Encore une fois, je ne prétends pas être arrivé au bout du Chemin pour affirmer aux autres ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire. Je ne sais même pas si je peux prétendre avoir entamé le Sentier à proprement parler. Mais le peu que j'ai expérimenté m'a suffisamment convaincu en tout cas pour que j'y aille plein pot , cela n'engage que moi. Je te dis donc ce qu'il m'en semble, étayé par le témoignage concordant de plusieurs amis, dont certains sont allés beaucoup plus loin sur cette Voie.
Ne crois pas que c'est inné, c'est le résultat de bcp de travail, et de dévotion. Nous sommes là pour ça, pour nous rappeler d'où on vient. Les inquiétudes spirituelles chez un être, à différents degrés, indiquent que son Intime (étincelle Divine) est intéressé par l'auto-réalisation. Je crois que ton Intime ne te laissera jamais t'encroûter tranquille non, c'est bien, il ne faut jamais se laisser tomber sinon on devient une coquille vide comme, semble-t-il, la majorité des gens qui ont définitivement divorcé de leur Intime. Mais tant qu'il y a cette Etincelle, ce n'est pas perdu; il faut se battre.
La vie je la vois comme le buisson ardent
Oui, exactement, c'est le Mystère du Je Suis, "ehyeh asher ehyeh" hébreu aux multiples traductions, dont on retrouve l'équivalent dans toutes les traditions à haut niveau spirituel. "Je Suis parce que Je Suis", et non pas "je pense donc je suis". Ce n'est pas parce que l'oiseau vole qu'il est un oiseau, il ne faut pas inverser, c'est trop réducteur. SAW disait "la raison d'être de l'Etre est l'Etre lui-même".
Mais ne partons pas à nouveau dans des considérations philosophiques, car maintenant nous visons la Source elle-même. Ce n'est pas pour l'amour du symbole que nous l'utilisons, mais pour son utilité pratique à essayer de perce-voir
Pour le reste, je te conseille de persévérer dans ta pratique, non en essayant de faire plus, mais moins. Attention, les images sont aussi des représentations mentales, comme les pensées. C'est le vide absolu qui permet de voir le "Je Suis" et de l'habiter.
Amour fraternel.