Poèmes à Delphine (Part 1/3) - la rime tombée

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Poèmes à Delphine (Part 1/3) - la rime tombée

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Le temps d'une rencontre 1
Ton blondinet superbe 2
Te caser au plus vite 3
Partir à l'abordage 4
Aimer, encore aimer 5
Comme il te plaît 6
Une visite accompagnée 7
Mise au point 8
Te voir en mal 9
Le geste facile 10
Faire de toi un miroir 11
L'amie des enfants 12
J'aime l'infirmière, maman 13
Pour rendre ton idylle plus forte 14


Le choix des amours 15
Tu me sauves quelque part 16
Baiser de gosse 17
Déception première 18
Tout brille sans toi 19
Effort compensateur de l'autre jour 20
Première fois où je t'ai vue 21
Ton mec a toi 22
Tes parents qui l'apprécient 23
Artiste en herbe 24
Les manuscrits à bon port 25
La promenade de santé 26
Ton fils qui s'en vient 27
Chasse a l'homme 28


Femme dont on rêve 29
Regain d'energie 30
Bambi 31
Faites le taire 32
La trique du chatiment 33
S.O.S. amitie, on vous écoute 34
Une conception légèrement différente 35
La marque de désaveu 36
Si peu apprecié de toi 37
En tout lieu, je t'imagine 38
Réponds-moi de grâce 39
Accompagnatrice de charme 40
Contrainte forcée du poète 41
Pour en sortir plus grande encore 42


Les dés sont contre moi 44
Fantasmagories en vers 45
Une vie des plus mouvementée 45
Ta Terasse en V 46
Des mots à peine articulés 47
Te refuser sur l'autel 48
Une vie rangée 49
Me donner en pature 50
Ton gouffre béant 51
Suicide de connivence 52
Mon idéal a moi 53
Ton arrivée chez les grands 54
Métaphore sanglante 55
Sentiments non partagés 56


Mise en demeure 57
Te voir t'agiter autour de moi 57
Toujours en balance 58
Un coup pour jouer 59
Flatterie de bon ton 60
A boire et à manger 61
Achetez mes bananes 62
Partout, tu seras là 63
Mes feuilles d'automne 64
Le suprême cadeau 65
Les étapes frauduleuses 66
On ne peut tout avoir 67
Aimer à mourir 68
Une mèche de dynamite 68


Faisant semblant de rien 69
Question de rapport de force 70
Pour te rendre jalouse 71
L'étreinte de bon coeur 72
Le baiser rajouté 73
Surenchéri de ton corps 74
La fiancée du marin 75
Le grabuge du pirate 76
S'ajouter au bétail 77
Un charme fou 78
Le souvenir qui t'effraie 79
Le cadeau promis 79
Ne vexe pas ton ami 80
Si remarquable entre toutes 81


Complot dévoilé 82
Illusion sans doute 83
Rapport avec ta mère 84
Rapport avec ton père 85
En terminer d'espérer 86
Ma seule peur 87
Le cadeau repris 88
De souvenir de toi 89
La récompense du faible 90
De la fabrique au casse-pipe 90
Libre a toi 91
Delphine en fricassée 92
Delphine sur un plateau 93
Eve et Adam 94


Jane et Tarzan 95
Amour de voyage 96
Ces autres qui t'entourent 97
Amour dit trop vite 98
La croisière maritale 99
Laisser en arrière 100
Ne voyant que moi 101
De retour chez les sauvages 101
Convenances d'un autre monde 102
Des nanas bien balancées 103
Le choc 104
Fonction d'accompagnateur 105
Le réveil douloureux 106
L'outre geante 107


Dix filles pour le prix d'une 108
Ta troisième lettre 109
De bons sentiments 110
A la prochaine fois 111
Et tu seras éblouissante 112
Tes doux bisous 112
Amitié pas toujours sincère 113
le prospecteur de gain 114
En rirons-nous ? 115
Mauvais numéro à proscrire 116
Des anciennes aux prochaines 117
Laurence arrive et tu t'en vas 118
Comme avec toi 119
Et chut, s'il te plaît ! 120


Diversion sabordée 121
Esclave de sa beauté 122
Noires et blondes 123
Reprends-moi 123
Te planter un pieu 124
Ils eurent de beaux enfants 125
Me trouver une raison 126
Toujours personne dans mon lit 127
Ca devait être ecrit 128
Te donner la parole 129
Encore de sa part 130
Se forger un passé commun 131
Cette autre fille 132
Que tu n'es pas 133


Déclaration d'amour 134
Salut non rendu 134
Le dernier poème gentil 135
Sors ton mouchoir 136
Pleure une bonne fois 137
Souffre ma rancoeur 138
Souffre ton déshonneur 139
Marteler ton esprit 140
Te rétamer sur le sol 141
Te vermifuger au dedans 142
Laura 143
Une symphonie de mots 144
Secret défense 145
Fais comme de rien 145


Interdit d'amour 146
Jugement de groupe 147
Me trouvais-tu différent ? 148
Retourner la charrue 149
Fin de révolte 150
Carnaval de Venise 151
Prends tout à la rigolade 152
En définitive 153
Remettre sur le tapis 154
Montrer ses cartes 155
C'est bientôt fini 156
La, c'est fini 156
Enfin, ca va venir 157
H - 1 158
Décollage 159
fin 160



.............................................

la rime est tombée, plus de liberté dans l'écriture

----------------------------------------------


LE TEMPS D'UNE RENCONTRE


Je songe que je pense à toi
Puis me rendors, perdu dans mes leurres
Pensant à ta venue prochaine
Pour venir couvrir mes petits malheurs.

Toi qui veut me faire oublier
Le carcan d'où tu m'as débusqué,
Ne sais-tu pas quel danger
Tu cours en me révélant ton amitié ?

Il a suffit d'un échange de poèmes
Pour que tu saches l'intime de mes pensées,
Mes souffrances, tous ces secrets enfouis
Dont je ne souffle mot à personne.

Si tu vois que j'ai perdu la rime,
Ne prends pas ombrage
De ce que tu crois fainéantise
De mon esprit en mal d'espoir.

Je craignais dans mes rêves
Que tu viennes à me jeter
Regards perfides me molestant
Pour m'interdire de t'approcher.

Te sachant maintenant si heureuse
En amour dans les bras de ton charmant,
Je m'en voudrais de gâcher
Ton bonheur en m'infiltrant

Par une brèche non colmatée
De ta jeunesse en souffrance
A ton journal intime si opposé
A ta nature devenue permise.

Je m'achemine à la fin du premier
En espérant qu'il y en aura
Bien d'autres qui viendront renforcer
Cette amitié encore bien fragile.





TON BLONDINET SUPERBE


Qu'il m'est agréable de renouer
Avec ce genre dont je me croyais
A jamais exclu de mon vivant,
De témoigner en vers

De tes mérites à me soutenir
Malgré mes faiblesses et mon impuissance
A me révéler homme viril
Et charmeur au bras des demoiselles.

Tu partages tes moments de liberté
Pour venir en aide aux malades
D'esprit et de corps fatigués
Pour leur faire de nouveau apprécier

Le romantisme de quelques lignes
Qu'un nouvel auteur a pondu
Pour te mettre plus en valeur
Et plus en avantage que jamais.

Échappée de tes difficultés
Passagères au détour amoureux
De ton enfance solitaire et prude,
Tu profites d'élans non compensés

Pour savourer l'union terrestre
Avec l'élu de ton cœur bafoué,
Rendu à tes pieds en témoignage
De ce qu'il s'est refusé à t'offrir

De peur de n'en pouvoir connaître
Plusieurs au drame de sa vie
Où il côtoie l'épais schisme
Des aventures sans lendemain.

Continue de te garder saine
Ne rechignant pas à quelques folies
Pour travestir l'ennui coutumier
De faits et gestes reproduits.





TE CASER AU PLUS VITE


As-tu gardé de ce temps-là
Des bribes de ce qui te faisait
Unique au point de te bander les yeux
Et le cœur pour remplir la page ?

Es-tu aujourd'hui si comblée
Qu'il te suffise d'entamer le dialogue
Finissant par proposer au garçon
S'il veut de sa vie, te faire partage

En ces temps où l'on ne se marie plus
Pour d'obscures raisons financières
Ou de liberté qu'on veut assouvir
Au grand dam des serments d'autrefois ?

Quel est ce sérieux qui me semble
T'avoir envahi pour t'être promu
Dans la fidélité de la mariée
Qui se veut donner entière à l'époux ?

Et qu'à jamais, cela tienne
Et se renforce au fil de ta vie
Malgré la fournaise des passions ardentes
Qui t'agite au gré de tes rencontres.

Comment as-tu dompté la chose
Qui se plaît dans l'inconnu,
Cet aspect incontrôlable et puissant
Qui s'engage à nous tromper ?

Que craignais-tu d'affronter
En venant ainsi me remettre
L'objet coupable de mon esprit tourmenté
Pour que tu gardes partie de moi ?

Ma déception de n'avoir pas su
Te transporter où je te voulais
Mener au comparé des lectures
Romanesques fouettées par tes yeux.






PARTIR A L'ABORDAGE


De souhaiter qu'un malheur te vienne
Pour te voir trouver refuge dans mes bras
Comme dans ceux d'un ami trop proche
Qui te console de la peine causée

Et te tenir le plus simplement
Du monde, le temps que tes larmes
Disparaissent dans le brouhaha de tes mots
Pour m'avouer le fragile de ta destinée.

De faire de toi, le clairon enchanteur
Des réveils matinaux d'une quête absurde
Et recueillir ce moment d'abandon
Sans profiter de ton chagrin parsemé.

Est-il plus question du rôle d'un ami
Dans les moments de détresse à son égérie
Que d'un retour aux sources jaillissantes
Du comment de la chose provoquée ?

L'impalpable des vers monotones
Qui se veulent exemples d'intégrité
Pour goûter à ta sensiblerie manifestée
Derrière ton apparente joie de vivre.

Et si tu mènes la danse aux verres
Embrumés de ton pauvre confident
Réduit à espionner les battements
De ton coeur déchiré de sanglots,

Tu ne feras preuve que de pitié
Et de compassion pour l'être affamé
Qui s'en nourrit par défaut
D'autre chose plus conséquente.

Que si j'en suis anéanti
Au point de te laisser faire,
Je sois au moins conscient
Du trouble naissant en moi.






AIMER, ENCORE AIMER


Toute cette apparente dureté
Pour te cacher mon profond embarras
A te dévoiler toute ma douceur
Pour me montrer fort de mes faiblesses.

T'ai-je demandé la permission
De recourir à l'art poétique
Pour te remettre mes sensations
A ton ingérence maladroite ?

Devrais-je plutôt me taire
Que confondre tes envies coupables
Quand je garde les yeux baissés
De peur de foudroyer les tiens ?

Se peut-il que tu imagines
Que ce n'est qu'un nouveau jeu
Dont j'élabore les règles d'avance
Pour me faire gagnant légitime

Comme au ministère de mes conquêtes
Dont tu me crois toujours héritier,
Mis en demeure par mes amantes
A trouver abris au plus loin d'elles.

Si je me dois de tenir mes promesses
Qu'on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche
Et qu'il vaille mieux te préférer
Malgré les risques à encourir

De me voir témoin ou esclave
Désigné de ton délire amoureux
Qui ne cesse de croître
Aux souvenirs des ébats sulfureux

Qui mutilent ta vie nouvelle
Comme quand on regarde au plus près
Pour ne pas voir de beauté au loin
De risque de s'en trouver pris.






COMME IL TE PLAIT


Te rappelles-tu des visages d'autrefois
Qui se collaient contre ta bouche
Pour en saisir le fil
De ta saveur toute douce.

Sentais-tu qu'ils craquaient
Déjà sous ton emprise féline
Quand tu les enlaçais par derrière
Pour qu'ils n'aient rien à redire.

Comment se fait-il Delphine
Que tu ais si vite grandi
Entre tes émois de jeune fille
Pour me cacher ton état de femme ?

Regrettes-tu que j'en vienne
A t'envahir et de dissiper
Au monde du dehors des lieux
Où tu navigues en perdition

De mon ridicule à te troubler
Afin que tu trouves moyen
De me préciser que je m'égare
Là où tu refuses de me suivre.

T'importe-t-il que je n'empiète
Pas sur le privé de tes relations
Pour tenter d'y voir clair
Entre tes amours distribués.

Ne me prends pas toi aussi
Pour un enfant dont on sourit
En pensant qu'il est bien sot
De se donner tant de mal

Pour se croire habité d'une passion
Qui se veut plus féconde
De la proximité qui découle
De politesse entre voisin-voisine.






UNE VISITE ACCOMPAGNEE


Crois-tu que je n'ai plus d'amour
A t'offrir tant j'en ai gaspillé,
Qu'il te soit possible encore
D'en grappiller le dernier élan

Comme pour un baiser d'adieu
Avant même que la romance
Ne se soit produite entre nous
Afin d'oublier l'escapade

Qui aurait pu nous surprendre
Si j'avais su te recevoir
Mieux que je ne l'ai fait
Ce matin d'automne où tu m'as souri.

Et pourtant sentir un malaise
Profond dans tes absences régulières
Au seuil de la porte d'entrée
Ou devant la cage aux oiseaux.

Tu n'es pourtant pas la première
A franchir les limites de mon univers
Mais qu'ai-je retenu des autres
Si peu délicieuses auprès de toi.

Enchanteur des coeurs foudroyés
Dont tu te méfies, me sachant
Emporté à surgir du néant
Pour soulever le voile du mystère

Dont tu te veux garante.
Saches que je suis au parfum
De l'envie ponctuelle des femmes
De collectionner les amis

A défaut de beaux amants
Reconduits sur le carré d'en face,
Préférant te voir accompagnée
Que de me faire ton soupirant.






MISE AU POINT


Avoue que je t'indispose
Et que tu souhaites en secret que j'arrête
De m'inspirer de ta personne
En te dédiant toujours plus de poèmes.

Me clarifier la situation présente
Pour souffler sur mes espoirs
De chaloupe venant accoster
Sur une terre trop accueillante.

Mettre à bas mon enthousiasme
En voyant revenir mon passé vertueux
Trié sur le volet par tes soins
Pour nous taxer de points communs.

Le paradoxe aidant à cerner
La confusion extrême encore élargie
A ne point te faire souffrir
Sans me mettre au déplaisir.

Saute des lignes aux quatrains
Pour que je ne sois pas objet
De pitrerie aux yeux de tes proches
Évertués à démonter mon manège.

Et qu'importe si tu les écoutes
Pour te soumettre au courroux vengeur
De l'amant délaissé la veille
Qui se croyait chassé de ta vie.

N'irais-je pas m'en plaindre
Si tu ne devais rien changer
De tes habitudes par mes venues
Intempestives dans tes journées bien réglées.

Tu n'as commis aucun impair,
Seulement, je dénie toute responsabilité
Qui ne vienne à modifier en partie
Tes engagements d'ici ou d'ailleurs.





TE VOIR EN MAL


Que j'en vienne à souhaiter
Que tu ne me connaisses plus
Comme l'amoureux infidèle
Qu'il te plaît d'imaginer

Pour te retenir de tomber
Dans mes bras fatigués d'attendre
Ce qu'ils se voient toujours refusé.
Que tu n'aies jamais lu

Ce qui se voulait pourtant
Une entrée en matière aisée
Pour convenir d'un intérêt réciproque
Pour les bons sentiments qu'il nous reste.

J'ai voulu me faire tout petit
Pour qu'on ne me remarque plus
Mais tes yeux m'ont grandi
D'espérance au sortir de ta venue.

Je voudrais déjà m'en aller
Pour surtout ne pas te connaître
Et ainsi m'ancrer tous ces rêves
Inachevés où se mêlent nos vies

Aux frontières des aventures tronquées.
Tu disposes de tant d'atouts majeurs
Que tu pourrais me réduire à néant
Ou m'élever une statue de glace

Dont tu t'évertuerais à faire fondre
Les bords pour qu'au point de fracture,
Tu puisses me briser du monde
Qui s'inquiète de mon potentiel.

Quel piteux homme je fais
De me sentir auprès de toi
Comme une poupée qu'on casse
Par dépit de
se voir abandonné.





LE GESTE FACILE


T'offusquant que je te courtise,
Tu prends ton mal en patience
En lui faisant jurer sur l'office
De se tenir bien tranquille

L'espace d'un petit moment encore
Afin de me prendre en flagrant délit
Pour le lâcher à ma gorge
Me faisant souffrir de la comparaison.

Il te semble si facile que je m'inspire
De toi que tu en oublies justement
Que cela ne vient pas sur commande
Pour répondre aux ardeurs naissantes.

Il faut que soit présent
Cet agent dont la nature
N'est pas encore répertoriée
Par les physiologistes si enclin à cela.

Il me fait défaut depuis trop longtemps
Pour que je m'abaisse à le délier
Pour céder aux convenances
Qui se veulent mon rempart.

Toi qui me prend pour trop sage
Pour oser me jucher au seuil de chez toi,
Comprends mon hantise de tes proches
Venant à me traiter d'incongru.

Alors, je te repousse comme je peux
En glissant la chose dans ta boîte,
Ce qui traduit pour toi
Un manque de passion véritable.

Mais tu n'as qu'une vie à dispenser
Et je ne peux malgré mon envie
Te prendre en partie pour moi
Sans t'arracher à l'élu de ton cœur.





FAIRE DE TOI UN MIROIR


Ne puis-je être l'ami
Que de femmes lointaines ?
J'ai trop pris l'habitude
De la distance pour m'en passer

Car elle me donne le mal suffisant
Pour laisser couler le sang
De mon coeur écorché à vif
Dont tu recueilles le nectar sacré.

Imagine qu'à l'inverse de moi,
Un prince charmant de son royaume
Te formule de plus belle manière
Encore sa demande en mariage ;

L'aurais-tu admis à franchir ton portique
Sans craindre de mélanger tes sentiments
Rendus à l'étroit par le prestige
A devenir première femme du pays ?

Une seule fois, me laisserais-tu
Prendre possession de ton corps
Pour que je sache enfin l'effet
Que te procure mes vers que tu lis.

Puis-je me révéler androgyne
Et recevoir ce que j'ai semé
Sans passer au travers de toi,
M'immolant dans le retour vacant.

Pleurer pour éteindre les braises
Qui me feraient encore renaître
Et me voir transformé à tes yeux
Pour que tu me choisisses en premier

Et goûter au passage de tes lèvres
Les accents fiévreux des matins d'hiver,
Des rires d'enfants joyeux
Sur le lac gelé que l'on traverse.






L'AMIE DES ENFANTS


Chamboulée de tes instincts naturels,
Tu consens à me prendre la main
Pour m'extirper du gouffre béant
Où je me languis de rêvasser.

L'épreuve passée, la récompense
De tes pénibles moments vécus,
Tes petits pas précipités
Dans la cohue des corps entremêlés.

Quelle joie les enfants auront
De te voir à leur chevet
Les bordant dans leur demi-sommeil
Où tu les rassures de leur état.

Des guérisons spontanées, résultat
De ton affection pour les petites
Têtes blondes au teint livide
Comme à ton serviteur malade.

Ce bain de soleil qu'on s'abstient
De prendre quand on se retire
Bien loin des autres qui s'embrassent
Pour souligner qu'ils s'aiment.

Avec cette bonté de coeur profonde
Qui mérite de se passer de soin
Quand tes effluves se répandent
Dans leur logis mal éclairé.

Ton rayon de lumière salutaire
Qui dépose de gros joyaux
Dans les coeurs trop fatigués
De battre à force de pleurer.

Prends soin des adorables bambins
Qui attendent que la vie
Leur sourit et les épargne
De tes souffrances passées.






J'AIME L'INFIRMIERE, MAMAN


Tu me rappelles ces fées disparues
Qui donnaient une pointe de génie
Au rejeton qu'elle voyaient en mal
Tout en bas dans la vallée.

Armée de ton sourire cajoleur,
Tu démontes les barrières de son ennui
En participant à ses jeux irréels
Pour qu'il fasse de toi, sa promise.

Toujours encline à te dégager
De situations troubles avec lui,
Tu lui expliques qu'il va grandir
Et connaître l'amour non trafiqué

Que l'on porte aux infirmières
Pour peu qu'elles soient habitées
Du pouvoir de changer le morne
Hospitalier en couleur de fête.

A côtoyer des enfants condamnés
Dont les parents s'efforcent de se désunir
Pour rejeter la faute de l'un sur l'autre,
Tu leur fais admettre simplement

Qu'en cela, ils s'aiment plus eux-mêmes
Que leur pauvre enfant attristé
De leurs disputes incessantes
En trompe l'oeil de leur égoïsme.

Ne pas crier plus fort qu'eux
pour les faire taire le soir venu
Quand ils refusent de se coucher
Pour que tu leur racontes des histoires

D'ogres venant à tricher un peu
En disant qu'ils viennent manger
La belle héroïne quand les petits enfants
Se montrent turbulents et sauvages.






POUR RENDRE TON IDYLLE PLUS FORTE


Si tu sais déjouer mes tours,
Tu n'en seras que plus forte
Pour cloisonner tes sentiments
Doubles qui pourraient surgir.

Ton modèle corrompu des lois
Qui te voulaient façonnée,
Tu déplaces tes repères de choix
Pour endurcir ton coeur vers lui.

S'il suffisait d'écrire des poèmes
Pour se voir refouler l'opposant,
Les pauvres gens de coeur
Dénués d'inspiration créatrice

Se lamenteraient de la page blanche
Qui ne vient point se remplir.
Et si au conseil d'un tiers,
Il t'écrit avec ses mots à lui,

Il en sera d'autant plus
Aimé que la profondeur
Atteinte par ses phrases
Supplantera celle du pourfendeur.

Et de l'opportun ainsi glissé,
Il ne restera plus rien
Qu'une union d'autant plus forte
S'établira entre vos âmes jointes.

Je me maudirais au contraire
Si je prenais avantage certain
Devant son emportement déclaré
A se corrompre pour te plaire.

Il m'est grandement profitable
De te savoir déjà prise.
J'en suis sûr de ne rien changer
De tes amours triomphant jusqu'à lui.
Modifié en dernier par Gemani le 22 juillet 2023, 12:52, modifié 2 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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LE CHOIX DES AMOURS


Je n'en veux point parler
Que tu sacrifies ton temps précieux.
On doit réfréner son amour
Pour surtout n'en laisser rien paraître.

Retiens ma solitude atroce
Qui fait que je sois plus enclin
A aimer qui me témoigne
De l'affection malgré mes tares.

De ces amours plus que ridicules
Qu'on porte aux êtres intouchables
Qui se donnent à fond
Pour des causes perdues.

T'es-tu trouvée digne d'être aimée
Pour en arriver à sortir
Avec ceux qui te plaisent
Plus qu'à ceux qui te le proposent.

Tu sais, t'écrire me permet
De rendre véridique
Que je pense à toi
Quand tu n'es pas là.

Si je te donne l'impression d'une idylle
Qui ne se foule pas en chair,
C'est que je me veux sur
Un plan différent, être regardé.

J'ignore tout de ces choses
Que si jeunes, ils explorent.
Je ne te croyais pas dans le secret,
Mais aujourd'hui, je te sais des leurs.

Non pas que je le regrette,
Il ne m'appartient pas de juger
Si tu le croyais devenir ton mari
Ou si l'entente sexuelle est d'importance.





TU ME SAUVES QUELQUE PART


Et je m'emballe pour te peiner,
Dussais-je apprendre à vivre
Au lieu de présumer des choses
Que tu as dites ou faites ?

Les démons veulent ma peau.
Tu leur retires un met de choix.
Ils m'avaient inspiré de nouveau
Les poèmes interdit à faire lire.

Tu es venue en coup de vent
Les chasser jusqu'au dernier,
Mais dans ta longue absence,
Ils ont surgi à nouveau.

Mais, ce que tu m'inspires
M'empêche de les écouter.
Veux-tu que je sois fort
Pour me réprimer à l'intérieur

Pour que ni toi, ni eux
Ne s'emparent de mon âme ?
N'es-tu pas trop chamboulée
Par mes propos discordants ?

Et tu trouves plaisir
A pénétrer mon univers !
Ne te forces-tu pas
A me venir en aide ?

N'as-tu que bonté et pureté
Sur l'alliance que tu me remets
A défaut de larmes venant renchérir
Toute autre liaison plus folle ?

Agite ton mouchoir en désespoir
De cause au lendemain des noces
Où ton cavalier t'aura transporté
D'émotions à l'émerveillement magique.





BAISER DE GOSSE


Pour te dire, j'aurais envie
Mais l'émotion m'en serait
Trop forte et je m'évanouirais
Au toucher des lèvres douces.

De trop ressentir les choses
Empêche parfois de les vivre
Et c'est pourquoi le baiser
M'est encore une saveur inconnue.

Tu me diras qu'il embrasse bien,
Qu'il fait chavirer le ventre
Et qu'en aucun autre, jamais
Tu n'as connu ce petit plus.

Et moi, je t'écouterais
M'imaginant le labourage
Des terres râpeuses, crénelées
De fortifications rustiques.

N'y verrais-je même pas l'essentiel !
As-tu gardé pour toujours
Le souvenir du premier baiser
Echangé au sortir de l'enfance ?





DECEPTION PREMIERE


Je comptais les minutes qui s'égrenaient
Et tu ne venais toujours pas,
Plus emprunte sans doute
A m'oublier qu'à me bénir.

Comment te dissimuler la passion
Que tu sais m'habiter en mon sein
Et devoir m'en tenir pour dit
Que tu deviennes ma nouvelle amie.

J'ai bien compris le message.
Moi qui t'aurait demandé
De formuler un vœu en secret
En pénétrant dans ma chambre

Pour la première fois de ta vie,
Je m'en trouve réduit
A espérer que tu viennes
Bien la prochaine fois.

Et même si jamais plus, je ne te verrais
Franchir le pas de ma porte ;
Je me réjouirais de te rencontrer
Dans la montée des étages

Si tu ne choisis pas l'escalier,
Trop fragilisée pour m'affronter
Le temps de quelques secondes
Passées dans un silence effrayant.

Renforcé par ton contact facile,
Me suis interposé sans vergogne,
Comme un indigent affamé
Qui ne sait pas se tenir,

Brisant l'amitié si fragile
Que je savais en péril
Par mes façons vulgaires
D'interchanger les rôles.





TOUT BRILLE SANS TOI


J'avais tant fait pour le mieux,
Epoussetant mon vieux mobilier
Faisant de l'ordre allant
Même à disposer un fauteuil

Et une table basse ornementée
D'un pot-pourri, de deux verres,
De jus de fruits et d'un broc d'eau
Pour au mieux te recevoir.

Ce n'est pas que tu sois fâchée
Mais que je t'ai fait de la peine
En me substituant à lui
Dont je voulais pourtant te rapprocher.

Je m'insère là où je ne dois pas,
Je ne peux recoller déjà
Les pots cassés du désastre
Tombé de ces derniers temps.

Je m'étais promis de jamais
Séparer les gens qui s'aiment
Et j'ai osé attenté
A l'élu de ton cœur fidèle.

Mon plaidoyer n'a que faire
De me disculper de mes torts.
J'ai trop usé de cœurs
Pour qu'on me remette mon délit.

Tu m'apprends à vivre autant
Par ton absence de ce matin
Que par les leçons d'agir
Dont tu voulais m'entretenir.

Qu'il est absurde qu'entre
Voisins, des liens se tissent
Car ils ne se sont pas choisis
Comme il en est au hasard.





EFFORT COMPENSATEUR DE L'AUTRE JOUR


Je voulais te donner un peu de ce bonheur
Que l'on goûte avec parcimonie
Quand on a un mari chanteur.
Tu peux de mon talent me faire grief.

Aurais-je encore du me renseigner
Si du tien, tu n'étais point honorée
Avant que de muse, tu ne deviennes
Le point d'orgue de mon oeuvre ?

La télévision sur son meuble perché
N'avait jamais autant reluit.
Tout était à son avantage
Jusqu'à ma toilette choisie.

Tout ce grabuge l'autre jour
Quand tu es venue à l'improviste
Observer la déchéance du lieu
Où je me tenais pour mort.

De ton bouche à bouche infiltrant,
M'inondant du souffle de ta vie
A l'approche de ton visage en damier
Qui fascine mes ardeurs défendues.

Mon père frustré de mon avis
Changeant à l'honorer ou non
De ma présence habituelle
Dans l'ignorance de mon attente

Infructueuse de la matinée
Où tu m'as fait languir.
Que je puis être déroutant
A donner tant d'importance

A ce qui n'est peut-être
Qu'un rendez-vous remis
Si bien qu'il t'en importe
Qu'on se revoie à nouveau.





PREMIERE FOIS OU JE T'AI VUE


Je me surprends à regarder
Les nuages à la tombée de la nuit,
Mes pensées toujours dirigées vers toi
Ne sachant où tourner mon regard

Pour retrouver l'image de ton corps,
Reformer les traits de ton visage,
Recopier ton approche si câline
Et tout ce que tu n'osais me dire.

Mais qu'est-ce discours ?
Comment te voudrais-je ?
Remarque qu'il y a des années,
Je te regardais à peine.

Je me souviens d'une fois
Sur la butte où je t'ai fixée
Dans les symptômes de ta maladie.
Tu étais si jeune, Delphine.

Et après, le trou des années.
Je te revois en belle compagnie
Te comptant parmi les femmes heureuses
Et ne revenant pas comme tu as changé.

J'ai vu ton frère bien souvent
Mais toi, vraiment si peu.
Et pourtant, ces rares fois là
Tu me parlais comme à un ami.

J'étais gêné de par ma situation
Mais j'ai su qu'il n'y avait
Pas qu'à moi que tu délivrais
Cette affection sans borne.

Alors, pourquoi ai-je voulu
Me rapprocher plus de toi ?
Pouvais-je savoir qu'une amie
Si proche me ferait trop mal ?






TON MEC A TOI


Il doit t'aimer à s'en rendre fou
Même sans te célébrer de louanges,
Tu le sens glisser toujours
Plus aux tréfonds de ta chair.

Ton image de femme épanouie
Est l'apanage de ton homme.
Il sait devancer tes désirs
En place et cause de chacun.

Lui vouant une admiration solennelle,
Tu reposes ta tête contre lui
Pour en être rassurée
Par son amour débordant.

Il en est touchant qu'il
Te témoigne de si grands élans.
Tu n'imagines la vie qu'auprès de lui.
Tu veux le fuir pour qu'il te retrouve.

Et résonne ses mots tendres
Qui te bercent en déclarations
Comme s'il voulait te conquérir
A nouveau te volant à lui-même.

Victime de tes rages saignantes
Qu'à force d'embrunir,
Elles ravivent votre amour
Comme d'autant de fils de soie.

Son soutien dans les moments
Où te sentant désemparée,
Il vient tendrement t'embrasser
Et t'élever dans ses bras.

Tu ne comptes pareil bonheur
Dans tes cahiers d'écolière
Et tu penses à lui, si beau
Qui t'attend pour t'aimer.






TES PARENTS QUI L'APPRECIENT


Il s'enchante de ton choix
Charriant le jeune homme aimant
Venu lui faire sa demande
De se lier à toi pour la vie.

Elle te dit que meilleur homme
Que lui te sera difficile à trouver
Tant il se veut te protéger
Dans son empressement à te tenir.

Les enfants crient de joie
Dans le tintement des carillons d'or.
Les colombes filent haut dans le ciel
En prélude du voyage de noce.

Il te fait voir du pays,
Te ravit par ses goûts
Se montrant des plus délicats
En te portant sur le pont

Alors que le bouteille se fracasse,
Que la houle se fait pressante,
Que les amarres sont tranchées
Et vogue le vaisseau lointain.

Entre tempête et mer calme,
Isolé du monde vivant,
Vous baissez les grands voiles
Pour débarquer au firmament

Les coeurs joyeux au rythme
De la samba des zones côtières
Où vous cheminez enlacés
Sous les grands palmiers.

Au crépuscule des étoiles nombreuses,
Il mène la barque au navire
Te contant les fables d'antan
Des époux perdus sur une île.






ARTISTE EN HERBE


Il s'autorise de grands espaces
Pour rouler à tambour battant,
Tes cheveux flottant au vent
Glacé de la cascade d'eau perlée.

Tu dévales les champs d'herbes fines
Main dans la main de ton aimé
Et ton sourire dont il raffole
A ses yeux qui t'emballent.

Et tu ris de sa façon de te voir
Quand il te cache ses yeux larmoyants.
Il ramène ta chevelure sur tes épaules
Comme pour admirer ton buste magnifié.

Une indéfinissable impression
De goûter charmant sur l'herbe
Comme au siècle dernier
Où Shubert le mettait en musique.

Et quand tu poses auprès de lui
Pour que le peintre rende la candeur
De vos visages épris de passion
L'un pour l'autre de vos vies,

Il ne vient pas dans son esprit
De quart d'heure de folie en bataille,
De victoire chancelante en défaite
Où se confondent les parties

Et chercher partout un reflet de toi
Pour un monde fait à ton image
Où toi seul le pourvoie
De ce qu'il te semble attendre.

Secondant ton ange gardien,
Il s'accorde à dépeindre
Les ficelles de ton destin
Emmêlées à s'éprendre.





LES MANUSCRITS A BON PORT


Le : " Tu ne t'es pas regardé "
Qui vous est aussi vite retourné
Que le reproche aiguisé au tranchant
Et la haine qui se voit montée.

La question ne se pose pas
Quand on sait un sentiment
Non réciproque où l'un se démène
Pendant que l'autre le rejette gentiment.

Il t'aurait été plus facile
De me les rendre sur le palier
Au lieu de devoir attendre
Que j'y consente à l'intérieur.

Par timidité, tu t'en serais allé
En me cachant tes pensées profondes
Sur mon art et ma personne,
Pressée de retrouver les tiens.

Ne t'avais-je pas dit
De me les retourner
Que s'ils te tourmentaient
Jusqu'au point critique ?

Puis-je plutôt penser
Que ce geste de retour
Se voulait être de toi,
Une offre d'amitié sincère

A moins qu'un prétexte
Pour me voir en mon domaine,
Cherchant à me connaître mieux
Pour en partager mes délires ?

Il semble que ta fiche soignée
Se voulait résultat de ton étude
Acharnée de mes vers emportés
A mes amies et sujets d'amertume.





LA PROMENADE DE SANTE


Il soulage tes inquiétudes pécuniaires
En te montrant sa bourse remplie
Dont il déloge quelques liasses
Pour les trésors de la Monade.

Il n'est pas avare de son argent.
S'il s'en sépare, il est facile
D'imaginer que par mégarde,
Tu as du toiser une originalité

Qu'il a bien vite remarquée
Pour demander au garçon
De retourner à la vitrine
Pour l'en défaire de son présentoir.

A l'abris des soucis financiers,
Tu coules des jours heureux
Etant chaque jour plus comblée
De faire ce que bon te semble

Quelqu'en soit le salaire rétribué
Pour soulager la détresse des enfants
Abîmés dans leurs corps épuisés
De sollicitude pour leurs parents.

Bientôt, tu enfantes à ton tour
De ces bébés trop charmants
Qu'on voudrait tenir à soi
Toujours aussi petits.

A la fois, trop heureuse d'un mari
Protecteur et passionné
Tu te vois tout autant des enfants
Récompensée de sa double attention.

Tu ne connais pas la vie monotone
Tant il regorge de stratagèmes
Frisant parfois le ridicule
Pour te mener à son trône.






TON FILS QUI S'EN VIENT


Il aurait envie de t'embrasser
Mais il a peur que tu en viennes
A l'aimer et défaire le roman
D'amour dont il est étranger.

Ne voulant pas être la cause
D'un désengagement fatal,
Il se retire à grands pas pour laisser
Au maître continuer son oeuvre.

Ce favori de tes ardeurs amoureuses
Profite du temps qu'il est seul
Pour t'implanter dans ton quotidien
Les racines de son arbre majestueux.

Lui sait aimer comme il faut,
Faisant ton émerveillement grandiose
En polissant chacune des pétales
Qui te font fleurs d'orchidée.

Il brille d'éclats de rire
Face à l'humeur maussade
Des gens de ton monde
Se tournant pour la piqûre.

Il s'accomplit le manège tournant
Des grands soirs de fièvre
Où l'on se veut donner un enfant
Par l'amour de sa vie de labeur.

Virevolte le moulin à vent
Qui s'amenuise du filet d'eau
A cacher en la maison
Les graines à s'en trouver percées.

Ton ventre en soubresauts violents
Dissipe la moiteur des fatigues
Déchargées au trop plein des journées
Où tu te démènes dans son attente.






CHASSE A L'HOMME


En toute amitié comme tu le dis
Si bien pour me reprendre en main.
Je voudrais céder la place
Au chanteur bruyant des foires.

Celui qui déclame son amour
Aux passantes du mal-être
Comme on traverse la rue
En jetant du pain aux pigeons.

Les minettes à vos places
Pour des yeux me défendre
De vous rouler de mes braises
A mes émois pétrifiés de glace.

Heureusement que je n'ai
Que poésie à t'offrir.
Si j'avais en outre
Un physique de mannequin,

Une bourse d'homme d'affaire
Avec l'éthique de sa charge,
J'aurais pu ne pas comprendre
Mais je suis à l'inverse d'eux.

Je ne parviens à domestiquer
Cette inspiration encline à me perdre
Comme autant d'abandon
Aux fers de lance des chevaliers.

Tu projettes ton palefroi
A l'assaut de ma dernière demeure
Suivant tes fougueux lévriers
Pour m'ordonner ta face vengeresse.

Je titube au bras de la rivière,
Emporté par les flots menaçants
Le temps de fixer ton image
Avant d'être broyé contre le roc.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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FEMME DONT ON REVE


Mon coeur est lourd de chagrin
Du silence mortel de tes envies.
L'écroulement à bout de souffle
D'un désir passionné de partage.

Pauvre enfant dans la peau
D'une femme pressée de vivre.
Servante dévouée des causes perdues
Qui s'affiche le sourire aux lèvres.

Détentrice de l'étrange pouvoir
De bouleverser les esprits.
Prisonnière d'un passé redoutable
Qui t'a rendu combattante.

Amoureuse d'un homme sans tâche
Dévoyé à te suivre toujours.
Modèle de femme libérée
Parce qu'attachée à son homme.

Déjà trafiquée par mes soins
Pour qu'elle s'imagine autrement.
Delphine de son joli prénom
Qui revient des gloires antiques.

De perdre conscience des choses
Qu'ils reçoivent de toi.
Mais tu veux à tous, donner
Des miettes d'un parfait bonheur.

Le poète dépassé de ses ardeurs
S'en vient se remettre
En lice après avoir échoué
Au martyr de son doux rêve.

Tu figures d'un autre temps
Mes espoirs en terre brûlée.
Tes pieds sur les charbons ardents
S'activent au retour des flammes.






REGAIN D'ENERGIE


Comme une fontaine à boire,
Tu sèmes tous tes plaisirs
Dans le morne de nos espaces
Acculés à se faire prendre.

Je voudrais te taquiner,
Te recevoir dans mon esprit,
T'abriter de mon confort,
Te nicher de ma folie.

Lézarder les profils hauts
Qui viendraient nous surprendre
A porter des espérances tranquilles
Malgré la tempête au grand large.

Sait-il souffrir ton absence,
S'adoucir de ta volonté,
Ravir ton feu conquérant,
Lustrer tes nuits harmoniques.

Mutile vos approches fécondes
Des détails qui m'abîment.
Ebranle les chimères du poète
Pour qu'il éteigne sa flamme.

Donne moi ces parfums subtils
De vos regards complices.
Evite moi de grâce
De brandir les bouquets de joie.

Culbute les carrières rongées
Du fécond de leurs mobiles.
Agite le hochet coulant
De mes lubies d'emballage.

Pourquoi t'ai-je dit adieu
Comme on baisse un étendard ?
Pourquoi me suis-je reposé
Comme on retire un attelage ?






BAMBI


Adieu Bambi, sauve tes émules.
Retourne les mottes de terre brune
Et laisse les oiseaux des champs
S'abattre en ligne sur les semis.

Le vermisseau picoré du bec
Comme sacrifié pour la troupe,
Contamine la chair fine des rapaces.
Ne broute pas l'herbe d'alentours.

Rejoins la folle bourrasque.
Ne regarde pas l'agonie hurlante.
Sois fort et passe au travers
Sans trop chercher à savoir.

Sauve toi, il n'est plus temps
D'agiter le fanion de la Croix-Rouge.
Tu dois partir sans te retourner.
File au devant des flammes.

Les faibles devront succomber.
On retrouvera leurs cendres.
Eloigne toi des défigurés de la nature.
Il n'est pas bon d'en côtoyer.

Ils ont bien vu la chose arriver
Mais bouger leur était trop dur.
Il savent le mystère effrayant.
Leurs ombres ne les suivent plus.

Leur maladie n'est pas apparente.
Ils ne sont que morts-vivants.
Bambi, n'y pense pas, va-t'en.
On te fera vivre des aventures.

Si nous restons dans les limbes,
C'est pour que tu sois heureux.
Faire la fête nous ennuie
Car nous existons trop au dedans.







FAITES LE TAIRE


Il y a des appels qui y ressemblent
Mais qui est le véritable sauvé ?
Ces esprits limités à survivre
Et occupés de petits bénéfices.

Du sang qui les dépasse
Aux choses de leur destin
Qu'ils se plaisent de suivre
Dans les sentiers entamés.

Du vide des moments laissés libres
Qui se colmatent après coup.
Les sentiments à brides abattues
Qu'il fallait comme d'habitude

Dissimuler au lieu d'en faire part.
Mais, l'on se méfie qu'il puisse
Sous couvert d'émotions amoureuses
Venir saccager la vie tranquille.

Alors, quand il vient trop près
Du sanctuaire des âmes protégées,
Les rendez-vous ne tiennent plus.
On préfère le repousser dehors

Pour qu'en public, il ne manifeste
Pas l'embarras du brasier permanent,
Et détourne la rivière des interdits
De couche et de bon voisinage.

Il choque les prêteurs du dimanche.
Elle regrette d'aller vers lui.
Il ne fait pas cause du reste
Et l'incite à témoigner des choses.

Les mots ne lui viennent pas.
Il ne passe pas son chemin.
Comme dans un duel au revolver,
On attend que l'autre dégaine.






LA TRIQUE DU CHATIMENT


Ce n'est pas pour mes beaux yeux
Que tu viendras te retourner,
Plutôt rire sous ta cape
Et cracher ton venin de femme.

Briser l'accord au plus tendre,
Le mignon installé au volant,
Refoulé de sa passion du début,
Te garde au chaud pour la nuit.

Et ton corps qui s'ébroue
De vers encombrants ton esprit.
Bafoué par ton revers tournant,
Je m'aligne droit dans la mire.

Méfie toi des poids encombrants
Qui éraflent tes dalles précieuses.
Tu peux filer sur l'autre voie.
Je ne vais pas t'acculer encore.

Lapsus volontaire et pratique
Pour ombrager ta mine souriante
Au pensé de la traque
Percutante investie du chaos

De terminer l'ouvrage dégradant
Pour t'imprimer la violence
D'une passion enragée de fiel,
Pourrie jusque dans l'art d'aimer.

Groggy de la culbute capotée
A cause de tes orteils gelés
Et meurtris de ta marche forcée
Dans l'estampille d'un pesant boulet.

Cérémonie de la martingale
Eventrée qui pisse ses diamants.
La pression des pierres brutes
Evacués de la galerie serpentine.






S.O.S. AMITIE, ON VOUS ECOUTE


Le poète s'en remet au large
Car les muses s'en sont allées.
Il ne m'en reste aucune à aimer
Et si grand nombre à oublier.

Mais, ne ferais-je que de les apercevoir
Et j'aurais trop mal de ne pas les posséder.
Ne peut-on pas souhaiter meilleur
De lui dire pendant l'acte charnel

Combien on la sent nous appartenir,
De la sentir s'abandonner contre nous
Et se laisser faire en prise
De la passion qu'elle nous délivre.

Sa dernière rencontre déroulée
Dans son antre maléfique
A très vite tourné court
Quand il s'est pris d'amour pour elle.

Elle lui a repris ses espoirs
En revenant à ses horaires libres
Pour ne plus lui en concéder
Comme au promis qu'il fut.

Se refusant d'être choyée par mes lettres,
En regard peut être de son compagnon.
Venant à prendre une place
Trop grande dans sa vie réglée,

Elle me suggère d'aller voir ailleurs
Si d'autres peuvent me satisfaire
Comme les servants des coeurs troublés
Qui restent à votre écoute

Sur la ligne des appels à l'aide.
Et à l'occasion peut être
Lors de mes sorties dans le parc
Venir me faire un bonjour guilleret.






UNE CONCEPTION LEGEREMENT DIFFERENTE


Je me montre tellement ingrat
Du peu qu'elle daigne bien
M'accorder qu'elle m'en retire
Encore des parts de son amitié.

Je pense aux lendemains capotés
Où je ne saurais quoi te dire
Quand tu avanceras vers moi
L'esprit empli de bonté.

Devrais-je accélérer le pas
Ou me perdre dans des discours futiles
Sur le temps et les espaces
Qui ne mènent nulle part.

Te rendre à ton monde fécond
Pour te faire aussi éloignée
Que dans le passé, tu le fus
Pour moi bien qu'attentionnée.

Te sortir de mon esprit abusé
De pouvoir compter avec
Ta charmante compagnie
Où je voulais m'égarer.

De partager des moments précieux
Où tu serais à même
De plaisanter avec moi
Pour que je te sente heureuse.

Je te rêvais comme une amie.
Tu te voyais à mon chevet
Comme une assistante chargée
D'une remise à niveau sociale.

Je te voulais ma confidente.
Tu pensais plutôt me soigner
De mes délires pour me remettre
Sur le droit chemin de tes envies.






LA MARQUE DE DESAVEU


A combien d'autres, infligeras-tu
Des maladies pour les en libérer
Par tes conseils et tes capacités
De donner remède à leur folie ?

Dois-je convenir de ressembler
Au modèle du battant émérite
Qui se fait une place au soleil
Se vantant de sa réussite sociale ?

En amour, cherche-t-on en priorité
D'épanouir le fané du partenaire ?
En amitié, se veut-on le sauveur
Des esprits faibles à la peine ?

Cela te gêne-t-il qu'on prenne
Des chemins divergents aux tiens ?
Si à défaut d'une amie, je vis
Le lien d'amour qui efface tout,

Dois-je confondre l'être aimé
En le bassinant de ses insuffisances ?
Tu m'as montré par ton besoin
De me transformer, le peu d'amour

Que tu portais à mon égard.
Quand à l'élu de ton coeur fidèle,
Ce n'est pas de reproches que tu le nourris
Mais de béatitude pour sa perfection.

Ces poèmes de ta tendre jeunesse
Viendront-ils à mes yeux se porter
Avant que tu ne choisisses de déserter
Les quelques flammèches dont tu sais

M'habiter au revers frauduleux
D'un mal persistant à recevoir
Ton affection libellée à mon adresse
Et ta tendresse d'infirmière soignante.







SI PEU APPRECIE DE TOI


Tu m'es d'une importance capitale.
Si tu pouvais m'apporter
En retour seulement quelques miettes
Pour dépasser en nombre

Ce que me fut Alexandra
Dans mon inspiration créatrice
Dirigée à ses fins amoureuses,
Je continuerais à croire en toi.

Mais chaque poème que je t'adresse
Pousse en butée de ton univers
Pour qu'aucune racine ne se greffe
Entre mes symphonies d'émotions.

Ne pourrais-tu pas seulement me récompenser
Un peu de mes élans vers toi
Par des mots gentils et tendres
Comme quand on se sent

Touchée par le cadeau d'un enfant.
J'ai méconnu les résistances
De celles qui m'étaient promises
A l'inverse de toi qui m'intimide.

Chacune de tes phrases admiratives
M'est comme une perle enchâssée
Dans mon chapelet de souvenirs
Pour les témoignages qui me sont rendus.

Espérer que tu portes plus d'intérêt
Vers moi qu'à l'inconnu charmant
Qui te sollicite une entrevue
Qu'il oubliera juste après.

Chacune de tes venues en mon parc
De délices et de sottises
Au lieu de t'imaginer furieuse
A me lire en domptant le cerceau.






EN TOUT LIEU, JE T'IMAGINE


Sur les plages africaines
Où ta chevelure noire ondoyante
S'étale sur le sable blanc
Irisé par l'aube du matin.

Dans les champs de canne à sucre
Des îles du vent tourbillonnaire,
Tes yeux de cendre brune
Qui surgissent au crépuscule.

Dans les mers d'algues vertes
Où ta peau de soie tachetée
Semble faite pour embellir
La vue déjà si troublante.

Aux bords des lacs canadiens
Où neige et glace gardent
Empruntes de tes petits pas
De princesse irlandaise.

Au bruissement des feuilles,
Des branches mortes que tu écrases
Où de celles qui éclatent
Sous l'écho de ta voix clinquante.

Dans le confort de ta maisonnée
Où ton coup de patte se profile
Dans la disposition parfaite
Des bibelots ramenés de voyage.

Aux marges du monde d'à côté
Où tes silences résonnent
A l'opposé d'une vie pleine
Où ton double se complaît.

Rafraîchie des torrents de larmes,
Asséchées des joies imperméables,
Te voila toujours plus souriante
Et empressée d'en voir plus.





REPONDS MOI DE GRACE


Que de brillance dans l'éclat
De ta peau à son regard défendant.
Tes tenues sages et contrastées
D'une rigueur soft et planante.

Face à l'incontournable océan,
Ton visage perdu dans l'immensité
Sous la violence du ressac perpétuel
Outrageant le bas relief côtier.

Tout cet abandon volontaire
Pour discerner la trame de chacun
Et ces choses qui te concernent
Dont tu ne divulgues plus rien.

Tes passions jamais satisfaites.
Toujours en quête de t'occuper
Pour contenir tes pensées moroses
Et mener les autres à ta cause.

Comment fais-tu pour en démordre ?
Où puises-tu cette force
Qui te fait si redoutable ?
Quel but poursuis-tu sans relâche ?

Sur quoi refuserais-tu de t'entretenir ?
Quelles sont tes vues d'un monde meilleur ?
Affiches-tu du dédain pour couvrir
Les accords de principe du partage ?

Dissimules-tu une peine passée
Pour puiser ton courage
Dans ta hargne à survivre
Et ton amour dans le nouveau ?

Qui te donne ce surplus d'énergie
Sur lequel tu te reposes pour investir
Dans ce monde en capilotade
Où tu parviens pourtant à tes fins ?






ACCOMPAGNATRICE DE CHARME


Cette impression que partout où tu iras,
Tu sauras quoi faire de ta vie.
Que chaque homme que tu connaîtras
Ne finira jamais dans ton lit.

Qu'un seul aura la primauté
Devant ton envie de l'avoir.
Qu'en amour et en amitié,
Tu ne sois plus trahie

Du second vers le premier.
Voyant dans leurs regards admiratifs
Aucune passion à venir
Si ce n'est de la contemplation.

Que la sensualité diffuse
Des marchandes d'insouciance
N'aille pas infiltrer
Son désir face à ta retenue.

Ne prends appui que sur homme fort
Pour qu'il se tourne plus
Vers Dieu que vers toi
Pour reprendre courage bien vite.

Si tu as sa préférence, son fragile
Ne pourra te renforcer
Dans tes moments rares de relâche
Où tu seras mise à mal.

Continue de fouetter les visages
Sans penser à leur trouble.
Une pointe de gaieté glissée
Dans le désert de leur coeur.

Ils feindront le désintéressement
Pour chaque fois plus recueillir
De ces bouffées de chaleurs
Humaines que tu déclenches.






CONTRAINTE FORCEE DU POETE


J'espère qu'au décompte,
Je t'aurais procuré
Plus de joies que de peines
Il en faut pour haïr.

Si tu souhaites mon départ
Pour ta tranquillité retrouvée ;
Je détruirais les papiers
Qui viendraient à noircir

Tes moments de repos mérités
Comme lorsqu'on écrit des lettres
Pour les déchirer ensuite
Pour se faire à l'idée

Du disparu qui ne reviendra pas.
Et si j'en prends déjà l'habitude,
C'est pour compenser l'écart
Qu'il me faut produire

Entre nos échanges épistolaires.
Et le jour dit, ne t'écrire
Que l'essentiel pour d'une page
Réduire ta lecture avisée.

Et si je dois me contenter
De quelques lignes à lire,
Qu'elles répondent à mon attente
D'en apprendre davantage sur toi

Pour que je sache enfin
Si ses yeux sont de couleur bleue,
Si sa chevelure est blonde
Et tout ce que tu aimes en lui.

Encore qu'il me manque
Tant de choses à connaître
Sur tes passions secrètes
Et tes rêves d'enfance oubliés.





POUR EN SORTIR PLUS GRANDE ENCORE


Tu rouvriras le sanctuaire
Des âmes consacrées au divin.
Tu feras pousser des fleurs
Sur les débris osseux de leur corps.

Tu ramèneras le Grand Esprit
Et avec lui, ses servants zélés
Pour chasser le fils du diable
Des terres brûlées de son domaine.

Sous la lisière des brumes,
Tu verras son château sanglant
Déverser les courants infâmes
Sur les gens de la vallée.

Il te choisira entre toutes
Pour te mettre sous la tutelle
De la Mère des impuretés,
La Grande Prostituée de l'Apocalypse.

Il te rongera jusqu'au sang.
Tu en perdras tes principes.
Il te roulera dans l'abomination.
Il prendra mille visages pour te tromper.

Tu verras ta décrépitude en face
Et tu voudras n'avoir jamais vécu.
Tu supplieras les dominations
De remettre ton âme au ciel.

Et un beau jour, le rédempteur
Te sauvera de ses griffes.
Il fera jaillir de son sein
Des myriades d'étoiles filantes.

Les morts reviendront à la vie.
Les vivants seront partagés en deux.
Les miens me suivront en Enfer.
Les tiens te suivront au Ciel.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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LES DES SONT CONTRE MOI


Tu n'avais pas encore vingt ans
Et moi, sept glorieuses de plus.
Je voulais que tu me fréquentes
Plus qu'à l'accoutumé, tu le faisais.

Je me cachais à moi-même
Que je voulais en cela
Compenser mes déboires amoureux
Par ta présence féminine à mes côtés.

Si je t'ai avoué mes émotions amoureuses,
C'est que je me savais perdant d'avance.
Malgré tout, je me réjouissais
D'oser te faire ma demande

Connaissant pourtant ton avis sur cela.
Comme pour enfin se dire qu'on aura
Tenté l'affaire malgré le péril de ne voir
En rien chez l'autre de preuves d'amour.

Malheureux qu'à la lecture de mes lettres,
Tu sois secouée de tremblements
A l'idée qu'il te faille des jours et des jours
Pour venir à bout de me comprendre.

J'aimerais tant t'être agréable,
Te faire la vie plus facile
Au contraire de te la compliquer
En franchissant tes limites imparties.

Et je suinte de partout,
M'injuriant comme à l'habitude
De ne pas te laisser tranquille
Tes moments de repos si rares.

N'ai-je donc point la force
De rompre les ponts érigés
De ma masure à ton palais
Avant qu'elle ne déteigne sur lui ?






FANTASMAGORIES EN VERS


Tu iras gravir les rocs de granit
Pour te jouer des éruptions volcaniques.
Tu iras cheminer au grand large
Pour triompher du royaume de Neptune.

Tu soumettras d'autres hommes
A t'en servir comme esclaves.
Tu dégèleras les montagnes de glace
Et icebergs du Grand Nord.

Tu traverseras les embûches mortelles
Pour rejoindre le monde interdit.
Tu domineras sur les destinées
Flamboyantes des bambins condamnés.

Tu souhaiteras n'avoir pas fini
De surprendre le commun des mortels.
Tu mèneras ta vie enrichissante
Au grand dam des jaloux.

Tu déracineras les poteaux rentrants.
Tu emmêleras les câbles téléphoniques.
Tu brouilleras les émissions radios
Pour donner au monde ton message.

Tu rétabliras l'antique loi
Du partage et de la réconciliation.
Et même si tu ne fais rien
De tout cela, tu auras su être

Un tremplin de choix dans la course
De la vie contre la mort certaine.
Les lustres de diamants seront figés
Dans le temps et l'espace.

Bien d'autres poètes plus vertueux
Feront de ta vie, un modèle
Pour les générations qui se lèvent
Et ne croient plus en leur chance.






UNE VIE DES PLUS MOUVEMENTEE


Foule la terre aurifère des mongols.
Creuse vers les mines du roi Salomon.
Retrouve l'Eldorado de Candide.
Fais de ta bonne fortune

La joie des déshérités de la Terre.
Pars à l'aventure, folle équipée
Aux confins des limites humaines
Et poursuis le chemin des nomades.

Suis Antoine sur les routes bleues
Où taches blanches se relayent.
Amène le sourire aux lèvres
De la petite vieille édentée.

Regarde le courageux indigène
S'abîmer dans les profondeurs
Pour te chercher l'huître perlière
Qui n'avait pas été ramassée.

Participe aux danses africaines
De sanctifications de la nature.
Echappe au court bouillon des pygmées
Qui voudraient se régaler de toi.

Ris de bonne grâce aux moeurs étranges
Des espèces tribales de la jungle.
Retiens les sons et les couleurs
Pour communier avec eux tes jours de peine.

Rejoins la troupe des prospecteurs
Pour voir jaillir les ressources
Cachées des hommes d'ouvrages
Usés par le travail du temps.

Séduis les despotes du régime
Pour qu'ils desserrent leur étau sanglant
Le temps qu'ils te regardent
Et te gravent dans leur mémoire.





TA TERRASSE EN V


J'ai grondé haut vers le ciel
De ne jamais voir ton ombre
Derrière les rideaux du salon.
Pourquoi n'approches-tu pas de la vitre ?

Eteins-tu pour m'observer
De ta chambre sans que je le sache ?
Te démange-t-il de me rejoindre
Dans le morne sombre et froid du dehors ?

Ta silhouette se fait attendre
Dans le macabre de ma solitude
Et quand je me tourne vers chez toi,
Je me lamente qu'elle se soit dissipée.

Si j'avais voulu une experte
Diplômée d'Eros et de perverse,
Crois-tu que j'aurais jeté mon dévolu
Sur une femme aussi sage que toi ?

Mais ton prix est exorbitant.
J'ai ruiné mon âme vers toi.
Elles ont pactisé au début avant
Que tu ne fasses machine arrière.

Dis moi s'il y a des moments
Où tu voudrais me recevoir
En ton sein pour me sortir
De ce dont tu sais m'habiter.

Relies-tu parfois ces fantasmagorie
De mon esprit en mal d'aventure ?
Saignes-tu des moments tranchants
Où je fais débarouler ta tête ?

Comment démonter ces verrous
En charge de bloquer ma venue ?
Comment bousculer ces barrières
Montées pour me circonvenir ?






DES MOTS A PEINE ARTICULES


Je n'étais en droit ni
De t'attendre, ni d'espérer
Seulement de rêver un peu
Et faire comme si tu m'écoutais.

Qu'es-tu en droit de m'apporter
En regard du mourant
Ou de l'enfant qui t'implore
De ses prunelles noyées de larmes ?

J'oublie la raison profonde
Que tu ne manifestes plus rien
Depuis l'adieu qui se voulait
Une prière, un S.O.S. vers toi.

Sais-tu lire entre mes lignes ?
As-tu pris encore ombrage
De mes quelques mots lâchés
A l'encontre de tes malfaçons ?

Si le génie de Rimbaud
Ou de Lamartine avait élu
Domicile en la demeure
De mon esprit en manque,

Me serais-je vu tout autant
Rejeté pour convoiter ailleurs
Une âme et un coeur plus réceptifs
Aux câlins doux à l'oreille ?

Quand j'aurais fini par trouver
Ce chaînon manquant de ton amitié,
Ne seras-tu pas trop excédée
Pour convenir de me l'accorder ?

Ou me faudra-t-il abandonner
Même la substance de ces rêves
Qui font que je survis encore
Te sachant à portée de main ?






TE REFUSER SUR L'AUTEL


J'ai découpé l'horizon
Pour voir après le lointain.
Je t'ai cherchée dans les multitudes.
Tu étais sur toutes les bouches.

J'ai morcelé leurs visages
Etiolés pour reformer le tien.
Tu me semblais toujours plus belle
Que je te dessinais la veille.

Et là, pas si vite, tout doux.
Ne te prends pas d'amour pour moi.
Je ne fais que passer à l'ombre
Pour te faire la vie plus agréable.

Je n'ai de chance avec toi
Que pour souffrir de tes silences.
Pourtant, je ne m'en vais pas
Car je voudrais de toi, un peu plus.

Pas d'être aimé, juste une attention
Et encore si faible soit-elle,
Une étincelle comme pour dire
Que je compte pour un peu.

Que tu me veux plus de bien
Qu'une indifférence gratuite.
Que ta tolérance s'élargisse
Pour me pardonner d'exister.

Je n'ai dans l'art de la magie
Que le pouvoir de me rendre
Détestable aux yeux des belles.
Peut être, n'aurais-tu pas

Tant fait tant de manières
Si j'avais vécu ailleurs ?
Mais, comment t'aurais-je rencontré,
Toi par trois fois déjà promise ?






UNE VIE RANGEE


Comme tu mènes bien ta barque
Entre boulot et maison !
Surtout ne pas te donner à penser
Pour conduire tes études à bien.

Tu ne te donnes le temps
Que d'agir pour surtout
Ne pas décrocher du système
Car au sortir, on n'y survit pas.

Armée comme au combat des chefs,
Tu rivalises de talents et sérieux
Pour suivre ton plan de carrière
Sous la bénédiction de ton aimé.

Il se devra de t'entretenir
Quand mère au foyer, tu deviendras
Pour croître et multiplier
Au couvert de ses bras protecteurs.

Il saura subvenir à tes besoins,
Te mettre à l'abris des dangers.
Devenue épouse et mère comblée,
Tu rêvasseras sur tes lauriers.

Tu te rongeras dans l'habitude
En bravant les sourires esquissés.
Les années passeront, se ressembleront
Et puis, tu retourneras à ta vocation

Première de ta tendre jeunesse.
Blouse et calotte d'infirmière
Ou à la dernière mode si l'on veut,
Propre et bien faite dans ton corps.

Tu y retrouves tes compagnes d'antan.
Mais le cadre n'est plus le même.
L'ether n'a plus d'odeur
Et les malades sont absents.






ME DONNER EN PATURE


Tu devais être bien amoureuse
Pour rechigner à me voir.
Qu'il doit se faire agréable
Pour que tu souffles sur moi.

Je me disais que si d'aventure,
Je me trouvais dans la peau
D'un bel homme aux cheveux longs,
Adulé par les filles en furie,

Je les balancerais au matin
Pour me resservir le soir.
Goûter aux brunes et blondes
Qui se veulent recruter par les agences.

Aux gamines, jeunes filles et femme mûres,
Leur faire voir les paillettes
Des soirs de festival pour les descendre
De la charrette, le matin venu.

Me venger par ces succès redondants
De m'être vu repoussé par toi
Pour me voir préférer ton chevalier
Servant ta cause et ta vertu.

Par quelles souffrances, je serais passé
Si j'avais eu la faiblesse de t'aimer
Dans un choix volontaire et suffisant
Au lieu d'une lubie de dernière heure

Pour me sentir un peu regardé,
Me concilier avec ta vertu,
Mais, tu ne veux rien m'abandonner,
Encore moins un regard fugace.

Dans ta voiture garée au devant,
Ne me laissant voir que ta chevelure,
Braquée un moment trop long
Pour ne pas te tourner vers moi.






TON GOUFFRE BEANT


Et si par acquis
De bonne conscience,
On se veut le défenseur
Des opprimés des foires ;

On tourne la page
Avant qu'elle ne soit froissée.
On gomme les mots tendres
Pour laisser la feuille blanche.

On efface les bêtises d'un soir
Pour glisser la note dans la corbeille.
On fait les comptes de mémoire.
On griffonne un peu plus ses pensées.

On cherche à tirer un trait.
On accumule la haine féconde.
Ne pourrais-tu pas me surprendre
Quand je m'y attends le moins ?

N'est tu qu'un trou noir
Qui engouffre à grand pas
Ce qu'on y parsème au long cours
Pour n'en rien ressortir ?

Faut-il te dire que j'ai plus mal
De vivre loin de tes sourires
Que de souffrir de ta présence amicale
A défaut de ton amour confiné ?

Pourquoi ne m'as-tu pas dit adieu ?
Avais-tu quelques remords
De me mettre au placard si vite
Après m'avoir fait de si larges sourires ?

Je sais que chaque année,
Il t'a fallu dire non à celles
Qui t'étaient faites, mais de moi,
Crois-tu que c'en était une ?








SUICIDE DE CONNIVENCE


Si je me fais dérangeant,
C'est pour que tu me prêtes attention.
Mais, c'est toujours non qui pointe
A l'horizon de tes silences brûlants.

Se voir refuser la joue d'une amie,
Comme pour un animal enragé
Qui vous arrache la main, le bras
Et vous fait vous empaler sur la grille.

Déchire le voile du non-dit.
Ose et perpètre un crime
Et même si j'en suis la victime,
Montre toi sous ton vrai jour.

Et souris de m'avoir baisé.
Je dirais ensuite aux maris
De toujours garder le voile
Ne pouvant jurer de la fidélité

De leur si chère et tendre épouse.
La sphère étoilée, vague souvenir
Des porteurs de l'étoile de David
M'englobera par ta faute voulue.

Rapport charnel pour m'abattre
En me faisant présent du reste
Du moment où tu m'emportes avec toi,
Car seul, je n'ai jamais voulu partir.

Agonie où survivante, tu me suivras
De tellement près dans la fosse
Qu'on se demandera lequel des
Deux a contaminé l'autre le premier.

Et quel importance, cela revêt-il ?
Il ne te trompera jamais
Car il ne veut pas te perdre
Comme un sou dans une poche trouée.






MON IDEAL A MOI


Tout rapprochement de fait entre nous,
N'aurait contribué qu'à nous rendre amants.
Et si je la vois tomber à mes genoux,
Me prier de lui donner quelque amour,

Je lui avoue ma passion à son endroit
Malgré ma bourse éclatée à son envers,
Que si elle ne pensait qu'à moi,
Depuis lors, je la veux pour ma vie entière.

Cette fille sera autre que toi
Et même si je la désire
Brune avec de longs cheveux lisses,
Du rouge pétillant pour brûler ma face ;

Elle ne soignera pas son apparence
Par des mimiques trop coûteuses
Comme l'on fait pour séduire
Les mignons d'un rang au dessus du nôtre.

Mais comment la retiendrais-je
Le temps suffisant pour la faire mienne ?
N'est-elle qu'une image faciale
De créature de rêve synthétique ?

Les arrêts de bus qu'elle fréquente
Pour se donner en spectacle
Aux automobilistes qui la dévisagent
Le temps de la trouver trop jeune

Pour surtout s'en faire une idée autre
Avant qu'elle nous rappelle ses prétentions.
Que te fait cette gent chevaline
Bariolée de noir d'ébène et de rouge ?

Voila celle par qui le démon me tourmente.
Remercie la nature qu'elle t'ait coulée
Dans un masque différent de celui
Qui m'est fatal quand je m'en approche.





TON ARRIVEE CHEZ LES GRANDS


Et je n'ai pas souvenir
Du tranché de ton pantalon
Rouge et blanc qui modèle
Tes courbes à ma convenance.

Ton regard avantagé des verres
Qui font aumône de bienfaits
A la grille de l'ascenseur
Où tu me causes de ta première année

De faculté en cours de psycho
Me demandant si les locaux
Où j'étudie la chimie
Sont peu éloignés des tiens.

Evasif, je n'ose me rapprocher de toi
M'en débusque en venant lui ouvrir
Pour m'écarter de toi, un peu.
Me voila pris à mal entre vous deux.

Vous échangez quelques mots
Comme de vieilles connaissances.
Tu te souviens l'avoir connu
Quelques années en arrière

Même si tu faisais semblant
Jusqu'à lors de ne pas le connaître
Bien qu'il t'arrivait de le croiser
Tant votre voisinage a du vis-à-vis.

Et tu deviens le sujet préféré
De nos dialogues incisifs.
Pas un jour ne passe
Sans que je ne lui demande

De me parler de tes faits et gestes
Qu'il épie de derrière ses rideaux
Pour me faire son rapport fidèle
Sur qui tu vois et qui tu sais.






METAPHORE SANGLANTE


La réussite ou la mort
Quand on a un peu d'orgueil.
J'oscille entre bien et mal
Pour juger de toi et moi.

Quelle ingratitude forcenée
D'avoir semblé tricher
Au comparé de mon attente,
Comme d'aller en arrière

Tromper ton monde fragile,
Hérité des lendemains amoureux
Difficiles pour serrer le frein distendu
A l'approche du ravin douloureux.

Distille le parfum précieux
Des tombes profanées par le sang
De la belle volaille sacrifiée
Et fourrée dans ta carcasse.

Ne cherche pas à comprendre
Le rite de magie noire décrit.
C'est une métaphore sublime
De ceux qui s'écrasent.

C'est pourtant simple, des amours
Qui saignent de mots.
Etrange affaire me diras-tu
Si encore tu me parlais.

Ouvre ta bouche et ferme les yeux.
Ne fuis pas dans le bayou.
La vouivre y répand son calice
Et ses morsures laissent de glace.

Ne te réfugie pas sous les faux-semblants
Ose affronter le tranchant de mon scalpel.
Sa lame est à la fois douce et amère.
Son incision, fine et profonde.




SENTIMENTS NON PARTAGES


Parce que tu m'étais proche
Et facile d'accès pour moi,
J'ai monté ce roman
Contre mes femmes lointaines.

Mais, il n'est pas simple
D'essayer de te voir autrement.
Tu m'étais pourtant si éloignée
Malgré ta proximité de voisinage.

Je t'aime qu'il va lui crier
Avant qu'elle ne fasse le saut.
Mais à quoi bon se trahir
Pour sauver la vie de son ex

Quand on se refuse à passer
Le reste de ses jours en sa compagnie.
Je crains de m'épuiser en t'écrivant
Cela même qui me fera défaut

Pour celle qui partagera ma vie.
Pourquoi me donner tant de mal
Pour une gamine qui se retire
En me faisant la sourde oreille ?

J'aurais beau m'escrimer
A planter mes mots dans ta chair,
Tu te diras quel beau parleur
Qui se croit génial en vers !

Prie Dieu qu'il m'en vienne une autre
Qui me fasse t'oublier avant même
Que je me traîne à tes genoux
Pour te supplier de me revenir.

Me verrais-je obliger d'agripper
Ta robe au point qu'elle se fende
En son milieu et sur tout son long
Sous la pression de mes tenants.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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