Comment devenir un gnostique.

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Hors ligne Gnostique Roch
#1
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Comment devenir un gnostique.

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Bonjour a tous, Je suis nouveau sur ce forum et j'ai une surprise pour vous tous, je suis un gnostique.

Mon sujet est comment devenir un gnostique. Pour devenir un gnostique il faut être vraie envers soi-même. Je vous donne un exemple. Louis Pasteur donnait une conférence dans une salle qui était bondé de médecins. Il disait, qu'il fallait se laver les mains a fin de prévenir les infections chez les plais des patients. Quelque médecins était fâché de cette nouvelle théorie. Certains lui ont demandé, pourquoi ont devrait se laver les mains, et Louis a répondue, parce que il y avait des germes de maladie qui créait ses infections. La plupart des médecins se moquait de lui, mais sans en être conscient ses médecins s'envoyait tous un message subliminal. Ce message est,'' Si t'ose être différent, parler de sujet qui est trop différent ou tout simplement penser hors de la boite, nous allons tous se moquer de toi et te dire que tu est un fou, pour que tu retourne dans la boite''. Encore, sans en être conscient, ses médecins limitent leurs créativité, parce que si un de ses médecin découvre une nouvelle invention qui pourrait sauver des vies, ce médecin, se pose cette question,'' Si j'explore cette nouvelle invention et cela fonctionne, je pourrait sauver bien des vies, mais si cela ne fonctionne pas, ont vas rire de moi comme ont a rie de Louis Pasteur''. C'est a ce moment précise qu'il abandonne son idée et commence a vivre sa vie en fonction de ce que les autres médecins pourrait penser de lui, et encore sans en être conscient il perd un peut de son identité pour satisfaire un entité. La majorité des inventeurs sont tous fait traiter de fous, mais c'est ses inventeurs qui ont changer le monde, ceux qui sont capable de penser hors de la boite.

Mais qui a t'il dans cette boite, des gens qui ont peur de penser en dehors de la boite, des gens qui vivent leurs vie en fonction de ce que les autres gens pensent d'eux. Des gens qui se posent trop souvent cette question,'' Si je fait ceci ou cela ou si je dit ceci ou cela, que ses que les autres vont penser de moi?'' Des gens qui adoptent une mentalité tribal a fin de faire parti de la gagne. Malheureusement ses gens perdent un peut de leurs identité pour satisfaire un entité, et encore, sans en être conscient ils deviennent des clones.

Pour être un gnostique il faut suivre son propre chemin, pas celui des autres. Exemple: Imaginer vous que vous avez une soirée a passer a quelque part et que vous rentrer dans une salle ou il y a dix portes. La première porte est écrit, Menuiserie et charpenterie, la deuxième, cuisine et recette, la troisième, poterie ect...ect. Vous devez choisir une de ses portes et alors vous décider d'ouvrir la porte ou c'est écrit poterie, mais avant même d'ouvrir cette porte, quelqu'un vous cogne sur l'épaule et c'est men oncle Henry. Il vous dit, '' Écoute, si je serait toi je n'ouvriras pas cette porte parce que moi j'y suis aller et je suis sortie de la toute salle et j'ai tout salis mon auto et cela ma couter deux cent euros pour tout nettoyer, c'était vraiment une mauvaise expérience''. Les intentions de men oncle Henry sont des meilleur, mais il a aussi dit,'' Si je serait toi''. C'est a nous tous d'ouvrir nos propre porte et de tenter des nouvelle expériences. C'est notre propre chemin de vie,le sense de notre vie, pas celui des autres. Bien sur en suivant notre propre chemin, nous allons tous tourner a droite, tourner a gauche, aller vers le haut et vers le bas, mais comme nos empreinte digital il n'y a pas un chemin qui est pareils parce que nous somme tous différent. A force aussi d'ouvrir de nouvelles portes, un jour vous aller tomber sur une porte qui vas vous mener vers votre passion, le pourquoi du pourquoi que vous êtes ici sur cette planète.

Et pour finir, pour être un gnostique vous devez tous remette en question, fouiller sans cesse et ne pas prendre pour acquis de ce que les autres vous disent. Exemple: Les nouvelles a la télé nous disent tous que l'économie vas super bien, même Obama dit que l'économie reprend et vas super bien, mais si vous être un peut conscient vous aller découvrir que la majorité de tous ses politiciens sont des menteurs. Comme une certaine farce que quelqu'un ma comté un jours, Il ma dit,'' Comment sait tu quand un politicien nous ment,,,quand il ouvre ses lèvres''. Je vous encourage tous d'acheter des métaux précieux, parce que un jour vas venir ou l'Économie mondiale vas s'effondré. Pourquoi, je vous dit cela, parce que je me suis renseigné. Comme dans le film, '' La matrice'', quand ont décide de se renseigner c'est la qu'on prend la pilule rouge et plus ont se renseigne, plus profond nous allons dans le trou du lièvre. Vous êtes tous, a un certain niveau dans le trou du lièvre. Si vous avez étudier sur un certain sujet, un métier ou une profession vous êtes dans ce trou du lièvre. Si vous décider de ne pas vous renseigné, c'est un peut comme si vous prenez la pilule bleu, la pilule de l'ignorance. Comment pouvez vous devenir un gnostique si vous prenez la pilule bleu, parce que, après tout, le mot Gnostique, veut bien dire ''savoir'' en grecque. A plus. :wink:
Hors ligne itachi
#2
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bonjour gnostique rock.bienvenu! le groupe s'agrandit
Hors ligne Papillon
#3
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Salutation à toi et bienvenu, merci pour ta participation.

" Pour devenir un gnostique il faut être vrai envers soi-même." Je suis dacodac :wink:

" Mais qui a t'il dans cette boite, des gens qui ont peur de penser en dehors de la boite, des gens qui vivent leurs vie en fonction de ce que les autres gens pensent d'eux. Des gens qui se posent trop souvent cette question,'' Si je fait ceci ou cela ou si je dit ceci ou cela, que ses que les autres vont penser de moi?'' Des gens qui adoptent une mentalité tribal a fin de faire parti de la gagne. Malheureusement ses gens perdent un peut de leurs identité pour satisfaire un entité, et encore, sans en être conscient ils deviennent des clones. :zzz: Tout a fait dacodac !!! :good:

Malheur à nous !!!

Et pour finir, pour être un gnostique vous devez tous remette en question, fouiller sans cesse et ne pas prendre pour acquis de ce que les autres vous disent. Le mot Gnostique, veut bien dire ''savoir'' en grecque. :idea: :write:

Bonne continuation avec nous...!!!!!!
Wa-kanda soph.
Hors ligne Papillon
#4
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Desolée, je n ai jamais pu comprendre ce film matrice, mon cervo n arrivait pas a suivre....
Wa-kanda soph.
Hors ligne Gnostique Roch
#5
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La matrice n'était pas un film très compliqué. Dans l'ensemble, c'était un monde dominer par les machines qui utilisait l'électricité du corps humain pour satisfaire leurs demande en électricité. En retour les machines créait une matrice, un monde ou chaque être humain en faisait partie. L'architecte était le créateur de cette matrice. Il n'aimait pas trop Néo parce que Néo représentait un virus. L'architecte disait a Néo que cela faisait six fois qu'il recommençais cette matrice sans être capable de se débarrasser de ses virus. Moi j'y aurait expliquer comment créer un monde ou tout les humains serait comblé de faire partie de cette matrice. Je lui aurait dit,'' Écoute bonhomme, tu veut éliminer les virus, pas compliqué, invente un monde ou les joints de marijuana sont comme des insectes qui volent, ou plus on mangent de malbouffe, plus ont devient mince et en santé, ou ont possède tous une Lamborghini et une Ferrari, ou on a plus besoin de travailler et que toute est gratuit, ou ont demeure tout le temps a 25 ans, ou les femmes sont tous belle avec des beau seins ferme et des fesse de déesse et qu'il quête les hommes pour avoir du sexe, ou les hommes ont tous des six pact et des pénis qui grossit a volonté comme sa les femmes cesseront de dire, '' Dans le fond, dans le fond''. Invente ce monde, cette matrice, et tous vont être satisfait''. salut a toi.
Hors ligne Scorlion
#6
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Zodiaque :

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Bonjour à tous et notamment à toi Gnostique Roch :hi: . Salutations respectueuses.

Nous pouvons maintenant nous recentrer.
Il ne s'agit pas d'un hors-sujet mais bien de l'urgence de la situation.

Je crains fort que Matrix et Monsieur Pasteur ne nous soient d'aucune utilité pour sortir de l'Abîme...
Seulement, notre Vénérable Maître Samaël Aun Weor nous a donné des clés, à nous d'en faire bon usage.

Commençons par nous auto-observer d'instant en instant, ce sera déjà une bonne chose...
Et, faisons attention à ce que nous postons, ici-même, sur ce forum.

Respectons le travail de Imitatus Jeff, sans qui nous n'aurions probablement jamais eu
cette possibilité si pratique de pouvoir converser directement, mettre nos efforts en commun
et surtout de pouvoir consulter, étudier et s'inspirer des oeuvres du Vénérable Maître Samaël Aun Weor.

Conjuguons efficacement nos efforts. Amour.

Pour toute l'humanité souffrante ainsi que nous frères gnostiques :

58 Causes et Conséquences de l'Organe Kundartigateur
Samaël Aun Weor
Conférence intitulée "CAUSAS Y CONSECUENCIAS DEL ÓRGANO KUNDARTIGUADOR (La Autorrealización y la Disolución del Yo)"

Nous allons faire une conférence dans le but que vous receviez l'Enseignement Ésotérique. Avant tout, il est nécessaire de comprendre le sens de toutes nos études et leur objectif fondamental. Nous avons assurément besoin de sortir de l'état dans lequel nous nous trouvons ; l'HUMANITÉ TERRESTRE est une humanité anormale, DÉSÉQUILIBRÉE, et nous avons besoin de le comprendre.

La psyché de « l'animal intellectuel » erronément appelé « Homme » est altérée. Comme conséquence ou corollaire de tout cela, nous pouvons dire que toute l'humanité terrestre est déséquilibrée au niveau mental, psychique et volitif.

Je veux que vous compreniez qu'à l'époque du Continent Lémure, lorsque l'humanité ne possédait pas encore l'abominable Organe Kundartigateur, les gens étaient tous équilibrés, ils vivaient dans l'harmonie, dans la paix. Mais, il y eut un événement insolite : suite à une erreur de certains Individus Sacrés, la comète CONDOOR entra en collision avec la planète Terre ; alors se produisit une catastrophe épouvantable.

Quelques îles gigantesques, densément peuplées, qui étaient pour ainsi dire presque des continents, furent submergées par l'océan ; des millions d'êtres humains périrent. La Terre se retrouva dans un état chaotique, les couches géologiques devinrent instables ; alors, elle trembla sans cesse ; il se produisit de grands tremblements de terre et des raz-de-marée épouvantables. Et étant donné qu'il n'y avait plus d'équilibre dans les couches géologiques, il n'y avait pas de stabilité dans notre monde et la vie humaine tendait à disparaître.

C'est à cette époque qu'arrivèrent sur Terre certains Individus Sacrés ; je veux me référer de manière emphatique à l'ARCHANGE SAKAKY et à sa très haute suite (il vint avec un groupe). Ces individus étudièrent le problème et aboutirent à la conclusion que pour stabiliser les couches géologiques de notre monde, il devenait nécessaire de donner à l'humanité l'abominable ORGANE KUNDARTIGATEUR.

Il est évident que le corps physique est une machine ; il capte un certain type d'Énergie Cosmique et ensuite la transforme et la retransmet aux couches inférieures de la Terre. C'est ainsi que la Terre se nourrit, parce que la Terre est un organisme vivant et qu'elle a besoin de se nourrir, de s'alimenter...

Une certaine altération étant permise dans les organismes humains, les Forces Cosmiques s'altérèrent aussi, elles devinrent LUNAIRES. Il s'ensuivit que le FEU SACRÉ SE PRÉCIPITA DU COCCYX (l'os fondamental de l'épine dorsale) JUSQU'EN BAS et ce Feu développa la partie inférieure de l'épine dorsale, faisant surgir l'appendice que nous voyons chez les singes. De tels organismes sont nettement Lunaires et en transformant les énergies, ils les rendirent Lunaires.

Avec de telles forces, les couches géologiques de notre monde Terre purent se stabiliser ; mais, l'Archange Sakaky et sa très haute suite firent une erreur de calcul : on permit à cet organe de demeurer dans l'être humain au-delà de la normale et ce qui arriva, avec le temps, c'est que l'Archiphysicien-commun, le Séraphin ANGE LOÏSOS arriva trop tard, et il se rendit compte de la situation.

Étant donné que ces Êtres Sacrés savent manier les Énergies Cosmiques et qu'ils ont des pouvoirs sur la vie et sur la mort, en fait, grâce à la manipulation des Forces du Cosmos, le processus de disparition de l'abominable Organe Kundartigateur commença, et ainsi cet organe disparut totalement.

Cependant, aujourd'hui encore, dans la partie inférieure de l'épine dorsale existe un petit os, connu en médecine sous le nom de « queue » ; les docteurs lui donnent le diminutif de « petite queue ».

C'est ainsi qu'en réalité et en vérité, il reste encore un résidu de l'abominable Organe Kundartigateur chez l'être humain. Avec la disparition de cet organe, on a pu constater que les MAUVAISES CONSÉQUENCES de cet organe sont restées DANS LES CINQ CYLINDRES de la machine organique.

Ces Cinq Cylindres sont : l'Intellectuel, situé dans le cerveau ; l'Émotionnel, situé dans le coeur ; le Moteur, dans la partie supérieure de l'épine dorsale ; l'Instinctif, dans la partie inférieure de l'épine dorsale, et le Sexuel. Dans ces cinq Centres de la Machine sont restées les conséquences de l'abominable Organe Kundartigateur.

Chez l'être humain, il y a deux Centres de plus, de type supérieur : L'ÉMOTIONNEL SUPÉRIEUR et le MENTAL SUPÉRIEUR qui ne furent pas affectés. Cependant, les éléments psychiques préjudiciables restèrent, je le répète, déposés dans la machine. Ces éléments sont les agrégats psychiques, en d'autres termes nous dirions les « MOIS » ; en Egypte, on les appelaient « les Démons Rouges de Seth ».

En tout cas, ces agrégats, bien qu'ils soient invisibles pour les yeux physiques, sont visibles pour le sens de l'Auto-observation psychologique.

Indubitablement, à l'intérieur de ces agrégats, vives personnifications de nos défauts de type psychologique (qui sont la colère, la luxure, l'envie, l'orgueil, la paresse, la gourmandise, etc.), RESTE EMBOUTEILLÉE ou emprisonnée LA CONSCIENCE DE L'ÊTRE, l'Essence. Avec le temps, les Agrégats sont devenus malheureusement de plus en plus forts.

Si bien qu'aujourd'hui, en vérité, l'Essence de l'être humain (qui est ce que nous avons en nous de plus digne, de plus décent), se trouve conditionnée par les agrégats psychiques ; elle est embouteillée.

Il y a quelque chose de plus qui EST EMBOUTEILLÉE, c'est l'Essence Manasique ou MENTALE et la VOLONTÉ [...] dans ces conditions, chacun de nous est une MULTIPLICITÉ et non pas une INDIVIDUALITÉ.

Lorsque Jésus de Nazareth interroge le possédé de l'Évangile Christique, en exigeant qu'il donne son nom, celui-ci répond : « Je m'appelle Légion »... Ainsi, chacun d'entre nous est « Légion ».

On dit que le Grand Kabire Jeshua Ben Pandira sortit du corps de Marie Madeleine Sept Démons qui, indubitablement, personnifient les Sept Péchés Capitaux ; il n'y a pas de doute que ceux-ci sont multipliés, mais on ne cite que les sept principaux dans l'Évangile biblique.

Cependant, nous devons nous rappeler Virgile, le poète de Mantoue, lorsqu'il a dit : « Même si nous avions mille langues pour parler et un palais d'acier, nous ne parviendrions pas à énumérer précisément tous nos défauts »... Ce sont des paroles du Maître de Dante, le florentin, et elles nous invitent à la réflexion.

La Conscience étant embouteillée dans les agrégats psychiques, tout comme la Volonté et l'Essence Mentale, nous sommes INDUBITABLEMENT conditionnés dans notre Conscience, dans notre Volonté et dans notre terrain Psychique, Mental. C'est pour cette raison que je dis de manière emphatique que l'humanité terrestre est déséquilibrée.

Nous savons bien que les Démons Rouges de Seth qui nous personnifient se disputent entre eux, qu'ils n'ont aucune concordance ni aucune harmonie : quand l'un d'eux surgit et s'impose et qu'il parvient à contrôler les Centres Fondamentaux de la machine organique, les autres luttent pour la suprématie ; et, à la fin, celui qui arrive pendant quelques instants à dominer le cerveau, cède pour laisser la place à un autre.

En regardant les choses sous cet angle, nous pouvons constater que nous n'avons pas un seul Mental, mais DES MILLIERS DE MENTALS qui se contredisent, qui discutent entre eux ; que nous n'avons pas une seule Volonté définie, qu'il n'y a pas en nous d'Ego permanent, mais DES MILLIERS DE VOLONTÉS ; que notre Conscience est fractionnée, secouée par la tourmente de nos émotions inférieures ; en un mot : nous sommes des êtres anormaux.

Et je vous invite à réfléchir un peu. Regardons une personne qui a de la JALOUSIE. Pourrait-on dire qu'elle est « sensée » ? D'une puce, elle fait un cheval. Si c'est la femme qui est jalouse, elle ne pourrait pas regarder tranquillement son homme avec une autre femme, même s'il était en train de converser très paisiblement ; et vice versa, la même chose arrive avec les hommes : quelles sortes d'attitudes ils prennent ! Que de disputes ! Celui qui est jaloux souffre pour un regard, il est parfaitement dément.

Observons maintenant une personne remplie de HAINE : elle est monstrueuse, abominable ; elle hait tout le monde, elle n'aime personne, elle déteste tout le monde et se fait détester ; elle est parfaitement démente, toutes ses actions sont empreintes de folie, elles n'ont pas d'harmonie.

Regardons un COLÉRIQUE : tonnant et lançant des éclairs, frappant les autres des pieds et des mains, les yeux exorbités, c'est un dément complet.

Regardons un LUXURIEUX : comme il devient abominable ! Que d'attitudes il prend, que de sales regards ! C'est un anormal.

Regardons un AVARE et son angoisse détraquée : les yeux de l'avare sont reconnaissables entre tous, ses actions, la façon qu'il a de cacher l'argent et même de souffrir la faim : il ne veut pas dépenser ; c'est un fou, un dément.

Et regardons un ENVIEUX : souffrant horriblement parce que telle personne est bien. Un jour, il a vu une belle maison que possède un ami et lui n'en a pas une comme ça et c'est pourquoi il souffre ; il souffre horriblement pour essayer d'en avoir une plus belle ; ou une autre fois, il souffre sans aucun motif parce qu'un autre possède une belle voiture. Quelle attitude ! Quel regard ! Il est fou, parfaitement dément.

De telle sorte qu'en vérité, je vous le dis, les gens du monde terrestre sont déments, déséquilibrés. Mais, le plus grave est qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont déséquilibrés. Ils croient qu'ils sont en pleine possession de leurs facultés, et ils n'arrivent à se rendre compte de leur déséquilibre que le jour où ils ne sont plus déséquilibrés. Et aucune personne ne peut arriver à être parfaitement équilibrée tant qu'elle a l'Ego, le Moi vivant.

Ainsi, l'ÉQUILIBRE s'obtient seulement en éliminant tous ces agrégats psychiques qui, dans leur ensemble, constituent l'Ego, le Moi, le moi-même, le soi-même. Il n'y a pas de doute que les gens de la Terre n'accepteraient pas le moins du monde qu'ils sont déséquilibrés, mais ils le sont.

Est-ce que, par hasard, la Première Guerre Mondiale est une chose raisonnable ? Est-ce que, par hasard, la Seconde Guerre Mondiale est une chose raisonnable ? Est-ce, par hasard, une chose raisonnable que de lancer une bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki ? Seul un fou peut faire cela, seuls des déments oseraient le faire. Il y a donc un déséquilibre chez les gens : c'est logique.

C'est ainsi que, réellement, nous nous proposons d'éliminer ces agrégats psychiques que nous portons en nous et qui font de nous des personnes anormales. Comment pourrons-nous y arriver, de quelle manière ? Il est évident qu'on a besoin de L'AUTO-OBSERVATION PSYCHOLOGIQUE.

Quand on admet qu'on a sa psychologie particulière, individuelle, on commence en fait à s'auto-observer ; et quand on s'auto-observe, on S'AUTO-DÉCOUVRE ; et dans toute auto-découverte, il y a une AUTO-RÉVÉLATION.

Cependant, il faut que l'auto-observation psychologique se réalise de façon continue, d'instant en instant, de moment en moment ; dans nos relations avec nos amis, chez le tailleur, à la campagne, à la maison, les défauts cachés que nous avons affleurent, et si nous nous auto-observons d'instant en instant, nous les voyons.

Un défaut découvert doit être soumis à l'AUTO-RÉFLEXION INTIME DE L'ÊTRE ; il est urgent de LE COMPRENDRE dans tous les Niveaux du Mental. Quand un défaut a été compris correctement, nous devons l'ÉLIMINER.


Nous devons faire pleinement la différence entre ce qu'est la compréhension et ce qu'est l'élimination. Comprendre n'est pas tout, il faut éliminer. Quelqu'un pourrait comprendre qu'il a le défaut de la haine, mais cela ne signifierait pas qu'il l'ait éliminé ; quelqu'un pourrait comprendre qu'il a le défaut de la luxure, mais cela ne signifierait pas qu'il l'ait éliminé ; quelqu'un pourrait comprendre qu'il a le défaut de la vengeance, mais cela ne signifierait pas qu'il l'ait éliminé.

Le Mental ne peut par lui-même altérer fondamentalement aucun défaut ; un pouvoir supérieur au Mental est nécessaire. Heureusement, il existe, il est latent à l'intérieur de nous. Je veux me référer, de manière emphatique, à DEVI KUNDALINI SHAKTI, la Divine Mère Cosmique, qui est une variante de notre propre Etre, mais dérivée ou un dérivé, une dérivation...

Cela, précisément, c'est d'elle que je l'ai appris : un jour, au Tibet, j'ai interrogé ma Mère Divine Kundalini de cette façon :

- « Toi et moi, nous semblons être deux êtres complètement distincts et cependant nous sommes le même Être ». Réponse :

- « Oui, mon fils, nous sommes le même Être, mais dérivé... »

Ainsi, il faut comprendre cela ; elle est Marah, Isis, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, Astarté, Diane, Tonantzin, etc. Pour les peuples des Cultures Serpentines, elle est le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques. Quand le dévot l'invoque, elle l'assiste.

Elle a manifestement le pouvoir de désintégrer n'importe quel agrégat psychique. Indubitablement, ceux qui travaillent dans la FORGE INCANDESCENTE DE VULCAIN peuvent l'invoquer, précisément, au moment où le Lingam et la Yoni des Mystères Grecs se trouvent convenablement connectés.

Renforcée par l'Électricité Sexuelle Transcendantale, elle désintègre rapidement n'importe quel agrégat préalablement compris.

Ceux qui ne travaillent pas encore dans la Forge des Cyclopes peuvent l'invoquer pendant la Méditation et elle les assistera en désintégrant les agrégats psychiques. J'explique : dans le travail qu'on réalise dans la Forge des Cyclopes, on arrive à éliminer 100% des agrégats psychiques, mais quand on ne travaille pas dans la Forge Incandescente de Vulcain, on peut éliminer seulement 25% à 30% des agrégats.

En tout cas, sans le Pouvoir Serpentin Annulaire qui se développe dans le corps de l'ascète gnostique, la pulvérisation absolue des éléments psychiques indésirables que nous portons en nous ne serait pas possible.

Ce que je suis en train de dire est transcendantal, parce que travailler sur soi-même est nécessaire si nous voulons vraiment changer et nous convertir en êtres normaux. Il faut comprendre que la désintégration des éléments psychiques indésirables est généralement très difficile.

En tout cas, ces Individus Sacrés qui se sont trompés dans leurs calculs nous ont certainement fait beaucoup de tort et ils devront payer leurs dettes dans de futurs Mahamanvantaras, conformément à la Loi de la Némésis.

Il faut comprendre que, en apparaissant dans notre nature organique comme un résultat de l'Abominable Organe Kundartigateur, ces agrégats psychiques se développèrent dans notre psyché en accord avec la Loi Sacrée Heptaparaparshinock, c'est-à-dire en accord avec la Loi du Sept, raison pour laquelle LA DÉSINTÉGRATION TOTALE de tous les éléments psychiques indésirables qui habitent en nous est ÉPOUVANTABLEMENT DIFFICILE.

Tenez compte, pour être plus précis, que ces éléments se propagent dans les Sept Niveaux de l'Etre. Quelques saints ont réussi à éliminer de tels agrégats dans deux, trois, quatre niveaux, ou cinq ; mais, très rares sont ceux qui ont pu vraiment éliminer ces agrégats dans les Sept Niveaux de l'Être.

Nous sommes donc en face d'un travail très difficile ; et si vous croyez qu'il est possible d'arriver à la Libération Finale par un autre chemin, vous êtes parfaitement [...] J'ai évoqué ici ce thème pour que vous compreniez que c'est pour quelque chose que nous sommes réunis ce soir.

Évidemment, nous devons savoir dans quel but nous sommes dans ces études et pour quoi faire. Si c'est la simple curiosité qui nous pousse, il y a beaucoup d'endroits où l'on peut la satisfaire : les divertissements humains, on les trouve sur les places publiques, au cinéma, aux courses de taureaux ; mais, entrer dans ces études est quelque chose de très grave, parce que ce n'est pas une tâche très facile que de réduire en poussière cosmique les agrégats psychiques dans les Sept Niveaux de l'Être.


En vérité, émanciper l'Essence, désembouteiller le Mental et la Volonté, n'est pas chose facile. Le Mental en lui-même est un [...] mais, elle est prisonnière des agrégats et, à la fin, elle s'est convertie non pas en un Mental, mais en beaucoup de Mentals, en des milliers de Mentals ; chaque agrégat psychique a son propre Mental, et comme il y a des milliers d'agrégats, il y a donc des milliers de Mentals.

En réalité, nous avons 10000 agrégats psychiques et il faut tous les transformer en poussière, parce qu'ils opèrent sur Sept Niveaux. En Ésotérisme, on les nomme « Baleines »...

L'Ancien Testament raconte que « Saül en tua 1000 et David 10000 »... Ceci, il faut savoir le comprendre... Et il y a 10000 Croix de saint André dans un palais Maya que j'ai visité il y a peu de temps à Cancun.

Que l'on comprenne que pulvériser 10000 agrégats n'est pas chose facile. Si vous êtes disposés à cette lutte, je vous félicite ; sinon, ce qui vous attend, c'est l'INVOLUTION SUBMERGÉE dans les entrailles de la Terre. Parce que si vous, vous ne le pouvez pas, la Terre, elle, le peut ; si vous n'en êtes pas capables, les Lois de la Nature, par contre, le sont ; et si vous ne faites pas le Travail, les Lois de la Nature, quant à elles, le font, là-bas, dans les Mondes de l'Enfer.

Je ne vous conseille pas d'involuer dans les entrailles du Royaume Minéral Submergé, car là-bas les Lois se multiplient épouvantablement et les souffrances sont terribles jusqu'à la Seconde Mort, qui est l'instant où l'Essence, après avoir beaucoup souffert, se retrouve libre et sort une nouvelle fois à la surface, pour commencer de nouveaux processus évolutifs.

Il est préférable que vous fassiez le Travail, ici et maintenant, parce que vous vous trouvez face à un dilemme : vous le faites ou vous ne le faites pas ; si vous le faites, c'est merveilleux, vous serez libres ; mais si vous ne le faites pas, la Nature se chargera de ce Travail dans les entrailles du monde ; c'est la crue réalité des faits.

Vous pourriez penser que ce sont des conceptions de l'Intellect ; je connais très bien les terriens. Mais en vérité, je vous le dis, il ne s'agit pas de simples élucubrations mentales ; je parle de faits. Étant donné que je suis un Individu éveillé ayant réduit l'Ego en poussière cosmique, il est évident que je connais l'Involution Submergée dans les entrailles de la planète Terre. Il est préférable de travailler sur soi-même, ici et maintenant.

Je vous parle sur des faits, je vous parle de ce que j'ai vu et entendu, de ce que j'ai constaté de façon directe. Réfléchissez ! Nous sommes réunis ici pour étudier. Vous êtes venus m'écouter et moi je suis venu vous parler franchement ; nous avons besoin de devenir sérieux, parce que sinon l'échec nous attend.

Malheureusement, il est très difficile de rencontrer des gens sérieux ; pour la plupart, ils s'amusent : aujourd'hui ils sont dans une petite école, demain dans une autre et ils continuent de jouer ; ils ne sont pas sérieux. Si vous croyez que vous pouvez rencontrer quelque chose en-dehors de vous-mêmes, vous vous trompez. Celui qui ne trouve pas LA VERITÉ À L'INTÉRIEUR DE LUI-MÊME, il ne la trouvera jamais au dehors.

Ainsi, réfléchissez ! Devenez sérieux ! Travaillez sur vous-mêmes ! Transformez-vous ! C'est fondamental. Paix Invérentielle !


Autre message :
Suprême Message de Noël 1962-1963
(An 1 du Verseau)

Samaël Aun Weor
Kalki Avatar de la Nouvelle Ère du Verseau

GNOSIS


Tu dois comprendre, mon frère, la personnalité dans l’impersonnalité. Tu dois comprendre, maintenant, que l’illusion de la séparativité est une hérésie et que la personnalité égoïste de ceux qui veulent uniquement être eux et rien de plus, est la pire des hérésies.

Quand MOI, Aun Weor, j’affirme que nous devons avoir un MOI puissant, et une personnalité robuste et puissante, je ne me réfère pas à la personnalité égoïste, ni au MOI ANIMAL. Je me réfère uniquement au MOI DIVIN et à notre gigantesque personnalité formée par tous les êtres de l’Infini.

***

Nous reconnaissons l’individualité à l’intérieur de l’Unité de la Vie et si nous savons que la goutte s’enfonce dans l’océan, nous savons aussi que l’océan s’enfonce dans la goutte.

***

Vous devez écouter uniquement l’INTIME qui réside dans le cœur. Vous devez apprendre à entendre la voix du silence.

***

« L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse, chapitre 2 versets 16 et 17)

Le fruit défendu nous rendit conscient de la Science du Bien et du Mal. Nous sommes sortis de l’Éden, mais nous avons acquis l’auto-indépendance. Quand il sortit de l’Éden, l’homme s’enfonça dans les enfers atomiques de la nature. On nous a heureusement envoyé un Sauveur, le Christ. Nous devons entrer à l’Éden par la porte par laquelle nous sommes sortis, précisément. Jéhovah nous a donné ses commandements. Lucifer nous a donné l’auto-indépendance individuelle, et le Christ nous rachète du péché. Le Divin Maître a ouvert le chemin de l’initiation à tous les êtres humains.

« Et la langue est un feu, un monde de méchanceté. Ainsi, la langue est mise entre nos membres, laquelle contamine tout le corps et enflamme la roue de la Création et elle est enflammée de l’enfer. »

Ceux qui prétendent à l’élévation de soi, doivent gouverner leur langue. Celui qui dit : Je suis un Grand Maître, je suis un Grand Initié, je possède de Grands Pouvoirs, je suis la Réincarnation de Tel ou Tel Héros, même si c’est réellement le cas, doit savoir que celui qui se glorifie de toutes ces choses, est un Prince de ce monde, son Satan. Personne, réellement, n’a de quoi s’enorgueillir ou se gonfler d’orgueil, parce qu’en tant qu’homme, ici-bas, nous sommes des misérables pécheurs, de la boue, de la poussière de la terre ; et là-haut, dans les cieux, on n’est qu’un atome super divin de l’Espace Abstrait et Absolu.

Quand l’homme est fornicateur, sa langue parle avec méchanceté. La diffamation, la médisance, la calomnie, naissent de la langue pécheresse. Personne n’a le droit de juger personne. Personne n’a le droit de condamner personne. Personne n’est plus que personne.

Les paroles de l’étudiant doivent être gonflées d’amour infini, d’infinie douceur, d’infinie harmonie et de paix infinie.

Samaël Aun Weor
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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Issu de : 1990 La Transformation Radicale ou Exercices de Lamaserie

TR07 L'Eveil de la Conscience

Le jour suivant, après le déjeuner, nous sommes allés, comme d'habitude, faire une promenade dans le parc. Pendant que nous marchions d'un pas énergique, le Maître me renseignait sur mes existences antérieures et mes anciennes initiations. Puis nous allâmes nous asseoir sur un banc de ciment sans dossier et le Maître me dispensa encore une fois son enseignement sublime, que j'enregistrai soigneusement :

« Incontestablement, ce qui est le plus important dans la vie de l'être humain c'est la Réalisation intime de l'Etre. Une fois, j'interrogeai ma Divine Mère Kundalini, lui demandant : le chemin qui conduit jusqu'à la Résurrection est-il très long ?. Elle me répondit : ce n'est pas qu'il soit tellement long, ce qui se passe c'est qu'il faut le façonner, le ciseler, travailler durement sur la Pierre Philosophale, pour donner à la pierre brute la forme cubique parfaite.

Notre devise est The-Le-Ma, c'est-à-dire, Volonté. Commençons par éveiller la Conscience. Indubitablement, tous les êtres humains sont endormis et il est nécessaire de s'éveiller pour voir le chemin. L'essentiel c'est de s'éveiller ici et maintenant. Malheureusement, les gens dorment, cela semble incroyable, mais il en est ainsi : nous marchons sur la rue avec la conscience endormie, partout où nous sommes, à la maison, au travail, au magasin, au bureau, nous avons notre conscience profondément endormie, nous conduisons notre automobile, nous tapons à la dactylo, nous allons à l'usine, avec la conscience terriblement endormie.

Les gens naissent, grandissent, se reproduisent, vieillissent et meurent avec la conscience endormie, et jamais ils ne savent d'où ils viennent ni quel est le but, la raison de leur propre existence. Le plus grave c'est qu'ils se croient éveillés.

Beaucoup de personnes, par exemple, se préoccupent de savoir une foule de choses sur des questions ésotériques, mais jamais elles ne se préoccupent d'éveiller leur conscience. Si les gens prenaient la décision, se donnaient comme but de s'éveiller, ici et maintenant, ils pourraient bientôt connaître tout ce qui pour eux est une énigme. C'est là la cause du scepticisme, car le sceptique est un ignorant, et l'ignorance vient de ce que la Conscience est endormie. Oui, au nom de la vérité, je dois vous dire que le scepticisme provient de l'ignorance et que le jour où l'homme cessera d'être ignorant et éveillera sa conscience, le scepticisme disparaîtra par le fait même, car l'ignorance et le scepticisme sont étroitement liés !.

Notre enseignement ne vise assurément pas à convaincre les sceptiques, parce que si aujourd'hui nous réussissons à convaincre cent sceptiques, demain il en apparaîtra mille, et si nous convainquons les mille, après-demain il en viendra dix mille et ainsi nous n'en finirions jamais.

Le système pour obtenir la Réalisation intime de l'Etre est fondé sur des travaux conscients et des souffrances volontaires, et il est nécessaire d'avoir une continuité de propos dans les trois facteurs de la Révolution de la Conscience ; pour atteindre l'éveil de la Conscience, il faut mourir d'instant en instant, seconde après seconde.

L'homme endormi, lorsqu'il est en présence d'un verre d'alcool, finit par se saouler ; quand l'homme endormi se trouve en présence du sexe opposé, cela finit par la fornication. L'endormi s'identifie avec tout ce qui l'entoure et s'oublie lui-même.

Il me vient en ce moment à l'esprit le cas d'Ouspensky : celui-ci raconte qu'un jour il s'était proposé de ne pas s'oublier lui-même, ne serait-ce qu'un instant. En marchant, donc, dans les rues de Saint-Pétersbourg, il se rappelait à lui-même à chaque seconde. Il dit qu'il voyait même un aspect spirituel dans toutes choses, qu'il se sentait transformé, que sa lucidité spirituelle s'était considérablement accrue, etc. Toutefois, il arriva quelque chose de très curieux. Soudain il sentit le besoin d'entrer chez un marchand de tabac ; il commanda des cigares, puis, muni de son achat, il sortit tranquillement de la boutique en fumant, prit une avenue et se rendit à différents endroits de Saint-Pétersbourg, tout en se remémorant diverses choses, l'esprit concentré sur un certain nombre de questions intellectuelles, c'est-à-dire qu'il se trouvait absorbé dans ses propres pensées.

Une heure et demie plus tard, il était de retour chez lui ; en arrivant, il observa attentivement son appartement, la chambre à coucher, le salon, le cabinet de travail, etc., et tout d'un coup il se rappela qu'il s'était endormi en chemin. Il était allé dans plusieurs endroits avec la conscience endormie, et c'est en entrant dans la tabagie que ses bonnes intentions de rester éveillé s'étaient évanouies en fumée.

Il déplora son peu d'éveil. Entre le moment où il est entré dans la tabagie et celui où il est revenu chez lui, il s'est écoulé une heure et demie, et pendant tout ce temps il a circulé à travers les rues de la ville avec la conscience complètement endormie.

Vous voyez combien il est difficile de rester d'instant en instant, seconde après seconde, avec la conscience éveillée, pourtant c'est primordial : si l'on veut vraiment s'éveiller, on ne doit pas s'oublier soi-même ne serait-ce qu'un seul instant.

Que l'on aille n'importe où, au travail, à l'école, au théâtre, que l'on soit en train de manger, de parler, de parcourir les rues, le jour ou la nuit, à pied, en voiture ou en autobus, où que l'on soit et en tout temps, on doit se rappeler à soi-même : en présence de n'importe quel objet, beau ou laid, devant n'importe quelle vitrine où l'on exhibe de belles choses, des bijoux, etc., il ne faut pas s'oublier soi-même, il ne faut s'identifier à rien de tout ce qui nous fascine, de ce qui nous plaît ou nous déplaît.

Il est donc nécessaire d'être toujours en rappel de soi, non seulement sur le plan physique, mais aussi en ce qui concerne l'activité mentale et émotionnelle : on doit surveiller ses propres pensées, sentiments, émotions, déductions, associations d'idées, appétits, peurs, désirs, etc.

Etre continuellement en rappel de soi, c'est le premier aspect. Le second aspect, tout aussi important, c'est de ne pas s'identifier avec les choses, comme nous l'avons dit. Si vous apercevez un bel objet dans une vitrine, un habit qui vous plaît, par exemple, ou n'importe quoi d'autre, une automobile rutilante ou des souliers jamais vus, si en toute circonstance, et même dans les situations les plus insolites, les plus incroyables, vous restez vigilants, vous ne vous identifiez avec rien et savez distinguer entre le normal et l'anormal, car la première chose à faire c'est d'apprendre à réfléchir, alors le sommeil n'aura pas de prise sur vous, votre Conscience sera éveillée, le jour et durant le sommeil de votre corps.

Donc, il ne faut pas s'identifier avec l'objet ou la créature que l'on regarde. Car si l'on s'identifie avec la chose que l'on voit, avec la représentation que l'on a devant les yeux, physiquement, alors, ce qui se produit c'est que l'on devient fasciné, c'est-à-dire que de l'identification on passe à la fascination, et l'on devient complètement ébloui, charmé, hypnotisé, on s'oublie soi-même et notre conscience tombe dans un profond sommeil. Par cette manière d'agir erronée, lorsqu'on se laisse fasciner stupidement, la seule chose que l'on obtient, c'est que la conscience continue à dormir, et cela est très grave, mes chers frères, extrêmement grave.

Il me vient à la mémoire, en ce moment même, ici dans ce parc de la capitale du Mexique, un souvenir insolite. Il y a pas mal d'années de cela, alors que je me trouvais dans un pays d'Amérique du Sud, parcourant le monde, comme on dit, car à cette époque j'allais toujours d'un côté et de l'autre, il se produisit, une nuit, quelque chose de singulier : je me vis moi-même traversant un jardin, puis j'arrivai à une maison qui se trouvait là, j'entrai, franchis la première pièce et aboutis à un cabinet d'avocat. Là, une dame d'un certain âge, avec les cheveux gris, très sympathique, me reçut ; elle était assise à une table de travail, et elle se leva pour me souhaiter la bienvenue.

Je remarquai tout à coup sur le secrétaire deux papillons de verre. Bon, il n'y a rien d'étrange dans le fait d'apercevoir sur un bureau deux papillons de verre, n'est-ce pas ?. Mais l'intéressant dans tout cela c'est que ces deux papillons étaient vivants, ils bougeaient leurs ailes, leur petite tête, leurs pattes, alors là c'est plus étrange, pas vrai ?.

En effet, c'était vraiment quelque chose d'insolite, d'inouï : que des papillons en verre soient dotés de vie, ce n'est pas normal, ce n'est pas naturel, il y a là de quoi se poser des questions et devenir très attentif à ce qui se passe.

Or, savez-vous ce que j'ai fait ?. Je ne me suis pas identifié avec cette paire de papillons et j'ai réfléchi, me disant à moi-même : comment est-ce possible ?. Se peut-il qu'il y ait dans le monde des papillons avec des ailes de verre, avec un corps de verre, avec des pattes et une tête de verre, et qui respirent et qui aient une vie propre, comme ceux qu'on rencontre dans la nature ?.

Oui, j'ai réfléchi, mes chers frères ; si je m'étais identifié avec les papillons, sans faire aucune espèce d'analyse, sans réfléchir sur ces insolites papillons de verre, ne croyez-vous pas que j'aurais été fasciné, hypnotisé, comme sous un charme, et que je serai tombé dans l'inconscience, sans que je me rende compte du caractère insensé de ce que je voyais ?. Mais j'ai réfléchi, me faisant à moi-même ces observations : c'est inusité, c'est très étrange, non, c'est impossible qu'il y ait ce genre de créatures dans le monde physique, non, non et non, ce n'est pas normal, il y a ici anguille sous roche, il y a quelque chose qui cloche ; cette sorte de phénomènes, que je sache, n'existe pas dans le monde tridimensionnel, c'est possible seulement dans le monde Astral, ça n'arrive qu'en Astral, serait-ce que je suis dans le monde Astral ?.

Je me questionnais moi-même : serait-ce que je suis en train de dormir et que j'ai laissé quelque part mon corps physique ?.

Ce qui arrive ici est trop bizarre ; pour sortir du doute je vais faire un petit saut avec l'intention de flotter dans l'espace, pour voir si je suis bien en Astral, pour savoir ce qui se passe.

Avais-je une autre solution ?, pouvais-je procéder d'une autre manière, pour sortir de l'incertitude où je me trouvais ?. Mais j'hésitais, je ne parvenais pas à me décider à faire un saut, là, devant cette dame ; elle va me croire cinglé, me disais-je à moi-même, que va-t-elle penser d'un type qui entre chez elle et se met à faire des sauts, comme ça, dans son cabinet de travail ?. D'autant plus que tout le reste semblait tout à fait normal : le secrétaire n'avait rien de particulier, et la chaise où la dame se trouvait assise était une de ces chaises pivotantes qu'on voyait partout, il y avait aussi deux chandeliers, un à droite et l'autre à gauche, ils semblaient en or massif. Bien que cela se soit passé il y a très longtemps, j'étais bien jeune à cette époque-là, je me rappelle tout avec une grande exactitude, je me souviens clairement que les chandeliers avaient chacun sept branches. Bref, en toute sincérité, je ne trouvais rien d'étrange, rien qui appelât particulièrement mon attention, dans ce cabinet d'avocat ; tout était normal, si ce n'est ces deux papillons, ceux-ci constituaient la seule chose réellement bizarre. En outre, cette dame n'avait rien d'inusité, elle était, à mon sens, aussi normale que toutes les dames d'âge moyen du monde, elle ne se distinguait par rien de spécial.

Mais les papillons ne cessaient pas de m'intriguer, que des papillons de verre soient dotés d'une vie propre, voilà quelque chose de très insolite. Bon, quoiqu'il en soit, déterminé à résoudre la question, je décidai de sortir de cette pièce pour pouvoir faire mon petit saut. Mais il me fallait d'abord donner une excuse à la dame : je lui demandai la permission de sortir, je lui dis que j'avais besoin de sortir un moment, peut être penserait-elle que je voulais aller aux toilettes ou n'importe quoi d'autre, le fait est qu'elle m'accorda la permission et que je sortis.

Aussitôt dehors, dans le couloir, après m'être assuré que personne ne m'observait, je fis un grand saut avec l'intention de flotter dans l'espace et, vous devinez ce qui est arrivé, n'est-ce pas ?. je restai dans les airs, flottant dans l'atmosphère ambiante.

Il est impossible de vous décrire la sensation délicieuse que je ressentis, mes frères, oui, délicieuse. Je me dis alors : je suis en corps Astral, là il n'y a plus le moindre doute. Je me rappelai que j'avais laissé mon corps physique endormi dans mon lit, quelques heures plus tôt, et qu'en me déplaçant dans l'Astral j'étais arrivé ici, à ce cabinet de travail. Je rentrai dans ce cabinet, me rassis devant la dame et lui adressai la parole avec beaucoup de respect, lui disant : voyez, madame, nous sommes en corps Astral. La dame me regarda à peine, avec des yeux de somnambule, interrogative, elle ne saisissait pas, elle ne comprenait pas. Cependant, je voulus préciser un peu plus et je lui dis : madame, rappelez-vous que vous êtes allée vous coucher il y a quelques heures, ne vous étonnez pas de ce que je vous dis là, il n'y a rien d'étrange à cela, votre corps physique est endormi dans votre lit et vous êtes ici, en Astral, en train de converser avec moi.

Mais cette dame ne comprit absolument pas, elle était profondément endormie, elle avait la conscience endormie. Voyant que tout effort était inutile, comprenant que, même avec des coups de canon, cette pauvre dame qui ne s'était jamais consacrée à ce travail de l'éveil de la conscience ne s'éveillerait pas, je décidai de m'en aller ; je lui demandai de m'excuser et je partis.

Une fois sorti, je traversai l'espace et me dirigeai vers San Francisco, en Californie. J'avais besoin, à cette époque, de faire une investigation en relation avec une certaine école de pseudo-occultistes ou pseudo-ésotéristes qui se trouvait dans cette ville. Alors donc, je m'en allai et soudain j'aperçus, le long d'une route, un pauvre type qui s'était désincarné il y avait longtemps. Durant sa vie le malheureux avait été porteur de fardeaux ; je m'approchai de lui et je lui dis : mon ami, tu t'es désincarné il y a longtemps, maintenant tu es mort, alors qu'est ce que tu fais là, pourquoi transportes-tu cette charge si lourde ?. Je travaille, me répondit-il. Mon ami, tu étais porteur lorsque tu vivais, mais à présent tu n'existes plus dans le monde, tu t'es désincarné, ton corps est réduit en poussière dans le cimetière, ce lourd fardeau que tu portes sur tes épaules n'est rien d'autre qu'une forme mentale, tu comprends ?.

Mais c'est comme si j'avais parlé en chinois à ce pauvre homme ; il ne comprenait pas un iota de ce que je disais. Il me regardait avec des yeux de somnambule. Je décidai alors de flotter autour de lui, dans l'atmosphère environnante, dans le but de lui faire éveiller sa conscience, je voulais qu'il se rende compte que quelque chose d'étrange se passait, car comment serait-il possible qu'un homme flotte autour de lui sans qu'il trouve cela insolite ?.

Mais tout fut parfaitement inutile, cet homme me regardait avec des yeux d'ivrogne. Bon, il n'y a rien à faire, me dis-je. Aussi je poursuivis mon chemin en direction des terres californiennes, je devais effectuer une certaine recherche, je fis ce que j'avais à faire, j'investiguai sur ce qu'il me fallait investiguer, puis je revins à mon corps physique.

Joli voyage, n'est-ce pas ?. Mais que serait-il arrivé si je m'étais laissé fasciner en contemplant la paire de papillons de verre, si je ne les avais pas observés attentivement et si je n'avais pas réfléchi sur eux, sur ce que je voyais à ce moment-là ?. Je serais resté là toute la nuit, ébahi, à regarder ces deux papillons, et je n'aurais pas éveillé ma conscience.

Bon, pour faire suite à ces phénomènes curieux, je voudrai vous raconter une chose qui s'est passée plusieurs années après, trente ans peut-être, lors d'un voyage que je dus faire à Taxco, dans la province de Guerrero. Taxco est une petite ville très jolie située sur une pente et construite dans le style colonial, ses rues sont pavées comme à l'époque de la Colonie ; cette ville est très riche, car on exploite dans ses parages plusieurs mines d'argent ; et on y vend de très beaux objets et bijoux en argent.

Il me fallait me rendre à cet endroit parce qu'il y avait là quelqu'un pour qui j'avais confectionné quelques remèdes, car il voulait que je l'aide à guérir, c'était un pauvre individu très malade.

J'arrivai donc chez lui, je traversai le jardin d'une belle demeure et entrai dans le salon. Je reconnus immédiatement la pièce ; il y avait là une dame, je la regardai et la reconnus également, c'était la même que j'avais vu dans l'Astral, plusieurs années auparavant, assise à la table de travail, sauf que cette fois-ci elle n'était pas dans le bureau mais dans le salon. Elle m'invita à passer devant et je pénétrai dans le fameux bureau de l'avocat, où je m'étais rendu il y avait très longtemps. Mais au lieu de la dame, c'est son mari que je rencontrai dans le cabinet, un homme possédant une excellente éducation et qui pratiquait la profession d'avocat sans en avoir le titre officiel, il était donc ce qu'on appelle à certains endroits un avocaillon.

Bref, c'est lui qui se trouvait assis là dans ce cabinet ; à mon arrivée il se leva pour me souhaiter la bienvenue, puis il me fit asseoir en face de sa table de travail.

Je reconnus immédiatement le cabinet de l'avocat, de même que j'avais reconnu la dame, et comme cet homme s'intéressait à ces études de type spirituel, comme il aimait tout ce qui était en rapport avec l'ésotérisme, nous conversâmes, nous dialoguâmes un moment sur ces questions. Je le surpris un peu lorsque je lui dis : monsieur, je suis venu ici il y a quelque temps, j'étais en corps Astral, en dehors de mon corps physique, et vous n'êtes pas sans savoir qu'en Astral on peut se déplacer dans les airs et aller d'un endroit à un autre.

Le Monsieur connaissait un peu ces choses, pour en avoir entendu parler, cela ne lui parut donc pas trop extravagant.

J'ajoutai : il y avait sur ce bureau deux papillons de verre, que se passe-t-il ?, où sont rendus les papillons ?. Il me répondit aussitôt : les papillons sont ici, ici-même, voyez. Il enleva quelques journaux et revues qui se trouvaient sur le secrétaire et je vis les deux magnifiques papillons de verre.

Il était évidemment assez surpris que je connaisse l'existence de ces papillons. Puis je lui dis : il manque encore quelque chose, je vois un chandelier à sept branches, mais il y en avait deux, où se trouve l'autre, qu'est il devenu ?. L'autre est là, regardez, me répondit l'avocat. Il écarta une pile de papiers, journaux et dossiers, et sortit l'autre chandelier : il apparut pour confirmer davantage mon affirmation. L'homme était visiblement de plus en plus étonné.

Alors je lui dis : savez-vous que je connais aussi votre femme, mais quand je suis venu en Astral c'est elle qui était assise derrière le secrétaire. Le monsieur était stupéfait.

A l'heure du repas, nous nous assîmes tous les trois autour d'une table ronde et alors il se produisit quelque chose de vraiment inusité ; la dame me dit, en présence de son mari : je vous ai rencontré, il y a longtemps de cela, je ne sais pas exactement où je vous ai vu, mais je suis certaine que je vous ai déjà vu quelque part, vous n'êtes pas une personne inconnue pour moi.

Je donnai aussitôt un petit coup de coude au monsieur en lui disant : vous voyez ?, vous êtes convaincu de mes paroles maintenant ?. La stupéfaction de cet homme était à son comble. Malheureusement, et cela est très grave, mes chers frères, l'homme était tellement accroché, avalé par sa secte de type, disons, romaniste, qu'il n'est pas entré sur le chemin à cause de cela, pour la question du sectarisme. Sinon il serait venu à la voie, j'en suis persuadé, parce que je lui ai donné des preuves extraordinaires, des preuves qui furent pour lui frappantes et décisives, il en est resté abasourdi pour toujours, n'est-ce pas ?. Mais sa religion l'empoignait, l'obnubilait, et il était entortillé dans tous ces dogmes religieux, dévoré par toutes ces croyances.

J'ai tenu à vous relater cet événement très significatif qui s'est passé il y a déjà plusieurs années.

Passons à présent au troisième aspect nécessaire pour éveiller la Conscience : le lieu, l'endroit. Il ne faut pas que nous vivions inconscients ; lorsque nous arrivons à tel ou tel endroit, nous devons l'observer en détail, très attentivement, et nous interroger nous-mêmes en nous demandant : qu'est-ce que je fais ici, à cet endroit ?. Pourquoi suis-je ici ?.

Et à propos, vous qui êtes en train de lire ce livre, dites-moi, vous êtes-vous demandés qu'est-ce que vous faites à cet endroit, pourquoi vous êtes là ?. Avez-vous pris la peine d'observer l'endroit où vous lisez, le plafond, ou les murs, ou l'espace qui vous entoure ?. Avez-vous observé le plancher, le siège où vous êtes installés ?. Avez-vous bien tout examiné en haut, en bas, de chaque côté, derrière ou devant vous ?. Vous avez bien regardé les murs, autour de vous, pour vous poser la question : où suis-je ? (ou, s'il y a plusieurs personnes : ) où sommes-nous ?. Et si vous ne l'avez pas fait, alors ne seriez-vous pas par hasard en train de lire ce livre de façon inconsciente ?.

Une chose est claire : on ne doit jamais vivre de manière inconsciente, peu importe où l'on se trouve, chez soi ou sur la rue ou dans une église, dans un taxi, sur mer, en avion, au travail, dans un magasin, etc., où que l'on soit et quoique l'on fasse, la première question que l'on doit se poser c'est : pourquoi suis-je ici ?. Qu'est-ce que je fais à cet endroit ?. Regardez attentivement tout ce qui vous entoure, le plafond, les murs, le plancher ou le décor, le paysage environnant. Cette observation minutieuse ne doit pas être effectuée uniquement lorsque vous vous trouvez dans un parc, une maison, un endroit inconnu, mais aussi chez vous, dans votre propre maison : vous devez regarder votre maison quotidiennement, chaque fois que vous y entrez et à tout instant, comme si cet endroit était pour vous quelque chose de nouveau ou d'inconnu. Et vous devez aussi vous poser cette question : pourquoi suis-je dans cette maison ?. Comme c'est curieux, et regarder le plafond, les murs, le sol et les meubles, tout cela en détail, afin de vous demander encore : qu'est-ce que je fais à cet endroit ?, où suis-je ?, serais-je en Astral ?. Et vous faites un petit saut avec l'intention de flotter dans l'espace.

Mais il peut arriver qu'une personne ne flotte pas et se trouve pourtant en Astral. Alors, si vous ne flottez pas dans les airs, montez sur une chaise, ou une petite table, ou un banc, ou quoique ce soit, et sautez pour voir si vous allez voler dans l'espace ambiant. Donc, si vous avez commencé par faire un petit saut et que vous ne volez pas, et si vous voulez en avoir le cœur net, le mieux c'est de monter sur quelque chose qui vous permette de sauter et de faire l'expérience pour voir si vous flotterez, en vous élançant de votre support avec l'intention de voler dans les airs. Il est évident que si vous êtes en Astral vous flotterez, sinon vous retomberez sur le sol.

Ainsi donc, pour récapituler, division de l'attention en trois parties :

1 Sujet, c'est-à-dire, par rapport à soi-même, ne pas s'oublier soi-même un seul instant, être constamment en rappel de soi.

2 Objet, c'est-à-dire, observer toutes les choses comme je l'ai fait dans le cas des papillons de verre. Que feriez-vous si, en ce moment même où vous lisez ce livre, survenait une personne qui serait morte depuis plusieurs années et qui vous parlerait ?. Seriez-vous assez ingénu (ou ingénue), seriez-vous assez niais pour ne pas vous poser ces questions : qu'est-ce qui se passe ?. Serais-je en astral ?. Seriez-vous si peu soucieux de tenter l'expérience et de faire le petit saut ?.

N'oubliez pas que n'importe quel détail, si insignifiant soit-il, doit nous être un prétexte pour nous faire ces réflexions.

3 Lieu : nous avons dit que tout endroit doit être étudié attentivement et que nous devons partout nous poser la question : pourquoi suis-je ici ?.

Donc, rappelez-vous : Sujet, Objet et Lieu : division de l'attention en trois parties. Si l'on prend l'habitude de vivre toujours avec notre attention divisée dans ces trois parties : Sujet, Objet et Lieu, si l'on prend l'habitude de faire ce petit exercice chaque jour et à tout instant, seconde après seconde, cette habitude se gravera profondément dans la Conscience et, durant la nuit, pendant notre sommeil, nous finirons par faire le même exercice que nous faisons dans le physique et le résultat sera alors l'éveil de la Conscience.

Vous n'êtes pas sans savoir que souvent nous faisons durant notre sommeil nocturne la même chose que nous avons l'habitude de faire durant le jour ; beaucoup, par exemple, travaillent le jour à l'usine, dans un magasin ou un bureau, ou sur la route comme commis voyageur et, la nuit, durant leur sommeil, ils accomplissent exactement la même chose que pendant le jour, ils rêvent qu'ils sont à l'usine, au bureau ou avec un client, etc. Il est indéniable que tout ce que l'on fait dans le jour, on le fait aussi durant la nuit, c'est-à-dire qu'on rêve à cela pendant la nuit. Par conséquent, il importe d'effectuer la pratique de la « clé de Sol » (Sujet, Objet, Lieu) à toute heure du jour, à tout instant, à chaque seconde, pour arriver à l'effectuer pendant notre sommeil, la nuit, et ainsi éveiller notre Conscience.

Il est indubitable que toute personne, lorsqu'elle dort, sort de son corps ; son Essence se détache alors du véhicule physique pour entrer dans le monde Astral où la personne répète la même chose qu'elle fait durant le jour. Si cette personne pratique pendant la journée l'exercice de l'analyse et de la division de l'attention en trois parties, elle ne manquera pas de répéter cet exercice durant son sommeil, déclenchant l'étincelle qui éveillera la Conscience. On s'éveille instantanément, notre Conscience s'éveille dans l'Astral, et l'on peut alors, dans le monde Astral, invoquer les Maîtres, appeler l'Ange Anaël, ou Adonaï, le fils de la lumière et de la joie, ou le Maître Kout-Humi, pour qu'ils viennent nous instruire, nous enseigner.

Pour invoquer les Maîtres, on utilise des mantras, je vais vous enseigner aujourd'hui une de ces formules d'appel ; apprenez-la et servez-vous en. Nous allons appeler l'Ange Adonaï de cette façon : « Adonaï, venez ici, venez ici, venez ici ! Antia Da Ouna Sastasa, Adonaï, Adonaï, Adonaï, Aum, Adonaï, Adonaï, Adonaï ! ». Le mantra d'appel est prononcé en allongeant le son de certaines lettres, ainsi : « Annnntiiiiaaaa, Da, Ouna Sastaaaassssaaaa », de même pour le Aum : « Aaaaa Uuuuu Mmmmm ».

On continuera d'appeler de cette façon jusqu'à ce que le Maître vienne ; il viendra nécessairement, et une fois qu'il sera là on pourra converser avec lui, lui poser toutes les questions que nous voulons, lui demander tout ce que nous désirons, mais avec beaucoup de respect.

Nous pouvons aussi appeler n'importe quel autre Maître, Morya, le Comte de Saint-Germain, etc., et ceux qui m'invoquent peuvent être sûrs que j'accourrai à leur appel. Ainsi donc, je vous donne la méthode pour recevoir l'enseignement directement, et si vous voulez vous rappeler vos vies passées, invoquez les Maîtres de la Loge Blanche, Kout-Humi, Hilarion, Morya, etc., et priez-les d'avoir l'amabilité, la bonté de vous faire vous rappeler vos existences antérieures, vous faire revivre vos vies passées. Vous pouvez être certains que le Maître vous accordera votre demande.

Je vous donne cette méthode pour que vous receviez la connaissance directe. Vous pourrez aussi vous rendre au Tibet, aller au fond des mers, voire même sur d'autres planètes, si vous le voulez.

Je vous ai donc enseigné le chemin, la voie qui vous permettra de recevoir directement les connaissances. C'est pour cette raison que je vous dis, mes frères, réveillez-vous !, réveillez-vous !, réveillez-vous !. Cessez de vivre votre vie comme des inconscients, des endormis, car c'est très triste, je vous assure, de voir tous ces endormis déambuler de façon inconsciente dans l'Astral, de les voir, même après la mort, toujours endormis, inconscients, rêvant à des conneries !. Ils naissent et meurent sans savoir comment ni pourquoi, mais je ne veux pas que vous restiez dans une inconscience aussi affreuse, je veux que vous vous éveilliez, compris ?.

Nous avons parlé très clairement sur cette question tellement importante de l'éveil de la Conscience, car je veux vous voir éveillés, bien éveillés. Cela m'attriste de vous voir endormis. Donc, je vous le répète, éveillez-vous !. Bon, c'est tout pour aujourd'hui ».

Nous quittâmes le parc et, une fois rendus à la maison, le Maître entreprit de répondre au monceau de lettres qui lui étaient parvenues de tous les coins du monde. Pendant ce temps, je méditais sur ce qu'est un Avatar : un homme simple, côtoyant la Vie et la Vérité et qui doit vivre parmi le peuple, inaperçu de tous les profanes, accomplissant sa mission sacrée sans égard aux fatigues, outrages, persécutions, sacrifices, et fournissant continuellement de suprêmes efforts.

Comment faire comprendre aux gens que les Maîtres de compassion, les Maîtres de lumière incarnés actuellement, sont là pour essayer de « sauver le chapeau du noyé », au prix de formidables efforts pour racheter une partie de toutes ces Essences incarnées dans notre monde et enfermées dans la légion ténébreuse ?.

Quels sacrifices doit accomplir un Maître, quelles souffrances doit-il supporter pour arriver à nous donner la connaissance et nous indiquer le chemin qui conduit à la libération !. Et que les hommes sont endormis et insouciants, totalement identifiés au monde matériel, ils ne soupçonnent pas le moins du monde les tourments que la nature nous réserve pour notre propre ingratitude et notre mépris des choses divines et sacrées que nous enseignent les grands Sages !.

Après avoir travaillé tout le reste du jour à répondre à son abondant courrier, le Maître sortit de son bureau et se retira dans sa chambre de méditation ; le Maître médite trois heures chaque jour, sans jamais manquer, sous aucun prétexte, aucune justification, rien ne peut l'empêcher de méditer au moins trois heures tous les jours.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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Issu de : "Conférences sur Différents Thèmes ou Entretiens"
Le Jugement Porté sur les Autres.


Nous allons commencer notre exposé de ce soir. Je vous prie tous d'y apporter l'attention convenable. En tous cas, le sens de cet exposé est que nous ne devons jamais nous laisser entraîner par les apparences ni nous laisser fasciner par les différentes scènes de la vie. La vie est comme un film ; c'est un film, tout naturellement composé de nombreux tableaux, de nombreuses scènes ; il ne convient aucunement de nous identifier avec aucune scène, aucun tableau, aucune apparence, car tout passe ; les personnes passent, les choses passent, les idées passent ; tout dans le monde est illusoire ; toute scène de la vie, pour forte qu'elle soit, passe et reste en arrière, dans le temps. Ce qui doit nous intéresser est ce qu'on appelle l'Etre, la conscience ; voilà ce qui est fondamental ; en effet l'Etre ne passe pas ; l'Etre est l'Etre et la raison de l'Etre est l'Etre lui-même. Il est évident que lorsque nous nous identifions avec les différentes comédies, les drames et tragédies de la vie, nous tombons dans la fascination et l'inconscience du sommeil psychologique. C'est la raison pour laquelle nous ne devons nous identifier avec aucune comédie, aucune tragédie, aucun drame de la vie, car pour grave que ce soit, cela passe. Un dicton dit : "Il n'y a de mal qui dure cent ans, ni de corps qui y résiste". Tout est donc illusoire, passager.

Dans la vie, on se trouve parfois face à des problèmes difficiles ; il arrive qu'on ne voit pas, disons, la sortie, la solution du problème, et celui-ci, alors, dans notre pensée, devient énorme, monstrueux, gigantesque ; on succombe alors sous la préoccupation : "Comment vais-je faire ?", "Que vais-je faire ?". On ne trouve aucune échappatoire et le problème, à mesure qu'on l'analyse, devient toujours plus monstrueux, plus gigantesque encore, plus énorme. Mais le jour arrive où, si nous affrontons le problème tel qu'il est, si "nous prenons le taureau par les cornes" comme on dit, nous constatons qu'il est réduit à rien, qu'il se détruit lui-même ; il est de nature illusoire. Mais un problème peut prendre de telles proportions, un réalisme tellement cru dans notre pensée, qu'en vérité, on ne lui trouve aucune sortie d'aucun côté ; on se sent succomber devant lui et il reste insoluble. Pourtant, si on affronte ce problème, on verra qu'il est illusoire, que, comme tout, il passe et qu'à la fin, il n'en reste rien. Si on procède de cette manière, sans jamais s'identifier avec aucune situation, aucun événement, on parviendra à être toujours sur ses gardes, vigilant comme la sentinelle en temps de guerre, et c'est dans cet état d'alerte qu'on découvre les défauts psychologiques. Tout défaut doit être compris et éliminé ensuite.

Le mental par lui-même ne peut altérer aucun défaut psychologique ; le mental ne peut que les classer, changer n'importe quel défaut, le faire passer d'un niveau à un autre, mais jamais il ne pourra l'altérer radicalement. Pour ce faire, on a besoin d'un pouvoir qui soit supérieur au mental ; ce pouvoir existe en nous, je fais instamment référence à la Divine Mère Kundalini. Si on a compris qu'on a tel ou tel défaut, si on l'a compris intégralement dans tous les niveaux du mental, alors, on peut se concentrer en Devi Kundalini Shakti et, grâce à elle, on peut éliminer n'importe quel défaut de type psychologique.

Kundalini est la Divine Mère Cosmique ; on l'a représentée dans les religions en tant que Marie, Tonantzin, Rhéa, Cybèle, Adonia, Insoberte, la Mère Cosmique, la Divine Mère, etc. Elle est en soi une partie de notre propre Etre, mais dérivée ; par ces mots, je veux dire que la Mère Cosmique est à l'intérieur de nous, ici et maintenant.

Si nous implorons ce pouvoir, si nous prions la Mère Divine d'éliminer de notre psyché n'importe quel défaut de type psychologique, elle le fera. Il est évident que, pour cette raison même, le défaut en question se désintégrera. Nous pouvons éliminer, grâce à la Mère Divine Cosmique, tous nos défauts psychologiques.

Comme la conscience est embouteillée dans les défauts, si ces derniers sont éliminés, la conscience s'éveillera radicalement et nous pourrons alors entendre, voir et toucher les grandes réalités des mondes supérieurs. Il est cependant indispensable de ne pas nous identifier avec aucune circonstance de la vie ; quand nous demeurons vigilants, nous découvrons dans le problème nos propres défauts psychologiques. On a vu que, normalement, tous les problèmes obéissent à la peur ; le Moi de la crainte maintient les problèmes en vie ; on a peur de la vie, on a peur de la mort, on a peur du qu'en-dira-ton, de la misère, de la faim, de la nudité, de la prison, on a peur de tout, et à cause de cela, les problèmes deviennent chaque fois plus insolubles, plus forts.

Que craignons-nous dans un problème économique ? La ruine, ou d'avoir à payer certaines dettes, car de ne pas le faire, on nous mettrait en prison ? Dans un problème de famille, de quoi avons-nous peur ?... Du qu'en-dira-t-on, des langues vipérines, du scandale, des intérêts qu'on a créés, etc. Mais si on élimine le Moi de la peur, à quoi se réduit le problème ? Tout s'en va en fumée, il ne reste rien. Si nous devons payer le loyer d'une maison, nous craignons qu'on nous jette à la rue, nous passons même des nuits blanches, en pensant que l'huissier va venir et nous mettre dehors ; arrive enfin le fameux jour et voilà le problème résolu, de la manière peut-être la plus inattendue ; alors à quoi s'est réduit le problème ? Et si le problème ne trouvait pas de solution, qu'on nous ait jeté dans la rue, avec tous nos meubles, etc. qu'arrive-t-il ? Les meubles ne resteront pas dans la rue, quelqu'un devra les ramasser et, finalement, il y aura toujours en cherchant un peu, un endroit où nous mettre ; et si les meubles sont perdus, eh bien ils se sont perdus ! Et alors ? On en perdit plus pendant le déluge, pourquoi allons-nous nous attacher à des meubles ? Puis, le problème est passé, et nous vivons maintenant dans un autre endroit, le problème est derrière nous, dans le temps. Qu'en reste-t-il de ce problème ? N'oubliez pas que tout passe, les idées et les personnes, comme les choses ; tout, en ce monde, est fugace et illusoire.

Nous ne devons pas nous identifier aux apparences, car les apparences sont trompeuses, c'est évident. Pensons aux états de conscience, et c'est là, ce qui est superlatif ; chez nous tous il y a une tendance générale à juger faussement tous les autres ; et c'est lamentable. Pourquoi tout le monde juge-t-il tout le monde, et faussement ? Quelle en est la raison ? Il n'y en a qu'une seule, facile à comprendre. Il se passe que chacun projette ses propres défauts psychologiques sur les autres. Chacun voit, en le prochain, ses propres défauts. Les défauts dont nous affublons les autres, nous les avons tant et plus. Nous jugeons les autres tels que nous sommes.

Avez-vous entendu parler de l'antipathie mécanique ? Le fait de sentir de l'antipathie pour quelqu'un, sans la moindre raison ? Nous disons - "Je ne peux pas voir cette personne" - c'est une phrase très typique. Mais pourquoi ? Si nous ne l'avons jamais vue, qu'on finisse à peine de nous la présenter ? Que s'est-il passé, pourquoi ne pouvons-nous pas la "voir", si nous ne la connaissons pas ? Nous avons vu son apparence ; grande ou petite, grosse ou mince, le nez aquilin ou canard, et ceci serait une raison pour dire déjà que nous ne pouvons pas la voir ? Qu'est-il arrivé ? Nous avons, tout simplement, projeté nos propres défauts sur notre victime ; nous avons sans doute vu, dans cette personne, notre défaut le plus grave et il ne plaît à personne de se voir ainsi, disons, outragé. La crue réalité des faits est que cette personne, s'est convertie en un miroir, où nous nous voyons nous-mêmes, tels que nous sommes.

Si nous sommes sur nos gardes, si nous ne nous identifions pas avec l'événement, avec la personne que nous ne pouvons pas voir, si au lieu de la critiquer, nous nous auto-critiquons, nous nous auto-observons pour voir ce qui se passe, nous découvrirons qu'un de nos défauts né d'hier ou d'avant-hier, ou qui sait d'un temps plus lointain, d'autres existences, s'est reflété dans cette personne, et que c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas la voir. Voilà ce qu'est l'antipathie mécanique ; absurde à cent pour cent. Nous avons besoin d'apprendre à vivre correctement.

L'être humain est, avant tout, une créature sociale, un animal social et l'homme même, est un homme social. Si on ne sait pas vivre socialement, on se crée des problèmes. Dans la vie, on doit apprendre à vivre socialement, et au lieu de ressentir des antipathies mécaniques, il vaudrait la peine que nous enquêtions à propos de nous-mêmes. En vérité, nous projetons nos propres défauts psychologiques sur les autres. Pourquoi jugeons-nous faussement le prochain ? Pourquoi avons-nous tous tendance à voir chez le prochain toutes sortes de défauts ? Tout simplement encore parce que nous projetons sur le prochain nos propres défauts ; nous les jugeons mal, nous supposons qu'untel est ainsi, et il s'ensuit qu'il n'est pas plus ainsi qu'autrement, qu'il est complètement différent et que notre jugement est erroné, faux. Nous voyons les actions d'autrui, et avons tendance à les interpréter faussement ; nous ne sommes jamais capables de regarder les actions d'autrui, avec impartialité, avec sérénité ; nous les qualifions toujours mal. Rappelez-vous qu'il y a beaucoup de vertu chez les méchants, et beaucoup de méchanceté chez les vertueux.

Les défauts que nous portons en nous, nous rendent injustes envers le prochain. Nous nous rendons la vie amère avec nos propres défauts et, ce qui est plus grave, nous rendons également amère celle des autres.

Quels dommages a causé, par exemple, la jalousie ; il existe la jalousie politique, la jalousie de type religieux, la jalousie professionnelle, la jalousie passionnelle, familiale, de l'homme pour la femme, de la femme pour l'homme, etc. C'est un "Moi", le moi de la jalousie, et il est aveugle ; il ne connaît pas de logique ni de raisonnement ; il ne comprend rien à la science, n'écoute pas la raison.

Combien de morts ne voit-on pas, à cause de la jalousie ! Que de tort fait la jalousie professionnelle ! De magnifiques botanistes se sont retrouvés en prison. Qui les a jetés en prison, s'ils ne faisaient de mal à personne, s'ils ne faisaient que guérir leurs prochains ? Ce sont les jalousies professionnelles. De la part de qui ? De la part de leurs collègues titrés. Sur le plan professionnel, les jalousies semblent se multiplier gravement. Dans différents milieux il y a une épouvantable jalousie. Les jaloux souffrent et font souffrir leurs semblables aussi. Les jalousies ont causé des torts extrêmement graves. Et, si nous disons ceci de la jalousie, que dirons-nous des autres défauts que nous avons ?

Maintenant, les apparences sont trompeuses ; maintes fois nous jugeons faussement un acte d'autrui, en accord avec nos ego, et le résultat en est, précisément, la calomnie. Tous calomnient tous ; ceci est démontré ; nous avons toujours tendance à nous laisser emporter par les apparences. Un acte déterminé peut être jugé d'une certaine manière, alors que la réalité qui lui correspond est autre ; un fait quelconque pourrait être jugé de certaine manière, et le jugement en question peut ne pas coïncider avec le fait, car le fait a, en réalité, un sens différent de celui que renferme le jugement. Alors, le jugement se révèle faux. Un faux jugement offense le prochain, comme il offense celui même qui l'a porté et lui cause de la douleur.

Savoir vivre est très difficile, car nous vivons dans un monde d'apparences, un monde illusoire et que nous avons toujours tendance à nous identifier avec les apparences, oubliant l'essentiel, qui est l'Etre. Voilà ce qui est grave. Il y a en nous des facteurs psychologiques épouvantables, que nous ignorons et que jamais nous n'admettrions d'avoir. Vous devez vous rappeler, avant tout, que le Moi n'est pas quelque chose, disons, d'éternel ; le Moi est une somme et un reste, il est multiplication et une division d'éléments inhumains ; chacun de ces éléments est un Moi. Ainsi donc, nous n'avons pas qu'un seul Moi, nous avons beaucoup de Mois : notre Moi est pluralisé, non singularisé, et ceci est une chose que vous devez comprendre ; car il existe, le j'ai peur, j'aime, je déteste, j'envie, je suis jaloux, je suis courageux, etc. Chacun de ces Mois a trois cerveaux ; l'intellectuel, situé dans la tête, l'émotionnel, dans le coeur et le moteur-instinctif-sexuel dans l'épine dorsale ; chacun de ces Mois est une personne différente. Ainsi donc, beaucoup de personnes vivent à l'intérieur de notre personne ; ce qui est grave, c'est que la conscience, le plus digne, le plus décent de ce qu'il y a en nous, est embouteillée parmi toutes ces personnes internes que nous portons, et qu'elle a, de cette manière, un processus subconscient, en vertu de son propre conditionnement, c'est-à-dire qu'elle est endormie, et c'est justement ce qui est grave. Comment, si notre conscience est endormie, pourrions-nous vraiment nous connaître nous-mêmes ? Maintenant, croyez-vous, par hasard, qu'une personne qui ne se connaît pas elle-même peut connaître les autres ? Si nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment pouvons-nous affirmer que nous connaissons les autres, que nous connaissons nos amis, que nous connaissons les gens ? Si nous voulons connaître les autres, commençons par nous connaître nous-mêmes ; mais nous sommes naïfs, ne nous connaissant pas nous-mêmes, nous croyons que nous connaissons les autres ! Que nous sommes niais, que nous sommes absurdes !

Si nous nous connaissions nous-mêmes tout serait différent, mais, malheureusement, nous ne nous connaissons pas. Si un homme ne se connaît pas lui-même, s'il ne connaît pas ses propres mondes internes, comment pourra-t-il connaître les mondes internes du système Solaire ou de la Galaxie où nous vivons ? Si quelqu'un veut connaître les mondes internes de la Terre, ou du système Solaire, ou des galaxies, il doit commencer par connaître ses propres mondes internes, commencer par se connaître lui-même. Comment pourrions-nous nous connaître nous-mêmes, si nous ne dirigeons jamais l'intelligence au-dedans, vers l'intérieur, si nous ne nous rappelons jamais de nous-mêmes, parce que nous sommes précisément identifiés avec les apparences de la vie ? Comment pourrions-nous nous connaître nous-mêmes, si nous ne dirigeons jamais l'intelligence vers l'intérieur, parce que nous sommes fascinés par les divers événements qui arrivent jusqu'à nous ? Comment pourrions-nous nous connaître nous-mêmes, si nous ne dirigeons jamais la conscience vers l'intérieur, à cause des multiples problèmes de l'existence, qui nous maintiennent prisonniers, que nous voyons insolubles, dont nous croyons qu'ils sont éternels, dont nous ne nous rendons pas compte qu'ils ont un début et qu'ils ont une fin ? Comment pourrions-nous nous connaître nous-mêmes si nous sommes attrapés par ce qui est instable, par ce qui n'a pas de vraie réalité, si nous nous trouvons dans une machine, qui tourne incessamment ?

Nous jugeons les autres comme nous sommes nous-mêmes, de là tant et tant d'erreurs, et des jugements ne coïncident pas avec les événements, que nous interprétons mal, que se soient les nôtres ou ceux des autres. Nous nous trouvons évidemment dans une machine qui tourne constamment, mais nous sommes somnambules, inconscients, endormis ; nous ne savons rien de nous-mêmes, pour ne jamais nous rappeler de nous-mêmes, de notre propre Etre. Notre mental est trop occupé par les choses illusoires, par ce qui est passager...(manque)... ne pas vivre comme des automates, non ! Vivre en état d'alerte perception, aux aguets de la nouveauté ! Nous sommes dans un état comateux épouvantable. Réfléchissez à ceci : 1° Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes 2° Nous projetons nos défauts psychologiques sur les autres et nous voyons, chez les autres, nos propres défauts. 3° Nous jugeons faussement les actions des autres. 4° Ces actions ne correspondent pas au jugement que nous avons porté sur elles. 5° Le jugement que nous avons porté est, en vérité, le défaut psychologique propre que nous avons projeté sur le prochain. Conclusion, le prochain nous sert de miroir, mais dans notre inconscience, nous ne nous rendons pas compte, que le prochain, ne fait que refléter nos propres défauts, notre propre Moi psychologique. Le prochain est un miroir où nous nous réfléchissons, mais nous ne comprenons pas que le reflet du miroir est notre propre reflet ; nous ne nous rendons même pas compte que nous sommes en train de nous refléter dans le prochain ; nous sommes tellement identifiés avec l'événement, avec les circonstances, qu'il ne nous vient même pas à l'idée de réfléchir à toutes ces choses.

Nous vivons dans un état de fascination, d'inconscience, dans le sommeil psychologique. Si, dans ces affaires de la vie pratique, disons terrestres, nous sommes aussi inconscients, que pourrions-nous dire, en ce qui concerne les choses célestes ? Nous pourrions, en vérité, mal interpréter tous les postulats de la science Hermétique ; nous pourrions, à cause de nos jugements erronés, mal interpréter les attitudes des autres initiés, la vie des adeptes, etc. Nous pourrions, à cause de notre état de conscience, mal interpréter le Drame Cosmique ; et évidemment, le Drame Cosmique, comme il est donné dans les quatre Evangiles, a été mal interprété. Pourquoi pourrions-nous interpréter faussement la vie des Adeptes de la Fraternité Blanche ? Pourquoi pourrions-nous mal interpréter les postulats de la Sagesse hermétique ? etc. Pour une seule raison : que notre jugement n'est pas libre ; c'est un jugement conditionné par nos propres défauts. Notre jugement est le résultat de l'emprisonnement psychologique où nous nous trouvons ; notre jugement est, disons, la projection de nos propres défauts. Nous projetons nos défauts sur les quatre Evangiles, sur les postulats de la Science Hermétique, ou nous les projetons sur les actes des initiés, sur la vie des Adeptes, etc. Ainsi, comme nous projetons, nous ne sommes pas préparés pour les choses célestes ; un mental qui projette ses propres erreurs n'est pas un mental libre, ce n'est pas un mental qui peut appréhender, capter la réalité des choses, la réalité des phénomènes, des faits, des circonstances qui nous entourent de toutes parts. Comment un tel mental, qui ne sert pas à la compréhension des choses terrestres, pourrait servir à comprendre la vie des grands Initiés, les choses célestes ? Il faillirait, indiscutablement, car s'il ne peut comprendre ce qui est terrestre, il ne peut encore moins comprendre ce qui est céleste. Ainsi, il faut croire que ce qui est vital, dans la vie, est de ne pas se laisser emporter par les apparences, de ne pas se laisser capturer par les événements, par les circonstances ; il vaut mieux être sur ses gardes, pour découvrir dans ces événements nos propres défauts de type psychologique.

Chaque circonstance de la vie, que ce soit à la maison, dans la rue ou dans n'importe quel endroit, nous offre de merveilleuses occasions, et si nous sommes aux aguets, vigilants comme la sentinelle en temps de guerre, nous parvenons à appréhender nos propres défauts, qui se projettent sur le prochain. Le prochain est le miroir où nous pouvons voir nos propres défauts. Si nous marchons dans la rue, et que nous voyons un ivrogne, que faisons-nous ? Pourquoi nous moquons-nous de cet ivrogne, au lieu de dire : "voilà comme je marche ; cet ivrogne, c'est moi, voyez ma pantomime, comme je suis comique ; celui-là c'est moi, c'est ainsi que je marche". Nous devons apprendre à nous voir dans les autres. Si nous découvrons un individu qui tonne et rage, qui déchire ses vêtements comme Caïphe, nous devons dire : "Me voilà, je suis là, oui ; que je suis coléreux, c'est ainsi que je déchire mes habits, c'est ainsi que je blasphème, oui, c'est moi" ; en vérité, nous nous réfléchissons dans les autres, dans le prochain, nous nous réfléchissons. Vous pourriez dire : "Ce n'est pas vrai", m'objecter peut-être : "Non, je ne suis pas voleur, je ne suis pas un cambrioleur, je ne monterai jamais sur la terrasse d'une maison voisine, pour voler des bijoux, de l'argent". C'est ce que vous direz, pas vrai ? Nous jugerions le voleur en disant : "C'est un voleur ! en prison !". Mais il se passe qu'à l'intérieur de nous, il existe aussi des Mois voleurs, que nous ne connaissons pas, que nous n'avons pas découverts, mais qui existent ! Comme disait Galilée : "Pur se Muve, se Muve", "et pourtant elle tourne, elle tourne" ; quand on lui demanda : "Jurez-vous que la terre n'est pas ronde et ne tourne pas ?", Il répondit : "Juro, pur se muve, se muve !" C'est-à-dire, "Je le jure, et pourtant elle tourne, elle tourne", évitant ainsi d'être brûlé vif sur les bûchers de l'inquisition.

Nous pouvons dire ainsi que nous n'avons pas le Moi du vol ; il y a des gens tellement honnêtes qu'ils seraient incapables de voler un centime à personne, et qui, pourtant, ont le Moi du vol, c'est incroyable, mais vrai ; un jour ils le découvriront. Comment pourrions-nous penser, par exemple, qu'une dame vertueuse, épouse magnifique, a le Moi de la prostitution ? Impossible. Ou même, allons plus loin : penser qu'une petite enfant - ce qui est encore plus scandaleux -, une enfant de douze ans, bien élevée, religieusement, a le Moi de la prostitution, est une chose qui provoque le dégoût ; vous diriez "Impossible, absurde !" Mais si, cela peut être.

Rappelez-vous bien que, de même que la lune, là haut, brillant dans le firmament, a deux faces - l'une qui illumine dans la nuit, et l'autre qui est cachée -, il y a une lune psychologique, à l'intérieur de nous, qui a deux faces : celle qui se voit et celle qui ne se voit pas, celle qui est manifeste, et celle qui est occulte : nous trouvons, dans la face manifeste de cette lune psychologique, les défauts remarquables à première vue : colère, convoitise, luxure, envie, orgueil, paresse, gourmandise, etc., et tant d'autres herbes. Mais, derrière cette lune psychologique, derrière ce qui se voit toujours, ce qui ressort de notre lune psychologique à première vue, existe la partie occulte, celle qu'on ne voit pas ; nous avons là les défauts que nous ignorons avoir ; là, nous nous révélons voleurs ; là, les dames aristocratiques sont prostituées, etc.

Dans cette face cachée de la lune psychologique, dans cette face qui ne se voit pas, il y a des Mois de l'adultère, de l'assassinat, du vol, etc. ; des Mois normalement ignorés de nous ; mais si on disait que nous avons un de ces Mois-là, nous nous offusquerions, nous ne l'accepterions d'aucune manière, et pourtant, oui, nous les avons. Si nous disions à un saint du Nirvana qu'il a encore de terribles Mois de l'assassinat, ou de la prostitution, ou du vol, il s'offusquerait terriblement ; ce saint nous bénirait en disant : "Que Dieu te pardonne, mon fils, tu es pardonné, je ne te garde aucune rancoeur, mais je sais, mon fils, que je n'ai rien de cela". Voilà ce que dirait ce saint du Nirvana. Pourquoi ? Parce qu'il n'est rien de plus qu'un saint. De cette manière ce saint interrompt son avance vers l'Eternel Père Cosmique Commun, et nombreux sont ceux à avoir interrompus leur marche de cette façon. Car, en vérité, bien qu'ils appartiennent au Nirvana, ils portent tous ces Moi à l'intérieur, dans la face occulte de la lune psychologique. Et c'est là ce que beaucoup ne comprennent pas, c'est ce qui est grave, en vérité ; nous avons tous tendance à nous justifier, à nous laisser emporter par les apparences.

Quant à moi, je ne suis pas un saint, et il ne m'intéresse pas d'être un saint. Pourquoi cela ne m'intéresse pas d'être un saint ? Parce que cela ralentirait mon progrès ésotérique. Je sais très bien que, dans la partie occulte de ma lune psychologique, doivent exister indubitablement, des Moi de temps antiques, cachés dans les ténèbres, cela je le sais ; et je sais aussi que seulement en pénétrant héroïquement, l'épée en main, dans cette zone de notre lune psychologique, nous pourrons en réalité éliminer vraiment ces défauts psychologiques, nous pourrons en réalité éliminer vraiment ces défauts ; mais ceci est un degré très avancé. Les gens, normalement, peuvent éliminer les défauts de cette partie manifeste de la lune psychologique, ces défauts qui ressortent à première vue ; mais, quand il s'agit de pénétrer dans la partie occulte de la lune psychologique, de la partie cachée, on a besoin d'un effort plus grand : ceci appartient déjà à l'initiation de Judas, correspond à la passion pour le Seigneur. Personne ne pourrait entrer dans ces zones sans empoigner la lance de la Forge des Cyclopes, c'est-à-dire travailler dans la Neuvième Sphère. Mystères ? Oui, très grands. Le saint n'arrive pas si loin, il se contente d'éliminer les Mois-défauts qu'il possède dans la face visible de sa lune psychologique, il se béatifie, et ne dépasse pas cela, alors il stagne. Voilà la raison pour laquelle je ne suis pas un saint, et pourquoi je ne veux pas l'être ; j'aime uniquement la compréhension et c'est ce qui est fondamental, la compréhension de soi-même.

En vérité, l'adepte est vraiment au-delà des Saints ; quand quelqu'un dit : "Les Saints-Maitres", il se trompe, car les Maîtres sont au-delà des Saints. D'abord, il y a le profane, ensuite les saints, ensuite le Maître. Le maître est au-delà de la sphère des saints : Dans le Maître il y a la sagesse. Mais il est possible de juger faussement les maîtres, les Adeptes. Nous avons toujours tendance à projeter nos propres défauts de type psychologique, même sur les adeptes. Si nous jugeons mal les Adeptes, nous portons aussi contre eux nos faux jugements. Car s'il n'est pas possible de juger correctement les actes du prochain commun et courant, bien moins encore il est possible de juger correctement les actes des Adeptes ; nous avons normalement tendance à dire du mal des Adeptes. Comme nous parlons mal de notre prochain, nous le faisons aussi à propos des Adeptes de la Fraternité Blanche. Voilà pourquoi il y a tant de crucifiés, d'empoisonnés, d'emprisonnés, de poignardés, de persécutés. Il est difficile de juger un Adepte. S'il est presque impossible de juger son prochain, il l'est encore bien plus, de juger un Adepte.

Ce soir, je vous invite donc à la réflexion ; à ne jamais vous laisser emporter par les apparences, car les apparences sont trompeuses, à n'affubler personne de vos défauts. Mes paroles s'arrêtent ici.

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Issu du Chapitre 11 de La Science de la Musique :
Les Niveaux Occultes du Subconscient

Une certaine nuit d'automne, il n'y a pas très longtemps, un étudiant gnostique disait à son Maître :

« Ça ne m'intéresse pas de m'autoréaliser ni de me perfectionner. Tout ce qui m'intéresse c'est de travailler pour la libération du prolétariat et que le reste aille au Diable ».

Et le Maître répondit :

« L'eau et le savon ne nuisent à personne ». Et il ajouta : « Tu peux continuer à travailler pour la libération du prolétariat, mais baigne-toi et mets-toi assez de savon ».

L'étudiant comprit la parabole du Maître et garda un silence respectueux.

Il y a des gens qui se soignent l'extérieur, ne mangent pas de viande, ne boivent pas, ne fument pas, se croient de haute classe, mais la nuit, ils ont des pollutions.

Il y a des gens qui convoitent de ne pas avoir de convoitise. Ces personnes détestent la convoitise et pourtant elles convoitent de ne pas avoir de convoitise.

Il y a beaucoup de personnes qui convoitent des vertus : le Moi se repaît de médailles, d'honneurs, de vertus.

Les pauvres gens croient qu'en convoitant les vertus, ils arriveront à les posséder.

Les gens ne veulent pas se rendre compte que l'Amour n'existe pas et que ce n'est qu'en comprenant tous les processus de la haine dans les différents couloirs, domaines et régions du subconscient, que prend fin la haine et que naît de façon naturelle, spontanée et pure ce qui s'appelle Amour. C'est ainsi que l'Amour vient à exister.

Les gens convoitent la vertu de l'altruisme, mais ce n'est qu'en comprenant comment procède l'égoïsme dans les différents niveaux du subconscient que nous pouvons annihiler l'égoïsme. Une fois l'égoïsme mort, naît en nous, sans aucun effort, la fleur précieuse de l'altruisme.

Les gens convoitent la vertu précieuse de l'humilité. Ces pauvres gens ne veulent pas comprendre que l'humilité est une fleur très fragile. Il suffit que nous nous sentions satisfaits de cette vertu pour qu'elle cesse d'exister en nous.

Il faut comprendre très à fond le processus de l'orgueil dans les différents niveaux occultes du subconscient. Ainsi prend fin l'orgueil et alors naît en nous, sans aucun effort, la fleur exotique de l'humilité.

Les gens convoitent la vertu de la chasteté, mais ce n'est qu'en transmutant et en sublimant l'énergie sexuelle et en comprenant tous les processus de la luxure dans tous les niveaux occultes du subconscient, que l'on annihile cet horrible vice et que naît en nous de façon naturelle et sublime, la fleur exotique de la chasteté.

Les gens convoitent la vertu de la douceur, mais ce n'est qu'en comprenant tous les processus de la colère dans les couloirs subconscients du mental, que naît en nous la vertu précieuse de la douceur.

Les gens convoitent la vertu de la diligence, mais ce n'est qu'en comprenant de façon entière tous les processus de la paresse dans les niveaux occultes du subconscient que naît en nous la diligence, après que la paresse a été désintégrée.

L'envie est le ressort secret de l'action dans cette société qui se targue d'être civilisée. Il y a des gens qui convoitent la vertu de la joie du bien d'autrui, mais ce n'est qu'en comprenant que l'envie, c'est d'avoir de la peine du bien d'autrui et que cette peine se produit dans tous les rayons subconscients du mental, que se désintègre cette peine et que naît en nous la joie pour le bien d'autrui.

Beaucoup de personnes convoitent de ne pas être gourmandes, mais ce n'est qu'en comprenant tous les processus subconscients de la gourmandise que nous cessons d'être gourmands.

Les étudiants gnostiques doivent apprendre à explorer le subconscient au moyen de la méditation.

Il ne suffit pas de comprendre un défaut de façon intellectuelle, il faut étudier le subconscient.

Très souvent un défaut disparaît du niveau superficiel de l'intellect, mais continue à exister dans les différents domaines subconscients du mental.

Il nous faut mourir d'instant en instant. A mesure qu'on annihile les défauts, le Moi meurt d'instant en instant.

Le Moi convoite des vertus pour se renforcer. Ne convoitez pas de vertus : elles naîtront en vous à mesure que les défauts mourront, à mesure que le Moi se désintégrera.

Ce n'est qu'avec un mental calme et silencieux, lorsque nous sommes submergés dans une profonde méditation intérieure, que nous pouvons extraire du sépulcre de la mémoire subconsciente toute la poussière millénaire dont notre intérieur s'est chargé depuis les temps antiques.

Le subconscient est mémoire, le subconscient est la noire sépulture, blanchie à l'extérieur, immonde à l'intérieur.

Il n'y a rien d'agréable à voir la noire sépulture du subconscient avec tous les os et la poussière du passé.

Chaque défaut caché dégage une puanteur à l'intérieur de la noire sépulture subconsciente, mais une fois qu'on l'a vu, il devient facile de le brûler et de le réduire en cendres. C'est ainsi que nous mourons d'instant en instant.

Il faut sortir du sépulcre de la mémoire toute la poussière subconsciente.

Ce n'est qu'avec le calme et le silence mental que nous pouvons extraire de la noire sépulture subconsciente toute la poussière du passé, pour la réduire en cendres avec le feu merveilleux de la compréhension profonde.

Beaucoup d'étudiants gnostiques, quand ils explorent le subconscient, commettent l'erreur de se diviser eux-mêmes entre intellect et subconscient, analyseur et analysé, sujet et objet, percepteur et perception, moi et mon subconscient, Moi et Non-Moi, etc.

Ce type de division crée des antagonismes, des luttes, des batailles entre ce que je suis et ce qui est le subconscient, entre l'intellect et le subconscient ; de telles luttes sont absurdes, parce que moi et mon subconscient sont tous deux moi, sont tous deux le moi subconscient, car l'intellect aussi est subconscient. L'animal intellectuel est subconscient à quatre-vingt-dix-sept pour cent. L'homme-machine n'a pas encore éveillé sa conscience, c'est pour cela qu'il n'est qu'un homme-machine.

Quand le mental se divise entre l'intellect et subconscient, analyseur et analysé, etc., il se produit des antagonismes et des luttes, et il ne peut y avoir quiétude et silence du mental.

Ce n'est qu'avec la quiétude et le silence mental parfait que nous pouvons extraire de la noire sépulture mentale subconsciente toute la poussière du passé, pour la brûler et la réduire en poudre avec le feu de la compréhension.

Ne disons pas : « Mon moi a de la colère, de la convoitise, de la luxure, de l'orgueil, de la paresse, de la gourmandise, etc. ». Il est mieux de dire : « J'ai de la colère, de la convoitise, etc. »

Ne nous divisons pas entre Moi et Non-Moi ; parce que, malheureusement, nous sommes tous Moi et nous sommes pleins de terribles et épouvantables erreurs.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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Ho que si cigogne59

Les postes ci dessus datent, les gens changent, et c'est quoi vraiment "the gnostique", chacun se sent gnostique comme il entend.
Gnostique roch décrit sa façon à lui d’être gnostique tout au début de son inscription, j'ai repris à l'époque certains de ses propos où j’étais dac.
Depuis l'eau a coulé sous les ponts et les personnes évoluent ou involuent.

Nous avons les livres du maitre samaël pour la connaissance pour nous aiguiller, et bien d'autres maitres qui complètent, je te passe les détails,
après à savoir si on est gnostique et à combien %, est ce important ?
Ce qui est le plus important c'est comment on vit la gnose. En tout cas c'est mon avis !

Être dynamique c'est très bien et critique si elle est constructive, c'est bien, malheureusement notre état lunaire égoique, ces "diables"en nous, nous font bien faire ou dire de biens des choses tordues. C'est cela notre enfer.
Peut importe comment on se sent et à quel niveau dans la gnose, il faut juste savoir que nous n'arrivons pas encore à faire les choses correctement, nous apprenons chaque jour en nous étudiant

Bonne continuation et courage.

Ps: certains qui n'ont jamais connu par ex la gnose du maitre se sentaient déjà gnostique, car la vie elle même est gnose.

Un poste ci -dessus de scorlion, le dernier il me semble.......donne un ex. que le maitre raconte, un gnostique critique une situation sur le prolétariat et il est repris, par le maitre en parabole, est ce a dire qu'il ne pouvait critiquer, si, puisqu'il l'a fait....cela montre bien que nous sommes en apprentissage tout le temps.

Si tu feuillettes un peu sur ce forum, tu verras nous sommes pas toujours d'accord et cela bien souvent dû à notre incompréhension de nous même et des autres.
Wa-kanda soph.
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cigogne a été bannie, elle avait mis un lien vers un magasin de meuble et cela m'a été signalé par notification par syrius et tu l'as toi-même remarqué bien que cela a disparu. merci de votre vigilance.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Il ou elle ne l'a pas fait exprès peut etre ?
Wa-kanda soph.
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Non Sophie,on ne peut pas rajouter au milieu d'un message cité une expression avec mots clefs associée avec un bbcode url qui fonctionne sans le vouloir. Il a été volontairement caché au milieu de la citation. Pascal avait remarqué la même chose au mois de décembre et j'avais pris la même décision. Cigogne cherchait juste à mettre des liens vers un site particulier dont elle doit assurer la promotion et je pense que c'est peut-être la même personne que celle que Pascal nous avait signalé. Ce sont des gens sans scrupule, qui ont pour seul interêt leur business, se permettant de mettre les pieds dans le plat, sans nul respect des membres d'un forum. Pour moi, ce sont des gens abjects comparables à ceux qui ont pour seul objectif de faire de l'argent en vendant des livres sur l'ésotérisme.

J'avais banni cigogne hier, aujourd'hui j'ai supprimé son compte et son message posté. Je serai intraitable avec ce genre de personne pour peu qu'on me les signale !
:twisted:
Face à eux, systématiquement, je ferai le haka et ensuite, je les décapiterai,comme le ferait la Mère Divine ou un bourreau cosmique face à un ego ! Ainsi va loup blanc, il peut paraître solitaire, doux et paisible. Il acceptera les loups tachetés, mais les loups noirs seront irrémédiablement châtiés !
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

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