En parallèle de ceci, nous ne devons pas tourner le regard lorsque quelqu'un nous demande de l'aide. Nous ne devons pas non plus ignorer l'aide que pourrions apporter à certains.
alors que je lisais le post de thelema, voilà la phrase qui résume tout.
Alors que j'étais en train d'ajuster mon tour à bois, il y a une personne de passage que j'aide, habituellement en lui donnant du bois, qui vient me demander du gazole pour sa voiture.
Habituellement quand quelqu'un me demande et si j'ai je donne, ça m'évite de trop réfléchir, et comme ça ce n'est pas moi qui décide. IL se trouve que la semaine d'avant un ami m'a donné 20L de gazole, et que j'avais le bidon sous les yeux.
Dans la pluspart des cas ce procédé ne pose pas problème, mais là une idée m'est venu après coup. Comme je suis un peu long à la détente, et que dans la pluspart des cas je ne sais pas comment réagir, en fait je crée des automatismes qui font que si tout est aligné je donne l'accord, et s'il manque un chainon alors je stop tout.
Ce système est réétudié à la fin de chaque transaction pour savoir s'il est bon ou pas, ou s'il doit être modifié.
Le problème ici, c'est que j'ai le gars qui vient me demander le gazole, j'ai récupéré le gazole la semainde d'avant, en échange il me propose de venir travailler pour moi. Les conditions sont réunies!
Mais il me dit qu'il est en rupture de gazole, alors qu'il fume. Je lui répond, je t'aide cette fois ci, mais tu n'es pas en rupture de gazole car tu peux encore fumer. Quand tu ne pourras plus fumer, alors tu seras vraiment en rupture. Combien du fume par jour? il me dit 10€!
Alors je me pose la question, est ce que je ne suis pas en train de nourrir un ego, plus que d'aider quelqu'un?
Que fallait-il que je fasse? lui refuser le gazole? mais il ne pourra plus aller travailler, ou essayer de s'en sortir? C'est trop tôt pour qu'il arrête de fumer, mais je lui ai quand même dit: "moi je ne fume pas mais j'ai du gazole, toi tu fûmes mais tu n'en as pas", et je lui ai fait la leçon en lui disant de faire plus attention et qu'il commence à déconner grave.
Après qu'il soit parti j'ai eu une remontée comme quoi: ce que j'avais fait n'était pas forcément bien.
Je suppose que j'ai détourné le regard en lui donnant ce qu'il voulait et espérant qu'il ne revienne plus. Car je suppose qu'il a aucune chance d'y arriver... Est ce à moi d'en décider?
Comment faire?
si je lui refuse il ne vas pas s'en sortir, alors que moi c'est un bidon qui prend de la place!
s'il fait la demande c'est qu'il en a besoin et je n'ai pas à juger ce pour quoi il en fait usage. C'est la première fois qu'il fait ce type de demande aussi.
Et comme j'ai acquité sa requête, est ce que je ne le pousse pas plus dans son retranchement?
Faut il que je demande plus en échange de services? Dans ce cas, la prise de conscience n'est elle pas suffisante?
Pour le bois c'est simple il est entassé dans un coin et le gars vient le coupé et le charger, comme ça il transpire un peu pour l'avoir.
Moi je gagne car ça vide, lui il gagne car il a du bois gratuit.
Pourquoi j'en vient à avoir mauvaise conscience dans ce cas là?
Il devais me faire du travail pour me rembourser, mais quand je lui ai proposé un travail il a fallu que je le paye! c'est vrai que c'était un travail un peu gros...
Le truc c'est qu'on sait jamais avec ces gars là..., il est dans la dech, alors je lui propose un truc, mais je ne veux pas non plus que ça le mette encore plus en galère.
Le fait est que quoi que l'on donne comme aide, ça n'ira qu'allourdir l'ego.
Alors faut il faire comme les orientaux et le regarder passer, sans le voir?
Est ce que vous avez des solutions pour ce cas de figure?
Que faire comme aide ici? Le gars veux essayer d'y arriver mais quoi qu'il fasse c'est grillé, c'est sur, mais on ne le sait pas? Est-ce que ça va être le déclic?
C'est pas évident hein...
De mon côté, à chaque fois que je crois aider mon prochain, je fais ensuite le bilan pour savoir si c'est juste, et bien souvent, je me dis, j'aurais pu, j'aurais pu, j'aurais pu...
Tant que c'est fait avec amour, compréhension et sans jugement, que ce n'est pas mécanique, il n'est pas rare que les résultats (si nous en attendons) soient étonnants...
Toutefois, nous devons apprendre à pécher...
Sans amour, sans se mettre à la place de l'autre, ce n'est pas possible...
Combien de fois je me suis fait complice du vice en voulant aider mon prochain, espérant que l'aide apportée ferait la différence...
Devons-nous culpabiliser pour autant ? Se culpabiliser n'est-ce pas croire avoir du pouvoir sur autrui ?
Je me dis que chacun est responsable de soi-même...
Ça m'évite de m'en faire pour autrui lorsque j'ai cru réellement aider...
De mon côté, c'est souvent de l'argent que je donne, étant donné, que ma situation me le permet...
Toutefois, j'en profite pour passer du temps avec la personne et mieux la connaître.
Sans amour, ni compréhension, ce n'est pas possible de réellement aider...
Toutefois, je crois être à peu près sûr qu'il y a une dimension de sacrifice à ne pas oublier, selon moi...
Imaginons dans cette exemple que je sois aussi un fumeur.
Alors ce que je devrais faire dans l'idéal, c'est aider mon prochain (le comprendre, me mettre à sa place, l'accompagner, en tant que compagnon de parcours), cela sans me rendre responsable du vice de sa fume et en même temps, ne pas fumer moi-même.
Voilà, dans l'idéal ce que je me dis...
Toutefois, si par exemple je lui donne de l'argent, et qu'il décide avec de fumer, suis-je responsable de son vice pour autant...
L'exemple du clochard qui me demande de l'argent.
Je lui en donne, et il va s'acheter de l'alcool...
J'ai le choix, soit je lui donne à manger, soit je lui donne de l'argent...
Toutefois, je pourrais aussi être avec lui, par compassion et non forcément empathie, et le comprendre.
Néanmoins, je me dis :
"L'enfer est pavé de bonnes intentions."
"Charité bien ordonnée commence par soi-même."
"Personne ne doit rien à personne."
"Si les autres nous doivent, nous leur devons aussi." Pas de œil pour œil dent pour dent, pas de loi du Talion.
Ce qui est donné est donné est n'exige pas de retour.
Je ne saurais que trop déconseiller l'empathie et la culpabilité.
Une vertu mal placée se transforme en vice.
Je pense que tu as pris la position d'objecteur pour cette personne. Je trouve cela pas mal.
Je ne crois pas que tu l'aies jugée pour autant.
Tant que c'est fait avec amour, compréhension et sans jugement, que ce n'est pas mécanique, il n'est pas rare que les résultats (si nous en attendons) soient étonnants...
Pourquoi attendrais-je des résultats...
Modifié en dernier par Scorlion le 12 novembre 2020, 04:39, modifié 6 fois.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."
Samaël Aun Weor
Comment ferions-nous si cette personne était notre Fils, notre Frère, ou encore notre Mère, ou Père ?
La première chose à étudier est bien de comprendre en profondeur que "l'autre" doit être considéré avec autant d'attention qu'un proche de notre famille. Car il fait partie de notre famille : l'Humanité est une Grande Famille.
La deuxième approche à comprendre par l'auto-observation de soi-même, c'est ce que nous percevons de l'autre comme défauts, nous l'avons de surcroit en nous-même.
Troisième point : La caste, la race, le niveau intellectuel, le physique, les vêtements, l'attitude verbale etc... ne détermine pas forcément le niveau d'être de l'individu.
Celui qui nait dans un corps en bonne santé, qui est assez intelligent, qui porte de beaux vêtements, qui fait partie d'une famille noble, n'est pas forcément quelqu'un de plus avancé qu'un pauvre mendiant, idiot intellectuellement parlant, qui a une mauvaise éducation, sale sur lui etc...
Au niveau d'être actuel du commun des mortels, cela ne prouve rien de son niveau Intime.
Un noble, intelligent, peut renaître mendiant, avec une capacité intellectuelle faible, mal éduqué etc...
Ou encore naitre handicapé, difforme.
Tout ceci dépend des épreuves que l'Être veut lui faire expérimenter pour travailler.
Naître riche est une épreuve aussi difficile que naître pauvre. Sur le plan du travail sur soi.
Une fois que nous avons profondément intégré, médité et réfléchi sur ses différents points, nous devons nous efforcer d'être des humains utiles à l'humanité. Sans non plus interférer sur leur libre-arbitre et leurs épreuves de vie.
C'est pour cette raison que certains maîtres gardent le silence ou n'interviennent pas. Car c'est la meilleure manière d'aider parfois.
Pour d'autres situations, il faut agir.
Comment toujours bien agir ? En intégrant ces différents points, et en agissant spontanément, tout en s'auto-observant soi-même et non son prochain.
Quand on parle a quelqu'un, c'est nous que nous devons observer. Notre manière de parler.
Quand on observe et juge l'habillement de quelqu'un, c'est nous que nous devons observer en train de juger avec orgueil. Si nous ne faisons pas ce travail. Nous reviendrons mendiant, et on apprendra directement ainsi.
Quand on critique les émotions inférieures véhiculées par notre prochain, c'est nous que nous devons observer et critiquer en train de véhiculer des émotions inférieures.
Tourner son regard vers soi, pour découvrir sa manière de penser, ressentir, se comporter, n'a rien d'égoiste.
C'est un don de soi à l'humanité, pour mieux agir progressivement.
Quand on remarque notre manière de répondre avec jugement à quelqu'un, que l'on se voit répondre, que l'on remarque avec rigueur nos mots, nos intentions dissimulées, nos émotions qui vibrent en même temps, nos gestes, et que nous sommes dans une intention de devenir meilleur, de mourir en nos défauts, on ne peut que changer.
Dès lors que nous avons découvert certains de nos défauts, par l'observation de nos réactions internes pendant notre interaction avec le monde extérieur, et que nous avons avancé sur la Volonté de les éliminer, nos actes finissent par changer, une fois que nous sommes mort en ces défauts.
Si quelqu'un nous demande de l'aide quelconque, étant donné que nous n'avons rien comme attente, nous faisons des actions justes.
Il n'y a pas d'action parfaite. On pourra toujours dire "je pourrais agir comme ceci, plutôt que comme cela parce que ceci, cela" et c'est une réalité.
L'action du Cœur remplace les réactions mécaniques de nos défauts psychologiques
Cette action du cœur est spontanée. Tmecap donne sans réfléchir le bidon, c'est désintéressé. C'est une action du cœur.
Il lui rappel qu'il abime sa santé et perd son argent avec la cigarette. C'est désintéressé, très probablement (à observer soi-même).
On doit agir spontanément, avec auto-observation, et faire au mieux.
Cependant, le mental vient ensuite le tourmenter, lui faire se demander s'il a bien fait etc...
C'est normal. On étudie nos actes, on repasse la scène. Si on remarque un défaut, on corrige pour la prochaine fois.
Si on remarque rien, on laisse passer.
Action du Coeur, Volonté de Lumière.
Modifié en dernier par Paul le 13 novembre 2020, 10:55, modifié 2 fois.
Merci pour vos réponses,
Habituellement je n ai pas cette sensation négative...
je ne donne jamais de l argent car d un j’en ai pas, deux c est trop facile, ou la personne peut facilement le dépenser pour son vice, car si on me donne de l argent je ferai ça...
de plus l argent c est trop facile à trouver. Une mendiante a fait prêt de 200€ dans la matinée, alors elle c est exclamée demain je vais au ski....
On peut donner plein d autres exemples...
Cette sensation vient quand je dois essayer de trouver une autre façon d agir, ou que je dois changer ma façon de penser car mon évolution doit avancer.
Certainement car mon expérience doit être modifiée et que mon stade change.
Ça veut aussi dire que je vais avoir des décalages.
Je chercherai donc dans la notion de famille car elle est en train de complètement s inverser ou j en suis plus à considérer un inconnu qui travaille que mes parents...
Et me plonger sur ce que veut mon être
Nous en venons à ce que tu décris...
N'oublie pas,
Ne pas faire, c'est faire.
Autrement dit,
"Ce serait être un fainéant."
Lorsque nous amorçons l'éveil de la conscience,
Ou, que ne revenons, redevenons,
nous prenons conscience que,
la Paresse nous a dupé.
Ne pas faire c'est faire.
Nous ne faisons jamais rien. ^^
Modifié en dernier par PierrePage le 11 décembre 2022, 05:08, modifié 4 fois.
"L’homme qui dort et rêve croit qu’il s’éveille lorsqu’il revient à l’état de veille mais en réalité, durant cet état de veille, il continue à dormir et rêver." L'Éducation Fondamentale - La Conscience
Instructif échange...merci à tous.
De mon côté, lorsque je donne, c'est spontanée, si je réfléchis, c'est foutu !
Je vais subir des interrogations en embrayage, débrayage...foutu dans le sens où ça va me prendre des semaines pour saisir ce qui se passe dans mon hard disk mentaloide... d'abord, je vais juger l'autre, ensuite moi, ensuite la situation, ensuite le pourquoi de ce don, ensuite la configuration, ensuite ma propre figuration, de gauche à droite, de bas en milieu, je collecte les justificatifs de mon état larvés.
Je note et, arrive la réalité d'une pensée, d'un désordre, n'ai je pas eu à cette période un regard médiocre, il y a quelques mois, etc etc...quelle douleur est là, quel sentiment...
Si c'est pas spontanée, je sais que je vais vivre une introspection, douloureuse qui passera par un jugement envers l'autre avec des allers et retours bien dirigés par mes mois...
La spirale vénéneuse qui ne fera qu'asservir, double sentence que je vais boire docilement, cherchant à trouver une excuse stérile, du style, t'avais qu'à dire non etc etc.. ou mieux, j'ai pas donné parce que c'est un paresseux etc...
Je préfère le spontané, lorsque cet élan se fait, c'est libre sans prison, est ce que j'attends un retour, non et non !
Est ce que l'autre reviendra avec une autre demande d'aide, possible, est ce que je peux prévoir la suite non !
La spontanéité est et reste libre, de toute façon, la vie est pleine de miracles, d'imprévus bienheureux, quelqu'un t'appelle, te propose ceci cela, une rencontre, tu cherches un objet ou un livre, on te l'offre, on te le donne, on te le propose, lorsque c'est spontanée, rien n'est difficile, ce sont des énergies magiques....
Il n'y a aucune attente, on est mille et une fois récompensés, on revoit une personne, c'est elle qui te rappelle l'Aide que tu lui as remis, tu ne t'en souviens plus !
La spontanéité est sans attachement, elle advient et lorsque j'y résiste, j'évite de juger l'acte du mieux que je peux...
Je prospecte ce qui est douloureux, l'encombrement...
Chaque fois que ce ne l'était pas, j'ai traversé des doutes, des colères, des remises en questions, les tentacules d'ego m'ont encerclé, puis arrivée des dégâts, la chute totale..avec toutes les jérémiades labyrinthiques...
Infimement, quelques fois la forme d'une autre compréhension...ont extirpé la réalité crue d'un niveau bas ...d'un besoin de reconnaissance ridicule, le mauvais trip qui éteint la luminessence du don...
J'ai trop longtemps stagnée dans l'obligation de l'aide, avortée la spontanéité au profit de ...il faut, et du sentimentalisme...
Le jour où je serais désincarnée, je souhaite vivre la spontanéité du passage...
L'emprunteur n'est en rien responsable...de ce que je lui donne, à partir du moment où je lui accorde de l'aide, j'assume et me retire...
Je ne dis pas que c'est la meilleure manière de faire...
Voilà les yeux que je pose pour l'instant...je me sais encore faillible ...
..aujourd'hui, la spontanéité m'apparaît précise et précieuse, et si elle ne surgit pas, alors, je prospecte en moi et non pas la situation du demandeur ou de la demande d'aide, si elle est là, pourquoi je chercherais à expliquer le non explicable...
Bien sûr que il peut y avoir du profit, le même profit existe en moi si je donne par sentimentalisme, ou parce que il faut....
A moi de régler le désordre qui gît en moi...
Il n'y a pas à regretter, ni à se mentir..
Des remords ptet...
Je me permets de relever vos mots, je ne peux que parler de mes expériences, autrement j'en sais rien ! :
Pourquoi j'en vient à avoir mauvaise conscience dans ce cas là?
Il devais me faire du travail pour me rembourser, mais quand je lui ai proposé un travail il a fallu que je le paye! c'est vrai que c'était un travail un peu gros...
mauvaise conscience de quoi ?
pour moi c'est les ego qui ont mauvaise conscience ! à chaque fois que j'ai cogité ergo sur la situation, c'était l'ego de l'entubage qui s'agitait, genre tu t'es fait banané, tu as mal agis...
Avec la spontanéité jamais, au contraire c'était comme une évidence, simple et direct, tu as besoin de ça, j'en dispose, je te le remets...
Toutefois, nous devons apprendre à pécher...
Sans amour, sans se mettre à la place de l'autre, ce n'est pas possible...
J'ai pensé pendant longtemps que se mettre à la place de l'autre, c'est la voie ! bah non, au contraire, c'est culpabilisant, et les egos frétillent, avec toute la symphonie du bon Samaritain, qui aide ! peut-être vous y arrivez, bah moi non, parce que arrive toujours un moment ou je vois bien que je peux pas comprendre, je peux écouter, je peux essayer d'entendre, mais vivre, ressentir, non ! effleurer c'est arrivé ...
Il y a 10 ans, exemple de vécu : une ex amie qui considère que bon nombre d'hommes sont agités sexuellement lorsqu'il la voit, qu'elle est une prêtresse etc...passait son temps à chercher un homme dans sa vie ! Un jour elle capte un homme via un réseau social, il lui plait, elle passe des nuits à discuter avec lui ! il l'enchante, la fait vibrer, elle m'en parle, froidement je lui réponds, redescends sur terre ! tu connais quoi de cet homme ?
D'ailleurs je lui ai parlé de la Gnose, rien à fiche, elle a pas besoin d'apprendre, elle est une prêtresse sexuelle de haut niveau...
Elle se fâche mais continue à me transmettre le fruit de leurs échanges, ponctuellement, jusqu'au jour ou elle m'appelle me parle de ce qu'il lui demande, 2000 euros pour des raisons de pb dans le pays ou il se trouve, immédiatement dans ma tête, c'est un cyberbrouteur !
Je lui dis, n'en fais rien !
Je lui en parle, elle s'ergote et me dit, tu ne sais pas ce que c'est le véritable amour ! etc etc etc...
Elle est arrivée à m'en persuader.
Bien, bonne soirée !
J'ai prié pour que je me sois trompée, hé oui !
C'était un brouteur, elle a fait un mini crédit pour pouvoir assumer de lui avoir remis 8 000 euros, pour quoi ?
Pour de la poésie bien dégoulinante, style Harlequin, tu es une Reine, tu es une beauté etc...
Elle m'appelle, elle est dans la mouise ! financièrement !
Tu peux m'aider, me dit elle !
Non !!!!
Elle s'est fâchée, me traitant d'égoiste etc...
oui, nous sommes les 2 très egoïstes !
Très drôle, puis par la suite, pour bien contenter son ego, a fini par me dire, c'est un karma que j'ai payé ! Non Madame, vous vous en êtes créé 1.
Je ne peux me mettre à ta place !
Parce que la réalité est que, il aurait fallu que je vive ce qu'elle a ressenti, vibré, que je me sois soumise à ses mots enchanteurs et bien hypnotiques...
Je peux écouter oui, mais si je rentre dans ton pseudo-vécu, j'y vais avec mes ego et ma mécanique ! les tiennes me sont inconnus et d'y ajouter les miennes, serait la curée !
La ramener à la raison, dans les rêves c'est ptet possible...
La suite est, cette amie a continué à chercher un homme à aimer, dépensant des deniers, remettant aux uns et aux autres le meilleur, pour qu'il s'attache à elle, est ce mal, non !
C'est le sordide de la solitude et du vide intérieur, qui fait fouler la douleur de ne pas être aimé, de ne pas avoir une compagne, ou un compagnon, à sa juste Valeur !
A chaque raté, c'était, je lui ai donné le meilleur, je l'ai réparé, j'y arriverais, un homme est là pour moi, il saura voir la déesse que je suis, rien moins que cela !
J'ai nettoyé son karma, rien moins que ça ! etc etc...
Pourquoi ? Je dois entendre de telles inepties, mais je me tais, parce que une amie doit être une oreille pas une fauteuse de troubles ou une trouble joie !
Lorsque j'ai commencé à rester de marbre à ses assertions, cette amie m'a insulté, m'a rejeté, tant mieux, j'aurais fini par rentrer dans sa sphère de réflexion, pour lui plaire surtout aux egos, de gré ou de force !
Je m'y contraignais par instant, pour avoir la paix, pour éviter de ne pas suffire à ses besoins émotionnels, les miens relégués au plus profond de ma grotte mentaloide, pour ne pas les lui contraindre...
Bien sur, que j'ai jugé, et le rejet s'est signalé, de ma non adhésion à ce qu'elle vivait émotionnellement ! Se mettre à la place des autres, je sais pas faire ! je suis pour l'instant en écoute... je ne dispose pas de la capacité suffisamment éveillée de m'y rendre en cet espace ! sans devenir un témoin consentant et participatif !
Un jour bien vénère et complètement atomisée par ce long chemin qu'elle me prodiguait en cette amitié...réponse :
Tu monnaies l'amour, je suis triste pour toi !
Cette phrase a détruit notre amitié, de toute façon elle l'était déjà, moi qui me taisait pour écouter d'une oreille distraite le même scénario avec perte d'argent, pour telle rencontre, alors qu'elle pouvait tout simplement me remettre le fruit de son travail sur cet aspect et non pas la spirale infernale d'interrogations insanes et du vide. Que veux tu que je fasse du vide, j'ai déjà du vide en moi !...
Je les ai observé mes compromissions, pour surtout ne pas perdre quoi que ce soit, pour paraitre la bonne amie, la bonne sauveuse. Il en est de même pour certaines aides, amicales ou autres, etc...
Combien de fois, elle m'a appelé, je ne les compte plus, 500 fois ptet plus, je trainais des pieds pour aller la voir, reportant encore et encore.
se déclarant comme déesse et prêtresse, j'ai poussé le truc jusqu'à lui parler de la gnose, augmentant son orgueil jusqu'à me faire douter de ma compréhension autre...
Chaque fois que je lui disais : écoute, ça m'intéresse pas, parlons d'autre chose, c'était comme si je l'exécutais ...
Avec toujours ces phrases bien assassines, tu ne sais pas aimer ! etc
Le matériel n'est pas important, ce qui compte c'est de vivre d'intenses relations, ça fait du bien !
Des heures d'écoute à sens unique, avec juste quelques phrases, autorisées en réponses, cad : oui tu y arriveras, oui tu as bien fait, oui fais confiance, l'hypocrisie dans toute sa stèle, m'enfermant chaque jour délibérément dans ma propre geôle !
de temps en temps,
Lorsque je lui disais, Très bien si, tu es heureuse !
Mais non c'est pas cela, tu comprends pas, il m'appelle jamais, il vient juste me voir pour le sexe etc...ou untel je lui ai prêté de l'argent, depuis il est abonné absent...
Bien sur, que cette amie m'a aidé d'une certaine manière...est ce que je lui en veux ou j'ai de la colère, à cette période oui, car je n'arrivais pas à l'aider suffisamment, selon mon spectre de compréhension ! oui l'orgueil encore..
Je me suis toute seule aliénée ! aujourd'hui je constate...
Pendant toute cette relation, j'ai fais ce truc, se mettre à la place de l'autre, effroyable comme le mental est capable de te soumettre à toutes les toxicités possibles et inimaginables et là tu rentres bien dans le logement de l'autre, tu t'expropries du discernement, tu deviens le gentil toutou de tes mois, jusqu'à t'en éviscérer !
Est ce que tes egos te ficheront la paix, bah non ! là tu es confronté à quelque chose de plus dense, tu as ta tête sur le billot de la loyauté de l'amitié égocentré...
A chaque fois des pensées m'agitaient : Tu fais quoi là, stp je n'irais pas dans cette vision de ton état....
Qu'est ce que je fiche là, As tu pensé à mon état d'entendre ce genre de trucs , de te savoir maltraité par ces hommes et consentante ?, as tu pensé à l'état de ces hommes que tu rencontres et achalandes avec du sexe et ta possessivité de ne pas les perdre, le même état mutuel, etc...bah non, ok, je vais de nouveau recommencer ma culpabilité de ne pas te comprendre ! et fouiller encore et encore ce que je peux m'autoriser à te dire !
Enfin bref, elle m'a appris les ressorts de la soif et du désespoir de la solitude, c'est son expérience, et j'aurais aimé qu'elle le soit à titre privé et non pas dans le vox a capella de mon assentiment obligatoire sous le sceau du vide amical, je lui souhaite de trouver cet homme, l'homme de sa vie !
le même vide que j'ai pu à la grâce de Mère Miséricordieuse, observée en mes incapacités !
L'amitié n'existe pas, elle est purement egotique ! et éphémère ! parce que il manque le coeur, le coeur de l'écoute, si il y avait cette écoute, aucun ami ou amie ne se permettrait d'alourdir le coeur d'un ami, à chaque rencontre, il maturerait ses mots, ses paroles, voilà un point qu'il vit difficilement, il évoquerait cela avec humilité, s'assurant que ce qu'il remet à l'ami, est purifié en lui, dans le bon sens ou le bon d'un travail mutuel.
J'ai emprunté ce chemin, il ne me convient plus, lorsque je rencontre, j'évite les désirs et l'attachement ...
Perso : Je ne m'attarde plus dans l'amitié, c'est une arcane de distraction égotique ! Je préfère la fraternité, les épreuves sont plus sincères et stimulent la vigilance !
Enfin bref, ils ont été un constat de révélation de mon état, cette amie y compris, est ce que je referais tout pareil, non, parce que maintenant je connais la difficulté de ne pas pouvoir vivre ce que l'autre vit ! et l'aider !
Cependant, le mental vient ensuite le tourmenter, lui faire se demander s'il a bien fait etc...
C'est normal. On étudie nos actes, on repasse la scène. Si on remarque un défaut, on corrige pour la prochaine fois.
Si on remarque rien, on laisse passer.
Très juste ! merci.
Je conclus avec cette expérience extra ordinaire ,
Un soir très en colère et épuisée de mon job, je me suis promenée dans la ville, j'avais besoin de lâcher cette plaie en moi qui m'agitait, au détour d'un bout de place, un pot de fleur par terre, des cosmos, écrit sur un bout de papier, j'aime le Christ !
Derrière cette extraordinaire phrase, une jeune femme, sdf, Lucile, on parle ensemble, je n'ai pas entendu une seule fois cette jeune femme se plaindre de ceci cela, elle a évoqué sa condition avec grande pudeur ! Une joie extraordinaire l'habitait, toute ma colère s'est évanoui immédiatement !
Bien sûr, que je l'ai aidé, j'ai filé ce que j'avais sur moi, direct, environ 57 euros !
Je suis retournée quelques jours plus tard, je ne l'ai pas revu ! j'ai eu des remords de ne pas lui avoir proposé plus, elle reste dans mon coeur !
Avec le salut d'une réalité en friche de maturation autre,
Progressivement, nous comprenons que se mettre à la place de l'autre ne veut pas dire qu'il faille descendre dans le caniveau avec lui. Il faut rester bien ancré là où nous sommes, mais avoir l'aptitude de comprendre un minimum ce que la personne ressens et pense.
Sans quoi nous devenons tortionnaire par intolérance. La tolérance est possible seulement par la compréhension de l'état dans lequel est la personne. Et ceci advient lorsque nous nous auto-découvrons progressivement, car nous sommes tous taillé dans le même bout de bois. Quand on se comprend pleinement soi-même, on comprend les autres.
En général, les chiens battus sont méfiants et agressifs selon certains gestes que nous avons.
Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour les animaux intellectuels. Ils ont leurs refrains psychologiques, et s'ils se sentent en danger, ils deviennent agressif.
Aucun animal en bon état global ne réagit de la sorte sans raison réelle.
Toutes les frictions que nous avons entres humains, proviennent du fait que l'ego en nous se sens en danger.
L'orgueil blessé se sens en danger, il réagit pour rester bien vivant. Il se renforce de la sorte.
Même chose pour tous les Moi.
Tout ceci disparait par la compréhension intime, et au renoncement total au contenu du mental.
L'humanité va mal, et nous devons apprendre à comprendre que peu de gens peuvent être aidés. Mais il faut aider ses semblables, ne serait-ce que par le silence, la prière, ou quelques mots. Mais sans rentrer dans leurs manèges.
Quand on aide son prochain peu importe comment, on s'aide soi-même.
Le premier commandement et d'aimer son prochain comme soi-même, et Dieu par dessus-tout.
On peut aussi voir dans le sens que s'aimer soi-même à haute intensité (non de façon égoiste), revient à pouvoir aimer d'avantage son prochain, par conséquent.
S'aimer soi-même, c'est prendre soin de soi, ne pas laisser d'émotions négatives entrer, ne pas laisser de désirs prendre le dessus, et nourrir une pleine dévotion pour notre Intime, grâce au rappel de soi, au Silence intérieur.
Tout le Chemin est un grand travail, il faut polir la Pierre sous toutes les facettes.
Il faut s’éveiller pour mourir et il faut mourir pour naître. Celui qui meurt sans s’être éveillé se convertit en un saint stupide. Celui qui naît sans être mort se transforme en un individu doté d’une double personnalité, l’une très juste et l’autre très perverse.
Je ne comprends pas pourquoi l' "ouvrage" de 1985 a été censuré sur ce forum.
Était-ce une attaque à cause des "Pseudo-droits d'auteur"
"Ces psychologues qui se prononcent contre l’obéissance sont, en fait, totalement dans l’erreur, parce que personne ne peut commander consciemment si auparavant il n’a pas appris à obéir."
Modifié en dernier par PierrePage le 20 septembre 2023, 01:47, modifié 8 fois.
"L’homme qui dort et rêve croit qu’il s’éveille lorsqu’il revient à l’état de veille mais en réalité, durant cet état de veille, il continue à dormir et rêver." L'Éducation Fondamentale - La Conscience
Dans ce sujet,
Nous nous basons sur la croyance que nous pourrions tous nous entre-aider.
Cette croyance est basée sur l'ignorance et/ou le fait que nous nions une chose :
C'est que nous, ne sommes, ... ..
C'est écrit dans Psychologie Révolutionnaire.
C'est même une blague de très mauvais goût...
"L’homme qui dort et rêve croit qu’il s’éveille lorsqu’il revient à l’état de veille mais en réalité, durant cet état de veille, il continue à dormir et rêver." L'Éducation Fondamentale - La Conscience
J''ai écris un texte en réponses, ça a coulé comme d'hab
je l'ai relus, un cortège de résistance post mentaloide, avec des vécus et quelques transformations d'impressions infimes possibles.
donc, je vais pas te l'envoyer.
en attendant, je pose cette réponse:
Nous sommes aidés dans ce forum, entre aider, actif, passif et ou en silence ou bien ?!
Les Maitres, les Divinités, les anges, les sages nous aident, ou bien ?
Ils émulent une entraide, une transformation, un aperçu autre, plus profond, ou bien ?
et s'ils décidaient que c'est fini ?
dis moi comment on y arriverait ?
Aurions nous eu ce forum, aurions nous eu les enseignements ?
etc etc
Pour conclure, il serait bien intéressant de voir comment on lit les enseignements, comment le mental produit un résultat, comment celui ci s'imbrique et nous biaise dans la compréhension.
Qu'il faut avoir goûté à leurs essences pour en connaitre un infime que c'est infime passe aussi par l'aide, l'entraide, la mission du coeur, etc...
J'en suis au stade d'éclosion possible de la réconciliation...
l'autre texte je l'ai viré, trop bête, trop vif, trop n'importe quoi, je vais te poser celui-ci, n'y vois que le fruit de ma posture, pas la réalité ou le besoin de te besogner de tes pensées et visuels de ces choses là...
Que veut dire pour toi : aides toi et le ciel t'aidera ?!
perso : mon lexique autre est devenue que l'autre est un lien d'ame invisible, que l'autre est aussi un bout de mes mois, que l'homme ne peux aider sans se sentir impliquée ou concernée, non, pas identifiée ! là, l'exercice est périlleux ! tu sais que ça va se soulever, les regrets et les atermoiements y et variés.
Je ne vais pas citer ce Frère qui est allé au delà, tout l'auguste forum l'a lu. A sa manière et c'est très bien que tout le monde y perçoit entente ou rejet, chacun son sac de miséricorde.
Me concernant, j'ai dépassé un petit peu, le stade du pré jugement, je suis là pour avancer, bien sûr que je vomis des trucs pas sympas, je cherche encore comment faire ? de toute façon, j'écris ce qui me vient, que je le laisse au fond de mon tiroir, c'est possible aussi, je le fais pour certains textes, je l'ai relis avec peine pour, certains.
Vous me faites travailler, celà est indéniable, de temps en temps, PHL, m'envoie un ptit clin d'oeil, de rappel mais aussi de Miséricorde Fraternelle.
Aujourd'hui, tu t'appuies sur des écrits et des échanges, c'est génial ! celà t'interroges, à la lecture des enseignements, génial ! tu me permets d'y réfléchir, d'entrer dans mon mental, de voir comme c'est bien triste tout cela en moi, bien verrouillée encore de principes et préceptes éducationnels, sociétals etc...
La méditation agis pas aussi vite que je le souhaite, mais elle agit, elle s'entremêle du mental et du vide. Cette nuit, je me suis levée inquiète, de ne pas y arriver, allez zou, un songe, je ne m'en souviens plus.
Lorsque tu cherches de trop, on te donne rien, lorsque tu cherches pas assez on te livre, les stigmates, lorsque tu prends tes jambes à ton cou, tu peux te planquer dans un coin, le temps que tu retrouves des forces.
Tu y reviendras, parce que tu ressens que ce truc est une aide précieuse, extrêmement difficile, mais, qu'est ce qu'il me reste ?
Quelle est la meilleure médiation si ce n'est la méditation, tu es là en expire, inspire, tu portes ton attention en toi, ca se bouscule c'est même impossible d'y voir au départ que la même chose revient, par la suite, tu t'y appliques.
Aujourd'hui, j'ai rien perçu, hier j'avais perçu cela, a un moment donné, tu laisses cela en roue libre, le rien est un premier signal, et je recommence...Tu comprends aussi que dans la méditation, il y a aussi du Mental, que l'illusion a ses passes droits, normal tu as jamais vraiment rien poussé de tendue en cette discipline, tout au plus un peu, de temps en temps.
Qu'est ce qu'il me reste ?
Passer mon temps à être un pantomime ou enfin j'enlève mon pantalon de cuirasse abimée et j'accepte de vivre le froid de mon inconsidération, de mon ignorance, de l'aride de mon Mental, de son sournois.
Heureux les simples d'esprit !
Dans cette phrase je vois l'union, la possible réunion, pas celle mentaloïde, pas celle de "pour avoir bonne conscience", celle qui te fait voir la réalité, de ton endormissement éclaté aux 4 vents, au sort de tes vécus, etc...qui t'amène au fond de ce qui t'es insupportable jusqu'à que tu touches autre chose, le non jugement, le non langage, le non effroi...
Celui ou celle qui aide, je ne m'intéresse pas à quelle croyance, il s'acoquine, rien à fiche !
Je vois le soulèvement de quelque chose qui me dépasse ! et je dis Merci !
Ah oui, on peut pas aider puisque, nous sommes endormis... On ne connait rien à l'aide, oui, c'est tout vrai !
Si j'ai soif, je vais boire, je prends le verre, je le remplis d'eau et je bois, même endormie. Le corps le réclame, les cellules l'attendent, il en est de même de ce voyage tumultueux vers l'être.
Le désordre, n'est jamais loin lorsque tu t'interroges sur l'aide ou l'entraide !
j'aide ou j'aide pas ?
du style to be or not to be , shake si pire...
n'hésites pas à me répondre avec ce que tu es, sans ambages, ni gêne...
Je suis là pour apprendre ou j'en suis, pas pour me faire caresser idiotement...Lorsque je remercie ou poétise un post, c'est parce que on m'a enlevé ce don, pendant des années, impossible de voir le Beau, de voir l'essence intérieur d'une rencontre.
J'en étais réduite à avoir honte d'exercer la poésie, on t'atrophie de tes sens de la douceur, on te fait bien comprendre que c'est une fragilité, un éthéré ridicule. Que ou tu passes à la Gloire consentie du titre de Poète officielle, aux lettres académiques sociétales de la reconnaissance, ou tu es une trop sensible de la Vie, qui veut voir le Beau.
En dehors du Maquillage, qui veut entendre le murmure de la souffrance qui se transmute. Qui veut connaitre les caresses de ce qu'il est en sa profondeur, qui veut écouter la poésie de son être de fraternité, qui veut s'essayer aux arts du discernement, par la quiétude et la capacité à porter le souffle de son être ...
J'ai retrouvé ce don, qui m'a été accordé dès mon premier souffle, surgit d'un tumulte effroyable pour le maintenir, je vais utiliser ce que je sais faire.. Même si ça m'amène à l'isoloir de l'épreuve...
Je contemple des photos quelque fois horribles, quelques fois sanctifiés, comment les écrire, les assembler sans mensonges, sans fards, sans attentes,
le coeur ! je laisse le coeur faire, qui passe d'abord par l'écoeurement ...
Je file des poèmes à tout va, comme ça me vient, je ne connais quelque fois que le prénom, ou un sourire, ce sourire me fait plonger dans une sorte de torpeur agréable. Cette phrase me soulève d'espoir, cette vidéo me fait plonger dans mon désordre. Cet exercice poétique me déroute quelque fois, mais oh Mon Dieu lorsque le Beau s'écrit, lorsque l'essence de l'autre apparait, Miraculeusement, Imprévisible, j'y vais, j'y suis dedans peu importe la réception.
Je prie Mère Miséricordieuse de m'aider, à retrouver cette fibre libre et inattendu d'une possible oeuvre, pour l'instant elle me l'accorde, je sais que je peux faillir, que je peux ne plus avoir la moindre coulée, ni même la capacité à écrire un seul mot ou racine de mot...
J'écris aussi à la nature, je vois une abeille hop, j'écris un poème, je vois un oiseau, hop un poème, je vois un homme qui est épuisé, hop un poème, je vois une artiste dont juste un encouragement l'aidera, hop un poème, l'effort y en a pas, c'est spontanée, sans limites.
Je suis dans la file, une femme s'impatiente, elle doit chercher son enfant, hop je lui cède ma place, tout en la remerciant de m'apporter du temps pour mon auto observation.
ah ! les arbres, surtout Octave, je l'ai appelé Octave, parce que lorsque j'étais par terre, j'allais pleurer sous ses feuilles, le silence merveilleux, a surgit, enfin je peux ressentir l'énergie de la terre librement, étonnamment, c'est la poésie qui s'est annoncé...
C'est un sapin Blanc, immense de bien 6 mètres de hauteur, il trône au milieu des ouvriers savants de la terre. Une fois par semaine, c'est la teuf, je cours, vers lui, je grimpe tout en haut d'un chemin. A côté de lui, un calvaire destiné à la Vierge. Je m'assois en face de lui, je lui parle et médite de ma découverte de la Nature, de ce qu'il me permet de comprendre. Je le fais en solo, parce que à part des moqueries et des remarques va te faire soigner ! c'est ce que je récolterais.
Quelques fois ma marraine m'accompagne, mais elle ne peut s'empêcher de parler tel le volcan qui gronde de magmas artificiers , c'est très beau ce qu'elle dit, c'est majestueux, mais pour moi, à un instant, le silence est une parole. Cet Octave aux longueurs presque proche des nuages, se dardant de lumière lorsque le soleil l'illumine, m'a appris le silence, le ployé de sa direction, etc...
J'ai eu assez honte de ne pas penser comme les autres, de taire cette sensibilité à la poésie, je ne suis pas capable d'écrire des poésies de Désarroi, je m'y suis essayée, c'est consternant de non profondeur ! de récréation imbécile et vomitif de jugement suicidaire envers les autres...
En sorte que je ne sais plus faire autrement, je vous prie de ne pas me juger de ce côté poétique, si il vous semble trop flatteur, ne le lisez pas.
si il vous semble inadéquat, envers les enseignements, un seul mot et j'écouterais votre directoire.
Il ya des personnes qui vont garder ces poèmes, d'autres, vont les jeter, et c'est très bien ainsi ce qui fuse ne se possède pas, ça s'ignore ou ça se reçoit...
Ces rencontres que je fais, me font entrevoir la Vie, la détermination d'y aller
Voilà mon cher Frère, mon axe de réflexion, et d'étape, pas la tienne, encore heureuse, le pantomime suffit bien assez au quotidien...
Je te remercie de soulever ce point névralgique qui agite la réflexion tout au long de son cheminement...
si j'ai pu te heurter par mes mots, reçois en avance, mes excuses, et ma considération fraternelle !
