Il m'est arrivé de désirer ce que je n'avais pas.
Il m'est arrivé de désirer ne pas avoir.
Il m'est arrivé de désirer de ne pas avoir ce que mon prochain aurait/a.
J'ai désiré ne pas avoir pour qu'autrui l'aie, que mon prochain l'aie.
J'ai pu désirer ne pas posséder.
J'aimerais retourner à cela /
Désirer ne pas avoir et ne pas posséder afin d'être sûr de ne pas l'avoir, tout en l'ayant, mais pas matériellement...
C'est comme se satisfaire de ne pas avoir, de ne pas posséder.
C'est comme être sûr des forces de l'esprit.
C'est-à-dire que le désir est autant au niveau matériel le plus bas qu'au niveau spirituel le plus haut.
Dans une sphère.
Le cavalier... Ne serait-ce pas une référence au cheval de la mort d'entre les sphères...
Le désir c'est comme croire arrêter le temps.
Le désir, c'est le véhicule du temps.
Il n'y a que la volonté, la mort, la sagesse et l'amour, qui puissent remettre à sa place, le désir.
Le désir, c'est comme un rêve d'éternité...
Le désir, c'est peut-être, jouïr de ce qu'on a pas, tout en l'ayant...
Le désir, au sens étymologique, évoque un astre disparu, la nostalgie d'une étoile (du latin desiderare, « regretter » et sidus, « l'étoile »). L'ambiguïté du désir est déjà explicite : témoin douloureux d'un manque profond au sein de mon existence, il me fait tendre cependant vers une plénitude possible et concentre mon être entier vers sa réalisation pourtant toujours insatisfaite. Dès lors, que faut-il faire pour ne pas souffrir ? Est-il possible, voire souhaitable, d'apprendre à museler ses désirs ? N'est-ce pas se méprendre sur la nature même de l'état désirant ?
1. Le désir est manque et pauvreté
a. Un mythe fondateur
Platon (428-348 av. J.-C.) présente au moyen d'un mythe l'incomplétude constitutive du désir. Eros, demi-dieu qui « tient le milieu entre les dieux et les mortels » (Le Banquet), personnifie le désir et l'amour. Fils d'Expédient (dieu de la richesse et de l'abondance) et de la mendiante Pauvreté, Eros incarne la conscience d'un manque d'une harmonie parfaite.
C'est peut-être le désir qui fait qu'on involue et qu'on dégénère.
Selon moi, il n'y a pas de désir sans peur. Et vice-versa.
Nous qui sommes sensibles au enseignements.
Je dirais que ,peut-être, (incertitude
) nous choisissons de devenir soit des supernovae, soit des naines blanches.
Le désir, serait-ce un simulacre de volonté...
Désirer n'est pas aimer...