à nous rendre conscients du défaut en lui-même, l’Être et le Savoir resteront alors unis… Et de l’union de l’Être avec le Savoir résulte la moyenne différentielle, c’est-à-dire la quantité mathématique exacte ; le sujet est parvenu à la Compréhension.

Mais, LA COMPRÉHENSION N’EST PAS TOUT, L’ÉLIMINATION EST NÉCESSAIRE. On ne pourra pas éliminer sans une aide supérieure. Car le Mental, par lui-même, peut étiqueter n’importe quel défaut sous différents noms, le faire passer d’un département de l’entendement à un autre, le dissimuler à soi-même et aux autres, le justifier, etc., mais il ne pourra jamais le comprendre intégralement…

Pour avoir une compréhension intégrale, IL FAUT L’AIDE DE L’ÊTRE ; il se produit la même chose pour l’Élimination : le Mental, par lui-même, ne peut pas éliminer ; pour éliminer définitivement, il faut L’AIDE DE DEVI KUNDALINI SHAKTI (le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques).

D. Devons-nous utiliser ce même processus avec la haine, l’envie, la paresse ?…

M. Avec n’importe lequel ! C’est seulement à travers la Méditation intérieure profonde que nous pouvons arriver à la Compréhension Mathématique…

D. Maître, celui qui a des plumes vertes, est-ce qu’il représente réellement l’Esprit Saint ou que représente-t-il ?

M. LE PERROQUET ?

D. Le perroquet, le Papagayo comme l’appellent ici les Aztèques ?

M. Il a toujours représenté la CHASTETÉ, c’est évident ; et s’il représentait la Chasteté, il représentait le SEXE ; et s’il représentait le Sexe, il représentait le TROISIÈME LOGOS, évidemment…

D. Et l’oiseau Ibis des Égyptiens, Maître ?

M. Il sert aussi à représenter le TROISIÈME LOGOS.

D. Et le Corbeau ?

M. LE CORBEAU ? Eh bien, en Alchimie, il représente les EAUX NOIRES ou Putréfiées, la MORT, etc.

D. Le Condor, Vénérable Maître ?

M. Le CONDOR ou l’AIGLE altier est le symbole, justement, du SECOND LOGOS…

D. Du Christ ?

M. Du Christus ou Vishnou des Hindous…

D. Le Cygne Kala-Hamsa, est-ce le Troisième Logos lui-même ?

M. Le CYGNE KALA-HAMSA, volant sur les Eaux de la Vie, représente toujours le TROISIÈME LOGOS… « Il ne change jamais, c’est le poème de la mélancolie, ses plumes blanches nous enchantent et c’est un miracle placide lorsque le jour se meurt. Je l’ai vu silencieux entre […] épiant les secrets près du lac, lequel en rêves […] Il dialogue avec la Lune ! ». C’est le symbole vivant du Troisième Logos, aussi…

D. Et la chouette, Vénérable Maître ?

M. Elle indique la MORT.

D. Et le Hibou ?

M. LE HIBOU indique aussi la MORT. Les Anges de la Mort portent toujours sur leurs faux le symbole de la Chouette, du Hibou… Ici nous appelons les Chouettes et le Hibou, « Tecolote »…

D. Maître, le Flamand, ce bel oiseau rosé ?

M. Une espèce de grand Héron ?

D. Oui…

M. C’est le symbole vivant du TROISIÈME LOGOS. C’est le Troisième Logos comme le Héron.

D. Et la Dinde ou le Dindon ?

M. Le symbole de la VANITÉ et de l’ORGUEIL.

D. Et celui qu’ils appellent « Golero » là-bas en Colombie ? Comment l’appellent-ils ici : « Vautour », « Chulo » ?…

M. Ah ! Les URUBUS ! Tu fais allusion aux Urubus : à n’en pas douter, ils représentent LA MORT.

D. Et que représente l’Éléphant, Maître ?

M. L’ÉLÉPHANT a toujours été également un symbole du LOGOS […] Mais l’Éléphant Blanc, car les autres éléphants n’ont pas beaucoup de signification.

D. Et le Cheval, Vénérable maître ?

M. Le Cheval ? Le CHEVAL représente plusieurs choses : il pourrait représenter les PASSIONS ANIMALES ; et nous nous rappellerions alors les Écuries d’Augias qui furent nettoyées par Hercule avec le Feu Sacré. Ou il pourrait représenter PÉGASE, l’HOMME QUI A TRIOMPHÉ DE LA BÊTE…

D. L’Âne ?

M. L’ÂNE, le BOURRICOT, il est clair qu’il représente le MERCURE DE LA PHILOSOPHIE SECRÈTE, LE MERCURE BRUT, avant que le Mercure Réel n’ait été préparé. Le Mercure Brut, c’est-à-dire le Sperme, avant que le Mercure n’ait été préparé […] Être éliminé par la foudre, il n’y a rien de plus heureux…

D. Une énergie puissante circule-t-elle à ce moment-là ?

M. Bien sûr ! Être foudroyé par la foudre, c’est évidemment une mort […] si grande. Par la foudre ! Que la foudre s’occupe de quelqu’un qui ne vaut rien…

D. Instantanée ?

M. Instantanée !

D. Un cadeau de Dieu !

M. Par la foudre !…

D. Maître, l’Aigle Bicéphale, la Couleuvre Bicéphale et TOUS LES ANIMAUX BICÉPHALES, représentent-ils le Soufre et le Mercure ?

M. Le SOUFRE…

D. Dans les codex, que représente le petit lézard ? Il rampe, avance, observe…

M. L’ÉLÉMENT TERRE […] Ils sous-estiment les pauvres, ils déprécient […] et ensuite tombent misérablement…

D. Oui, car au début il a fait des prodiges, en soignant des quantités de gens ; il ne cherchait que des gens comme ça, des gens pauvres qui, en réalité, n’avaient pas de quoi se faire soigner. Mais ensuite, lorsque les gens riches ont su qu’il était…

M. Ça lui a tourné la tête, ça lui a tourné la tête !

D. Ils ont commencé à le chercher, ils l’emmenaient en voiture et alors lui ne cherchait plus les pauvres, il ne les recevait plus, il n’avait plus le temps. Il méprisait les personnes sans argent pour recevoir les gens riches, mais un jour qu’il imposait les mains, ses pouvoirs lui ont été ôtés : alors, se rendant compte de ce qui s’était passé, il se laissa mourir…

M. Tant qu’on ne désintègre pas le Moi de la suffisance, on commet alors de très graves erreurs. On est exposé à l’échec. En sorte, ce sont ces Moi de l’orgueil, de la suffisance, de la vanité, de la superbe qui font tomber les plus Grand Initiés…

Il faut toujours partager ou toujours tous vivre ensemble, les uns avec les autres. Je ne veux pas dire que nous devons aussi mépriser les riches, ce serait aussi absurde que de mépriser les pauvres. Il faut traiter les riches et les pauvres de la même manière : tous également, sans aucune préférence.

Il faut faire très attention, car lorsqu’un de ces Initiés est au sommet du succès, qu’il a beaucoup de fortune et tout ce qui touche à cela, il peut alors franchement oublier les pauvres ; il peut les sous-estimer ; il peut tomber dans la suffisance, dans la superbe, dans l’orgueil, et alors il échoue…

D. On en arrive là ?

M. On en arrive là. C’est une erreur très grave des Initiés. C’est par là que beaucoup tombent : leur orgueil va crescendo et ils finissent par descendre…

D. Comme dit le papa de Marthe : « Il ne veut pas monter comme un palmier et tomber comme une noix de coco »… [rires].

M. C’est vrai ! […] lentement mais sûrement…

D. Maître, j’ai observé dans les différentes ruines où je suis allé, et même dans les codex qu’on y trouve, le Papillon, le Papillon qui passe par le processus de la métamorphose ; est-ce par le même processus que doit passer l’Initié pour arriver au degré de Perfection ?

M. C’est clair. C’est du ver que sort le PAPILLON, la CHRYSALIDE ; de même, c’est de celui qui est l’animal intellectuel, que doit sortir l’Homme véritable, l’Homme authentique ; cet Homme, il faut le créer à l’intérieur de nous-mêmes, jusqu’à ce qu’un jour il ressorte à la lumière du Soleil…

D. Alors, Quetzalcóatl était un Homme-Papillon, tous les Dieux sont des Hommes-Papillons ?

M. Bon, c’est un symbole. En tant que symbole, il représente L’ÂME, L’INTELLIGENCE DE L’HOMME VÉRITABLE.

D. Là-bas, en Colombie, les Indiens Tayrona, et beaucoup de tribus, en fabriquaient en or pur et avec de petits cercles ; ils étaient divins, Maître, très beaux ! Ils les enterraient. Et j’ai même tenu des papillons en or dans la main, mais je n’ai jamais réussi à en connaître l’interprétation, jusqu’à maintenant…

M. Il représente la PSYCHÉ, l’ÂME.

D. Il y en a quelques-uns en forme d’anneau… Et cette « bembeta » que porte le Chac Mool et qui est comme un anneau lourd que les Indiens se mettaient (dans les narines), cela servait-il à transmuter ou à quoi cela servait-il ?

M. Ce sont des symboles, rien de plus que des symboles ; DES SYMBOLES DE L’HOMME VÉRITABLE : le Papillon, l’Homme Ailé. Comme dans « l’animal intellectuel », tel une « chrysalide », se forme l’Homme. Ainsi, également, on peut représenter cela par le Papillon : le papillon sort de l’intérieur de la Chrysalide et il s’envole…

D. Un autre symbole qui se trouve ici chez les Nahuas est le lapin, Maître…

M. […] Ses longues oreilles. Que pourraient représenter les longues oreilles ?

D. L’Ouïe Occulte ?

M. L’OUÏE OCCULTE, LE VERBE, LA PAROLE […] se dissimule, fait ses cavernes. Que peut représenter la caverne ? Qu’est-ce que la CAVERNE ? Il faut la chercher à l’intérieur de soi-même : LA CAVERNE QUE NOUS PORTONS À L’INTÉRIEUR DE NOUS. De sorte que le lapin représente le Verbe qu’il faut chercher à l’intérieur de soi-même, la Parole…

D. Et le Cerf, Vénérable Maître ?

M. Le CERF a même une danse par ici : « La Danse du Cerf ». La Danse du Cerf est pathétique ; certains la dansent à merveille, d’autres le font moins gracieusement, mais ceux qui la font le mieux présentent de magnifiques spectacles. La Danse du Cerf […] la Chasse au Cerf…

D. C’est comme ce processus qu’on passe dans l’Initiation, celui de la Capture de la Biche de Cérynie qui représente l’ascension de la Walkyrie ?

M. C’est clair.

D. Et, dans ce cas, le CERF serait-il l’ÂME HUMAINE ?

M. L’ÂME qui souffre, qui pleure, qui gémit et qui lutte, et arrive finalement à mourir pour prendre réalité, pour être. Voilà le Cerf !

D. Le Chameau, Maître ?

M. LE CHAMEAU, le DROMADAIRE, qui voyage dans le désert… Nous devons, comme des Chameaux, NAVIGUER DANS LE DÉSERT DE LA VIE…

D. La Panthère Noire représente-t-elle Lucifer ?

M. LA PANTHÈRE NOIRE, oui, elle est terrible, démoniaque, diabolique, elle REPRÉSENTE LE DIABLE en nous…

D. J’ai eu une fois une expérience, Maître, dans laquelle je me voyais entouré de pures Panthères Noires qui me cherchaient et qui allaient devenir terribles si elles m’attrapaient…

M. Des panthères noires !… eh bien, des ENNEMIS…

D. […]

M. Dans le processus de désincarnation !

D. […]

M. […] une affaire monétaire, une dette, de l’argent que sa sœur prétendait avoir. Elle supposait que quelqu’un (dont je ne mentionnerai pas le nom) le lui aurait réclamé indûment (simples suppositions qui n’ont aucune valeur fondamentale). En tout cas, cette affaire arriva aux oreilles du diplômé et il est clair qu’il en fut si contrarié que cela lui produisit une paralysie faciale avec la perte du langage, tout cela à cause d’une grande colère dont le résultat se voit à l’œil nu…

D. La Colère peut-elle mener quelqu’un à la mort ?

M. Bien sûr : une grande colère peut mener quelqu’un à […] jusqu’au cimetière. Comment ?

D. […]

M. Tout ce qui naît doit mourir… Alors ?

D. Je le dis pour la femme…

M. Bon, elle est déjà assurée.

D. Ah, oui ? Elle n’a plus de problème ?

M. Oui, il lui a laissé ses biens par contrat…

D. Comme c’est bien !…

M. De sorte qu’elle hérite donc des biens.

D. Et de l’argent non, d’une certaine mensualité ?

M. Eh bien, je comprends que… Bon, je ne peux pas parler de cela ! Ce serait une opinion de type subjectif. Et pourquoi donner des opinions subjectives ? Lorsqu’on parle de quelque chose, on doit être sûr de ce qu’on dit. Mais, si c’est une opinion, mieux vaut ne pas même l’extérioriser.

D. Maître, nous nous sommes trouvés à TEOTENANGO (cette ville gigantesque) ; j’ai compris alors que la traduction en Nahuatl est quelque chose comme « Muraille Divine ». « Teotl » c’est Dieu ; et « Tenango » c’est muraille (je ne sais pas ce qu’ils m’ont expliqué à ce sujet). Alors, lorsque nous étions là-bas, tout cela m’a paru aussi normal que si je le connaissais, tant et si bien que j’ai cherché le Temple Majeur (tout là-haut à Teotenango). Je suis allé directement là-bas : « Il doit y avoir un Temple spécial », et je suis arrivé là-bas, sur un site qui est le plus haut, d’où part toute la construction. Là, nous avons fait une pratique, le frère « le hollandais » s’est senti très ému et nous avons eu une belle expérience. Et je sentais que j’avais vécu ici, sur ce site. Marthe s’est vue comme une demoiselle qui était à mes côtés.

D2. C’est Monsieur Ch. qui m’a vu aussi…

M. Ah, oui ?

D. Oui, monsieur Ch.

M. Ça touche à des existences passées et tout cela…

D. La substance, Maître…

M. […]

D. Et maintenant que je m’établis, je vais me consacrer suffisamment à l’étude. Je suis en train de faire le maximum pour accomplir les choses au mieux, correctement…

M. Bien sûr ! C’EST AVEC L’ANTHROPOLOGIE QUE NOUS ENTRERONS EN EUROPE, nous irons partout. De plus, IL M’INCOMBERA DE DÉCOUVRIR DES VILLES ENTERRÉES, DES NICHES, DES TOMBES, de tout, et de mettre cela au grand jour. Mais, non seulement la chose physique, mais aussi la Doctrine, ET ENSEIGNER LA DOCTRINE contenue dans chacune de ces villes et tout…

D. Maître, lorsque cela arrivera, rappelez-vous de moi, votre disciple, et que tout cela me plaît.

M. Bien sur que oui !

D. Toute la vie, Maître !…

M. Nous continuerons par le Vieux Monde et nous verrons ce que nous allons faire. IL Y A BEAUCOUP DE CHOSES À FAIRE, c’est certain !

D. Plutôt !

M. Nous irons donc là-bas ! J’attends seulement que le temps passe, que ce soit l’heure…

D. « L’heure zéro » ?

M. L’heure qui doit venir. JE M’EN IRAI D’ICI À LA DOUZIÈME HEURE, au plus tard à LA TREIZIÈME HEURE d’Apollonius […] (« et que celui qui a de l’entendement entende, car ici, il y a Sagesse »). Je dois partir lorsque les DOUZE TRAVAUX D’HERCULE auront été faits. Oui monsieur, lorsque je me serai établi dans l’Éon Treize !

D. […]

M. Faire ce que je dois faire : LES ÎLES CANARIES ! De là, je devrai aller visiter L’ÎLE NONTRABADA ; là, sur l’île Nontrabada, NOUS NOUS RÉUNIRONS, LES RECTEURS DE L’HUMANITÉ ET MOI. Je resterai là quelque temps, sur Nontrabada ou Encubierta ; « et que celui qui a de l’entendement entende, car là il y a Sagesse »… C’est un bonheur de passer ne serait-ce qu’un petit moment avec les Recteurs de l’Humanité…

D. Cette île ne redeviendra-t-elle pas tangible dans le Monde Tridimensionnel, plus tard dans cette Ère, après que tous les cataclysmes soient passés ?

M. Pendant cet Âge, non ! Car cette humanité est perverse. Elle ne pourra être visible que dans un Âge futur, À L’ÂGE D’OR…

D. Maintenant, il me faut « digérer » tout ce que j’ai appris…

M. C’est clair !

D. Et le vivre…

M. Et le vivre, car il n’y a pas d’autre remède… Dans L’ÂGE D’OR, tout sera différent ; TLALOC REVIENDRA alors et il prendra un corps physique…

D. Un Grand Dieu, un Maître…

M. Oui, j’ai déjà parlé avec lui et il reviendra dans le Verseau, c’est-à-dire à l’Âge d’Or, c’est clair, et il prendra un corps physique (Tlaloc).

D. Après que tous ces événements se soient passés, que soit arrivé Hercolubus ?…

M. Après tout cela, il prendra un corps physique. Il n’a pas de raison de venir avant, pour quoi faire ? Il est spécialisé dans le domaine des eaux, des pluies et de tout cela, il a beaucoup de pouvoir et une sagesse divine, ineffable.

D. Maître, j’ai eu un souvenir (qu’on m’a permis d’avoir), dans lequel il y avait une ferme, une petite maison, une hutte très humble, donc, dans laquelle vous viviez (dans l’autre vie) et nous vivions dans une autre maison, à environ deux pâtés de maisons d’où vous viviez, mais vous étiez ranchos à la campagne… Et Dondita était une bonne amie de Martica.

M. La « Grand-mère » était maîtresse d’école à la campagne.

D. Oui…

M. Et elle faisait la classe là, à la campagne, la classe aux paysans ; elle était maîtresse d’une école rurale, à l’époque de Don Porfirio […] de sorte que, comme je n’avais pas d’argent, je mangeais alors avec ce que la « grand-mère » gagnait…

D. C’est sûr que vous étiez dans une pauvreté terrible, Maître ?

M. Nous étions dans une pauvreté terrible : je mangeais avec ce qu’elle gagnait. Ainsi, à une époque, j’étais à la campagne ; moi, je n’avais pas d’argent. Elle gagnait une misère et nous mangions grâce à cela. C’était donc terrible…

D. Une époque terrible, n’est-ce pas ?

M. L’époque de Don Porfirio. Maintenant, tu te rends compte que tu vivais ici au Mexique…

D. Oui, Maître…

M. Ici, tu es dans ton ancien pays…

D. Ma Patrie !…

M. C’est là où tu as vécu dans ton existence passée. Ils t’ont envoyé là-bas, sur cette terre de Colombie, pour payer ce que tu devais…

D. Pour payer du karma ; m’en suis-je sorti maintenant ?…

M. TU AVAIS LÀ DES DETTES D’UNE EXISTENCE ANTÉRIEURE…

D. Une existence antérieure !.. Ici-même, au Mexique ?

M. Non, là-bas ! N’est-ce pas là-bas qu’ils t’ont envoyé ? Tu es allé là-bas dans cette existence actuelle, pour payer ce que tu devais. De sorte que tu as pris un corps maintenant en Colombie pour payer le karma…

D. Et c’est vrai que je l’ai payé durement. Il est amer, ce calice, Maître…

M. C’est la Loi. De sorte que dans la dernière existence tu étais ici. Quant à ce pays, la Colombie, tu y as payé un karma d’une existence antérieure, et pas de la dernière existence, car à la dernière tu étais ici, mais d’une existence antérieure où tu étais là-bas. Maintenant tu es ici, mais il t’a fallu payer dans ce pays appelé Colombie…

D. Ce que j’ai fait…

M. Un karma antérieur… du passé.

D. Maître, et quelles choses terribles ai-je faites ?

M. Ce que tu as dû subir maintenant, c’est ce que tu as fait. Que subis-tu maintenant ? Ce que tu subis, c’est ce que tu as fait.

D. J’ai commis des atrocités…

M. Ce dont tu souffres maintenant, c’est cela même que tu as fait. La souffrance par laquelle tu passes maintenant, tu l’as infligée à d’autres, tout pareillement, mais tu le payes. Il faut payer chaque karma…

D. Maître, j’ai eu un autre souvenir : nous vivions ici, au Mexique, mais dans la montagne semble-t-il, dans une maison, et il y avait, de plus, comme une sorte de forêt, je ne sais pas si c’est dans la Sierra Madre…

M. Où ? Comment était-ce ?…

D. C’était à la campagne, c’est sûr. Mais, c’était dans la montagne, alors il y avait une maison en bois, ordinaire, rustique, et nous étions là, mais il y avait une montagne, de grands arbres à cet endroit ; à une époque de crise…

M. C’est ainsi, exactement comme tu l’as vu, c’est évident.

D. Je crois qu’à cet endroit où nous étions, c’était l’époque de la Révolution, Maître, car…

M. Oui, la RÉVOLUTION DE VILLA ; car il est évident, en effet, que tu vivais à l’époque de la Révolution Mexicaine ; après, te viendront d’autres scènes et tu te rappelleras lorsque tu étais dans la Révolution ; tu réussiras à te souvenir, peu à peu…

D. Je me suis vu combattre…

M. Des scènes dont tu te souviendras… C’est par ici qu’ils avaient découvert une chauve-souris en or, un crapaud en or et je ne sais quoi qui étaient sur l’autel…

D. […]

M. Il y a quelque temps de cela… Ils avaient trouvé dans une sépulture, une chauve-souris, une grenouille en or ou quelque chose comme cela et ils l’avaient emportée.

D. Que symbolise la grenouille, Maître ?

M. LA MORT et LA RÉSURRECTION. La Grenouille « meurt » au moment de l’hiver… Oui, je pense que c’est en hiver… en temps de sécheresse, lorsqu’il n’y a pas d’eau. Et lorsque l’eau revient, elle ressuscite…

D2. Voilà ce que je racontais à certains frères : un Docteur, le Dr Ignacio Romero Vargas, qui a fait des études à la Sorbonne à Paris (nous l’avons connu), affirmait qu’il avait plus appris en vivant un an parmi les Yaquis que pendant les dix ans où il avait été à la Sorbonne.

D. À la quoi ?…

D2. Qu’il avait vécu avec les Yaquis de Sonora. Et il dit avoir gagné la confiance de tout le village et du chef de la tribu. Et qu’un jour, il a vu que tout le monde se dirigeait vers un certain endroit ; alors il a voulu aller où allaient les gens. Mais, une fois arrivé là où se trouvait une colonne qui se terminait par le sphinx d’un crapaud, ils ne l’ont pas laissé aller plus loin. Alors, il alla parler avec le chef et lui exposa le problème : qu’il voulait aller là où tous se rendaient. Eh bien, il avait tant gagné la confiance du chef, que celui-ci lui dit :

— Bon, tu me promets de ne pas rire de ce que tu vas voir ?

— Je le promets solennellement. Alors ils l’ont laissé passer.

Les gens étaient tous allés au Temple et ils étaient tous en train de « croasser »…

M. Pour faire pleuvoir !…

D2. Pour faire pleuvoir… De plus, ils disent que le « croac », c’est aussi pour faire monter […]

M. Pour aider au processus de sublimation des Eaux, de la Libido Génétique, pour les célibataires.

D. Oui, le Maître a donné cette pratique dans le « Livre jaune ».

M. Oui, je l’ai donnée là… Mais, avec ce « croac », ils se réunissent en groupe et font pleuvoir…

D2. C’est précisément pour cela, pour faire pleuvoir. Alors, ce qui est fantastique, c’est que nous l’avions lu dans votre livre, et nous avons lu aussi dans une autre littérature que c’est pour faire pleuvoir.

M. […]

D2. Alors, il demanda au chef de la tribu pourquoi ils avaient érigé cette statue de crapaud ; ils lui dirent alors que c’était en tant que symbole d’immortalité. Et pour le lui démontrer, ils prirent un crapaud momifié, sec, et lui dirent : « Tu vois comment il est ? ». Ils le mirent dans une cruche d’eau, fermèrent la cruche et, le jour suivant, le crapaud croassait…

M. Ils meurent et ressuscitent ; c’est pourquoi LE CRAPAUD EST SACRÉ. Dans les Mystères Égyptiens, le crapaud était sacré : UN CRAPAUD AVEC, EN PLUS, UNE FLEUR DE LOTUS a une énorme signification : LA MORT ET LA RÉSURRECTION DE L’HOMME, comme la Mort et la Résurrection DE L’UNIVERS. L’Univers meurt et, à l’Aurore du Mahamanvantara, il ressuscite de nouveau : une nouvelle Création surgit…

D2. J’ai fait un trou d’environ deux mètres de profondeur (plus d’une fois) et j’ai trouvé des crapauds à cette profondeur…

D. Enterrés, à deux mètres de profondeur ?

M. Vivants ! Vivants et gros, bien gros…
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Au-delà de la mort
12. La Loi du Libre Arbitre

1. Je voudrais vous demander une faveur : il se trouve que mon ami s’est séparé de moi à cause d’une autre femme. Je souffre l’indicible et je ne sais pas quoi faire. Comme vous connaissez les sciences occultes, il me semble que vous pourriez régler mon problème. Je sais que vous disposez d’une force mentale merveilleuse et que, grâce à cela, vous pouvez dominer le mental d’autrui, suggestionner l’être aimé et le mettre à mes pieds au moyen de la magie. Quel prix demanderiez-vous pour votre travail ? Je peux le payer quel qu’il soit.

R. Je crois que vous vous êtes trompée, madame ; je ne suis pas un magicien noir. Utiliser les forces du mental pour subjuguer les autres, pour les rendre esclaves, pour les forcer, est une violence et tout acte violent est de la magie noire.

Chacun a sa vie à vivre et personne n’a le droit d’intervenir dans les affaires d’autrui ; il est absurde de vouloir dominer les autres.

Quand les gens apprendront-ils à respecter le libre arbitre des autres ? Croyez-vous peut-être que l’on peut obliger impunément quelqu’un à aimer une autre personne par la force ? Il faut que vous sachiez que ce type d’actions de magie noire se paie par des châtiments très sévères. Les Anges du Destin ne sont pas disposés à pardonner cette sorte de délits ; si vous continuez sur ce chemin, vous recevrez votre châtiment.

Il y a beaucoup de gens dans le monde qui se consacrent à l’envoûtement, à la sorcellerie, à la magie noire. Des milliers de sorciers vivent de ce sale négoce et il est clair que ces personnes ne progressent pas parce que la magie noire amène la misère, la faim, le dénuement et la douleur suprême.

2. Pour les personnes qui se consacrent à la sorcellerie, le châtiment atteint-il aussi leurs enfants ?

R. Il est clair que l’environnement des magiciens noirs est habituellement désastreux ; les enfants de ces ténébreux sont aussi ténébreux. Il est évident que les âmes perdues cherchent les magiciens noirs comme progéniteurs ou pères terrestres ; on ne doit donc pas s’étonner de ce que les fils des pervers soient également pervers et tombent dans la disgrâce.

Il est lamentable que les gens ne comprennent pas la nécessité de respecter le libre arbitre des autres ; il existe toujours la tendance néfaste à dominer les autres par la force, à vouloir imposer nos idées au prochain, à tenter d’obliger les autres à faire ce dont nous avons envie. Tout cela se paie très cher, par les larmes, la misère et la suprême douleur.

3. Pourquoi les magiciens noirs considèrent-ils qu’ils font du bien à l’humanité étant donné que, bien qu’ils touchent de l’argent, ils aident les gens à résoudre leurs problèmes ?

R. Je veux vous dire qu’il existe une certaine logique de l’absurde. Pour les ténébreux, le blanc est noir et vice-versa ; souvenez-vous que le chemin qui conduit à l’Abîme est pavé de bonnes intentions.

Des lettres pleuvent constamment de partout pour me demander ce type de services. L’humanité fait réellement peine à voir. Si on confie aux gens un message divin, au lieu de se préoccuper de l’étude d’un tel message, la seule chose qui leur passe par la tête, c’est de m’écrire pour – disent-ils – que je règle le cas de leurs maris, ou encore pour que je domine le mental de la femme désirée, ou bien que je m’introduise dans la pensée d’autrui pour qu’untel paie tant à untel, etc. En vérité, tout cela me cause une profonde douleur.

On ne m’écrit pas pour me demander une orientation ésotérique, pour éclaircir les enseignements, mais plutôt pour que je domine les autres pour eux ; tel est l’état dans lequel se trouve l’humanité.

Dans ces conditions, j’aime autant qu’on ne m’écrive pas, parce que je me préoccupe seulement de donner les enseignements, de montrer le chemin de la libération, d’indiquer à l’homme la route qui conduit à la véritable félicité de l’Esprit. Cela, malheureusement, les multitudes ne veulent pas l’entendre. Il existe des personnes qui cotent très haut le pouvoir de la suggestion mentale. Ils touchent tant de pesos ou tant de dollars pour chaque suggestion ; tant d’argent pour imposer un esprit (comme disent les occultistes) à l’être adoré ou aimé pour qu’il les aime, pour qu’il laisse la personne dans les bras de laquelle il dort, pour qu’il revienne en pleurant à la maison, etc.

Il est clair que tous ces sales négoces sont abyssaux et ténébreux et ceux qui les exercent de bonne ou de mauvaise foi entreront inévitablement à l’Abîme où l’on entend seulement les pleurs et les grincements de dents.

4. Je tire les cartes et je peux jurer que je dis aux gens la vérité, que je les aide dans leurs problèmes, même si je les fais payer, parce que c’est là ma façon de vivre. Croyez-vous que je fais bien ?

R. Vous avez une horrible façon de vivre ; vous êtes en fait une pythonisse, une sorcière. Croyez-vous peut-être qu’avec le diable à l’intérieur, dans le royaume même du cœur, on puisse dire la vérité ? Vous savez bien, et vous conviendrez avec moi que vous ne l’ignorez pas, que vous portez dans le fond de votre propre cœur le Moi pécheur des mortels, Satan lui-même. Une personne qui n’est pas arrivée à la sainteté pourrait-elle par hasard être illuminée ? Le fait même de toucher de l’argent pour prédire l’avenir ou pratiquer la divination est déjà un délit. Vous pensez que cela est bon, mais ne soyez pas trop étonnée de ce que je vous dis ; dans l’Abîme vivent de nombreux anachorètes, pénitents, sorciers, envoûteurs, devins, qui se sentent des martyrs et qui croient eux aussi, qu’ils vont très bien.

5. Alors pouvez-vous me dire si mes enfants à qui j’ai enseigné mes croyances vont mal ?

R. Comme il s’agit de croyances sur la divination de faits, de sorts, etc., je dois vous dire qu’ils vont mal. Je le répète, il n’est pas possible de connaître le destin des autres si nous ne connaissons pas notre propre destin et il n’est pas possible de connaître notre destin si nous ne sommes pas arrivés à l’éveil de la conscience et cet éveil s’avère impossible si le Moi pécheur (nos défauts) n’est pas mort auparavant.

6. Même si j’ai étudié dans des écoles ésotériques pendant plusieurs années et me suis abstenue de sexe, tout en étant mariée, vous croyez qu’il n’y a pas de salut pour moi ?

R. Ce que je crois, c’est que vous allez très mal ; vous êtes mariée et vous avez rejeté le consolateur dont nous parle Jésus le Christ : je me réfère à l’Esprit-Saint. Il est clair que l’Esprit-Saint est dans le sexe. En sachant le manier, on arrive à l’illumination, mais vous le détestez et vous n’accomplissez même pas vos devoirs sexuels avec votre mari. Vous croyez toujours que vous allez bien ? Vous aurez reçu de l’information occultiste ou pseudo-occultiste, mais vous n’aurez rien réalisé. Le Moi pécheur est très vivant en vous, reconnaissez-le, repentez-vous ; étudiez nos livres et pratiquez.

7. Je fais des travaux de toutes sortes ; j’arrange des mariages pour d’autres personnes ; je fais venir des gens par la force, etc., et je suis très bien économiquement puisque je gagne beaucoup d’argent. Que pourriez-vous me dire là-dessus ?

R. La misère dans votre cas arrivera un petit peu plus tard. Entre-temps, contentez-vous des souffrances morales que vous avez et qui ne sont certes pas très agréables. Rappelez-vous que vous avez un fils atteint d’épilepsie ; les malades de ce type sont réellement possédés du démon. Ne le comprenez-vous pas ? Ne voulez-vous pas le comprendre ? Le sort qui vous attend sera l’Abîme et la seconde mort.

Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

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Cours Ésotérique de Magie Runique
26. Le Moi
Vous qui scrutez avec une patience mystique l’arcane de la nuit mystérieuse, vous qui avez compris l’énigme qui se cache dans chaque cœur, la résonance d’un véhicule au loin, d’un vague écho, d’un son léger dans le lointain, écoutez-moi : dans les moments de profond silence, lorsque surgissent du fond de la mémoire les choses oubliées, les temps passés, lorsque viendra l’heure des morts, l’heure du repos, vous saurez étudier ce chapitre du cinquième évangile, non seulement avec le mental, mais aussi avec le cœur.

Comme dans une coupe d’or, je déverse dans ces lignes mes douleurs des lointains souvenirs et des malheurs funestes, les tristes nostalgies de mon âme enivrée de fleurs, chagrin de mon cœur triste de tant de fêtes.

Mais qu’est-ce que je veux dire par là ? Mon âme, voilà que tu te lamentes de tout ce passé par des plaintes vaines ?

Tu peux même marier la rose odorante et le lis, et il y a des myrtes pour ta douloureuse tête grise.

L’âme, rassasiée de vains souvenirs, immole cruellement ce qui réjouit l’ego, comme Zinga, reine de l’Angola, noire lubrique.

Tu t’es réjoui d’horribles bacchanales, de plaisirs idiots dans l’agitation mondaine, et à présent, pauvre de toi !, écoute l’imprécation terrible de l’Ecclésiaste !

Malheur à toi, pauvre ego ! Le moment de passion t’ensorcelle, mais vois comme le Mercredi des cendres approche. « Memento, homo. »

C’est pour cette raison que les âmes choisies se dirigent vers la montagne de l’initiation, et qu’Anacréon et Omar Khayyam s’y expliquent.

Le temps passé ronge tout, inclément, et il se dépêche à le faire ; sachez le vaincre, ô Cynthia, Chloé et Cydalise !

En l’absence du moi et au-delà du temps, j’expérimentai ce qu’est le réel, cet élément qui transforme radicalement.

Vivre le réel au-delà du mental ! Expérimenter de façon directe ce qui ne relève pas du temps, voilà une chose certainement impossible à décrire en paroles.

J’étais dans cet état connu dans le monde oriental sous le nom de Nirvikalpa-Samadhi. Tout en étant un individu, j’avais dépassé toute individualité ; je sentis pour un instant que la goutte se perdait dans l’océan qui n’a pas de rivage ; mer d’une lumière indescriptible, abîme sans fond, vide bouddhique rempli de gloire et de félicité.

Comment définir le vide Illuminateur ? Comment décrire ce qui est au-delà du temps ?

Le Samadhi devint extrêmement profond ; l’absence absolue du moi, la perte de l’individualité, l’impersonnalisation qui devenait de plus en plus radicale, me causèrent de la peur.

Oui, peur ! J’eus peur de perdre ce que je suis, ma propre particularité, mes affections humaines ! Comme elle est terrible, l’annihilation bouddhique !

Rempli de terreur, voire de frayeur, je perdis l’extase ; de retour dans le temps, je revins dans la bouteille du moi, je tombai dans le mental.

C’est alors, pauvre de moi !, c’est alors que je compris la lourde plaisanterie de l’ego : c’est lui qui souffrait, lui qui craignait pour sa propre vie, lui qui criait. Satan, le moi-même, mon cher ego, m’avait fait perdre le Samadhi. Quelle horreur !, si je l’avais su avant…

Et dire que les gens adorent tant l’ego, qu’ils le qualifient de divin, de sublime. Qu’est-ce qu’ils peuvent se tromper, c’est sûr ! Pauvre humanité !

Au moment où j’ai vécu cette expérience mystique, j’étais encore très jeune, et elle (la nuit, le firmament) se nommait Uranie.

Ah !, folle jeunesse qui joue avec les choses de ce monde et qui voit en chaque femme une nymphe grecque même si elle n’est qu’une chaude courtisane !

Que ce temps est loin déjà ! Mais j’en vois encore les fleurs dans les verts orangers imprégnés d’arômes ou dans les vieilles frégates qui arrivent des océans lointains, ou encore dans l’icaquier ou dans les palétuviers touffus. Ô toi, visage adoré à cette époque !, tu m’apparais comme les premiers chagrins et les premiers amours.

Et je compris que je devais dissoudre l’ego, le réduire en poussière, pour avoir droit à l’extase.

Mais alors, mon Dieu !, je me retrouvai devant tant et tant d’hiers ! En vérité, le moi est un livre à plusieurs tomes.

Comme la dissolution du moi me fut difficile, mais j’y parvins. Souvent je ne fuyais le mal que pour rentrer dans le mal, et je pleurais.

À quoi bon les viles envies et la luxure avec leurs reptiles qui se tortillent comme de pâles furies ? À quoi bon les haines funestes des ingrats ? À quoi bon les gestes livides des Pilate ?

Dans le tréfonds des hommes les plus chastes vit l’Adam biblique, ivre de passion charnelle, savourant avec délice le fruit interdit ; on retrouve même une Phryné dénudée jusque dans l’œuvre de Phidias.

Et je criai fort vers le ciel : « Donnez la science à ce fauve qui se trouve en moi, donnez-lui cette sagesse qui fait frémir les ailes de l’ange ! Permettez-moi, par la prière et par la pénitence, de mettre en fuite les mauvaises diablesses ; donnez-moi, Seigneur, d’autres yeux que ceux-ci qui ne jouissent qu’à regarder les rondeurs de neige et les lèvres rouges ; donnez-moi une autre bouche, où se trouvent imprimés à jamais les charbons ardents de l’ascète, plutôt que cette bouche d’Adam où les vins et les baisers fous augmentent et multiplient à l’infini mes appétits de bête ; donnez-moi des mains de pénitent discipliné qui me laissent le dos en sang, plutôt que ces mains lubriques d’amant qui caressent les pommes du péché ; donnez-moi du sang christique innocent, plutôt que celui-ci qui me fait brûler les veines, vibrer les nerfs et grincer les os. Je veux me libérer du mal et de la tromperie, mourir en moi-même et sentir une main affectueuse me pousser vers la grotte qui accueille toujours l’ermite. »

Et à force de travailler intensément, mes frères, je parvins au royaume de la mort par le chemin de l’amour.

Ah !, si tous ceux qui recherchent l’illumination comprenaient vraiment que l’âme est prisonnière du moi.

Ah !, si ceux-là détruisaient le moi, s’ils réduisaient le cher ego en poussière cosmique, l’âme deviendrait alors réellement libre, en extase, en Samadhi continu ; ils expérimenteraient ainsi ce qu’est la vérité.

Quiconque veut vivre l’expérience du réel doit éliminer les éléments subjectifs des perceptions.

Il est urgent de savoir que ces éléments constituent les diverses entités qui forment le moi.

À l’intérieur de chacun de ces éléments, l’âme dort profondément. Quel malheur !
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Gemani a écrit : 12 avril 2009, 08:22 EF20 La Vocation

A l'exception des personnes totalement invalides, tout être humain doit servir à quelque chose dans la vie, le plus difficile c'est précisément de découvrir à quoi chaque individu doit servir.

S'il y a une chose vraiment importante dans ce monde, c'est de nous connaître nous-mêmes. Rare est celui qui se connaît lui-même et, bien que cela semble incroyable, il est difficile de rencontrer dans la vie une personne qui ait développé le sens vocationnel.

Lorsque quelqu'un est pleinement convaincu du rôle qu'il doit tenir dans l'existence, il fait alors de sa vocation un apostolat, une religion, et se convertit par le fait même et de plein droit en un apôtre de l'humanité.

Celui qui connaît sa vocation ou parvient à la découvrir par ses propres efforts, passe alors par un formidable changement, il ne cherche plus le succès; l'argent, la renommée, la gratitude ne l'intéressent plus; son plaisir se trouve à ce moment là dans le bonheur que lui procure le fait d'avoir répondu à un appel intime, profond, inconnu, émanant de sa propre Essence intérieure.

Le plus intéressant de tout cela c'est que le sens vocationnel n'a rien à voir avec le Moi car, bien que cela paraisse étrange, le Moi abhorre notre propre vocation, le Moi ne désirant, ne convoitant que les substantielles entrées d'argent, la position sociale, la renommée, etc.

Le sens de la vocation est quelque chose qui appartient à notre propre Essence intérieure; c'est quelque chose de très interne, très profond, très intime. Le sens vocationnel amène l'homme à se lancer, avec une grande résolution et un véritable désintéressement, dans les entreprises les plus ardues, au prix de toutes sortes de souffrances, sans se soucier du calvaire qu'il doit endurer. Il est par conséquent tout à fait normal que le Moi abhorre la véritable vocation.

Le sens de la vocation nous conduit, en fait, sur le sentier de l'héroïsme le plus légitime, et nous permet de supporter stoïquement toutes sortes d'infamies, de trahisons et de calomnies.

Le jour où un homme peut affirmer, en toute vérité : « Je sais qui je suis et quelle est ma véritable vocation », il commence dès cet instant à vivre avec amour et droiture. Un tel homme vit dans son oeuvre, et son oeuvre vit en lui. Ils sont réellement le petit nombre les hommes qui peuvent parler ainsi, avec une véritable sincérité de coeur. Ceux qui parlent ainsi sont la fine fleur-de l'humanité, des élus qui ont à un degré superlatif le sens de leur vocation.

Découvrir notre véritable vocation est sans aucun doute le problème social le plus grave, le problème qui se trouve à la base même de tous les problèmes de la société. Découvrir notre vraie vocation individuelle équivaut en fait à découvrir un trésor extrêmement précieux. Lorsqu'un homme, un citoyen, trouve, en toute certitude et hors de tout doute, sa véritable et légitime fonction, il devient par le fait même irremplaçable.

Lorsque notre vocation correspond totalement et de façon absolue à la fonction, au poste que nous sommes en train d'occuper dans la vie, nous exerçons alors notre travail comme un véritable apostolat, sans aucune convoitise et sans désir de pouvoir. Au lieu d'engendrer convoitise, lassitude ou désir de changer d'occupation, notre travail est la source pour nous d'un bonheur véritable, profond, intime, même si nous devons endurer patiemment les souffrances d'une douloureuse Via Crucis.

Dans la vie pratique, nous avons pu constater que lorsqu'un individu occupe un poste qui ne correspond pas à sa vocation, il ne pense alors qu'en fonction du plus. Le mécanisme du Moi, c'est le plus : plus d'argent, plus de renommée, plus de projets, et, comme c'est tout naturel, le sujet habituellement devient hypocrite, exploiteur, cruel, impitoyable, intransigeant.

Si nous étudions attentivement la bureaucratie, nous pourrons vérifier qu'il est très rare que le poste occupé corresponde à la vocation individuelle. Si nous étudions de façon minutieuse les corporations du prolétariat, nous pourrons nous rendre à l'évidence que la fonction ne correspond que très rarement à la vocation individuelle.

Lorsque nous observons soigneusement les classes privilégiées, qu'elles soient de l'Est ou de l'Ouest du monde, nous pouvons nous rendre à l'évidence que le sens vocationnel y est totalement absent. Ceux qui étaient appelés les « enfants bien », font à présent des attaques à main armée, violent des femmes sans défense, etc., pour tuer l'ennui. N'ayant pu trouver leur place dans la vie, ils errent désorientés et se transforment en « Rebelles sans cause », pour changer un peu de la routine.

A notre époque de crise mondiale, l'humanité se trouve dans un état chaotique épouvantable. Personne n'est content de son travail car le poste occupé ne correspond pas à la vocation, les gens remplissent une foule de demandes d'emploi car personne n'a envie de mourir de faim, mais les demandes ne correspondent pas à la vocation de ceux qui les font.

Beaucoup de chauffeurs devraient être médecins ou ingénieurs. Beaucoup d'avocats devraient être ministres, et beaucoup de ministres, tailleurs. Plusieurs cireurs de chaussures devraient être ministres, et plusieurs ministres cireurs de chaussures, etc.

Les gens ont des postes qui ne leur correspondent pas, qui n'ont rien à voir avec leur véritable vocation individuelle, et à cause de cela, la machine sociale fonctionne très mal. C'est comme un moteur qui serait construit avec des pièces qui ne lui correspondent pas : le résultat inévitable de cette situation absurde, c'est le désastre, l'échec, le dérèglement.

Dans la pratique, nous avons pu constater jusqu'à satiété que lorsqu'une personne n'a pas de disposition vocationnelle pour être guide, instructeur religieux, leader politique ou directeur de quelqu'association spirituelle, scientifique, littéraire, philanthropique, etc., elle ne pense alors qu'en fonction du plus et commence alors à faire des projets, toujours plus de projets, avec des intentions secrètes inavouables. Cela va de soi lorsque le poste ne correspond pas à la vocation individuelle, le résultat c'est l'exploitation.

Dans cette époque terriblement matérialiste où nous vivons, la fonction de maître est très souvent arbitrairement remplie par des marchands qui n'ont pas le moindrement la vocation pour le Magistère. Le résultat d'une telle infamie, c'est l'exploitation, la cruauté et le manque de véritable amour. Beaucoup de gens exercent la profession de maître dans le but exclusif d'obtenir de l'argent pour payer leurs études dans les facultés de médecine, droit ou génie, ou pour la simple raison qu'ils ne trouvent rien d'autre à faire. Les victimes d'une telle fraude intellectuelle, ce sont les élèves.

Le véritable maître par vocation est de nos jours très difficile à trouver et il constitue la meilleure chose qui puisse arriver aux étudiants des écoles, collèges et universités. La vocation du maître est admirablement traduite dans cet émouvant morceau en prose de Gabrielle Mistral, intitulé la Prière de la maîtresse d'école. La maîtresse de province dit, s'adressant à l'Etre divin, au Maître secret : « Accordez-moi d'aimer seulement mon école : que la brûlure de la beauté ne soit pas capable de me ravir ma tendresse de tous les instants. Mon Maître, que ma ferveur soit perdurable et ma déception passagère. Arrachez de moi cet impur désir de justice mal comprise qui me trouble encore, ainsi que la mesquine protestation qui s'insinue et monte en moi lorsqu'on me blesse; que l'incompréhension ne me fasse pas souffrir ni ne m'attriste l'oubli de ceux à qui j'ai enseigné ».

« Accordez-moi d'être plus mère que les mères, pour pouvoir aimer et défendre comme elles ceux qui ne sont pas chair de ma chair. Donnez-moi la capacité de faire de l'une de mes élèves ma strophe la plus parfaite et d'enclaver en elle ma mélodie la plus pénétrante, pour quand mes lèvres ne chanteront plus ».

« Montrez-moi comment réaliser votre Evangile en cette époque où je vis, afin que je ne renonce pas à la bataille qu'à chaque jour et à chaque heure je dois livrer pour lui ».

Qui peut mesurer l'influence psychique merveilleuse d'un professeur inspiré avec tant de tendresse par le sens de sa vocation ?

L'individu en vient à sa vocation par l'une de ces trois voies : l'autodécouverte d'une capacité spéciale, la vision d'une nécessité urgente, la sage direction, très rare en vérité, des parents et des maîtres qui ont découvert la vocation de l'enfant ou de l'élève grâce à l'observation de ses aptitudes.

Beaucoup d'individus ont découvert leur vocation à un certain moment critique de leur vie, face à une situation sérieuse qui réclamait un remède immédiat. Gandhi était un avocat quelconque lorsque, à l'occasion d'un attentat contre les droits de la communauté hindoue en Afrique du Sud où il était installé, il fit annuler son billet de retour en Inde et resta pour défendre les droits de ses compatriotes. Une nécessité momentanée l'achemina vers la vocation de toute sa vie.

Les grands bienfaiteurs de l'humanité ont découvert leur vocation au moment d'une situation de crise qui réclamait une solution immédiate. Rappelons-nous Oliver Cromwell, le père du libéralisme anglais; Benito Juarez, l'artisan de la république du Mexique; José de San Martin et Simon Bolivar, pères de l'indépendance sud-américaine.

Jésus, Bouddha, Mahomet, Hermès, Zoroastre, Confucius, Fo-Hi, etc., furent des hommes qui, à un certain moment de l'histoire, ont su comprendre leur véritable vocation et se sont sentis appelés par la voix intérieure qui émane de l'Intime.

L'Education Fondamentale est appelée à découvrir par différentes méthodes la capacité latente des étudiants. Les méthodes anachroniques que la pédagogie utilise de nos jours pour découvrir la vocation des élèves sont, hors de tout doute, cruelles, absurdes et impitoyables. Les questionnaires pour déterminer la vocation ont été élaborés par des marchands qui occupent arbitrairement le poste de maîtres.

Dans certains pays, avant qu'ils puissent entreprendre des cours préparatoires pour leur vocation, les étudiants sont soumis aux pires cruautés psychologiques, on leur pose des questions sur les mathématiques, la biologie, l'histoire, etc. La méthode la plus cruelle est constituée par les fameux tests psychologiques qui déterminent le quotient intellectuel (Q.I.) des étudiants en fonction de leur rapidité mentale. Selon le type de réponse qu'il a faite, selon la façon dont il s'est qualifié, l'étudiant est alors embouteillé dans l'un des trois baccalauréats dispensés: physique-mathématiques, sciences biologiques, sciences sociales.

De la branche de physique-mathématiques sortent des ingénieurs, des architectes, des astronomes, des aviateurs, etc. Des sciences-biologiques sortent des médecins, des pharmaciens, des infirmières, des biologistes, etc. Des sciences sociales sortent des avocats, des écrivains, des docteurs en philosophie et en lettres, des directeurs d'imprimerie, etc.

Le plan d'étude est différent dans chaque pays et il va de soi que ce n'est pas dans tous les pays que l'on offre trois baccalauréats distincts. Dans plusieurs pays il n'existe qu'un seul baccalauréat et une fois celui-ci terminé, l'étudiant passe à l'université. Dans certains pays, on ne prend même pas la peine d'examiner la capacité vocationnelle de l'étudiant et celui-ci entre à l'université, désirant uniquement avoir une profession pour gagner sa vie, même si cette profession ne coïncide pas avec ses tendances innées, avec son sens vocationnel.

Il y a des pays où l'on examine la capacité vocationnelle des étudiants et il y a des nations où l'on ne l'examine pas. Il est absurde de ne pas savoir orienter les étudiants selon leur vocation, de ne pas examiner leurs capacités et tendances innées.

Mais les questionnaires vocationnels eux-mêmes, et toute cette pléthore de tests psychologiques, d'examens destinés à déterminer le Q.I., sont tout à fait stupides.

Ces méthodes d'étude de la vocation ne sont d'aucune utilité parce que le mental a ses moments de crise, et si l'examen se déroule à l'un de ces moments, le résultat c'est l'échec et la mauvaise orientation de l'étudiant. Les maîtres ont pu constater que l'esprit des élèves a, comme la mer, ses hautes et basses marées, ses plus et ses moins. On sait que les glandes masculines et féminines sont soumises à un biorythme; il y a aussi un biorythme pour le mental. A certains moments précis, les glandes masculines se trouvent dans leur plus, et les glandes féminines dans leur moins, ou vice-versa. Le mental a aussi son plus et son moins, ses hauts et ses bas.

Celui qui veut connaître la science des biorythmes pourra étudier le fameux ouvrage intitulé Biorythme écrit par l'éminent savant gnostique rose-croix, le Docteur Arnold Krumm Heller, médecin-colonel de l'armée mexicaine et professeur à la faculté de médecine de Berlin.

Nous affirmons avec insistance qu'une crise émotionnelle ou un état de grande nervosité psychique devant la perspective d'un examen difficile, peut conduire l'étudiant à l'échec : il sera incapable de répondre de façon adéquate au questionnaire qui décidera de son orientation future. Nous affirmons qu'un abus quelconque du centre du mouvement, produit peut-être par une activité sportive, par une marche trop longue ou par un travail physique ardu, peut engendrer une crise intellectuelle même lorsque le mental se trouve dans son plus et ainsi conduire l'étudiant à l'échec, lors d'un examen prévocationnel. Nous affirmons qu'une crise sexuelle quelconque, une syncope de sexualité réprimée, un abus sexuel, etc., peut exercer une influence désastreuse sur le mental et le mener à l'échec lors d'un examen destiné à préciser la vocation. Nous affirmons qu'une crise quelconque en relation avec le centre instinctif et avec peut-être le plaisir sexuel ou le centre émotionnel, peut mener l'étudiant à l'échec lors d'un examen crucial pour préciser sa vocation.

L'Education Fondamentale enseigne que les germes vocationnels se trouvent déposés non seulement dans le centre intellectuel mais aussi dans chacun des quatre autres centres de la psycho-physiologie de la machine organique. Il est indispensable de tenir compte des cinq centres psychiques appelés centres intellectuel, émotionnel, du mouvement, instinctif et sexuel. Il est absurde de penser que l'intellect est le seul centre de cognition. Si l'on examine le centre intellectuel exclusivement, dans le but de découvrir les aptitudes vocationnelles d'un individu déterminé, en plus de commettre une grave injustice qui s'avère en fait très préjudiciable pour le sujet considéré et pour la société, on commet une faute parce que les germes de la vocation ne sont pas contenus uniquement dans le centre intellectuel mais aussi dans chacun des quatre autres centres psychophysiologiques de l'individu.

Le seul et unique chemin sûr pour découvrir la véritable vocation des élèves, c'est celui de l'Amour véritable. Si les parents et les maîtres d'un commun accord s'associaient pour investiguer au foyer et à l'école, pour observer minutieusement tous les faits et gestes des enfants et des jeunes, ils pourraient découvrir les tendances innées de chacun. Voilà le seul chemin sûr qui permettra aux parents et professeurs de découvrir le sens vocationnel des étudiants.

Ceci exige un Amour véritable de la part des parents et des maîtres et il est évident que s'il n'y a pas de véritable amour de la part des parents et des authentiques maîtres par vocation, capables de se sacrifier vraiment pour leurs élèves, une telle entreprise s'avère alors impraticable.

Si les gouvernements veulent vraiment sauver la société, il leur faut expulser les marchands du temple avec le fouet de la volonté.

Une nouvelle époque culturelle doit commencer et il nous faut pour cela répandre partout la doctrine de l'Education Fondamentale. Les étudiants doivent défendre valeureusement leurs droits et exiger des gouvernements d'avoir de véritables maîtres par vocation. Il y a heureusement l'arme formidable des grèves, et les étudiants peuvent utiliser cette arme, pour appuyer leurs revendications.

Dans certains pays il existe à l'intérieur des écoles, collèges et universités, des orienteurs qui, réellement, ne sont pas là par vocation; le poste qu'ils occupent ne coïncide pas avec leurs tendances innées. Ces personnes ne peuvent en orienter d'autres parce qu'elles-mêmes n'ont pas su s'orienter adéquatement. On a besoin de toute urgence de véritables maîtres et orienteurs par vocation, capables d'orienter intelligemment les élèves.

Il est nécessaire de savoir qu'à cause de la pluralité du Moi l'être humain joue automatiquement divers rôles dans le théâtre de la vie. Les garçons et les filles jouent un rôle à l'école, un autre sur la rue, un autre au foyer. Si l'on veut découvrir la vocation d'un jeune homme ou d'une jeune fille, il faut les observer à l'école, au foyer et même dans la rue. Ce travail d'observation ne peut être réalisé que par les parents et les maîtres véritables agissant de concert.

Dans la vieille pédagogie, il y a aussi le système d'observer les notes pour en déduire la vocation. L'élève qui s'est distingué en civisme par la note la plus haute est alors classé comme avocat possible, et celui qui s'est distingué en biologie est défini comme un médecin en puissance, et celui qui a obtenu de bonnes notes en mathématiques est aussitôt vu comme un possible ingénieur, etc. Ce système absurde pour déduire les vocations est trop empirique, car le mental a ses hauts et ses bas, non seulement de la façon globale que l'on connaît déjà mais aussi, plus spécialement, dans certains états particuliers.

Beaucoup d'écrivains qui furent à l'école de mauvais étudiants en grammaire, se sont révélés dans la vie comme de véritables maîtres du langage. Beaucoup d'ingénieurs remarquables ont toujours eu à l'école de mauvaises notes en mathématiques, et une foule de médecins ont été recalés à l'école, en biologie et en sciences naturelles.

Il est lamentable que beaucoup de parents, au lieu d'étudier les aptitudes de leurs enfants, ne voient en eux que la continuation de leur cher Ego, leur Je psychologique, leur Moi même. Beaucoup de pères avocats veulent que leurs fils poursuivent dans le barreau, et beaucoup de propriétaires de commerces veulent que leurs enfants continuent à diriger leurs intérêts égoïstes sans s'intéresser le moindrement au sens vocationnel de ces enfants.

Le Moi veut toujours monter, grimper au sommet de l'échelle, faire sentir sa présence, et lorsque ses ambitions échouent, il veut alors obtenir, par l'intermédiaire de ses enfants ce qu'il n'a pas réussi à atteindre par lui-même. Ces parents ambitieux mettent leurs garçons et filles dans des carrières et des postes qui n'ont rien à voir avec le sens vocationnel de ces jeunes.

chapitre extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... /index.php
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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L’Éducation Fondamentale
37. La Conscience
Les gens confondent la conscience avec l’intelligence ou avec l’intellect, et on dit d’une personne très intelligente ou très intellectuelle, qu’elle est très consciente.

Nous affirmons, pour notre part, que la conscience chez l’homme est, hors de tout doute et sans crainte de nous tromper, une espèce très particulière d’appréhension d’une connaissance intérieure, totalement indépendante de toute activité mentale.

La faculté de la conscience nous permet d’obtenir la connaissance de nous-mêmes.

La conscience nous confère une connaissance intégrale de ce que l’on est, d’où nous venons, de ce que l’on sait réellement et de ce qu’on ignore vraiment.

La Psychologie Révolutionnaire enseigne que seul l’homme lui-même peut parvenir à la connaissance de lui-même.

Nous seuls pouvons savoir si, à un moment donné, nous sommes conscients ou non. Nous sommes les seuls à pouvoir juger de notre propre conscience et si celle-ci existe vraiment à tel ou tel moment.

Seul l’homme lui-même, et personne d’autre que lui, peut se rendre compte qu’il a été conscient, l’espace d’un moment, et qu’avant cet instant il n’était pas réellement conscient, qu’il avait sa conscience très endormie. Ensuite il oubliera cette expérience ou la gardera en mémoire, comme le souvenir d’une puissante expérience.

Il est essentiel de savoir que la conscience, chez l’animal rationnel, n’est pas quelque chose de continu, de permanent.

Normalement, chez l’animal intellectuel appelé homme, la conscience dort profondément.

Rares, très rares sont les moments où la conscience est éveillée ; l’animal intellectuel travaille, conduit sa voiture, se marie, meurt, avec la conscience totalement endormie et celle-ci ne s’éveille qu’à des moments tout à fait exceptionnels.

La vie de l’être humain est une vie de rêve, mais il croit qu’il est éveillé et jamais il n’admettrait qu’il est en train de rêver, qu’il a la conscience endormie.

Si quelqu’un arrivait à s’éveiller, il se sentirait affreusement honteux, il comprendrait sur le champ sa dérision, son ridicule.

Cette vie est horriblement ridicule, tragique, et rarement sublime.

Si un boxeur venait à s’éveiller tout d’un coup en plein combat, il regarderait avec honte tout l’honorable public et fuirait l’horrible spectacle, au plus grand étonnement de la foule endormie et inconsciente.

Lorsque l’être humain admet qu’il a la conscience endormie, c’est un signe certain qu’il commence déjà à s’éveiller.

Les écoles réactionnaires de la Psychologie désuète, qui nient l’existence de la conscience, voire même l’utilité d’un tel terme, accusent l’état de sommeil le plus profond. Les tenants de ces écoles dorment très profondément, dans un état pratiquement infraconscient et inconscient.

Ceux qui confondent la conscience avec les fonctions psychologiques : pensées, sentiments, impulsions motrices et sensations, sont réellement très inconscients, ils dorment profondément.

Ceux qui admettent l’existence de la conscience mais nient carrément les différents degrés de conscience, accusent un manque d’expérience consciente, un sommeil de la Conscience.

Toute personne qui s’est, à quelques reprises, éveillée momentanément, sait très bien, par expérience propre, qu’il existe divers degrés de conscience, observables en nous-mêmes.

Premièrement, le temps. Combien de temps sommes-nous demeurés conscients ?

Deuxièmement, la fréquence. Combien de fois avons-nous éveillé notre conscience ?

Troisièmement, l’amplitude et la pénétration. De quoi était-on conscient ?

La Psychologie Révolutionnaire et l’antique Philocalie affirment qu’au moyen de formidables super-efforts d’un type très spécial, on peut éveiller sa conscience, la rendre continue et la contrôler.

L’Éducation Fondamentale a pour objet d’éveiller la conscience. Les dix ou quinze années d’études à l’école, au collège et à l’université ne servent à rien si, au sortir des classes, nous sommes des automates endormis.

Il n’est pas exagéré d’affirmer que, moyennant un grand effort, l’animal intellectuel ne peut être conscient de lui-même que pour une durée de quelques minutes.

À ceci, il y a évidemment quelques rares exceptions que nous devons chercher avec la lanterne de Diogène, ces cas rares sont représentés par les Hommes Véritables, tels que Bouddha, Jésus, Hermès, Quetzalcóatl.

Ces fondateurs de religions possédaient une conscience continue, ce sont de grands Illuminés.

Normalement, les gens ne sont pas conscients d’eux-mêmes. L’illusion d’être conscient de façon continue provient de la mémoire et de tous les processus de la pensée.

L’homme qui pratique un exercice rétrospectif pour se rappeler toute sa vie peut, à vrai dire, se remémorer combien de fois il s’est marié, combien d’enfants il a engendré, qui furent ses parents, ses maîtres, etc., mais ceci ne signifie pas qu’il a éveillé sa conscience, c’est tout simplement le souvenir d’actes inconscients et c’est tout.

Il est nécessaire de répéter ce que nous avons dit dans un autre chapitre : il existe quatre états de conscience. Ces états sont : le sommeil, l’état de veille, l’autoconscience et la conscience objective.

Le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, vit seulement dans deux de ces états. Une partie de sa vie se déroule dans le sommeil et l’autre dans ce qu’on appelle, à tort, l’état de veille, lequel est aussi un état de sommeil.

L’homme qui dort et rêve croit qu’il s’éveille lorsqu’il revient à l’état de veille mais en réalité, durant cet état de veille, il continue à dormir et rêver.

De même, au lever du jour, les étoiles deviennent invisibles, à cause de la lumière solaire, mais elles continuent d’exister même si les yeux physiques ne les perçoivent pas.

Dans la vie normale et ordinaire l’être humain ne sait rien de l’autoconscience et encore moins de la conscience objective.

Cependant, les gens sont orgueilleux et tout le monde se croit autoconscient, l’animal intellectuel croit fermement qu’il a conscience de lui-même et n’accepterait absolument pas qu’on lui dise qu’il est un endormi et qu’il vit inconscient de lui-même.

Il y a des moments exceptionnels où l’animal intellectuel réussit à s’éveiller, mais ces moments sont très rares et de courte durée, ils peuvent se présenter dans un moment de grand danger, durant une émotion intense, lors d’une circonstance insolite ou d’une situation imprévue, etc.

Quel malheur que le pauvre animal intellectuel n’ait aucun contrôle sur ces états fugaces de conscience, qu’il ne puisse les susciter à volonté et les rendre continus !

Cependant, l’Éducation Fondamentale affirme que l’homme peut obtenir la maîtrise de la conscience et acquérir une autoconscience.

La Psychologie Révolutionnaire a des méthodes, des procédés scientifiques pour éveiller la conscience.

Si nous voulons éveiller notre conscience, nous devons commencer par examiner, étudier, puis éliminer tous les obstacles qui se présentent devant nous sur le chemin. Dans ce livre, nous avons enseigné le chemin qui permet d’éveiller la conscience, chemin qui commence sur les bancs mêmes de la petite école.
Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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Le Mystère de la Fleuraison d’Or
11. La tête de Jean
« Les timbales résonnèrent et des cris jaillirent dans la foule. Mais le tétrarque domina tout le fracas de sa voix :

Allons ! Allons ! Capharnaüm sera à toi ! Et la plaine de Tibériade ! La moitié de mon royaume. »

« Alors elle se jeta sur le sol, et subitement ses pieds se balancèrent en l’air et elle avança de plusieurs mètres sur les mains, comme un grand scarabée. »

« Puis elle sauta sur ses pieds et regarda alors fixement Hérode. Elle avait les lèvres peintes de carmin et les sourcils noirs, ses yeux étincelaient d’un éclat dangereux, et de petites gouttes scintillantes perlaient sur son front. »

« Hérode et Salomé se contemplèrent l’un l’autre fixement, jusqu’à ce que, depuis la galerie, on entendît Hérodiade claquer des doigts. »

« Salomé sourit alors, montrant ses dents blanches et fermes, et susurra comme une pudique pucelle :

“Je veux… dans un plat, la tête”, elle avait oublié le nom ; mais en souriant de nouveau, elle dit avec clarté, “la tête de Jean !” »

« Il se trouvait qu’elle était quelque peu fâchée contre celui qu’elle aimait, et le fit décapiter ; mais lorsqu’elle aperçut la tête chérie sur le plat, elle pleura, devint folle, et périt de délire érotique. »

Horripilante bataille intime dans la psyché de Salomé, le Moi du dépit entraînant dans sa déchéance abominable le reste des Moi. Un triomphe dégoûtant du Diable homicide qui remplit d’épouvante et d’horreur.

Hérode craignait la foule parce qu’elle considérait Jean comme un prophète. Au chapitre XI de l’Évangile de Matthieu, on parle de Jean le Baptiste comme d’un véritable « Jina », un homme céleste, un demi-dieu, supérieur aux prophètes, puisque Jésus lui-même dit de lui :

« Certainement, je vous dis qu’il est beaucoup plus qu’un prophète, car c’est de lui qu’il est écrit :

Voici que j’envoie au-devant de toi mon ange, pour qu’il aille devant toi te préparer et t’ouvrir le chemin. »

« Parmi les hommes nés d’une femme, il ne s’en est pas levé un autre plus grand que lui, bien qu’il soit plus petit que le plus petit qui est dans le Royaume des Cieux, et si vous voulez donc le recevoir, sachez qu’il est cet Élie dont on nous a dit qu’il devait venir. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Ces paroles du Grand Kabîr Jésus réunissent en un seul les deux grands personnages hébreux.

Jean le Baptiste, décapité par la luxurieuse Salomé fut, en vérité, la vive réincarnation d’Élie, le prophète du Très-Haut.

À cette époque, les Nazaréens étaient connus comme Baptistes, Sabéens et Chrétiens de Saint-Jean ; l’erreur de ces gens résidait dans l’absurde croyance que le Kabîr Jésus n’était pas le Fils de Dieu, mais simplement un prophète qui voulait suivre Jean.

Origène (Vol. II) observe « qu’il y en a qui disent de Jean le Baptiste qu’il était l’Oint (Christus) ».

Lorsque les conceptions des Gnostiques, qui voyaient en Jésus le Logos et l’Oint, commencèrent à gagner du terrain, les premiers Chrétiens se séparèrent des Nazaréens, lesquels accusaient injustement l’Hiérophante Jésus de pervertir les Doctrines de Jean et de changer pour un autre le Baptême dans le Jourdain. (Codex Nazareus, II, p.109)

Salomé dénudée, ivre de vin et de passion, avec la tête innocente de Jean le Baptiste entre ses bras érotiques, dansant devant le roi Hérode, fit trembler les terres de Tibériade, Jérusalem, Galilée et Capharnaüm.
Image
Mais nous ne devons pas nous scandaliser pour autant : Salomé gît, très bien cachée, dans les profondeurs intimes de beaucoup de femmes, tu le sais, et aucun homme ne doit se vanter d’être parfait parce qu’en chacun se cache un Hérode.

Tuer est évidemment l’acte le plus destructeur et la pire corruption que l’on connaisse sur la planète Terre.

Il est écrit dans le livre de tous les mystères que l’on ne tue pas seulement avec un poignard, une arme à feu, une potence ou du poison ; nombreux sont ceux qui tuent par un regard de mépris, par un sourire ironique ou par un éclat de rire ; par une lettre ou par l’ingratitude et la calomnie.

En vérité, je vous dis que le monde est rempli d’uxoricides (meurtriers de l’épouse), de matricides, parricides, fratricides, etc.

Il faut aimer beaucoup et copuler sagement avec l’adorée si vraiment nous voulons réduire en poussière cosmique le Diable homicide, à l’aide de la Lance toute-puissante d’Éros.
Source :
Modifié en dernier par Scorlion le 20 mai 2020, 15:20, modifié 1 fois.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
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