Samael Aun Weor : La pensée du Jour

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Le Mystère de la Fleuraison d’Or



31.
Goethe
Dans une sublime et ineffable extase, Goethe proclame sa Divine Mère Kundalini comme une authentique libératrice :

« Levez les yeux vers le regard sauveur,

Vous toutes, tendres âmes repenties,

Afin de vous transformer, pleines de reconnaissance,

Pour une destinée heureuse.

Que chaque sens purifié soit bientôt à son service.

Vierge, Mère, Reine, Déesse,

Sois propice ! »

Il savait bien, Goethe, que sans l’aide de Devi Kundalini, le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, l’élimination de l’Ego animal serait quelque chose de tout à fait impossible.

Il est incontestable que les relations amoureuses les plus connues de Goethe, excluant, naturellement, la relation soutenue avec Christine Vulpius, furent, sans exception aucune, de nature plus érotique que sexuelle.

Waldemar dit : « Nous ne croyons pas nous avancer trop en disant que chez Goethe, la jouissance de la fantaisie était la chose élémentaire dans ses relations avec les femmes : il s’efforçait de percevoir la sensation de la consolation enthousiaste, en un mot, l’excitant élément muse de la femme, qui lui enflammait l’esprit et le cœur et qui devait absolument procurer une satisfaction à sa matière. »

« L’amour passionné qu’il eut pour Charlotte Buff, Lili ou Frédérique Brion, ne pouvait, de façon correspondante, ramener toute la situation au sexuel. »

« Beaucoup d’histoires littéraires ont tenté d’exposer clairement et sans ambages jusqu’à quel point sont parvenues les relations de Goethe avec Madame Von Stein. Les faits examinés accréditent l’idée qu’il s’agissait d’une correspondance idéale. »

« Le fait que Goethe n’ait pas vécu, comme il est connu, en complète abstinence sexuelle en Italie, et qu’à son retour dans sa patrie il se soit bientôt lié avec Christine Vulpius, qui ne lui refusait rien, permet la conclusion qu’il devait auparavant manquer de quelque chose. »

« Indubitablement, continue Waldemar, Goethe aimait de la manière la plus passionnée lorsqu’il se trouvait séparé de l’objet de son désir véhément ; c’est seulement dans la réflexion que son amour prenait corps et lui insufflait de l’ardeur. »

« Invariablement, lorsqu’il laissait jaillir de sa plume les effusions de son cœur à Madame Von Stein, il est réellement près d’elle, plus proche qu’il n’aurait jamais pu l’être physiquement. »

Hermann Grimm dit avec raison : « Nous avons vu comment sa relation avec Lotte n’est compréhensible que si nous reportons toute sa passion aux heures où il n’était pas avec elle. »

Il n’est pas superflu, dans ce chapitre, de souligner l’idée que Goethe abhorrait le coït des fornicateurs : « Omne animal post coïtum triste. »

« Est-ce ainsi que tu apportes à mon amour,

Une malheureuse jouissance ?

Emporte le désir de tant de chansons,

Et emporte encore le bref plaisir,

Emporte-le et donne au triste cœur,

À l’éternel triste cœur, quelque chose de mieux. »

Que le poète parle maintenant ! Qu’il dise ce qu’il ressent ! En vérité et poésie, il écrit : « Je sortais rarement, mais nous échangions, il fait allusion à Frédérique, des lettres, d’autant plus vivantes. Elle me mettait au courant de ses faits et gestes, pour les avoir présents, de façon que j’avais devant l’âme, avec affection et passion, ses mérites. »

« L’absence me rendait libre et toute mon inclination fleurissait d’autant plus, seulement par la conversation à distance. En de tels instants, je pouvais justement me laisser éblouir par l’avenir. »

Dans son poème « Bonheur de l’absence », il exprime clairement sa propension à la métaphysique érotique :

« Savoure, ô jeune homme, du bonheur sacré la fleur,

Tout au long du jour dans les yeux de l’aimée !

Mais toujours il est plus grand que tout, ce bonheur,

Quand de l’objet de l’amour tu es éloigné. »

« Quelque part je peux l’oublier,

Et à ma table, oui, m’asseoir tranquille,

L’esprit joyeux et en toute liberté. »

« Quand l’imperceptible duperie,

Qui fait vénérer l’amour,

Convertit en illusion le désir. »

Waldemar, en commentant, dit : « Le poète, en ce qui concerne Madame Von Stein, ne s’intéressait pas du tout, et ceci doit être consigné, à savoir comment elle était réellement, mais plutôt à la manière dont il la voyait à travers le prisme de son cœur créateur. »

« Son aspiration métaphysique envers “l’éternel féminin” se projetait de telle façon sur Charlotte qu’il voyait en elle la Mère, l’aimée, en un mot, le principe universel ou, pour mieux l’exprimer, l’idée même d’Ève. Déjà en 1775, il écrivait : “Ce serait un grand spectacle de voir comment l’univers se reflète en cette âme. Elle voit l’univers tel qu’il est, et certes par le moyen de l’amour.” »

« Tant que Goethe pouvait “poétiser” la jeune fille qu’il aimait, ou bien créer un être idéal qui correspondait à l’envolée de sa fantaisie, il était fidèle et dévoué ; mais dès que se relâchait le processus de cette “poétisation”, que ce soit sa propre faute ou celle de l’autre personne, il se retirait. Invariablement, il s’adonne à ses sensations érotico-poétiques jusqu’au moment où la chose menace de devenir sérieuse, se mettant alors à l’abri dans le Patbos de la distance. »

Qu’on nous accorde la liberté de ne pas être d’accord avec Goethe sur ce point épineux de sa doctrine.

Aimer quelqu’un à distance, promettre beaucoup et oublier après, nous semble extrêmement cruel ; au fond de ceci existe une fraude morale.

Au lieu de poignarder des cœurs adorables, mieux vaut pratiquer le Sahaja Maïthuna avec son épouse prêtresse, l’aimer et lui rester fidèle durant toute sa vie.

Cet homme a compris l’aspect transcendantal du Sexe, mais il a manqué le point le plus délicat, et c’est pour cette raison qu’il n’est jamais arrivé à l’Autoréalisation Intime.

Goethe, adorant sa Divine Mère Kundalini, s’exclame, rempli d’extase :

« Vierge pure dans le sens le plus beau,

Mère digne de vénération,

Reine élue par nous

Et de condition égale à celle des Dieux ! »

Désirant ardemment mourir à lui-même ici et maintenant durant le coït chimique, désirant détruire Méphistophélès, il s’exclame :

« Flèches, transpercez-moi !

Lances, soumettez-moi !

Massues, frappez-moi !

Que tout disparaisse,

Tout s’évanouisse !

Que brille l’étoile perpétuelle,

Foyer de l’éternel amour ! »

Indiscutablement, ce Barde génial possédait une intuition merveilleuse ; s’il s’était redécouvert exclusivement en une seule femme, s’il avait trouvé en elle le chemin secret, s’il avait travaillé durant toute sa vie, avec elle, dans la « Neuvième Sphère », il n’y a pas de doute qu’il aurait obtenu la libération finale.

Dans son Faust, il expose avec une grande justesse sa Foi en la possibilité de l’élévation de « l’Embryon d’Or » libéré, jusqu’à une « Sur-Âme » (le Manas supérieur de la Théosophie).

Lorsque cela se produit, ce principe théosophique pénètre en nous et, fusionné avec l’Embryon d’Or, passe par des transformations intimes extraordinaires ; alors, nous pouvons dire de nous que nous sommes des hommes avec une Âme.

En parvenant à ces hauteurs, nous atteignons la Maîtrise, l’Adeptat, nous nous convertissons en membres actifs de la Fraternité Occulte.

Cela ne signifie pas la perfection dans le sens le plus complet du mot. Ils connaissent bien, les Divins et les humains, à quel point il est difficile d’atteindre la perfection dans la Maîtrise.

Soit dit en passant, il est urgent de savoir que cette Perfection ne peut être obtenue qu’après avoir réalisé des travaux ésotériques en profondeur dans les mondes de la Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

De toute manière, l’incarnation en nous de l’Âme Humaine, ou troisième aspect de la Trimurti hindoue connue comme Atman-Bouddhi-Manas, et sa fusion avec l’Embryon d’Or est un évènement cosmique extraordinaire qui nous transforme radicalement.

L’incarnation du Manas Supérieur en nous n’implique pas l’entrée des principes atmique et bouddhique à l’intérieur de notre organisme. Cette opération appartient aux travaux ultérieurs sur lesquels nous parlons plus profondément dans un autre livre intitulé : Les Trois Montagnes.

Après cette petite digression indispensable pour la compréhension du thème en question, nous poursuivons avec le récit suivant :

Il y a longtemps, il m’arriva, sur le chemin de la vie, quelque chose d’insolite et d’inusité. Une nuit, tandis que j’étais occupé à mes très intéressants travaux ésotériques en dehors du corps physique, je dus m’approcher, avec l’Eidolon, de la gigantesque cité de Londres.

Je me souviens très clairement qu’en passant par un certain endroit de cette ville, j’aperçus avec un étonnement mystique l’aura jaune resplendissante d’un jeune homme intelligent qui se trouvait dans un coin.

Je pénétrais dans un café très élégant de cette métropole et, m’asseyant à une table, je discutais de la chose avec une personne d’un certain âge qui, lentement, savourait dans une tasse une délicieuse boisson arabe.

Tout à coup, quelque chose d’inusité se produit : un personnage s’approche de nous et vient s’assoir à côté de nous. En l’observant attentivement, je pus constater avec un grand étonnement qu’il s’agissait du même jeune homme à la resplendissante aura jaune, qui m’avait tant intrigué quelques instants plus tôt.

Après les habituelles présentations, j’appris que ce sujet n’était nul autre que celui qui, pendant sa vie, avait écrit le Faust, c’est-à-dire Goethe.

Dans le monde astral, il se passe des choses merveilleuses, des faits extraordinaires, prodigieux ; il n’est pas rare de se trouver là avec des hommes déjà désincarnés ; avec des personnages comme Victor Hugo, Platon, Socrate, Danton, Molière, etc.

Ainsi donc, revêtu de l’Eidolon, je voulus converser avec Goethe hors de Londres et sur le rivage de l’immense océan ; je l’invitais, et sans hésiter il accepta mon invitation.

En conversant ensemble sur les côtes de cette grande île britannique où se trouve située la capitale anglaise, nous pûmes voir des ondes mentales de couleur rouge sanguinolent qui, en flottant sur l’océan orageux, venaient vers nous.

Je dus expliquer à ce jeune homme à la rayonnante aura que ces formes mentales provenaient d’une certaine dame qui, en Amérique Latine, me désirait sexuellement. Cela ne manqua pas de nous causer une certaine tristesse.

Les étoiles brillaient dans l’espace infini et les vagues furieuses, en rugissant épouvantablement, frappaient sans cesse la plage sablonneuse.

En causant sur les falaises qui dominaient la mer, lui et moi échangeant mutuellement des idées, je résolus de lui poser à brûle-pourpoint, comme nous disons ici dans le monde physique, les questions suivantes : As-tu à présent un nouveau corps physique ? La réponse fut affirmative. Ton véhicule actuel est-il masculin ou féminin ? Il répondit alors : « Mon corps actuel est féminin. » Dans quel pays t’es-tu réincarné ? « En Hollande. » Aimes-tu quelqu’un ? « Oui, dit-il, j’aime un prince hollandais et je pense me marier avec lui à telle date. » (Que le lecteur nous dispense de mentionner le nom et la date.)

Je pensais que ton amour serait strictement universel ; aime les roches, lui dis-je, les montagnes, les rivières, les mers, l’oiseau qui vole et le poisson qui glisse dans les eaux profondes. « L’amour humain ne serait-il donc pas une étincelle de l’amour divin ? » Ce type de réponse sous forme de question, prononcée par celui qui, dans sa réincarnation passée, s’appelait Goethe, me laissa, assurément, anéanti, perplexe, interdit. Indubitablement, l’insigne poète m’avait dit quelque chose d’irréfutable, d’indiscutable, d’exact.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Grande Rébellion

18.
Le Pays psychologique
Incontestablement, de même qu’existe le pays extérieur où nous vivons, de même aussi dans notre intimité, existe le pays psychologique.

Les gens n’ignorent jamais la ville ou la contrée où ils vivent, malheureusement il arrive qu’ils ne connaissent pas le lieu psychologique où ils se trouvent situés.

À tel moment donné n’importe qui sait dans quel quartier ou village il se trouve, mais dans le domaine psychologique, il n’en va pas de même ; normalement les gens ne soupçonnent pas le moindrement l’endroit de leur pays psychologique qu’ils occupent à tel ou tel moment.

Ainsi que, dans le monde physique, existent des quartiers habités par des gens décents et cultivés, la même chose se produit aussi dans l’agglomération psychologique de chacun de nous : il n’y a pas de doute qu’on y trouve des quartiers très beaux et élégants.

De même que dans le monde physique il y a des secteurs ou des quartiers avec des ruelles très dangereuses, pleines d’assaillants, ainsi en est-il également dans la contrée psychologique de notre intérieur.

Tout dépend du genre de personnes que nous fréquentons. Si nous avons des amis ivrognes, nous finirons dans une taverne. Si nos amis sont des noceurs, notre destin nous conduira indubitablement dans les bordels.

Dans notre pays psychologique chacun de nous a ses compagnons, ses Moi, et ceux-ci nous mènent selon leurs caractéristiques psychologiques.

Une dame vertueuse et honorable, épouse magnifique, d’une conduite exemplaire, habitant une belle maison dans le monde physique, à cause de ses Ego luxurieux pourrait se trouver dans des antres de prostitution, dans son pays psychologique.

Un monsieur honorable d’une honnêteté impeccable, parfait citoyen, pourrait se trouver, dans sa contrée psychologique, plongé dans une caverne de voleurs, à cause de ses très mauvais compagnons : des Moi du vol, submergés dans les profondeurs de l’inconscient.

Un anachorète faisant pénitence, peut-être un moine angélique menant une vie austère au fond de sa cellule dans quelque monastère, pourrait se trouver situé, psychologiquement, dans un repaire d’assassins, de tueurs à gages, de fourbes, de trafiquants de drogues, à cause précisément des Ego infraconscients, ou inconscients, submergés profondément dans les replis les plus obscurs de son psychisme.

On nous a dit qu’il y a beaucoup de vertu chez les méchants, et beaucoup de méchanceté chez les vertueux.

Beaucoup de Saints canonisés vivent encore dans les antres psychologiques du vol ou dans des maisons de prostitution.

Ce que nous sommes en train d’affirmer pourrait scandaliser les bigots, les piétistes, les ignorants instruits, ou les modèles de savanterie, mais jamais les véritables psychologues.

Bien que cela semble incroyable, dans l’encens de la prière se cache aussi le délit.

Il se cache également parmi les rythmes de la poésie, sous la coupole sacrée des sanctuaires les plus divins ; le crime revêt la tunique de la sainteté et de la parole divine.

Dans le fin fond des saints les plus vénérables vivent les Moi de la prostitution, du vol, de l’homicide, etc.

Des compagnons infra-humains sont dissimulés dans les profondeurs insondables de l’inconscient.

Les saints de l’histoire ont beaucoup souffert à cause de cela : rappelons-nous les tentations de Saint-Antoine et toutes ces abominations contre lesquelles eut à lutter notre Frère François d’Assise.

Cependant ils n’ont pas tout dit, ces Saints, et la plupart des anachorètes se sont tus.

On s’étonne en pensant que certains anachorètes pénitents et très saints vivent dans les quartiers psychologiques de la prostitution et du vol.

Pourtant ils sont des Saints, et s’ils n’ont pas encore découvert ces choses épouvantables de leur psychisme, quand ils les découvriront, ils mettront des silices sur leurs chairs, ils feront des jeûnes, peut-être même se fouetteront-ils, et ils prieront leur Divine Mère Kundalini d’éliminer de leur psychisme ces mauvais compagnons qui se sont installés dans les antres ténébreux de leur propre pays psychologique.

Les différentes religions ont beaucoup parlé sur la vie après la mort et sur l’au-delà.

Que les pauvres gens ne se cassent plus la tête pour savoir ce qu’il y a là-bas, de l’autre côté, au delà du sépulcre.

Il est incontestable qu’après la mort chacun continue à vivre dans le paysage psychologique qu’il a toujours connu.

Le voleur continuera dans les cavernes de voleurs ; le luxurieux dans les maisons de rendez-vous comme fantôme de mauvais augure. L’irascible, le furieux, suivra son cours dans les ruelles dangereuses du vice et de la violence, là où brille le poignard et où retentissent les coups de pistolets.

L’Essence en elle-même est très belle, elle est venue d’en haut, des étoiles ; malheureusement elle est enfermée dans tous ces Moi que nous portons au-dedans.

Par son opposition, l’Essence peut rebrousser chemin, revenir au point de départ originel, retourner aux étoiles, mais elle doit d’abord se libérer des mauvais compagnons qui l’ont fourrée dans les faubourgs de perdition.

Quand François d’Assise et Antoine de Padoue, insignes Maîtres Christifiés, ont découvert dans leur intérieur les Moi de la perdition, ils ont souffert atrocement, mais il n’y a pas de doute qu’à partir de travaux conscients et de souffrances volontaires ils ont réussi à réduire en poussière cosmique l’ensemble des éléments inhumains qui peuplaient leur intérieur. Incontestablement ces Saints se sont Christifiés et sont revenus au point de départ originel après avoir beaucoup souffert.

Avant tout, il est nécessaire, il est urgent que le centre magnétique que nous avons établi de façon anormale dans notre fausse personnalité, soit transféré sans délai à l’Essence ; ainsi l’homme pourra-t-il entreprendre son voyage depuis la personnalité jusqu’aux étoiles, en s’élevant de manière didactique, progressive, degré par degré, sur la montagne de l’Être.

Tant que le centre magnétique continuera à être établi dans notre personnalité illusoire, nous vivrons dans les antres psychologiques les plus abominables, même si dans la vie quotidienne nous sommes de magnifiques citoyens.

Chacun a un centre magnétique qui le caractérise ; le commerçant a le centre magnétique du commerce et c’est pour cela que ses activités se déroulent dans les marchés, et qu’il attire ceux qui sont en affinité avec lui, les acheteurs et les marchands.

L’homme de science a dans sa personnalité le centre magnétique de la science et c’est pour cette raison qu’il attire à lui toutes les choses de la science, livres, laboratoires, etc.

L’ésotériste a en lui-même, le centre magnétique de l’ésotérisme et puisque cette sorte de centre n’a rien à voir avec les questions de la personnalité, le transfert se produit indubitablement.

Lorsque le centre magnétique s’établit dans la conscience, c’est-à-dire dans l’Essence, c’est alors que s’amorce pour l’homme le retour aux étoiles.
Modifié en dernier par Scorlion le 25 août 2019, 13:49, modifié 1 fois.
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La Révolution de la Dialectique

Chapitre 4

L’Intellect

Ce qu’on étudie, il faut le faire devenir conscience au moyen de la méditation spontanée, autrement, cela détruit l’intellect.

Il faut pratiquer la méditation Intégrale, non divisée, au moment où elle naît. La méditation ne doit pas être mécanique.

Il faut atteindre l’équilibre mathématique entre l’Être et le savoir : 20 + 20 = 40 ; 40 - 20 = 20.

L’intellectuel voit seulement les choses par ses théories. Il existe deux sortes d’intellect, l’intellect sensuel, communément connu et l’intellect qui est donné par l’Être et qui est un intellect conscient.

Il y a des degrés dans la raison objective de l’Être et ils se mesurent selon le nombre de tridents dans les cornes de Lucifer.

Quand le mental intérieur s’ouvre, il n’est pas nécessaire de verbaliser des théories, des hypothèses et des préconceptions.

La science subjective est celle de ceux qui sont enfermés dans le mental sensuel et qui vivent dans les suppositions (voir le chapitre 12 de La Grande Rébellion, du même auteur).

La Science pure est seulement à la portée de ceux qui ont le mental intérieur et de ceux qui se développent parmi les triangles, les octogones et les carrés.

L’Intelligence


Il ne faut pas confondre l’intelligence avec le mental. Dans tout mental existe une certaine somme de valeurs intelligentes.

Nous n’avons pas besoin de chercher au-dehors de nous-mêmes les valeurs intelligentes, elles sont en nous.

Les valeurs intelligentes de tout être humain ne changent pas et ne s’épuisent pas. La réserve d’intelligence est une constante.

Quand apparaît une valeur positive, de fait, elle est reçue joyeusement par l’intelligence.

Nous avons besoin d’une nouvelle pédagogie révolutionnaire dont l’objectif unique soit de nous rendre conscients de ce que nous savons déjà.

Identification, valeurs et image. S’identifier, s’imaginer et se valoriser exactement est impératif quand nous voulons faire un inventaire de nous-mêmes.


L’Intellection Illuminée



Ceux qui arrivent à désintégrer les cadavres de l’Ego obtiennent l’intellection illuminée.

L’intellection illuminée est l’intellect mis au service de l’esprit.

Jésus, le Christ, a eu l’intellection illuminée, il a mis son intellect au service de l’esprit.

La grande erreur des matérialistes consiste précisément à croire que la Réalité a besoin des phénomènes physiques, mais leur réalité, après tout, est le fruit de l’intellect matérialiste et non de l’intellection illuminée.

Le physique comme le spirituel est de l’énergie et, pour cela, l’esprit est aussi réel que la matière.

La matière est aussi sacrée que l’esprit. Tant que l’intellect matérialiste ne se convertira pas en intellection illuminée par la Révolution de la Dialectique, il ne pourra pas comprendre que le matériel et le spirituel se comprennent corrélativement et dialectiquement.

Le Temps


Le temps est vie, celui qui ne dépend pas du temps contrôle la vie.

Le cours de l’existence a une durée trop courte pour la laisser se dérouler dans la petitesse.

La brièveté de la vie est un motif suffisant pour nous pousser à l’agrandir avec la Révolution Intégrale.

Avec l’intelligence, nous devons profiter au maximum du temps vital, pour que sa brièveté s’allonge, et ne pas le diminuer avec les actions stupides et mesquines de l’Ego.
Modifié en dernier par Scorlion le 26 août 2019, 10:30, modifié 4 fois.
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Samaël Aun Weor
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LOIS HUMAINES (MICROCOSMOS 48 lois, homme, animal intellectuel) - 6ème ordre de mondes



01. LOIS DES PEUPLES Constitutions, codes civils, militaires et de tout type, qui sont la sauvegarde de la société.

02. LOI DE L'ASSOCIATION CONTINUE intègre et associe les groupes, les espèces ou les noyaux selon leurs nécessités.

03. LOI DE RÉCIPROCITÉ échange équilibré d'informations, d'énergies et de vibrations pour une finalité commune.

04. LOI D'ÉGALISATION DES VIBRATIONS Toutes les énergies tendent à égaliser leurs vibrations par affinité similaire.

05. LOI DE L'ÉVOLUTION Progrès, construction, croissance, avance, etc., vers la plénitude et le développement maximum.

06. LOI DE L'INVOLUTION Destruction, décadence, vieillissement, recul, etc., de ce qui a été préalablement développé.

07. LOI DE LA RÉVOLUTION Rébellion, insubordination contre les lois sociales et naturelles établies à tous les niveaux.

08. LOI DU RETOUR Renaître 108 existences s'il y a pas de révolution, sans choix et soumis au karma et dharma collectif et personnel.

09. LOI DE LA RÉCURRENCE Répétition des actes et des circonstances de cette existence et des autres existences à des octaves supérieures ou inférieures.

10. LOI DE ITOKLANOS entre en action lorsque les humanités ou les individus involuent, leur temps de vie se raccourcit.

11. LOI DU FULASNITANIEN Inverse de la loi Itoklanos, donne l'avantage du temps aux humanités et aux individus qui évoluent.

12. LOI DU DESTIN Conséquence des lois du Retour et de la Récurrence entre autres, qui déterminent notre destin.

13. LOI DU ASCOKIN Régit les hommes, les animaux et les plantes qui servent de nourriture à la grande nature.

14. LOI DES OCTAVES Contrôle la répétition des faits et des circonstances dans des spirales supérieures ou inférieures.

15. LOI DU DÉCALOGUE Fondé sur les Dix Commandements, son accomplissement et sa compréhension, donne accès à l'initiation.

16. LOI DES HÉRÉDITÉS Codes biologiques et spirituels transmis par nos ancêtres, qui conditionnent la vie.

17. LOI DE L'ÉQUILIBRE Parfait échange d'énergie, entre individus et groupes, qui permet de maintenir la vie.

18. LOI DE L'ENTROPIE Porte tout à la désintégration et au chaos, lorsqu'il n'y a pas d'ordre, d'effort, d'entretien, etc.

19. LOI DE LA CHUTE Entre en action lorsqu'un corps physique, psychique ou spirituel, perd son centre de gravité .

20. LOI DU KARMA Gère les dettes de cette vie et des autres vies, des individus et des groupes en accord avec la loi de cause et d'effet.

21. LOI DU DHARMA Est complémentaire à la loi du Karma, gère les bénéfices par la même loi.

22. LOI DU KARMA DUR Loi du Non Pardon, concerne ceux qui profanent les mystères et les plans cosmiques.

23. LOIS DU TEMPS Détermine que tout a un moment et un lieu assigné, dans le temps et dans l'espace.

24. LOI DES MONADES La Monade est l'impulsion à l'intérieur des êtres, qui agit au moyen des aspirations pour son développement.

25. LOIS DE LA CATEXIS Est la concentration ou la dispersion de l'énergie psychique (liée ou isolée), dans le travail psychologique

26. LOI DE L'ARGENT Instrument de la Loi de Rétribution, qui donne à chaque individu ou groupe ce qui lui correspond en justice.

27. LOI DE LA MÉDITATION Instrumente de l'Ici et du Maintenant, pour parvenir à la Compréhension et à la Vérité au moyen du vide intérieur.

28. LOI DE LA MORT Mort physique ou psychique ; fin d'un cycle ou existence, avoir fini son temps.

29. LOI DE L'ÉLECTION Permet d'élire dans un moment donné, ce que nous croyons qui nous convient le mieux.

30. LOI DE LA PRÉDOMINANCE Oblige à la connaissance et au contrôle du milieu et des circonstances afin de ne pas succomber.

31. LOI DU DÉPASSEMENT fournir un effort continu dans tous les domaines, pour subsister et se développer.

32. LOI DE L'OBSCURITÉ La carence de lumière interne et externe nous rend inapte, totalement ou partiellement pour un développement normal.

33. LOI D'OPPOSITION Force antagonique de résistance, dans n'importe quelle action individuelle ou collective, interne ou externe.

34. LOI DE L'ÉTUDE Le développement des facultés de l'âme, nous oblige à étudier et comprendre les données accumulées.

35. LOI DE LA SÉLECTION Naturelle ou imposée, sélectionne les individus les plus forts ou aptes dans la nature ou dans l'humanité.

36. LOI DE LA MÉDECINE L'ignorance des causes de la maladie fait que nous dépendions d'autres pour se guérir.

37. LOI DE L'UNION SEXUELLE Stimule les sensations érotiques afin qu'il y ait une relation entre deux sexes pour la continuité de l'espèce.

38. LOI DE LA GESTATION Le foetus dans les neuf mois de gestation récapitule le même processus de formation que l'humanité.

39. LOI DE LA NAISSANCE Toute créature naît immature pour assimiler dans son développement le milieu et accomplir son destin.

40. LOI DE L'ASTROLOGIE Tout être en naissant est influencé par la position des astres à l'instant de sa première inhalation.

41. LOI DE LA SOUFFRANCE Se manifeste dans l'effort de dépassement ou dans la transgression de n'importe quelle loi

42. LOI DU GRÉGARISME Toute créature est obligée depuis sa naissance à vivre en société pour son développement normal.

43. LOI DU PENDULE Toute action, situation ou état qui est amené à son terme tend vers son opposé

44. LOI DE L'INFLUENCE COSMIQUE Le mouvement et la position des astres nous fait dépendre constamment du physique, du psychique et du spirituel.

45. LOI DE LA COMMUNICATION Recevoir et transmettre l'information dans tous les niveaux est fondamental pour le parfait développement.

46. LOI DE LA SUPRÉMATIE Toute société s'organise sous l'autorité des individus les plus aptes et les mieux préparés.

47. LOI DE L'ENSEIGNEMENT Nous nécessitons tous d'être instruits physiquement, psychiquement et spirituellement, jusqu'au plein développement.

48. LOI DES CYCLES Depuis les 3000 cycles des 108 existences de la Vie jusqu'aux circonstances cycliques de chaque existence, tout se répète.

http://gnosis.gnose.samael.free.fr/text ... IQUES.html
Modifié en dernier par Scorlion le 26 août 2019, 23:20, modifié 1 fois.
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La Doctrine secrète de l’Anahuac

1.
Les Sept Cavernes Célestes


Pour le bien de la Grande Cause, nous commencerons ce traité par la transcription d’un texte merveilleux.

Il s’agit, plus exactement, d’un récit consigné par Fray Diego Duran dans son œuvre remarquable intitulée « Histoire du Mexique. » (Voir l’ouvrage de Don Mario Roso de Luna : Le Livre qui tue la Mort, El Libro que mata a la muerte, p 126 à 134.)

Puisque je n’aime pas me parer des plumes d’autrui, nous mettrons les paragraphes entre guillemets :

« Cette Histoire des Indiens de la Nouvelle-Espagne et des Iles de Terre Ferme par Fray Diego Duran, admirable livre écrit au début de la colonisation espagnole du si vaste empire, raconte que l’empereur Moctezuma, se voyant dans la plénitude de l’opulence et de la gloire, se crut rien de moins qu’un Dieu. Les mages et les sacerdotes du royaume, beaucoup plus sages que lui et plus riches, puisqu’ils dominaient tous leurs désirs inférieurs, durent lui dire : Ô notre roi et notre seigneur ! Ne t’enorgueillis en aucune façon de tout ce qui plie à tes ordres. Tes ancêtres, les empereurs que tu crois morts, te surpassent, là-bas dans leur monde, autant que la lumière du soleil surpasse celle d’un quelconque ver luisant.

Alors l’empereur Moctezuma, avec plus de curiosité encore que d’orgueil, décida d’envoyer une brillante ambassade chargée de présents vers la Terre de ses aïeux, soit la demeure bénie de l’Aube, au-delà des sept grottes de Pacaritambo d’où l’on disait que provenait le peuple aztèque et desquelles leurs vieilles traditions parlent avec tant d’éloge. La difficulté, cependant, était de trouver les moyens et le véritable chemin pour parvenir avec bonheur à une région si obscure et mystérieuse, chemin qu’en vérité personne ne semblait plus connaître.

L’empereur fit alors comparaître devant lui son ministre Tlacaelel-Cihuacoatl, lui disant :

— Tu dois savoir, ô Tlacaelel !, que j’ai résolu de réunir une troupe composée de mes généraux les plus héroïques et de les envoyer, en grand apparat et somptueusement apprêtés, avec une grande partie des richesses que le Grand Huitzilopochtli a bien voulu nous accorder pour sa gloire, afin qu’ils aillent déposer ces richesses, avec révérence, à ses augustes pieds. En outre, étant donné que nous possédons des notices dignes de foi attestant que la mère elle-même de notre Dieu vit encore, il pourrait donc lui être agréable d’apprendre la grandeur et la splendeur atteintes par ses descendants à l’aide de leurs bras et de leur tête.

Tlacaelel répondit :

— Puissant Seigneur, en parlant comme tu l’as fait, tu n’as pas été mu, non, en ton être royal, par un désir d’affaires mondaines ni par les déterminations propres de ton si auguste cœur, mais plutôt parce qu’une déité éminente te pousse ainsi à entreprendre une aventure aussi inouïe que celle à laquelle tu veux te livrer. Toutefois, tu ne dois pas ignorer, Seigneur, que ce que tu as déterminé de manière si décisive n’est pas une chose de simple force, ni d’adresse ou de vaillance, ni d’aucune manœuvre guerrière, ni même d’astuce politique, mais chose de sorcières et d’enchanteurs, seuls capables de nous découvrir de prime abord, grâce à leurs arts, le chemin qui peut nous conduire en pareil endroit. Car tu dois savoir, ô puissant Prince, que, selon ce que racontent nos vieilles histoires, ce chemin a été coupé depuis de longues années et que sa partie qui se trouve de ce côté-ci du monde est obstruée par d’épais halliers et des rochers broussailleux peuplés de monstres invincibles, par des déserts de sable et des lagunes sans fond, par d’impénétrables forêts de laîches et de roseaux où perdrait la vie quiconque tenterait, entreprise combien téméraire, d’emprunter cette voie. Recherche donc, Seigneur, comme unique remède contre d’aussi grands obstacles, ces gens sages dont je t’ai parlé, car eux seuls, par leurs arts magiques, pourront peut-être éviter tous ces impossibles obstacles et se rendre jusque là bas pour te rapporter ensuite les nouvelles qui nous sont nécessaires concernant une telle région, région dont on certifie que lorsque nos aïeux et nos pères l’ont habitée, avant de venir, à la suite d’une longue pérégrination, jusqu’aux lagunes de Mexico où ils virent le prodige du nopal ou buisson ardent, elle était un lieu de séjour amène et sublime où ils jouissaient de la paix et du repos, où ils vivaient des siècles et des siècles sans devenir vieux ni savoir ce qu’étaient les maladies, les fatigues ou la douleur, sans avoir, enfin, aucun des asservissants besoins physiques que nous endurons ici ; mais après que nos ancêtres furent sortis d’un tel Paradis pour venir ici, tout leur devint ronces et chardons ; les herbes les piquaient ; les pierres les blessaient et les arbres du chemin étaient devenus, pour eux, durs, épineux et inféconds, tout se conjurant contre eux pour les empêcher de retourner là-bas et pour qu’ainsi ils accomplissent leur mission dans ce monde qui est le nôtre.

Moctezuma, écoutant le bon conseil du sage Tlacaelel, se souvint de l’historien royal Cuauhcoatl, littéralement : l’Aigle-Serpent, c’est-à-dire, le Dragon de la Sagesse, nom toujours attribué aux Adeptes de la “main droite” ou magiciens blancs, vénérable vieillard dont personne ne connaissait l’âge, et il le fit immédiatement conduire jusqu’à sa retraite dans la montagne, lui disant, après l’avoir salué avec révérence :

— Mon père, très noble Ancien et gloire de ton peuple : j’aimerais beaucoup apprendre de toi, si tu daignes me le dire, quelle mémoire tu gardes, en ta sainte vieillesse, au sujet de l’histoire des Sept Cavernes célestes où habitent nos vénérables ancêtres, et quel est ce lieu saint où demeure notre Dieu Huitzilopochtli, et duquel sont venus jusqu’ici nos pères.

— Puissant Moctezuma, répondit solennellement l’ancien, ce que ton serviteur sait, en ce qui concerne ta question, c’est que nos ancêtres, en effet, ont demeuré en cet indescriptible et heureux endroit qu’ils ont appelé Aztlan, synonyme de pureté ou de blancheur. Là subsiste toujours une grande colline au milieu de l’eau, qu’ils ont appelée Culhuacan, ce qui veut dire : colline tortueuse ou des serpents. C’est en cette colline que se trouvent les cavernes et c’est là qu’ont vécu nos ancêtres pendant très longtemps, avant de venir ici. Là-bas, sous les noms de Medjinas et d’Aztèques, ils ont eu un très grand repos ; là-bas, ils jouissaient d’une grande quantité de canards de toute espèce, hérons, cormorans, foulques, poules d’eau et de multiples sortes de poissons admirables ; de la douce fraîcheur des champs plantés d’arbres lourds de fruits, et qu’embellissaient encore des papillons jaunes à la tête multicolore ; de fontaines entourées de saules, de sabines et d’énormes alisiers. Ces gens allaient en canoës, et dans leurs sillons ils semaient du maïs, du piment, des tomates, des nahutlis, des haricots et les autres genres de graines que nous mangeons ici et qu’ils ont rapportées de là-bas, en en perdant d’ailleurs beaucoup d’autres en chemin. Mais, après qu’ils furent partis de là pour gagner la terre ferme et qu’ils eurent perdu de vue ce lieu délectable, tout, absolument tout, se retourna contre eux ; les herbes les mordaient, les pierres les coupaient ; les champs étaient pleins de ronces et ils trouvèrent des halliers et des bois d’aubépines qui les empêchaient de passer, de s’asseoir ou de se reposer au milieu d’eux. Ils trouvèrent partout, en outre, des vipères, des couleuvres et d’autres bestioles venimeuses ; aussi, des tigres, des lions et d’autres animaux féroces qui leur disputaient le sol et leur rendaient la vie impossible. Voilà tout ce qu’ont laissé nos ancêtres et c’est ce que je peux te dire en me fondant sur nos histoires, ô puissant Seigneur !

Le Roi répondit au vieillard que telle devait être la vérité, puisque Tlacaelel donnait la même relation. Ainsi donc, il commanda sur le champ qu’on aille par toutes les provinces de l’Empire rechercher et convoquer tous les enchanteurs et sorciers que l’on pourrait trouver. On amena alors devant Moctezuma une soixantaine d’hommes, tous gens d’un grand âge et connaisseurs de l’art magique, et une fois qu’on eut réuni les soixante, l’Empereur leur dit :

— Pères et anciens, j’ai résolu de connaître où se trouve le lieu d’où sont partis les mexicains, il y a très longtemps, et de savoir avec exactitude quelle est cette terre, qui l’habite, et si la mère de notre Dieu Huitzilopochtli vit encore. C’est pourquoi je vous ai convoqués, pour que vous alliez là-bas, par le moyen que vous jugerez le plus approprié, et que vous reveniez vite ici.

Il ordonna en outre qu’on apporte une grande quantité d’étoffes de toutes sortes, de vêtements luxueux, d’or et de joyaux de grande valeur ; beaucoup de cacao, de coton, de teonacaztli, de roses, de haricots noirs, et de plumes d’une grande beauté ; le plus précieux, enfin, de son trésor, et il le remit à ces sorciers, leur donnant, aussi, leur salaire et beaucoup de nourriture pour le chemin, afin qu’ils accomplissent avec le plus grand soin leur mission.

Les sorciers partirent donc, et arrivés à une colline appelée Coatepec, qui est située à Tula, ils firent leurs invocations et leurs cercles magiques, s’enduisant de ces onguents qui sont encore utilisés pour de telles opérations.

Une fois rendus là, ils invoquèrent le Démon (leur Daemon familier respectif, le Lucifer particulier de chacun, pour ainsi dire) et ils le supplièrent de leur montrer le véritable endroit où leurs ancêtres avaient vécu. Le Démon, contraint par ces incantations, les transforma, les uns en oiseaux, les autres en bêtes féroces, lions, tigres, chacals et en effrayants chats sauvages, et il les transporta, eux et tout leur bagage, à l’endroit habité par leurs ancêtres.

Arrivés à une grande lagune, au milieu de laquelle se trouvait la colline de Culhuacan, ils se posèrent sur la berge et reprirent leur forme humaine ; l’histoire raconte qu’apercevant des gens qui pêchaient sur l’autre rive, ils les appelèrent. Les gens montèrent dans leurs canoës et s’approchèrent d’eux, leur demandant d’où ils venaient et où ils allaient. Ils répondirent alors :

— Seigneurs, nous sommes des sujets du grand Empereur Moctezuma, de Mexico, et nous venons, sur son ordre, rechercher le lieu où ont habité nos ancêtres.

Les gens de cette terre leur demandèrent alors quel Dieu ils adoraient, et les voyageurs répondirent :

— Nous adorons le grand Huitzilopochtli, et Moctezuma de même que son conseiller Tlacaelel-Cihuacoatl nous ont ordonné de rechercher la mère de Huitzilopochtli, car nous apportons de riches présents pour elle et pour toute sa famille.

Les habitants de ces lieux retournèrent au rivage et rapportèrent les propos des voyageurs à un vénérable vieillard réputé pour sa profonde sagesse. L’ancien leur dit :

— Qu’ils soient les bienvenus ; amenez-les ici.

Ils retournèrent à l’autre rive en canoë, y firent monter les voyageurs et les conduisirent à la colline de Culhuacan, colline que l’on dit d’un sable très fin, où s’enfonçaient les pieds des voyageurs à tel point qu’ils ne pouvaient presque pas avancer ; ils parvinrent ainsi, de peine et de misère, à la petite maison que le vieillard avait au pied de la colline ; ils saluèrent l’ancien avec beaucoup de révérence et lui dirent :

— Vénérable Maître, nous sommes tes serviteurs, en cet endroit où ta parole est vénérée, et où l’on révère ta puissance protectrice.

Le vieillard répliqua, avec un grand amour :

— Soyez les bienvenus, mes enfants. Qui est celui qui vous envoie ici ? Qui est Moctezuma, et ce Tlacaelel-Cihuacoatl ? On n’a jamais entendu ces noms ici ; en effet les seigneurs de cette terre se nomment Tezacatetl, Acactli, Ocelopán, Ahatl, Xochimitl, Auxeotl, Tenoch et Victon : ils sont sept hommes, sept chefs de gens innombrables. Il y a aussi quatre merveilleux gouverneurs, ou tuteurs du grand Huitzilopochtli, deux d’entre eux s’appelant Cuauhtloquetzqui et Axolona.

Les voyageurs dirent, étonnés :

— Seigneur, tous ces noms nous sont connus comme ceux qu’ont portés des êtres dans une très lointaine antiquité, et de qui subsiste à peine la mémoire dans nos rites sacrés, car il y a maintenant de longues années que tous ceux-là sont oubliés ou morts.

Le vieillard, ébahi par tout ce qu’il entendait, s’écria :

— Ô Seigneur de tout le créé ! Qui donc les aurait tués, s’ils se trouvent ici vivants ? Car en ce lieu personne ne meurt, on y vit toujours. Qui sont, alors, ceux qui vivent maintenant ?

Les émissaires répondirent, confus :

— Seuls vivent, seigneur, leurs arrière-petits-fils et leurs arrière-arrière-petits-fils, eux-mêmes déjà très âgés. L’un d’eux est le grand prêtre de Huitzilopochtli, appelé Cuauhcoatl.

Le vieillard, non moins surpris qu’eux, s’exclama, d’une voix forte :

— Est-il possible que cet homme ne soit pas encore revenu ici, alors que, jour après jour, sa sainte mère l’espère, inconsolable, depuis qu’il est parti d’ici pour se rendre chez vous ?

Puis le vieillard donna l’ordre du départ pour le Palais Royal de la colline. Les émissaires, chargés des présents qu’ils avaient apportés, essayèrent de le suivre, mais il leur était presque impossible de faire un seul pas ; ils enfonçaient plutôt, de plus en plus, dans le sable, comme s’ils marchaient dans un bourbier. En les voyant dans un tel embarras et si lourds qu’ils ne pouvaient avancer, tandis que lui cheminait avec une telle prestance que c’est à peine s’il effleurait le sol, l’ancien leur demanda affectueusement :

— Qu’avez-vous donc, ô mexicains, qu’est-ce qui vous rend si maladroits et si lourds ? Pour en être arrivés là, qu’est-ce que vous mangez dans votre pays ?

— Seigneur, lui répondirent les malheureux, là-bas nous mangeons autant de mets que nous le pouvons provenant des animaux qui y vivent, et nous buvons du pulque.

À quoi le vieillard répondit, plein de compassion :

— Ces aliments et ces boissons, à l’égal de vos ardentes passions, sont ce qui vous a rendus, mes enfants, si lourds et maladroits. Ce sont eux qui vous empêchent de voir l’endroit où vivent nos ancêtres et qui vous conduisent, enfin, à une mort prématurée. Sachez en outre que toutes ces richesses que vous apportez ne sont ici d’aucune utilité, car seules la pauvreté et la simplicité nous entourent.

En disant tout ceci, l’ancien saisit avec une grande force les charges de tous et, continuant à gravir la colline, il les porta comme si elles ne pesaient qu’une plume.

Le chapitre XXVII de l’œuvre du Père Duran, commentée par Don Mario Roso de Luna, et que nous paraphrasons ici, se poursuit, dit Don Mario, par le récit de la rencontre des ambassadeurs avec la mère de Huitzilopochtli, dont nous extrayons le passage suivant :

Une fois rendus en haut, une femme leur apparut, d’un grand âge, si sale et si noire qu’elle semblait une chose de l’enfer, et en pleurant amèrement elle dit aux mexicains :

— Soyez les bienvenus, mes enfants, car vous devez savoir que depuis qu’est parti d’ici votre Dieu et mon fils Huitzilopochtli, je ne suis que larmes et tristesse en espérant son retour, et depuis ce jour je ne me suis pas lavée le visage, ni peignée, ni changée de robe, et ce deuil et cette tristesse dureront jusqu’à ce qu’il revienne.

Voyant une femme si absolument négligée, les messagers, remplis d’effroi, dirent :

— Celui qui nous a envoyés ici est ton serviteur, le Roi Moctezuma, et son coadjuteur, Tlacaelel-Cihuacoatl ; tu dois savoir qu’il n’est pas le premier de nos rois mais le cinquième. Les quatre autres rois, ses prédécesseurs, connurent beaucoup de pauvreté et de famine, et ils furent tributaires d’autres provinces, mais à présent la cité est prospère et libre, elle a ouvert des routes par terre et par mer, et elle est à la tête de toutes les autres cités ; elle a aussi découvert des mines d’or, d’argent et de pierres précieuses, et ces richesses, nous te les offrons en présents.

Elle leur répondit, ses pleurs maintenant apaisés :

— Je vous suis reconnaissante pour toutes vos informations, mais je voudrais savoir si les vieux précepteurs (sacerdotes) que mon fils emmena d’ici, sont vivants.

— Ils sont morts, madame, et nous ne les avons pas connus ; il ne reste d’eux qu’une ombre et un souvenir presque effacé.

Fondant à nouveau en larmes, elle leur demanda alors :

— Qui donc les a tués, puisqu’ici même tous leurs compagnons sont vivants ? Et elle ajouta aussitôt : Qu’est-ce que vous apportez à manger ? C’est cela qui vous a engourdis et attachés à la terre, et qui est la cause de ce que vous n’avez pas pu monter jusqu’ici.

Et en les chargeant d’un message pour son fils, elle termina en disant aux visiteurs :

— Avisez mon fils que le temps de sa pérégrination est accompli, puisqu’il a enseigné à son peuple et tout assujetti à sa volonté ; dans le même ordre des choses, des étrangers viendront tout lui enlever, et lui devra revenir en notre giron une fois sa mission accomplie, là-bas.

Elle leur donna une couverture et une culotte (ou ceinture) de chasteté, pour son fils, et les renvoya.

Mais les émissaires n’avaient pas plutôt commencé à descendre par le flanc de la colline que la vieille les rappela, leur disant :

— Attendez, vous allez voir comment, sur cette terre, il se fait que les hommes ne vieillissent jamais. Vous voyez mon vieux précepteur ? À mesure qu’il descendra d’ici, regardez-le devenir un jeune homme.

Le vieillard commença à descendre et, en effet, plus il descendait et plus il rajeunissait, et à peine était-il remonté qu’il était redevenu aussi vieux qu’avant ; il leur dit :

— Vous devez apprendre, mes enfants, que cette colline a la vertu de nous accorder l’âge que nous voulons, selon que nous la gravissons ou la descendons. Vous ne pouvez pas comprendre ceci, car vous êtes abrutis et corrompus par vos aliments et vos boissons, et par le luxe et les richesses.

Et pour qu’ils ne s’en aillent pas sans être récompensés de ce qu’ils avaient apporté, il leur fit apporter toutes sortes d’oiseaux marins qui vivaient dans cette lagune, toutes sortes de poissons et de légumes, des roses, des couvertures de sisal et des culottes, une pour Moctezuma et une autre pour Tlacaelel.

Les émissaires, après s’être enduits d’onguents, comme à l’aller, se changèrent en les mêmes bêtes féroces que la première fois, pour pouvoir franchir le pays intermédiaire ; ils revinrent à la colline de Coatepec et, reprenant là leur apparence rationnelle, ils se mirent en marche pour la cour royale, non sans remarquer que de leur groupe il en manquait au moins vingt, parce que le Démon, sans doute, les avait décimés en paiement pour son travail, pour les avoir déplacés de plus de trois cents lieues en huit jours, et les avoir ramenés encore plus vite que cet autre qu’il transporta depuis le Guatemala en trois jours, accédant au désir qu’avait une certaine vieille dame de voir son beau visage, selon ce qu’on raconte à propos du premier autodafé que la Sainte Inquisition célébra au Mexique.

Moctezuma fut émerveillé par le récit de ses ambassadeurs et, appelant Tlacaelel, il loua avec lui la fertilité de cette sainte terre de leurs ancêtres, la fraîcheur de ses bosquets, l’abondance sans égale de toutes choses, puisque toutes les semailles se faisaient en même temps, et tandis que les unes mûrissaient, d’autres étaient encore jeunes, d’autres en herbe, et d’autres naissaient, de sorte que, là-bas, on ne pouvait jamais connaître la misère. En évoquant pareille terre de félicité, Roi et ministre se mirent à pleurer amèrement, ressentant la nostalgie de cette contrée et le désir ardent et sans limites de retourner y habiter quelque jour, une fois accomplie ici-bas leur mission humaine.

Ici s’arrête la délicieuse relation de Fray Diego Duran, transcrite par Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain théosophe. »
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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Certains s’enthousiasment même, momentanément, pour ces études et ensuite ils les abandonnent. Il y a ceux qui - la tête remplie de théories - croient avoir découvert le Chemin secret, alors qu’ils sont bien endormis. Cela semble incroyable, mais il y a des MAÎTRES de la Grande Loge Blanche, de véritables gnostiques, au sens transcendantal du terme, radicalement EÉveillés, absolument auto-réalisés (en langage alchimiste, nous dirions : « des individus déjà en possession de la Pierre Précieuse ») et, cependant, ils ne savent ni lire ni écrire ; ils sont absolument ANALPHABÈTES, mais par contre, AUTO-RÉALISÉS et ÉVEILLÉS.

Par contre, nous voyons sur le chemin de la vie, dans diverses écoles, organisations, sectes et ordres, etc., des individus à la tête remplie de théories, DES INDIVIDUS AYANT UNE VASTE ÉRUDITION, MAIS LA CONSCIENCE complètement ENDORMIE, des ignorants érudits qui « non seulement ne savent pas, mais ce qui est pire, ne savent même pas qu’ils ne savent pas »...

Ceux-là se perdent ; une fois leurs cent huit existences accomplies, ils entrent dans l’INVOLUTION SUBMERGÉE des Mondes Infernaux. Mais, eux croient qu’ils vont très bien, ça oui ; et quand on les interroge, ils font preuve d’une érudition surprenante : des esprits brillants aux idées étincelantes, aux proverbes lumineux, frappants et définitifs ; mais à quoi leur sert tout cela ?

Il faut avant tout nous éveiller pour savoir comment nous allons nous orienter. ÀA quoi nous servirait-il d’avoir la tête remplie de lettres si nous continuons d’avoir la Conscience endormie ? Il vaudrait mieux être analphabètes mais éveillés...

Indiscutablement, mes chers frères, la première chose dont nous ayons besoin, c’est de SAVOIR QUE NOUS SOMMES ENDORMIS. Malheureusement, bien que je sois ici en train de l’affirmer et bien que vous acceptiez que vous êtes endormis, cependant, VOUS N’AVEZ PAS CONSCIENCE QUE VOUS ÊTES ENDORMIS et c’est précisément cela qui est grave.
Extrait de Associations Psychiques conduisant à l'Eveil (L'Éveil de la Conscience) : http://gnosis.gnose.samael.free.fr/text/CONF5EV036.html
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Dans le monde pratique, nous devons APPRENDRE À DÉTERMINER DES ASSOCIATIONS SPÉCIFIQUES intelligentes pour notre vie dans les Mondes Supérieurs. Durant ce qu'on nomme à tort « état de veille », nous sommes associés avec tous les êtres humains, soit au travail, soit au foyer ou dans la rue, etc. Durant les heures de sommeil, il existe aussi des associations et elles sont le résultat spécifique de celles-là mêmes que nous avons dans le Monde Physique.

Par exemple : si un individu X, peut importe lequel, vit dans les bars, évidemment, ses associations seront avec des « poivrots » et, dans les Mondes Internes, pendant les heures de sommeil et après la mort, sa vie sera celle des bars : en relation avec des alcooliques, avec des vagabonds de toutes sortes. Si quelqu'un s'associe avec des voleurs et des bandits, dans les Mondes Internes, pendant les heures de sommeil, il vivra parmi les bandits et les voleurs.

Par conséquent, nous devons déterminer, ici et maintenant, dans le Monde Physique, le type d'associations que nous voulons avoir pendant le sommeil et après la mort.

C'est bien pour nous d'être réunis ici, parce que le résultat sera que nous nous associerons aussi pendant les heures de sommeil et après la mort.

C'est très beau d'être associés ici même, dans ce Temple, pendant les heures de sommeil, pour étudier les Mystères de la Vie et de la Mort ; c'est très beau d'être associés entre nous pour nous dédier à l'étude, après la mort, mais ce n'est possible que si nous nous réunissons fréquemment.

Ainsi donc, nous devons nous-mêmes provoquer le type d'associations que nous souhaitons ; nous devons provoquer nous-mêmes le type d'associations que nous voulons avoir durant le sommeil et après la mort. Une fois cela compris, nous établirons des bases très fortes pour l'Éveil de la Conscience...
Extrait de "Associations Psychiques conduisant à l'Eveil (L'Éveil de la Conscience)" : http://gnosis.gnose.samael.free.fr/text/CONF5EV036.html
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Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Rose Ignée


Chapitre 12 : Le Pin et le Mental (Pinus sylvestris)


1 Le pin est l’arbre du Verseau. Le pin est l’arbre de la nouvelle ère. Le pin est un signe de la pensée aquarienne (du Verseau).

2 L’élémental du pin possède toute la sagesse de la canne. Cet élémental a une aura blanche immaculée et pleine de beauté.

3 Chaque pin a son propre élémental, car toute plante et tout arbre a un corps, une âme et un esprit, comme les hommes.

4 Les pouvoirs ignés de l’élémental du pin flamboient parmi les flammes ardentes de l’univers.

5 L’Ange qui gouverne ces populations élémentales des pins travaille avec la génération humaine.

6 Cet Ange est chargé de faire parvenir les âmes humaines à l’endroit qui leur est attribué dans chaque réincarnation, en accord avec les lois karmiques.

7 Ces élémentaux des pins ont le pouvoir de nous faire voir dans l’eau les choses du futur.

8 L’officiant, vêtu de sa tunique, fera regarder fixement un innocent enfant dans un récipient contenant de l’eau.

9 À la porte du temple on mettra une pierre durant tout le temps que durera l’office.

10 L’enfant sera vêtu d’une tunique blanche.

11 Ce rite du pin s’accomplit dans nos temples souterrains ou dans n’importe quelle caverne de la forêt.

12 Tout enfant est clairvoyant, au moment de ses quatre premières années.

13 Si nos disciples veulent éveiller la divine clairvoyance, ils doivent reconquérir l’enfance perdue.

14 Les atomes de l’enfance vivent submergés dans notre univers intérieur et il est nécessaire de les auto-éveiller pour une nouvelle activité.

15 Lorsque ces atomes infantiles surgissent des profondeurs de la conscience pour réapparaître dans notre système objectif et secondaire, nous reconquérons l’enfance perdue et alors s’éveille la divine clairvoyance.

16 Par le moyen du verbe, nous pouvons faire monter ces atomes infantiles depuis les profondeurs de la conscience jusqu’à la surface extérieure.

17 Le saint et vénérable Guru Huiracocha nous a déjà parlé, dans son livre « Logos, Mantras, Magie », sur le verbe sacré de la lumière, et il nous a dit que nous devions commencer par l’épeler peu à peu, comme fait le petit enfant quand il commence à prononcer le mot MAMA.

18 Dans ce livre, le Maître Huiracocha nous a parlé du pouvoir merveilleux de la voyelle M, mais comme le grand Maître a parlé dans un langage à clefs, seuls les Initiés purent comprendre.

19 Celui qui veut reconquérir l’enfance perdue doit recommencer à vocaliser les syllabes enfantines.

20 Que l’on vocalise les mots MA-MA, PA-PA, en élevant la voix à la première syllabe de chaque mot, et en baissant la voix à la seconde syllabe.

21 Durant cette pratique, le mental doit assumer une attitude totalement enfantine.

22 C’est ainsi que la divine clairvoyance s’éveillera chez nos disciples, à condition d’observer la plus parfaite chasteté.

23 Durant le rite du pin, le Sacerdote s’étendra sur le sol pendant que l’enfant sera en train d’observer la surface de l’eau cristalline.

24 Le Sacerdote vocalisera ensuite la syllabe AU (Aou) à plusieurs reprises.

25 On placera au-dessus de l’enfant une branche de pin. Cette branche ombragera la tête de l’enfant mais sans la toucher.

26 L’enfant verra alors de manière clairvoyante l’endroit désiré.

27 Il suffira d’ordonner à l’enfant de voir, et l’enfant verra.

28 Il faudra commander impérieusement à l’élémental du pin qu’il montre à l’enfant la personne, l’endroit, le lieu qui nous intéresse.

29 On doit aussi implorer l’aide de l’Esprit-Saint durant ce travail rituel du pin sylvestre.

30 Nos disciples doivent changer le processus du raisonnement contre la beauté de la compréhension.

31 Le processus du raisonnement divorce le mental d’avec l’Intime.

32 Un mental divorcé de l’Intime tombe dans l’abîme de la magie noire.

33 La raison est un crime de lèse-majesté contre l’Intime.

34 Tous les grands raisonneurs sont des habitants de l’abîme.

35 La raison divise le mental en le plongeant dans la bataille des antithèses.

36 Les concepts antithétiques convertissent le mental en un champ de bataille.

37 La lutte antithétique des concepts fractionne l’entendement, le transformant en un instrument inutile.

38 Un mental fractionné ne peut servir d’instrument à l’Intime. Lorsque le mental ne peut plus servir d’instrument à l’Intime, il convertit l’homme en un être aveugle et torpide, esclave des passions et des perceptions sensorielles du monde extérieur.

39 « Le mental qui est esclave des sens rend l’âme aussi vulnérable que le canot que le vent égare sur les eaux ».

40 Les êtres les plus lourds et passionnés qui existent sur la terre sont précisément les grands raisonneurs et les grands intellectuels.

41 L’intellectuel, s’il manque dans un discours un point ou une virgule, perd le sens du discours.

42 L’intuitif sait lire où le Maître n’écrit pas, et écouter où le Maître ne parle pas.

43 Le raisonneur est totalement esclave des sens externes, et son âme est aussi vulnérable que l’embarcation que le vent pousse à son gré sur les eaux.

44 Le processus de l’option divise le mental en le soumettant à la bataille des antithèses.

45 Un mental divisé est un instrument inutile.

46 Lorsque le mental ne sert plus d’instrument à l’Intime, il sert alors d’instrument au « Moi animal ».

47 Les raisonneurs spiritualistes sont les êtres les plus malheureux qui soient sur la terre.

48 Ils ont le mental totalement bourré de théories de toutes sortes et souffrent horriblement de ne pouvoir rien réaliser de ce qu’ils ont lu.

49 Ces pauvres êtres ont un orgueil terrible et finissent ordinairement par se séparer de l’Intime et se convertir en personnalités tantriques de l’abîme.

50 Le processus du raisonnement rompt les délicates membranes du corps mental.

51 La pensée doit couler de manière silencieuse et sereine avec le doux écoulement caractéristique de la pensée.

52 La pensée doit s’écouler intégralement sans le processus du raisonnement.

53 Il faut échanger le processus du raisonnement contre la qualité du discernement.

54 Le discernement est perception directe de la vérité, sans le processus du raisonnement.

55 Le discernement est compréhension, sans nécessité de raisonnements.

56 Nous devons échanger le processus du raisonnement contre la beauté de la compréhension.

57 Nous devons libérer le mental de toute espèce de préconceptions, désirs, craintes, haines, écoles, etc.

58 Tous ces défauts sont des entraves qui ancrent le mental dans les sens extérieurs.

59 Ces entraves convertissent le mental en un instrument inutile pour l’Intime.

60 Le mental doit être converti en un instrument flexible et subtil, à travers lequel l’Intime puisse s’exprimer.

61 Le mental doit être converti en une flamme de l’univers.

62 Le mental-matière doit être converti en mental-Christ.

63 Il faut contrôler le mental au moyen de la volonté.

64 Lorsque le mental nous assiège de représentations inutiles, nous devons parler au mental de cette façon : « Corps mental, retire de moi-même cette représentation, je ne l’accepte pas, tu es mon esclave, je suis ton seigneur ».

65 Et alors, comme par enchantement, les représentations inutiles qui nous importunent disparaissent de notre entendement.

66 Le corps mental de la race humaine se trouve jusqu’à maintenant à l’aurore de son évolution.

67 En observant de façon clairvoyante la physionomie du corps mental des êtres humains, nous corroborons alors cette affirmation.

68 Le visage du corps mental de presque tous les êtres humains a une apparence animale.

69 Lorsque nous observons tous les us et coutumes de l’espèce humaine, nous comprenons alors pourquoi le corps mental des gens a une physionomie animale.

70 La Kundalini du corps mental convertit le mental-matière en mental-Christ.

71 Lorsque la Rose Ignée du larynx du corps mental fulgure ardemment au sein des flammes universelles, l’Arhat parle alors le grand Verbe de la lumière dans l’auguste éclat de la pensée.

72 Le mental doit devenir complètement enfantin.

73 Le mental doit être converti en un petit enfant plein de beauté.

74 Le Pin est l’arbre du Verseau.

75 La magie du pin est totalement en relation avec les enfants.

76 Le Pin (ou le sapin) est l’arbre de Noël.

77 Le Pin est l’arbre de l’Enfant-Dieu.

78 Nous devons reconquérir l’enfance perdue.

79 Le Pin est le symbole du mental de la Nouvelle Ère.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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28. La Psychose Belliciste


La presse, la radio, la télévision, ont créé un état de psychose belliciste.

L’A.G.L.A. (Action Gnostique Libératrice d’Amérique), avec ses trois mouvements, lutte contre la nécro-névrose belliciste.

La psychose belliciste évolue dans l’infraconscient humain et finit par se convertir en violence, haine et guerre. La psychose belliciste engendre des maladies.

Un soldat est devenu aveugle en plein champ de bataille pendant la Seconde Guerre mondiale.

La cause de sa cécité était l’auto-culpabilité.

L’homme vit arriver une grenade à main et, se jetant par terre, il fut protégé par une grosse pierre.

S’il avait averti ses compagnons, ils ne seraient pas morts.

L’homme se sentit donc responsable, et la culpabilité le rendit aveugle.

Lorsque les médecins l’examinèrent, ils ne trouvèrent aucune lésion dans ses yeux.

Le psychiatre qui l’a hypnotisé a pu le guérir parce qu’il a découvert la cause. Le psychiatre a ordonné à l’homme de voir et il a vu.

Naturellement, le psychiatre a dû fournir à l’homme des raisons convaincantes pour lui faire oublier son auto-culpabilité.

Le monde latin doit promouvoir l’avènement d’une civilisation et d’une culture intégrale.

L’A.G.L.A. veut réunir toutes les écoles philosophiques et spirituelles, toutes les religions et sectes, afin que toutes ensembles forment une table ronde pour étudier les problèmes économiques et sociaux de l’humanité. L’A.G.L.A. travaille pour qu’un jour chaque citoyen soit réellement libre et juste.

L’A.G.L.A. est un mouvement révolutionnaire universel qui lutte pour l’avènement de la nouvelle ère du Verseau.

Le travail culturel et spirituel doit remplacer la propagande belliciste.

L’A.G.L.A. réalise partout dans le monde un gigantesque labeur culturel et spirituel.

La propagande belliciste est destructive et préjudiciable.

L’homme doit résoudre tous ses problèmes sans les guerres et sans la propagande belliciste.

Source : Notions Fondamentales d’Endocrinologie et Criminologie
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Psychologie Révolutionnaire

La Vie

Dans le domaine de la vie pratique nous découvrons toujours des contrastes surprenants ; des gens opulents, avec de magnifiques résidences et de nombreux amis, souffrent parfois de manière épouvantable.

D’humbles prolétaires au pic et à la pelle, ou des personnes de la classe moyenne, arrivent souvent à vivre dans le bonheur complet.

Beaucoup d’archimillionnaires souffrent d’impuissance sexuelle, et de riches matrones pleurent amèrement sur l’infidélité du mari…

Les riches de la terre ressemblent à des vautours dans des cages dorées, de nos jours ils ne peuvent plus vivre sans « gardes du corps ».

Les hommes d’État traînent des chaînes, jamais ils ne sont libres, ils vont partout entourés de gens armés jusqu’aux dents…

Étudions cette situation de façon plus attentive. Nous devons savoir ce qu’est la vie. Chacun est libre d’avoir l’opinion qu’il lui plaît…

Laissez parler ceux qui parlent, assurément personne ne sait rien ; la vie est devenue un problème que plus personne ne comprend…

Lorsque les gens veulent nous raconter gratuitement l’histoire de leur vie, ils relatent des circonstances, citent des noms et des prénoms, des dates, etc., et ils ressentent une satisfaction à faire leur récit…

Ces pauvres gens ignorent que leur récit est incomplet parce qu’évènements, noms et dates ne sont que l’aspect extérieur du film, il manque l’aspect interne…

Il est urgent de connaître les « états de conscience » : à chaque évènement correspond tel ou tel état animique.

Les états sont intérieurs et les évènements sont extérieurs ; les circonstances externes ne sont pas tout.

On entend par états intérieurs, les bonnes ou mauvaises dispositions, les préoccupations, la dépression, la superstition, la peur, la suspicion, la miséricorde, l’auto-considération, la surestimation de soi ; les états de bonheur, de réjouissance, etc.

Incontestablement, les états intérieurs peuvent exactement correspondre aux évènements extérieurs, ou être à l’origine d’eux, ou n’avoir aucun rapport avec eux.

En tout cas, états et évènements sont différents. Les évènements ne correspondent pas toujours exactement aux états qui y sont liés.

L’état intérieur d’une situation agréable pourrait ne pas correspondre à cette même situation.

L’état intérieur d’une situation désagréable pourrait ne pas correspondre à cette même situation.

Quand surviennent des évènements attendus depuis longtemps, nous sentons qu’il manque quelque chose…

Certainement, ce qui manque c’est l’état intérieur approprié qui doit se combiner à la circonstance extérieure…

Très souvent l’évènement inattendu est celui qui vient nous procurer les plus grandes joies.
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Oui il y a l’Enfer, oui il y a le Diable, oui il y a le Karma
Cryptes souterraines


Je vois avec joie un groupe très choisi de visiteurs gnostiques, qui sont venus à Mexico après avoir assisté au Congrès gnostique international de la République du Salvador.

Nous allons poursuivre nos exposés, et j’espère que vous tous en tirerez les meilleurs bénéfices.

Après ce préambule, nous allons aborder le sujet qui nous préoccupe.

Il y eut, dans l’antique Chaldée et en Égypte, de merveilleuses catacombes, des cryptes souterraines où l’on cultiva les mystères.

Il n’est pas superflu de rappeler les cryptes de Thèbes et de Memphis ; indiscutablement, les premières furent encore plus fameuses.

Du côté occidental du Nil auraient existé à cette époque de longs passages profonds qui arrivaient jusqu’au désert de Libye.

On cultivait, dans ces cryptes, les secrets relatifs au Kuklos Anankes, le cycle inévitable, le cercle de la nécessité.

Au moment où nous parlons de ceci, il me vient à la mémoire le temple des Serpents, à Saint-Jean de Teotihuacan.

L’investigateur ésotériste pourra voir là en détail, sculpté dans la roche, le serpent à sonnette, et, ce qui est très étonnant, près du serpent sacré des Mystères aztèques ressort également, travaillé dans la pierre vive, l’escargot.

Nombre d’escargots resplendissent admirablement, de part et d’autre du serpent divin.

Il ne fait aucun doute que dans les cryptes souterraines de Chaldée, de Thèbes et de Memphis, on a réellement cultivé la sagesse du Serpent.

L’étude transcendantale du cycle inévitable, ou cercle de la nécessité, qui se développe sous forme spiroïdale ou d’escargot pendant la manifestation cosmique, est également très notoire.

Vous voyez, chers frères gnostiques qui m’accompagnez ce soir, l’intime relation qui existe toujours entre le serpent et l’escargot ; réfléchissez un moment à la profonde signification que les deux, le serpent et l’escargot possèdent intrinsèquement.

Évidemment, le Serpent est le pouvoir sexuel transcendantal, le pouvoir merveilleux qui nous amène à l’existence, la force qui engendre toute vie.

Tout ésotériste authentique sait très bien que le pouvoir sexuel serpentin de tout l’univers a pouvoir sur les tattvas et en conséquence, sur les élémentaux de la nature.

Le pouvoir serpentin universel engendre d’infinies créations : Devi Kundalini crée le corps mental, l’astral, l’éthérique, le physique.

Maintenant, Maha Kundalini, en d’autres mots, la Mère cosmique, la Mère Nature, a créé tout l’univers ou a pris la forme du monde ; elle a évidemment réalisé tous ses processus sur la base de la ligne spiroïdale dont l’allégorie très vivante est l’escargot.

Tout progrès intérieur ou développement intime est basé sur la spirale de la vie.

Nous pouvons donc dire, en parlant d’un point de vue personnel, que chacun de nous est un mauvais escargot au sein du Père.

On assigne à chaque âme, on lui octroie 108 existences pour son autoréalisation, et celles-ci se déroulent en spirales plus élevées ou plus basses (c’est là l’escargot).

Mais approfondissons un peu, chers frères, qui assistez ce soir à notre exposé. Nous allons étudier le Kuklos Anankes, le cycle inévitable ou cercle de la nécessité.

Le fait concret que ce sujet si profond ne soit étudié que dans les cryptes souterraines est très intéressant.

C’est indubitablement la même doctrine que celle de la transmigration des âmes qu’enseigna plus tard l’avatar Krishna en Inde.

Cependant, il est notoire que le Kuklos Anankes égyptien était encore plus spécifique… Nous avons déjà beaucoup dit, nous avons déjà affirmé dans ces exposés, ce qu’est la descente dans les Mondes infernaux ; nous avons mis une certaine emphase à dire qu’une fois accompli le cycle de 108 vies assigné à chaque âme, si nous ne nous sommes pas autoréalisés, nous entrons dans les Mondes infernaux.

Évidemment, dans ces régions submergées, nous involuons épouvantablement, jusqu’à arriver au neuvième Cercle, situé au cœur du monde ; là se désintègrent les perdus ; ils se réduisent en poussière cosmique.

Après la mort seconde (et ceci, nous l’avons déjà dit dans tous nos exposés précédents), l’Âme ou les âmes qui ont échoué resurgissent, sortent de nouveau à la lumière du soleil pour recommencer leur journée, en commençant une nouvelle évolution, qui doit débuter inévitablement de l’échelon le plus bas, qui est le règne minéral.

L’aspect intéressant du Kuklos Anankes égyptien réside précisément dans les spécifications, les diverses analyses et la synthèse.

Il est clair qu’il faut tenir compte du rayon dans lequel se développe chaque essence qui surgit de l’Abime et, en conséquence, de sa ligne de développement particulière.

Variées sont les familles végétales, les espèces animales ; distincts sont les éléments minéraux, etc.

Les Recteurs de la Nature ne pourraient pas faire passer toutes les essences qui surgissent de l’Abime par un même élément minéral, que ce soit le fer, le cuivre, l’argent, etc., ou par une famille végétale déterminée, ou par une espèce animale déterminée ; les Gurudeva doivent distribuer la vie sagement, parce que seules quelques essences peuvent vivre dans le fer, d’autres dans le cuivre, d’autres encore dans l’argent, etc., toutes ne pourraient pas passer par le même élément minéral.

Les familles élémentales végétales sont très bien organisées dans le Monde éthérique et les élémentaux ne pourraient pas tous être des pins ou de la menthe ; chaque famille végétale est différente ; il y a des plantes lunaires, mercuriennes, vénusiennes, solaires, martiennes, jupitériennes, saturniennes, etc.

Chacune des essences, selon son Rayon de création, devra se mettre en lien avec tel ou tel département végétal, et résoudre tout ceci, savoir répartir tout ceci, c’est quelque chose qui correspond aux Recteurs de la Nature.

Les espèces de la nature sont variées à l’extrême et il serait absurde de réincorporer des essences déterminées dans des organismes animaux qui ne correspondent pas à leur rayon de création ; certaines essences peuvent évoluer dans le règne des oiseaux, d’autres chez les quadrupèdes ; d’autres encore, chez les poissons de l’immense mer ; les recteurs de la vie doivent donc conduire sagement ces courants élémentaux, pour éviter des confusions, des anarchies et des destructions inutiles.

Enfin, l’entrée des courants de vie dans le royaume des humanoïdes rationnels est très délicate, il faut beaucoup de sagesse pour éviter des catastrophes.

Vous voyez donc ce qu’est cette doctrine de la transmigration des âmes, étudiée par les Égyptiens.

Wotan nous parle également d’un trou de serpent où il eut la joie de pénétrer.

La relation entre le trou de serpent ou de couleuvre, mentionné par Wotan, ici à Mexico et les cryptes d’Égypte et de Chaldée, est notoire.

Ce trou de couleuvre (ou de serpent) n’est autre qu’une caverne souterraine, une crypte de mystères, où ce grand Initié entra triomphalement…

Wotan dit qu’il put pénétrer dans ce trou de serpent, à l’intérieur de la terre, et arriver jusqu’aux racines du ciel, parce que lui-même était un serpent, une couleuvre.

Les Druides de la région celte britannique, en Europe, s’appellent également eux-mêmes des Serpents.

Il n’est pas superflu de rappeler le Karnak égyptien, et le Carnac breton, symboles vivants du mont du Serpent.

Il n’y a aucun doute que vous, mes amis qui me rendez visite, savez très bien ce qu’est le Serpent ; vous avez déjà cette information ; il ne me semble donc pas que la nouvelle soit récente.

Les hindous parlent clairement du Serpent ; il s’agit d’un pouvoir électrique sexuel merveilleux, du feu sacré qui se trouve caché en chacun de nous.

Il est indubitable que ce pouvoir igné, ou pouvoir serpentin, parait une couleuvre réelle ; c’est ainsi que la voient les clairvoyants.

Du point de vue anatomique occulte, je pourrais vous affirmer instamment qu’il ressemble à un serpent de feu enroulé trois fois et demie dans le centre magnétique du coccyx, base fondamentale de l’épine dorsale.

Parfois, je crains que vous ne m’ayez pas compris, mais je sais que vous avez lu mes livres, et donc l’enseignement que nous donnons ce soir ne saurait vous étonner d’aucune manière.

D’abord, il faut éveiller le feu et le faire monter par le canal médullaire jusqu’au cerveau ; ainsi seulement pourrons-nous nous transformer radicalement.

Ensuite (et ceci est le plus terrible), nous devons être avalés par le Serpent ; c’est ainsi seulement que nous pourrons nous convertir en Serpents ; c’est là l’enseignement de Wotan ; c’est la doctrine des Mayas et des Aztèques.

Nous ne pourrions jamais jouir des pouvoirs de la couleuvre sans avoir été auparavant avalés par elle, et ceci, malheureusement, nombre d’écrivains pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes l’ignorent.

Je veux pourtant que vous compreniez qu’il n’est pas possible d’être dévoré par la couleuvre sans avoir vaincu auparavant le Dragon.

Dans mon précédent livre intitulé « Les Trois Montagnes », je cite également le Dragon, mais j’ai voulu alors faire référence à un monstre abominable que tout être humain porte en lui, à côté des Trois Traitres et qu’il faut désintégrer dans les Enfers lunaires, inévitablement.

Je parle maintenant d’un Dragon différent ; je me réfère à la réflexion du Logos, à l’intérieur de nous, ici et maintenant ; l’authentique Diable, le Dragon sacré des Dracontiens, qui n’a rien de mauvais ni de pervers, malgré ce que supposent les gens ignorants.

Ce Dragon rouge, cette ombre du Logos solaire en vous, cet entraineur psychologique que chacun porte à l’intérieur de lui, nous met sur le chemin des tentations, afin de nous entrainer sur le chemin de la vertu.

Nous avons déjà dit, et je ne cesserai de le répéter à satiété que sans tentation, il n’y a pas de vertu ; plus fortes sont les tentations, plus grandes seront les vertus, si nous parvenons à sortir victorieux.

La tentation est feu, le triomphe sur la tentation est lumière. Ne regardons donc pas avec mépris Typhon-Baphomet, le Diable, parce que chacun le porte en lui-même, et il est l’ombre du Dieu intime.

Rappelez-vous, mes frères, que le Diable est tout contraste ; le Diable est l’ombre du Soleil, l’ombre de tout arbre, à la lumière de l’astre roi, la nuit, etc. Vu sous un autre angle, cette question vue sous un autre aspect, nous pourrions dire qu’en tant que Diable, il est l’envers de toute médaille ; pour les ténébreux, les gens qui vivent dans l’Abime, pour tous les démons, les Diables sont des anges, des dieux, la lumière, la bonté, la beauté, etc.

Si les gens qui vivent à la lumière s’effraient lorsqu’ils voient les démons, il est clair que les démons s’effraient quand ils voient les gens qui vivent à la lumière ; quand ils voient les anges, les archanges.

Je parle de quelque chose qui me concerne, que j’ai pu vivre, expérimenter par moi-même, de manière directe.

Que de fois, en entrant dans les Mondes infernaux, j’ai vu les ténébreux horrifiés, je les ai entendu s’exclamer : « Un démon est entré ! Défendons-nous ! » Eux, certes, ont ressenti de l’horreur en ma présence ; je suis un démon blanc pour eux et ils sont des démons noirs pour moi ; ainsi, le Diable est une question de contrastes, d’oppositions, etc.

Chez les Dracontiens, on vénérait le Dragon, c’est-à-dire l’ombre du Logos, l’ombre du Soleil spirituel, sa réflexion dans l’univers et à l’intérieur de nous-mêmes.

N’oubliez pas que derrière le soleil qui nous illumine est l’Elon phénicien ou Elion juif ; le Soleil central de cet univers dans lequel nous vivons, nous nous mouvons, où nous avons notre Être.

Il est normal que ce Soleil absolu sacré ait ses contrastes et oppositions ; en tout cas, son ombre en nous et à l’intérieur de nous est Lucifer, le grand entraineur psychologique que nous avons, pour notre bien.

Mais de grâce, je demande ici aux frères qui m’écoutent de comprendre ce que je dis sans avoir peur ; les résistances qu’il y a chez quelques-uns de ceux qui m’écoutent en ce moment sont dues aux préjugés, à la terreur, à l’information erronée de quelques prêtres dogmatiques.

Tous, étant enfants, nous avons reçu une certaine éducation et on nous a inculqué alors des idées négatives et préjudiciables, erronées et absurdes.

On nous a dit que Lucifer était un Diable terrible qui commandait toute la terre, qui nous emportait en un Enfer orthodoxe pour nous torturer dans des poêles, avec du feu, etc.

Je veux, mes amis, que vous sachiez une bonne fois que le Diable des religions orthodoxes n’existe pas ; le vrai Diable, chacun le porte à l’intérieur de lui.

Il y eut, au Moyen Âge, la secte gnostique des Sataniens, et aussi celle des Iscariotes ; les adeptes de ces sectes furent brulés vifs sur les buchers de l’Inquisition.

Il est dommage que la secte des Sataniens ne puisse être restaurée maintenant, faute de la documentation qui fut détruite.

Il est aussi quelque peu douloureux ce fait concret selon lequel Judas Iscariote, à cette heure même, est réellement considéré comme un disciple traitre.

Si nous analysons ce qu’est Satan, le Diable, Lucifer, si nous comprenons qu’il est seulement la réflexion de Dieu en nous, l’ombre du Soleil intime à l’intérieur de chacun, situé au fond de notre âme pour notre bien, de fait et de droit, nous rendrons justice à cette secte gnostique.

Mesdames et messieurs, le Satan orthodoxe, dogmatique, des sectes cléricales, n’existe pas ; l’authentique Lucifer est à l’intérieur de chaque personne et doit être compris de cette manière seulement.

Judas Iscariote est un autre cas intéressant ; réellement, cet apôtre n’a jamais trahi Jésus le Christ, il ne joue qu’un rôle que lui a enseigné son Maitre Jésus.

Le Drame cosmique, la vie, la passion et la mort de Notre-Seigneur le Christ furent représentés, dans les temps antiques, par tous les grands Avatars.

Le grand Seigneur de l’Atlantide, avant la seconde catastrophe transapalnienne, joua en chair et en os le même drame que Jésus de Nazareth. En une certaine occasion, un missionnaire catholique, qui arriva en Chine, trouva le même drame cosmique chez les gens de race jaune. « Je croyais que nous, les chrétiens, étions les seuls à connaitre ce drame ! » s’exclama le missionnaire. Confondu, il quitta l’habit.

Ce drame fut apporté sur la Terre par les Élohim. Tout homme cherchant l’autoréalisation intime de l’Être devra le vivre et se convertir en le personnage central de la scène cosmique.

Ainsi, chacun des douze apôtres de Jésus de Nazareth a dû jouer un rôle dans la scène. Judas ne voulait pas exécuter celui qui lui revenait ; il sollicita celui de Pierre, mais Jésus avait établi fermement la partie que chaque disciple devait symboliser.

Le rôle que Judas représenta, il dut l’apprendre par cœur et il lui fut enseigné par son Maitre.

Judas Iscariote ne trahit donc jamais le Maitre, l’évangile de Judas est la dissolution de l’Ego ; sans Judas, le Drame cosmique est impossible ; cet apôtre est donc l’Adepte le plus exalté et le plus élevé de tous les apôtres du Christ Jésus.

Chacun des douze, indubitablement, a eu son propre Évangile ; nous ne pourrions nier Patar, Pierre. Il est le Hiérophante du sexe, celui qui a les clés du royaume dans sa droite, le grand Initiateur.

Et que dirons-nous de Marc qui garda les mystères de l’onction gnostique avec tant d’amour ? Et de Philippe, ce grand illuminé dont l’Évangile nous enseigne à sortir en corps astral et à voyager avec le corps physique en état de Djinn ? Et de Jean, avec la doctrine du Verbe ? et de Paul, avec la philosophie des gnostiques ? Il serait très long de raconter ici tout ce qui est relatif aux douze et au Drame cosmique.

Le moment est arrivé d’éliminer de nos mentaux l’ignorance et les vieux préjugés religieux : l’instant est arrivé d’étudier à fond l’ésotérisme christique.

Q. Maitre, est-il vrai que les démons terrorisent et tourmentent les gens dans les rues ?

R. Je donnerais avec un grand plaisir une réponse à la question qui vient de l’auditoire. Quand nous nions le Diable des orthodoxes dogmatiques, nous ne refusons pas le Diable authentique qui existe à l’intérieur de chaque personne. Nous ne nions pas non plus les démons ténébreux de l’Averne, qui tourmentent les gens.

Pourtant, nous devons faire une totale différence entre ce qu’est l’ombre du Logos à l’intérieur de nous-mêmes (Lucifer) et ce que sont les démons ou agrégats psychiques ou anges déchus, etc.

Il y a des démons partout, au-dedans et au-dehors de nous : démons sont nos agrégats psychiques ; démons sont les agrégats psychiques du prochain ; démons sont Baël, Moloch, Bélial et beaucoup de millions et de milliards d’autres ; ceux-ci existent et inévitablement, nous devons nous battre contre eux.

Q. Cher Maitre, quelle est la manière efficace de nous défendre des diables qui nous attaquent ?

R. Mes amis, il y a beaucoup de conjurations très anciennes par lesquelles il est possible de se défendre des attaques des ténébreux ; rappelons-nous la Conjuration des sept du sage Salomon, la Conjuration des quatre, le Pentagramme, etc.

Il convient spécialement de savoir que le Pentagramme, avec l’angle supérieur vers le haut et les deux angles inférieurs vers le bas, fait fuir les ténébreux.

Q. Maitre, je veux que Votre Grâce me dise si le cinquième ange qui vient combattre pour donner la sagesse intime de l’Être peut livrer et donner à l’humanité le grand enseignement à propos de Judas Iscariote ?

R. Mes amis, qui, ce soir, m’écoutez, chère dame gnostique qui avez posé la question ; au Moyen Âge, certains éléments réactionnaires, comprenant que Samaël, mon Être réel intérieur, le cinquième des Sept, enseigne la sagesse occulte révolutionnaire, donnèrent à l’ombre du Logos le nom de Samaël ; c’est-à-dire qu’ils me traitèrent de diable, mon délit étant de ne pas entrer dans leurs moules si étroits.

Il me revient maintenant de dévoiler, d’indiquer avec clarté le chemin, de faire la dissection de nombreux mots et concepts, afin que l’on voie ce qu’ils contiennent de vérité.

Je ne suis pas l’unique Initié à connaitre les mystères du drame cosmique ; je ne suis pas non plus l’unique qui ait l’honneur de connaitre le rôle de Judas, puisque, nous le savons, a existé la secte gnostique des Iscariotes, spécialisée précisément dans l’évangile du grand Maitre Judas, fidèle disciple de Notre-Seigneur le Christ.

Les ignorants cultivés, les coquins de l’intellect, les acolytes de nombreuses sectes mortes se sont lancés contre nous pour le fait même d’avoir divulgué ces questions. Cependant, nous accomplissons notre devoir et avec le plus grand plaisir, nous arracherons la lumière aux ténèbres, coute que coute.

On n’a pas rendu justice à Judas, je le répète, bien qu’il soit le plus exalté de tous les douze.

Ce qui arrive, c’est qu’il déplait horriblement à l’humanité d’éliminer l’Ego, et comme la doctrine d’Iscariote va précisément contre le Moi, contre le Moi-même, le plus naturel alors, est que les érudits mêmes des diverses écoles pseudo-ésotéristes et pseudo-occultistes le haïssent mortellement.

En tout cas, les quatre Évangiles ne peuvent pas être pris à la lettre morte ; ils sont écrits en clés ; ils ont précisément été élaborés par des Initiés et pour des Initiés.

Q. Vénérable Maitre, si Judas Iscariote fut le plus exalté de tous les disciples du grand Kabîr Jésus, qui fut alors le traitre ?

R. Je réponds à cette question qui me vient de l’auditoire. Mes amis et frères gnostiques qui m’écoutez, le vrai traitre du Christ est à l’intérieur de chacun de vous ; ceci veut non seulement dire que vous avez trahi le Christ, mais encore que vous le trahissez quotidiennement d’instant en instant, de moment en moment.

Les Frères maçons savent bien ce que sont les trois traitres d’Hiram Abiff : Judas est le démon du désir, qui trahit le Christ intime, de seconde en seconde, Pilate est le démon du mental, qui est toujours en train de se disculper, de se justifier, de se laver les mains, de se déclarer innocent, etc. Caïphe est le démon de la mauvaise volonté ; chacun le porte en lui ; c’est celui qui ne sait pas faire la volonté du Père, celui qui fait toujours ce qu’il a envie de faire, sans que lui importent les commandements du Béni.

Les Trois Traitres assassinèrent Hiram Abiff, le Maitre secret.

Jésus, le grand Kabîr, avant de cristalliser en lui-même les trois forces primaires de l’univers, dut éliminer le Judas intime, comme chacun de vous devez le faire.

Tout ceci étant compris que l’Iscariote ne fit qu’accomplir un devoir envers son Maitre et représenter un rôle qu’il avait appris par cœur, nous devons rendre justice à cet Adepte, devant le verdict solennel de la conscience publique.

Q. Maitre, depuis les initiés du christianisme, la Bible sacrée connue comme le livre de la vérité divine, ne mentionne pas les apôtres sous le même nom que vous, n’enseigne pas non plus que Lucifer est l’ombre de Dieu. Pourquoi devons-nous donner plus de crédit à vos paroles qu’à ce qui se lit dans les saints Évangiles ?

R. Avec le plus grand plaisir, je vais donner une réponse à la question qui vient de l’auditoire. Cher monsieur, les quatre Évangiles furent écrits quatre-cents ans après le Christ, non par les Apôtres, mais par les disciples des Apôtres, et comme je l’ai déjà dit, ils sont écrits en clés.

Ce sont assurément quatre traités d’alchimie et de kabbale.

Nous y voyons, en analysant judicieusement les paroles du grand Kabîr Jésus, les paraboles chaldéennes et égyptiennes, la mathématique pythagoricienne et la morale bouddhiste.

Indiscutablement, le grand Kabîr Jésus a voyagé en Inde, en Chaldée, en Perse, en Grèce, en Égypte, etc.

Nous seuls qui avons étudié le Gnosticisme, qui avons approfondi l’ésotérisme caïnite, Satanien, Iscariote, Naassénien, essénien, pédaticénien, etc., connaissons certes ce que sont les mystères de Lucifer et le rôle que Judas réalisa et celui qu’eut à tenir chacun des douze Apôtres du Maitre Jésus, dans le Drame cosmique.

Ce n’est pas la Bible, précisément, qui va expliquer le rôle de chacun des douze ; commencez par connaitre d’abord à fond, cher monsieur, l’ésotérisme des douze signes zodiacaux et orientez-vous ensuite sur l’étude des religions comparées et des écritures gnostiques.

Vous pourriez, en étudiant la Pistis Sophia, ressentir beaucoup de choses. Il est dommage que ce livre ne se trouve encore qu’en anglais ; j’espère cependant qu’un jour prochain, il sera traduit en espagnol.

En tout cas, nous ne devons pas étudier La Bible à la lettre morte, car elle est écrite de manière symbolique, et ne peuvent la comprendre que les initiés.

Je ne suis pas le seul à connaitre tous ces mystères, mais je suis le premier à les dévoiler, à les rendre publics, pour le bien de l’humanité.

Q. Maitre, faites-moi la faveur de nous expliquer pourquoi Pierre a renié trois fois le Christ ?

R. Je répondrais à cette question avec grand plaisir. On dit que Pierre renia trois fois le Christ et il convient d’en comprendre la signification ; ceci, évidemment, est totalement symbolique ; on entend, par cela, que l’initié tombe et retombe en tentation, que ce soit dans le monde physique ou dans les Mondes internes, et il pleure et souffre l’indicible, mais s’il persévère, s’il est ferme, si, à la fin, il élimine l’Ego et le réduit en poussière cosmique, il se convertit alors en Maitre et parvient à l’autoréalisation intime.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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LA PSYCHANALYSE

La didactique pour connaître et éliminer les valeurs positives et négatives que nous portons en nous, existe, et s’appelle la Psychanalyse intime.

Il est nécessaire de faire appel à la psychanalyse intime. Quand on fait appel à la psychanalyse intime, pour connaître les défauts de type psychologique, surgit une grande difficulté : je veux me référer instamment à la force du contre-transfert.

On peut s’auto-examiner, on peut s’introvertir, mais quand on essaie de le faire, surgit la difficulté du contre-transfert. Cependant la solution est de transférer notre attention vers l’intérieur afin de nous auto-explorer, pour nous auto-connaître et éliminer les valeurs négatives qui nous portent préjudice psychologiquement, du point de vue social, économique, politique et même spirituel.

Malheureusement, je le répète, quand on essaie de s’introvertir pour s’auto-explorer et se connaître soi-même, surgit immédiatement le contre-transfert.

Le contre-transfert est une force qui rend difficile l’introversion. Si le contre-transfert n’existait pas, l’introversion serait très facile.

Nous avons besoin de la psychanalyse intime, nous avons besoin de l’auto-investigation intime pour nous auto-connaître réellement. Homo Nosce Te Ipsum; « Homme, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » .

Quand on se connaît soi-même, on peut changer. Tant qu’on ne se connaîtra pas soi-même, tout changement sera subjectif. Mais, avant tout, nous avons besoin de l’auto-analyse. Comment sera vaincue la force du contre-transfert qui rend plus difficile la psychanalyse intime ou l’auto-analyse? Ce sera seulement possible au moyen de l’analyse transactionnelle et de l’analyse structurale.

Quand on fait appel à l’analyse structurale, on connaît ces structures psychologiques qui rendent plus difficile, et même impossible, l’introspection intime; en connaissant de telles structures, nous les comprenons, et en les comprenant, nous pouvons alors vaincre l’obstacle.

Mais nous avons besoin de quelque chose de plus, nous avons besoin aussi de l’analyse transactionnelle. Il existe des transactions bancaires, commerciales, etc., comme il existe des transactions psychologiques.

Les divers éléments psychiques que nous portons en nous sont soumis aux transactions, aux échanges, aux luttes, aux changements de position, etc. Ils ne constituent pas quelque chose d’immobile, ils existent toujours en état de mouvement.

Quand on connaît, au moyen de l’analyse transactionnelle, les différents processus psychologiques, les diverses structures, alors la difficulté pour l’introspection psychologique prend fin. On réalise ensuite avec plein succès l’auto-exploration du soi-même.

Celui qui parvient à l’auto-exploration complète de tel ou tel défaut, que ce soit pour connaître la colère, ou pour connaître la convoitise, la luxure, la paresse, la gourmandise, etc., peut réaliser des progrès psychologiques formidables.

Pour parvenir à l’auto-exploration complète, il faudra commencer d’abord par sélectionner le défaut que nous voulons éliminer de nous-mêmes pour que, par la suite, il soit dissout.

Un défaut désintégré libère un pourcentage d’Essence animique. À mesure que nous désintégrerons chacune de nos fausses valeurs, c’est-à-dire nos défauts, l’Essence animique embouteillée dans ceux-ci sera libérée et, pour finir, l’Essence psychologique totalement libérée nous transformera radicalement. Ce sera à cet instant précis que les valeurs éternelles de l’Être s’exprimeront à travers nous. Incontestablement, ce sera merveilleux non seulement pour nous-mêmes, mais encore pour l’humanité.

Quand on sera parvenu à désintégrer ou à dissoudre complètement les valeurs négatives, nous nous respecterons nous-mêmes et nous respecterons les autres, en nous convertissant, disons, en une source de bonté pour tout le monde, en une créature parfaite, consciente et merveilleuse.

Cette auto-image mystique d’un homme éveillé créera par la suite ou par conséquent l’image parfaite d’un noble citoyen. Ses circonstances seront également bénéfiques sur tous les sentiers, il sera un maillon d’or dans la grande chaîne universelle de la vie. Il sera un exemple pour le monde entier, une source de joie pour de nombreux êtres, un illuminé sur le sentier très transcendantal de la parole, quelqu’un qui jouira d’une extase continuelle et délicieuse.

Source : La Révolution de la Dialectique :
Modifié en dernier par Scorlion le 29 février 2020, 06:47, modifié 3 fois.
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LE DÉFAITISME

L’animal intellectuel, faussement appelé homme, a l’idée fixe que l’annihilation totale de l’Ego, la domination absolue du sexe et l’auto-réalisation intime de l’Être sont quelque chose de fantastique et d’impossible; mais il ne se rend pas compte que ce mode de penser tant subjectif est le fruit d’éléments psychologiques défaitistes qui manipulent le mental et le corps de ceux qui n’ont pas éveillé leur conscience.

Les gens de cette époque caduque et dégénérée portent en eux un agrégat psychique qui est un grand obstacle sur le chemin de l’annihilation de l’Ego, et qui est le défaitisme!

Les pensées défaitistes empêchent les personnes d’élever leur vie mécanique à des états supérieurs. La majorité des personnes se considèrent vaincues avant de commencer la lutte ou le travail ésotérique gnostique.

Il faut s’auto-observer et s’auto-analyser pour découvrir en soi-même, ici et maintenant, ces facettes qui constituent ce qui s’appelle le défaitisme.

En synthétisant, nous dirons qu’il existe trois attitudes défaitistes communes :
1. Se sentir incapable par manque d’éducation intellectuelle.

2. Ne pas se sentir capable d’entamer la Transformation Radicale.

3. Être accompagné de la chanson psychologique : «je n’ai jamais d’opportunités pour changer ou triompher!»

Première attitude :
Sur le fait de se sentir incapable par manque d’éducation, nous devons rappeler que tous les grands sages comme Hermès Trismégiste, Paracelse, Platon, Socrate, Jésus-Christ, Homère, etc., ne sont jamais allés à l’université; parce qu’en réalité et en vérité, chaque personne a son propre Maître, celui-ci étant l’Être, celui qui est au-delà du mental et du faux rationalisme. L’éducation ne se confond pas avec la sagesse et les connaissances.

La connaissance spécifique des mystères de la vie, du Cosmos et de la Nature est une force extraordinaire qui nous permet d’obtenir la Révolution Intégrale.

Deuxième attitude :
Les robots programmés par l’Antéchrist, la science matérialiste, se sentent désavantagés parce qu’ils ne se sentent pas capables et cela, nous devons l’analyser. L’animal intellectuel, par l’influence d’une fausse éducation académique qui adultère les valeurs de l’Être, a fait que dans le mental sensuel existent deux terribles Moi qu’il faut éliminer, l’idée fixe : «Je vais perdre!» et la paresse pour pratiquer les techniques gnostiques afin d’acquérir les connaissances nécessaires pour nous émanciper de toute mécanicité et sortir, une fois pour toutes, de la tendance défaitiste.

Troisième attitude :
La pensée de l’homme-machine est : «Je n’ai jamais d’opportunités!»

Les scènes de l’existence peuvent être modifiées. Chacun est celui-là même qui se crée ses propres circonstances. Tout est le résultat de la Loi d’action et conséquence, mais avec la possibilité qu’une loi supérieure transcende une loi inférieure.

L’élimination du Moi du défaitisme est urgent, impossible à différer.

Ce n’est pas la quantité de théories qui compte, c’est la quantité de surefforts qui sont réalisés dans le travail de la Révolution de la Conscience. L’homme véritable fabrique, à l’instant où il le désire, les moments propices à son avancement spirituel ou psychologique!

Source : La Révolution de la Dialectique :
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5ème Évangile
CONFÉRENCE N°47: IDENTITÉ, VALEURS ET IMAGE

Traduction d’une conférence intitulée : « IDENTIDAD, VALORES E IMAGEN ».


Mes chers frères, mes amis, compagnons d’études, d’inquiétudes: nous allons parler un peu.

Il est certain qu’à travers ces exposés, nous nous proposons, nous tous, de chercher une solution à beaucoup d’inquiétudes intimes.

Je ne prétends pas en savoir plus que vous, ni ne crois que vous prétendiez en savoir plus que mon insignifiante personne.

Nous voulons seulement être réunis pour partager nos inquiétudes et c’est tout. C’est la sincérité qui nous anime.

Nous avons besoin de BIEN-ÊTRE INTÉGRAL. Nous souffrons tous, la vie nous est amère, nous voulons changer.

En tout cas, je pense, et vous serez en accord avec moi, que le Bien-Être Intégral est le résultat de l’AUTO-RESPECT. Ceci pourrait paraître assez étrange à un économiste, à un philosophe, etc. Qu’est-ce que l’auto-respect vient faire, par exemple, dans la question économique, dans les problèmes liés au travail, dans la force du travail, ou dans le capital, etc.?

Je vais vous dire la chose suivante: c’est le Niveau d’Être qui attire notre propre vie.

Nous habitions dans une très belle maison dans la ville de Mexico. Derrière cette maison, il y avait un vaste terrain qui était vide. Un jour, un groupe de «parachutistes» (comme on les appelle) envahirent ce terrain. Très vite, ils construisirent leurs cabanes en carton et s’établirent là.

Incontestablement, ils se transformèrent en quelque chose de sale à l’intérieur de ce quartier si beau. Je ne veux pas les sous-estimer, mais réellement, si leurs cabanes en carton avaient été propres, je n’aurais rien eu à leur reprocher. Malheureusement, il y avait chez ces gens une saleté épouvantable.

J’observais attentivement, de la terrasse de la maison, la vie de ces personnes. Elles s’insultaient, se frappaient, s’enivraient, ne se respectaient pas elles-mêmes, pas plus qu’elles ne respectaient leurs semblables; leur vie était effrayante, remplie de misère et d’horreurs.

Si, auparavant, on ne voyait pas là-bas les patrouilles de police, après, elles étaient toujours en train devisiter le quartier; si, avant, ce quartier était pacifique, après, il devint un enfer.

Je pus ainsi constater que le Niveau d’Être attire notre propre vie. C’est évident!

Supposons que l’un de ces habitants décide, du jour au lendemain, de se respecter lui-même et de respecter les autres. Évidemment, il changerait!

Qu’entend-on par «se respecter soi-même»? Arrêter la délinquance, ne pas voler, ne pas forniquer, ne pas commettre d’adultère, ne pas envier le bien-être du prochain; être humble, simple; abandonner la paresse, se transformer en une personne active, propre, décente, etc.

En se respectant lui-même, un citoyen change de NIVEAU D’ÊTRE, c’est logique! Et en changeant de Niveau d’Être, il attire incontestablement de nouvelles circonstances, et il entre donc en relation avec des personnes plus décentes, avec des personnes différentes et il est possible, qu’en raison de ces nouvelles relations un changement économique et social survienne dans son existence.

Ainsi s’accomplirait ce que je suis en train de dire : l’auto-respect intégral provoque le bien-être social et économique.

Mais, si on ne sait pas se respecter soi-même, on ne respecte pas non plus ses semblables et on se condamne soi-même à une vie infortunée et malheureuse.

Le début du Bien-Être Intégral se trouve dans l’auto-respect. N’oubliez pas que «l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur». C’est bien ce qu’a dit M. Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg. Si nous étudions attentivement «La Critique de la Raison Pure», nous découvrirons assurément que «l’extérieur est l’intérieur» (paroles textuelles de M. Emmanuel Kant).

L’image de l’extérieur de l’homme et les circonstances qui l’entourent sont le résultat de l’AUTO-IMAGE.

Nous avons tous une auto-image. Ce mot «auto-image» (composé) est profondément significatif.

Il me revient précisément en mémoire, à cet instant, cette photographie de Fernando. On prend une photo de notre ami Fernando, et, chose curieuse, il sort sur la photo deux Fernando : l’un très calme, bien droit, avec le visage de face; l’autre, on le voit qui marche face à lui, avec un visage différent, etc. Comment est-il possible que sur une photo sortent deux Fernando? Je crois que cette photo vaut la peine d’être reproduite, car cela peut-être utile de la montrer à toutes les personnes qui font ces études.

Évidemment, je pense que l’autre Fernando est l’auto-réflexion du Fernando d’origine. C’est évident. Parce qu’il est écrit que «l’Image extérieure de l’homme et les circonstances qui l’entourent, sont le résultat de l’auto-image». Il est écrit aussi que «l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur». Et les personnes et les choses avec lesquelles nous nous retrouvons dans la vie, sont l’auto-réflexion de nous-mêmes, puisque «l’extérieur est l’intérieur», comme l’a dit M. Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg.

Aussi, si nous ne nous respectons pas, si l’image intérieure de nous-mêmes est très pauvre, si nous sommes remplis de défauts psychologiques, de plaies morales, incontestablement, il va se produire des événements désagréables dans le monde extérieur, des difficultés économiques et sociales, etc.

Mais, n’oublions pas que l’image extérieure de l’homme et les circonstances qui l’entourent sont le résultat de l’auto-image.

Nous avons une auto-image. À l’extérieur, il y a l’image psychologique qui peut être photographiée, mais, à l’intérieur, nous avons une autre image : l’auto-image. Pour être plus précis, nous dirons : qu’à l’extérieur nous avons une image physique, sensible et qu’à l’intérieur, nous avons une image de type psychologique, hypersensible.

Si, à l’extérieur, nous avons une image pauvre, misérable, et si cette image est accompagnée de circonstances désagréables : une situation économique difficile, des problèmes de toutes sortes, des conflits que ce soit à la maison, dans la rue, ou au travail, etc., cela est dû simplement au fait que notre auto-image de type psychologique est pauvre, défectueuse, horripilante. Dans notre entourage, nous réfléchissons notre misère, notre nullité, ce que nous sommes...

Si nous voulons changer, il nous faut un changement total : IMAGE, VALEURS et IDENTITÉ doivent changer radicalement.

J’ai dit dans une des conférences, ici, que chacun de nous est un point mathématique dans l’espace, qui consent à servir de véhicule à des sommes déterminées de Valeurs. Certains servent de véhicules à des «valeurs géniales» et d’autres peuvent servir de véhicules à des «valeurs médiocres», chacun est ce qu’il est!

La majorité des êtres humains sert de véhicules aux valeurs de l’Ego, du Moi, du moi-même, du soi-même. Ces Valeurs peuvent être positives ou négatives.

Ainsi, Identité, Valeurs et Image sont un tout unique.

Je dis que nous devons passer par une Transformation Radicale. J’affirme, avec insistance, qu’Identité, Valeurs et Image doivent être changées totalement. Nous avons besoin d’une nouvelle Identité, de nouvelles Valeurs, d’une nouvelle Image (c’est la Révolution Psychologique, la Révolution Intime).

Il est absurde de continuer à évoluer dans le cercle vicieux où nous sommes actuellement; il nous faut changer totalement.

Donc, n’oubliez pas que l’auto-image d’un homme est à l’origine de son image extérieure. En disant auto-image, je me réfère à cette image psychologique que nous avons.

Quelle est notre image psychologique? Celle du coléreux, celle de la convoitise, celle du luxurieux, celle de l’envieux, celle de l’orgueilleux, celle du paresseux, celle du glouton, laquelle? Quelle que soit l’image que nous avons de nous-mêmes, ou en d’autres termes, l’auto-image, elle sera naturellement à l’origine de l’image extérieure.

L’image extérieure, tout en étant très bien habillée, pourrait être pauvre.

Est-elle belle, par hasard, l’image d’un orgueilleux, de quelqu’un qui est devenu insupportable, qui n’a pas un brin d’humilité?

Est-elle très agréable, par hasard, l’image d’un luxurieux? Comment agit un luxurieux? Comment vit-il? À quoi ressemble-t-il à l’intérieur de sa chambre à coucher? Quel est son comportement dans sa vie intime avec le sexe opposé? Peut-être est-il dégénéré?

Quelle est l’image externe d’un envieux, de quelqu’un qui souffre du bien-être d’autrui, et qui, en cachette, fait du mal aux autres, par envie?

Quelle image horrible nous offre un paresseux! Il ne veut pas travailler, il est sale, abominable...

Et que dire du glouton?

Ainsi donc, l’image extérieure est vraiment le résultat de l’image intérieure; c’est évident!

Si un homme apprend à se respecter lui-même sa vie change, non seulement au niveau de l’éthique ou de la psychologie, mais aussi au niveau social et économique, et même au niveau politique. Mais, il faut qu’il change!

C’est pourquoi j’insiste, mes très chers amis, sur le fait qu’Identité, Image et Valeurs doivent changer.

L’identité actuelle, les valeurs actuelles, l’image que nous avons actuellement de nous-mêmes sont misérables. C’est pour cette raison que la vie sociale est remplie de conflits et de problèmes économiques. De nos jours, personne n’est heureux, personne n’est content.

Mais, l’Image, les Valeurs, l’Identité que nous avons pourraient-elles changer? Pourrions nous prendre une nouvelle identité, de nouvelles valeurs, une nouvelle image? J’affirme clairement que oui, c’est possible.

Incontestablement, il nous faut désintégrer l’Ego.

Nous avons tous un Moi. Quand nous frappons à une porte, on nous demande :

- «Qui est là?»... et nous répondons:

- «Moi !»

Mais, qui est ce Moi, qui est ce «moi-même», qui est ce «soi-même»? En réalité et en vérité, l’Ego est une somme de valeurs positives et négatives.

Nous pourrions désintégrer l’Ego, en finir avec toutes les valeurs positives et négatives que nous avons, et alors, nous pourrions servir de véhicules à de nouvelles valeurs : aux Valeurs de l’Être. Mais dans ce cas, il nous faut une didactique si nous voulons vraiment éliminer les valeurs que nous avons actuellement et ainsi provoquer un changement.

Avant tout, il est nécessaire, en réalité et en vérité, de faire appel à la psychanalyse intime. Quand on fait appel à la psychanalyse intime, pour connaître ses défauts de type psychologique, survient une grande difficulté. Je veux me référer, de manière emphatique, à la force du CONTRE-TRANSFERT. On peut faire une auto-investigation, on peut faire une introspection, mais quand on essaie de le faire, survient toujours la difficulté du contre-transfert.

Nous essayons de TRANSFÉRER notre attention vers l’intérieur, dans le but de nous auto-explorer pour nous auto-connaître et éliminer les valeurs négatives qui nous nuisent psychologiquement, au niveau social, économique, politique et jusqu’au niveau Spirituel.

Malheureusement, je le répète, quand on essaie de faire une introspection pour s’auto-explorer et se connaître soi-même survient immédiatement le Contre-transfert qui est une force rendant l’introversion difficile.

Si le Contre-transfert n’existait pas, l’introspection serait plus facile. Malheureusement, le Contre-transfert rend vraiment difficile l’introspection et nous avons besoin de la psychanalyse intime, nous avons besoin de l’auto-investigation intime pour nous auto-connaître réellement.

Rappelons-nous cette phrase de Thalès de Milet: «NOSCE TE IPSUM» «Homme, connais-toi toi-même» (et tu connaîtras l’Univers et les Dieux). Quand on se connaît soi-même, on peut changer. Tant qu’on ne se connaît pas soi-même, tout changement s’avère inutile. Mais avant tout, mes très chers amis, on a besoin de l’auto-analyse.

Comment vaincre la force du Contre-transfert, qui rend difficile la psychanalyse intime ou l’auto-analyse? Ce n’est possible, en réalité et en vérité, qu’à travers l’ANALYSE TRANSACTIONNELLE et l’ANALYSE STRUCTURELLE.

Quand on fait appel à l’Analyse Structurelle, on connaît ces structures psychologiques qui rendent difficile, voire impossible, l’introspection intime. En connaissant ces structures, nous les comprenons, et en les comprenant, nous pouvons alors vaincre l’obstacle.

Mais, il nous faut quelque chose de plus: nous avons besoin aussi de l’Analyse Transactionnelle. Il existe des transactions bancaires, commerciales, etc. Il existe aussi les transactions psychologiques. Les différents éléments psychiques que nous portons en nous, sont soumis aux transactions, aux échanges, aux luttes, aux changements de position, etc. Ce ne sont pas des choses immobiles, elles sont toujours en mouvement.

Quand on connaît, grâce à l’Analyse Transactionnelle, les divers processus psychologiques intimes et quand, en plus de cela, on connaît aussi les différentes structures, alors, la difficulté de l’introversion psychologique s’arrête et ensuite, l’auto-exploration du Moi-même, du Soi-même se réalise avec un grand succès.

Celui qui parvient à une complète auto-exploration de tel ou tel défaut, que ce soit pour connaître la colère, la convoitise, la luxure, l’envie, l’orgueil, la paresse, ou la gourmandise, etc., peut réaliser des progrès psychologiques formidables.

Il faut en premier lieu, commencer par séparer le défaut que nous voulons éliminer de nous-même, et ensuite, le dissoudre.

Un défaut désintégré libère un certain pourcentage d’Essence Animique; à mesure que nous allons désintégrer chacune de nos fausses valeurs, c’est-à-dire nos défauts, l’Essence Animique embouteillée parmi eux sera libérée.

Et pour finir, l’Essence psychologique totalement libérée nous transformera totalement. C’est à cet instant précis que les Valeurs éternelles de l’Être s’exprimeront à travers nous.

Incontestablement, ce serait merveilleux, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour l’humanité.

Quand quelqu’un est parvenu à désintégrer, ou à dissoudre complètement ses valeurs négatives, incontestablement, il se respecte lui-même et, en se respectant lui-même, il respecte les autres; il se transforme, pour ainsi dire, en une source de bonté pour tout le monde; il se convertit en une créature parfaite, consciente, merveilleuse.

Cette auto-image mystique, dirons-nous, d’un Homme éveillé donnera naissance, par suite ou corollaire, à l’image parfaite d’un noble citoyen, à qui les circonstances seront bénéfiques, aussi, dans tous les sens ; il sera un maillon d’or de la grande Chaîne Universelle de la Vie ; il sera un exemple pour le monde entier, une source de joie pour beaucoup d’êtres ; un Illuminé au sens le plus transcendantal du terme ; quelqu’un qui jouira d’une extase continue et délicieuse.

N’oubliez pas, mes chers amis, qu’en matière de dynamique mentale, nous avons besoin de savoir le «comment» et le «pourquoi» du fonctionnement mental.

Le mental est incontestablement un instrument que nous devons apprendre à utiliser consciemment. Mais,il serait absurde de supposer qu’un tel instrument soit efficace si, auparavant, nous ne connaissions pas le «comment» et le «pourquoi» du mental.

Quand on connaît le «comment» et le «pourquoi» du mental, quand on connaît ses différents fonctionnements, on peut le contrôler; celui-ci devient un instrument utile, parfait, un merveilleux véhicule, grâce auquel nous pouvons œuvrer en faveur de l’humanité. Il nous faut, en vérité, un système réaliste, si nous désirons, vraiment, connaître le potentiel du mental humain.

De nos jours, il y a une abondance de méthodes pour contrôler le mental. Il y en a qui pensent que certains exercices artificiels peuvent être magnifiques pour contrôler l’intelligence; il y a des écoles où existent beaucoup de théories sur le mental et beaucoup de méthodes.

Mais, en réalité, en vérité, comment serait-il possible de faire quelque chose d’utile avec le mental? Pensez-vous que si nous ne connaissons pas le «comment» et le «pourquoi» du mental, nous pourrons arriver à ce qu’il soit parfait? Nous avons besoin de connaître les différents fonctionnements du mental si nous voulons qu’il soit parfait. Comment fonctionne-t-il? Pourquoi fonctionne-t-il? Ce «comment» et ce «pourquoi» sont définitifs.

Si nous lançons, par exemple, une pierre dans un lac, nous verrons des ondes se former. Celles-ci sont la réaction du lac, de l’eau contre la pierre. De façon similaire, si quelqu’un nous dit une parole ironique, cette parole arrive au mental et le mental réagit contre cette parole; alors viennent les conflits.

Tout le monde est dans les problèmes, tout le monde vit dans les conflits. Moi, j’ai observé attentivement les tables de débats dans beaucoup d’organisations, d’écoles, etc. Les gens ne se respectent pas les uns les autres. Pourquoi? Parce qu’ils ne se respectent pas eux-mêmes!

Observez un Sénat, une Chambre des Représentants, ou simplement le bureau d’une école. Si quelqu’un dit quelque chose, un tel se sent visé, alors il se fâche et dit quelque chose de pire; les membres d’un Bureau de Direction se querellent entre eux, etc. Cela indique que le mental de chacun d’eux réagit aux impacts provenant du monde extérieur, cela s’avère très grave.

On doit vraiment faire appel à la psychanalyse introspective pour explorer son propre mental; il est nécessaire de s’auto-connaître un peu plus dans l’intellectuel.

Pourquoi réagissons-nous aux paroles d’un semblable? Dans ces conditions, nous sommes toujours victimes. Si quelqu’un veut que nous soyons contents, il lui suffit de nous donner quelques petites tapes sur l’épaule et de nous dire quelques paroles aimables. Si quelqu’un veut nous voir contrariés, il lui suffit de nous dire quelques paroles désagréables.

Alors, où est notre véritable liberté intellectuelle? Quelle est-elle? Si nous dépendons complètement des autres, nous sommes des esclaves.

En réalité, nos processus psychologiques dépendent exclusivement des autres personnes; nous ne commandons pas nos propres processus psychologiques. C’est terrible! Ce sont les autres qui nous commandent et qui commandent nos processus intimes!

Un ami arrive soudain et nous dit qu’il nous invite à une fête. Nous allons chez cet ami, il nous offre un verre, et comme cela nous fait de la peine de ne pas l’accepter, nous le prenons. Arrive un autre verre et nous le prenons aussi, puis un autre et «nous continuons» et à la fin nous finissons par être ivres. Notre ami a été le maître et le seigneur de nos processus psychologiques.

Croyez-vous qu’un mental comme celui-là puisse servir, par hasard, à quelque chose? Si quelqu’un nous commande, si tout le monde a le droit de nous commander, où est alors notre liberté intellectuelle? Quelle est-elle?

Nous nous trouvons soudain devant une personne du sexe opposé, nous nous identifions beaucoup à cette personne et, à la longue, nous finissons par forniquer et commettre l’adultère! Je veux dire que c’est cette personne du sexe opposé qui a eu le plus de pouvoir: elle a fait démarrer notre processus psychologique, l’a contrôlé, l’a soumis à sa volonté. Est-ce cela la liberté?

En réalité et en vérité, l’animal intellectuel, erronément appelé «homme», a été éduqué à nier son authentique Identité, Valeurs et Image. Quelles sont la véritable Identité, Valeurs et Image de chacun de nous? Serait-ce, par hasard, l’Ego ou la Personnalité? Non. Au moyen de la psychanalyse introspective, nous pourrions passer au-delà de l’Ego et découvrir l’Être.

Incontestablement, l’Être en lui-même, est notre authentique Identité, Valeurs et Images. L’Être, en lui-même, est le C-H, le Cosmos-Homme ou l’Homme-Cosmos. C’est notre authentique Identité, Valeurs et Image.

Malheureusement, comme je vous l’ai déjà dit, l’animal intellectuel erronément appelé «homme», s’est auto-éduqué pour nier ses propres valeurs intimes; il est tombé dans le matérialisme de cette époque dégénérée; il s’est livré à tous les vices de la Terre; il marche sur le chemin de l’erreur.

Accepter la culture négative, qui s’est instillée en nous subjectivement, en suivant le chemin de la moindre résistance, est une absurdité. Malheureusement, à notre époque, les gens prennent plaisir à suivre le chemin de la moindre résistance. Ils acceptent la fausse culture matérialiste de notre temps; ils la laissent ou lui permettent de s’instiller dans leur psyché et c’est ainsi qu’ils arrivent à la négation des véritables Valeurs de l’Être.

Ce soir, mes chers amis je veux que vous réfléchissiez bien à ces choses !

Rappelez-vous que là-haut, dans l’espace infini, dans l’espace étoilé, toute action est le résultat d’une équation et d’une formule exacte. Aussi, par simple déduction logique, nous devons affirmer de manière emphatique, que notre image véritable (l’Homme-Cosmique, intime, qui est au-delà de l’Ego et des fausses valeurs) est parfaite. Chaque action de l’Être est, incontestablement, le résultat d’une équation et d’une formule exacte.

Il y a eu des cas où l’Être a réussi à s’exprimer à travers quelqu’un qui était parvenu à un changement d’Image, Valeurs et Identité et alors ce «untel» s’est converti, de ce fait, en Prophète, en Illuminé. Mais, il y a eu aussi des cas lamentables où celui qui avait servi de véhicule à son propre Être n’a pas vraiment compris les intentions du Divin.

Quand quelqu’un qui sert de véhicule à l’Être ne travaille pas de façon désintéressée en faveur de l’humanité, incontestablement, il n’a pas compris ce que sont l’équation et la formule exacte de toute action de l’Être.

Seul, celui qui renonce aux fruits de l’action, celui qui n’attend aucune récompense, celui qui est seulement animé par l’amour du travail en faveur de ses semblables, a compris, assurément, l’activité de l’Être.

Il nous faut passer, je le répète, par un changement total de nous-mêmes: Image, Valeurs, Identité doivent changer, et au lieu d’avoir la pauvre image de l’homme terrestre, nous devons avoir une image spirituelle, céleste, ici même, en chair et en os.

Au lieu de posséder les fausses valeurs de l’Ego, il doit y avoir dans notre cœur et dans notre mental les valeurs positives de l’Être.

Au lieu d’avoir, donc, une identité grossière, nous devons avoir une identité au service de l’Être.

Réfléchissons [...] jusqu’à ce que nous nous convertissions en la vive expression de l’Être. «L’Être est l’Être et la raison d’être de l’Être est ce même Être».

Faisons une nette distinction entre ce qu’est l’Expression et ce qu’est l’Auto-expression : l’Ego peut s’exprimer mais il n’aura jamais d’auto-expression. L’Ego s’exprime à travers la Personnalité et ses expressions sont subjectives: il dit ce que d’autres lui ont dit, il raconte ce que d’autres lui ont raconté, il explique ce que d’autres lui ont expliqué, mais il n’a pas l’auto-expression évidente de l’Être.

L’auto-expression objective, réelle de l’Être est ce qui compte. Quand l’Être s’exprime à travers nous, il le fait d’une manière parfaite.

Il faut désintégrer l’Ego, le Moi, le Moi-même, sur la base de psychanalyses intimes, pour que s’exprime, à travers nous, le Verbe, la Parole de l’Être.

J’arrête ici mes paroles pour ce soir. Paix Invérentielle!
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Grande Rébellion
LA DIALECTIQUE DE LA CONSCIENCE

Dans le travail ésotérique qui se rapporte à l’élimination des éléments indésirables que nous charrions dans notre intérieur, surgit parfois l’ennui, la fatigue, la lassitude.

C’est pourquoi il nous faut toujours retourner au point de départ originel et revaloriser les fondements du travail psychologique, si nous aspirons réellement à un changement radical.

Aimer le travail ésotérique est indispensable si, en vérité, l’on veut une transformation intérieure complète.

Tant que nous n’aimons pas le travail psychologique qui conduit au changement, la réévaluation des principes s’avère une chose tout à fait impossible.

Il serait absurde de supposer que nous puissions nous intéresser au travail si en réalité nous ne sommes pas arrivés à l’aimer.

Cela signifie que l’amour est indispensable, toutes les fois que nous essayons de revaloriser les fondements du travail psychologique.

Il est urgent de savoir, avant tout, ce que c’est que la conscience, car il y a beaucoup de gens qui n’ont jamais souhaité savoir quoique ce soit à ce sujet.

N’importe quelle personne commune et courante n’ignore pas qu’un boxeur qui tombe par knock-out perd la conscience.

Il est clair qu’en reprenant ses sens le malheureux pugiliste acquiert de nouveau la conscience.

N’importe qui comprend, par conséquent, qu’il existe une différence nette entre la personnalité et la conscience.

En venant au monde, nous avons tous environ trois pour cent de conscience, les quatre-vingt-dix-sept pour cent qui restent sont répartis entre subconscience, infraconscience et inconscience.

Ce trois pour cent de conscience éveillée peut être accru à mesure que nous travaillons sur nous-mêmes.

Il n’est pas possible d’accroître la conscience au moyen de procédés exclusivement physiques ou mécaniques.

Indubitablement, la conscience ne peut être éveillée qu’à l’aide d’un travail conscient et de souffrances volontaires.

Il existe plusieurs types d’énergie à l’intérieur de nous-mêmes :

Énergie mécanique.
Énergie vitale.
Énergie psychique.
Énergie mentale.
Énergie de la volonté.
Énergie de la conscience.
Énergie de l’Esprit Pur.

Nous avons beau multiplier l’énergie strictement mécanique, jamais nous ne réussirons à éveiller la conscience.

Même si nous accroissions considérablement les forces vitales à l’intérieur de notre organisme, jamais nous n’arriverions à éveiller la conscience.

Il y a beaucoup de processus psychologiques qui ont lieu au-dedans de nous-mêmes sans la moindre intervention de la conscience.

Si grande que soit la discipline du mental, l’énergie mentale ne réussira jamais à éveiller les divers fonctionnalismes de la conscience.

La force de la volonté, même multipliée à l’infini, ne peut arriver à éveiller la conscience.

Tous ces types d’énergie s’échelonnent selon différents niveaux et dimensions qui n’ont rien à voir avec la conscience.

La conscience peut être éveillée seulement au moyen du travail conscient et de suprêmes efforts.

D’ordinaire, le petit pourcentage de conscience que l’homme possède, au lieu d’être accru, est gaspillé inutilement dans la vie.

Il est évident qu’en nous identifiant avec tous les évènements de notre existence, nous dilapidons inutilement l’énergie de la conscience.

Nous devrions voir la vie comme un film, sans jamais nous identifier avec les comédies, drames ou tragédies de l’existence quotidienne, nous épargnerions ainsi l’énergie de la conscience.

La conscience en elle-même est un type d’énergie avec une très haute fréquence vibratoire.

Il ne faut pas confondre la conscience avec la mémoire, car elles sont aussi différentes l’une de l’autre que la lumière des phares d’une automobile par rapport au chemin qu’elle éclaire.

Beaucoup d’actes s’effectuent en dedans de nous-mêmes sans aucune participation de ce qu’on appelle la conscience.

Dans notre organisme se produit une foule d’ajustements et de réajustements sans que la conscience y participe le moins du monde.

Le centre moteur de notre corps peut conduire une automobile, ou diriger les doigts qui jouent du piano, sans la moindre intervention de la conscience.

La conscience c’est la lumière que l’inconscient ne perçoit pas.

L’aveugle ne perçoit pas la lumière physique solaire, mais elle existe pourtant par elle-même.

Il nous faut nous ouvrir pour que la lumière de la conscience pénètre dans les ténèbres épouvantables du moi-même, du soi-même.

Maintenant nous comprendrons mieux la signification des paroles de Jean quand il dit dans l’Évangile : « La lumière vint aux ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise. »

Or, la lumière de la conscience ne pourra absolument pas pénétrer dans les ténèbres du moi-même, si auparavant nous n’utilisons pas le sens merveilleux de « l’auto-observation psychologique ».

Il nous faut frayer un passage à la lumière afin qu’elle illumine les profondeurs ténébreuses du Moi de la Psychologie.

On ne s’observerait jamais si l’on n’avait pas intérêt à changer ; un tel intérêt n’est possible que si l’on aime vraiment les enseignements ésotériques.

Maintenant, nos lecteurs comprendront la raison pour laquelle nous conseillons de revaloriser constamment les instructions concernant le travail sur soi-même.

La conscience éveillée nous permet d’expérimenter de façon directe la réalité.

Malheureusement, l’animal intellectuel, erronément appelé homme, fasciné par le pouvoir de formulation de la logique dialectique, a oublié la dialectique de la conscience.

Incontestablement, le pouvoir de formuler des concepts logiques s’avère, au fond, terriblement pauvre.

De la thèse nous pouvons passer à l’antithèse et au moyen de la discussion arriver à la synthèse ; or, celle-ci continue à être un concept intellectuel qui ne peut en aucune façon coïncider avec la réalité.

La Dialectique de la Conscience est plus directe car elle nous permet d’expérimenter la réalité de n’importe quel phénomène, en lui-même et par lui-même.

Les phénomènes naturels ne coïncident en aucune manière avec les concepts élaborés par le mental.

La vie se développe d’instant en instant, et lorsque nous la capturons pour l’analyser, nous la tuons.

Quand nous essayons d’inférer des concepts, en observant un phénomène naturel quelconque, en fait, nous cessons de percevoir la réalité du phénomène, pour ne voir dans ce phénomène que le reflet des théories et des concepts rances qui n’ont absolument rien à voir avec le fait observé.

L’hallucination intellectuelle est fascinante, et nous voulons à tout prix que tous les phénomènes de la nature coïncident avec notre logique dialectique.

La dialectique de la conscience a son fondement dans les expériences vécues et non pas dans le simple rationalisme subjectif.

Toutes les lois de la nature existent au-dedans de nous-mêmes et si nous ne les y découvrons pas, ce n’est pas en dehors de nous que nous allons les découvrir.

L’homme est contenu dans l’Univers et l’Univers est contenu dans l’homme.

Le réel, c’est ce que l’on expérimente dans son propre intérieur ; seule la conscience peut expérimenter la réalité.

Le langage de la conscience est symbolique, intime et profondément significatif, et seuls les éveillés peuvent le comprendre.

Celui qui veut éveiller la conscience doit éliminer de son intérieur tous les éléments indésirables qui constituent l’Ego, le Moi, le Moi-même, au-dedans duquel se trouve embouteillée l’essence.

Source :
Modifié en dernier par Scorlion le 10 mars 2020, 18:55, modifié 3 fois.
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

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