Les poèmes d'amour à Alexandra - Part 2/4

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Les poèmes d'amour à Alexandra - Part 2/4

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part 2/4

Rétrovirus activé................................ 116
Par déférence à ton aimé......................... 117
Prends le fusain à défaut de la plume............ 118
Rose des sables.................................. 119
Tiercé de tête................................... 120
Plus féline que moi............................. 121-123
Le rital......................................... 124
Au jardin des plantes............................ 125
L'adieu aux armes................................ 126
Le ligand de notre amour......................... 127


L'attaque des fourmis............................ 128
Que puis-je bien leur trouver ?.................. 129
Mes prédécesseurs................................ 130
Sans même de réquisitoire........................ 131
Entre la vallée et la crête...................... 132
Achève moi....................................... 133
Le meilleur de toi............................... 134
Double personnalité.............................. 135
M'enivrer d'elle seule........................... 136
L'indice......................................... 137


Repas convivial.................................. 138
L'au delà rien que pour toi...................... 139
Sur ma peau cailleuse............................ 140
L'orage passé.................................... 141
Quand je m'étends auprès d'elle.................. 142
Le forgeron des âmes............................. 143
L'étable en feu.................................. 144
Le baiser déplacé................................ 145
L'eau qui dort................................... 146
La fonte des glaces.............................. 147


Derrière le tunnel............................... 148
Voyageur des mondes.............................. 149
Je choisirai mon successeur...................... 150
La mort dans l'âme............................... 151
Entre Dieu et moi................................ 152
Qu'imagines-tu ?................................. 153
Humour noir...................................... 154
Condor des mers.................................. 155
L'ordre secret................................... 156
Par Odin......................................... 157


Le ranch des plaines............................. 158
Hirondelles des près............................. 159
Plumage hivernal................................. 160
Abandon des plaisirs............................. 161
Au grand jour.................................... 162
Casser les pierres............................... 163
Yann wanna live.................................. 164
Champs télépathique.............................. 165
Ne lui faites pas ombrage........................ 166
Seigneur des îles................................ 167
Eclair de jouvence............................... 168
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Rose des sables.................................. 119
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Plus féline que moi............................. 121-123
Le rital......................................... 124
Au jardin des plantes............................ 125
L'adieu aux armes................................ 126
Le ligand de notre amour......................... 127



RÉTROVIRUS ACTIVÉ


Au delà de tes apparences trompeuses,
De ton rire capricieux,
De tes mimiques honteuses,
De tes beaux yeux,

Sans compter ta voix irrésistible
Et tes formes abrutissantes,
Sous ton air affable,
Se cache une vipère ahurissante,

Dans le sens où ton venin
S'est répandu dans mon sang
Et il a atteint
Mon cœur impuissant

A repousser tes avances,
Le long de mes errances.
J'ai écarté mes connaissances
Pour faire partie de ton existence.

Aucune ne connaissait le vaccin
Qui me soignerait de ta contagion,
Même les meilleurs médecins
Ne parvinrent pas à me guérir de mon infection.

Le virus Alexandra
Depuis qu'il entra,
Me causa un grave traumatisme.
Depuis, je ne sors pas de mon mutisme.

J'attends que tu sois réactivée,
Ensuite, tout ira pour le mieux,
Ne pouvant plus t'esquiver
Sous ton air licencieux.

Même si je ne suis pas le premier être
A subir cet effroyable destin,
Je ne permettrais à nul autre
De connaître la même fin.





PAR DEFERENCE A TON AIME


Si mes mots ne veulent plus rien dire,
Si tu ne parviens plus à me lire,
Si tes larmes sont sèches
Et mon contact rêche,

Pourquoi restes-tu avec moi ?
Fuis le joug de ma loi.
Je t'aiderai à m'oublier,
A brûler mes feuillets,

Même si je me brûlerais la cervelle
Dés après t'avoir quitté,
Alors que tu me croiras infidèle,
Tu auras recouvré ta liberté.

Et si tu ne t'enquis plus jamais
De l'être que tu auras le plus aimé,
Si à moi, tu ne fais plus déférence,
Ton visage ne reflétera plus la souffrance.

Et même si je te protège toujours
De ces malotrus qui te font la cour,
Je vois bien qu'il n'y a plus rien
Comme diraient les anciens.

Alors je m'en vais gaiement
Rejoindre mes frères,
M'inonder de leur lumière
Qui me manque terriblement.

Je te souhaite bonne route
J'espère que nulle voûte
Ne s'effondrera sur ton passage,
Que le monde entier sera sur ton sillage.





PRENDS LE FUSAIN A DÉFAUT DE LA PLUME


M'abaisser à te faire des excuses,
Te rends tu compte ?
Je ne peux me couvrir de honte,
Ni me laisser prendre à tes ruses.

Change de disque
Avant que je ne tourne la page.
Dessine moi une fresque
De ton si doux visage

Pour que je l'emporte dans mes rêves,
Que mon cœur se soulève,
Que ton âme m'éblouisse
Avant que ton corps ne me trahisse.

Permets moi que quoiqu'il arrive,
Tu me survives,
Que quoique je fasse,
Tu me surpasses.

Je veux pouvoir t'admirer
Quand je suis au creux de la vague
Et que mon cœur tangue.
Avec toi, je ferai une virée,

Mais si je te vois à la traîne,
Je partirais avec ma cheyenne
Qui elle au moins saura me surprendre
Sans me faire d'esclandre.






ROSE DES SABLES


Il est tard dans la soirée,
Dans mes pensées dorées,
Tu es toujours présente
Et pourtant si fuyante.

Comme quand à l'orée du bois,
Je me suis mis aux abois
En te voyant disparaître
Car à ta volonté me soumettre,

Rien ne me serait plus agréable.
Et si tu veux que dans l'étable,
Nos cœurs se rejoignent
Et que nos corps s'empoignent,

Je te répondrais encore
Qu'avec ce que tu m'as donné déjà,
Ma bien heureuse Alexandra,
Que de ma flamme, je m'honore

De n'avoir point à douter
Que tu te gardes pour moi.
Des autres, m'en débouter
De sang froid.

Que je n'eusse à m'apitoyer
Sur mon sort effroyable
Seulement pour égayer
Ton désert d'une rose des sables

Qui n'ayant pas su
S'ouvrir par ailleurs ;
De toi, a tant reçu
Qu'elle en a oublié ses rancoeurs.

D'une goutte de ton sang versé,
Elle se réveilla de son long sommeil
Pour venir embrasser
Le bout de ton orteil.




TIERCE DE TÊTE


Au long des jours rudes,
J'ai perdu ma hargne
Négligeant mon étude,
Je t'ai couverte de mon pagne.

Tu respirais si bon la fraîcheur
Que je n'entendais plus battre mon cœur.
Si douce était ta peau parfumée
Que j'ai fumé le calumet.

Même si la nuit fut agitée
Et que tu aurais du éviter
De t'atteler à un autre étalon,
Je t'accorde encore le pardon.

Si d'autres te font les yeux doux,
Pourrais-je lustrer ton corps au saindoux
Afin que s'il tentent de t'approcher,
Ils ne puissent ni te saisir, ni t'harnacher.

Si ma jument se laisse monter,
Je chercherais une cavalière
Emérite qui saura vous affronter
Pour l'épreuve du saut de barrière.

Nous les désarçonnerons
Et nous galoperons
Vers les verts pâturages
Nous faire lustrer le pelage.








PLUS FÉLINE QUE MOI


La panthère se faufile
Entre les buissons,
Plus habile
que son compagnon,

Qui préfère escalader les rochers
Pour surprendre sa reine
Qui ne se laisse approcher
Que s'il se déchaîne,

Qu'il rivalise de tours,
Elle lui accordera quelque attention
Et fera prompt demi-tour
Pour recevoir sa filiation.

Mais il n'en a pas été ainsi,
Il s'est avachi
Et n'a plus bougé
Tant il était affligé

Par un spectacle si vil.
Elle s'inquiéta de ne pas le voir venir.
Il la vit s'enfuir
Dans la contrée hostile.

Il resta là aux aguets
Avec l'espoir qu'elle comprendrait.
Qu'à nouveau, ils pourraient
Traverser la rivière à gué.

Mais, manquant de cœur à l'ouvrage,
Il n'alla pas à sa rencontre.
Il longea le rivage
Sous les déchirements de son ventre

Qui criait famine.
Il courba l'échine
Quand il la vit bondir
Sur le sol putride.

Elle trouva son compagnon
Arborer une triste mine
Sous la frêle bruine,
Qu'elle tourna en rond

Autour de lui, le léchant par endroit
Là où il était meurtri par les plaies,
Que sa peau décharnée était enflée
Et sa fourrure indigne de celle d'un roi.

Elle se frottait à lui avec violence
Et lui fit signe de la suivre
Jusqu'à son havre
Pour lui accorder quelque maigre pitance.

Il se jeta sur un bout de viande
Encore plus desséché qu'il ne l'était
Avant qu'il ne se défende
De l'avoir un jour accostée.

Alors qu'elle fuyait les chasseurs,
Il avait été attiré par son odeur.
Il les avait distraits afin qu'elle leur échappe
Évitant de justesse de tomber dans la trappe.

Elle l'avait récompensé
En batifolant à ses côtés.
Ensemble, ils s'élançaient
Vers les horizons tachetés.

Et voilà qu'aujourd'hui,
Elle avait racheté sa dette
En lui sauvant la vie
Sans lui tenir tête,

Ni en retirant aucune gloire
De l'avoir tiré de ce mauvais pas,
Alors qu'il broyait le noir
De sa fourrure ayant perdue son éclat.

Il s'approcha d'elle cette fois
Et ils connurent des ébats effroyables
Dont ils ne se croyaient pas capables,
Qu'elle resta sans voix

Devant tant d'énergie déployée
Malgré son corps décharné.
Il parvint à guerroyer
Jusqu'en fin de journée.

Tant elle lui avait manqué
Qu'il voulait lui donner bonne impression
Toujours plus s'impliquer
Pour lui montrer sa passion.






LE RITAL


Etre avec toi, contre toi,
J'y pense parfois.
Toucher ce qui a pris corps
Et résilier notre accord

Selon lequel, je ne devrais jamais
Sous aucun prétexte, aussi juste soit-il,
User de caresses habiles
Sur ma bien aimée.

Il faudra pour cela,
Ne pas me tenter
Et sans cesse me guetter
Pour que je ne franchisse pas le pas.

Mais, je m'efforcerai
Chaque fois que je te verrai
De modérer mes pulsions sexuelles
Pour ne pas outrager ma belle.

Si je dois vivre avec toi,
Une aventure rocambolesque,
Permets moi
De ne pas me trouver burlesque

Quand à ton bras,
On me verra,
N'étant pas l'homme idéal,
Seulement un rital.

Au physique ingrat,
Qui au côtés d'Alexandra
Ne sera guère remarqué
Si ce n'est pour s'en moquer.





AU JARDIN DES PLANTES


Il y a un endroit
Que personne n'a le droit de citer.
Un très vieux roi
Qui a perdu sa félicité

Car celle qu'il aimait lui fut enlevée,
Celle dont il a toujours rêvé
Comme reine de son royaume,
Détentrice des précieux arômes,

Est partie sans s'émouvoir
Avec ce baroudeur
Qui faisait pleuvoir
De son escarcelle chaque cœur.

Le roi au soir de sa vie,
A défait son pire ennemi
En se présentant à sa reine
Avec ses dernières graines.

Elle a comparé les parfums
Et elle a compris qu'il n'y en avait qu'un
Qui pourrait à jamais la combler
Et elle choisit d'emblée

De revenir dans son jardin enchanté
Enfanter et inventer
De nouvelles senteurs, amoncellement
De recherches accrédités à son amant.

Qui pendant de longues années durant,
Bien qu'il était souffrant,
Avait continué le travail de sa bien-aimée
Pour couvrir son royaume de délicates senteurs parfumées.





L'ADIEU AUX ARMES


Tachetée à l'ancienne
En noir et blanc
Et tant de talent
Qu'on la croirait surhumaine.

Elle a tout pour plaire
Selon les critères
De son Cerbère,
Si extraordinaire,

Que l'on devrait la cacher
Pour qu'elle ne profite pas.
Il devra se dépêcher
Avant qu'un autre sherpas

Ne veuille la conduire
Dans son repère
Et lui nuire
Dans le vent cinglant de l'hiver,

Alors que lui ne désire
Que lui offrir
La chaleur étouffante de l'été,
Qu'elle a si bien interprétée

Au delà de toute référence
Au plaisir des sens.
Il y a un amour pur et dur
Qui ne souffre d'aucune bavure.

Le corps n'a plus cours,
La passion est dépassée
Par notre fulminant amour
Qui nous a terrassés.

Une pensée de moi
Et les rideaux s'enflamment,
Une lubie de toi
Et je rend un dernier adieu aux armes.





LE LIGAND DE NOTRE AMOUR


Une plaine au relief tourmenté,
Traversée par une rivière délimitée
A la fois par la chute et les rapides,
Où le débit est si fluide

Qu'il me fait penser à la chaleur
Que nous nous dispensons mutuellement.
Quand tu me laisses cueillir une fleur
De ton jardin, je m’enorgueillis tellement

Que mes créations s'en trouvent accrues
Dans la forme et dans le fond
Que je fais sauter tes gonds
A désirer te manger toute crue

Et ta cuirasse se rompt en ses différents éléments
A seule fin de me permettre
D'assister à ton effondrement
Afin que je te fasse renaître

Quand sous des émotions divergentes,
Tu éclateras en mille morceaux,
De ma flamme émergente,
J'emboîterai tes différents monceaux

Qui seront par mon ligand
Étroitement liés entre eux
Et notre navire voguant
Plus vite que celui de simples amoureux

Ne cédera sous aucune pression
Quelle soit extérieure ou intérieure,
Il suivra le chemin de l'évolution
Le long des éléments déchaînés par nos cœurs.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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L'attaque des fourmis............................ 128
Que puis-je bien leur trouver ?.................. 129
Mes prédécesseurs................................ 130
Sans même de réquisitoire........................ 131
Entre la vallée et la crête...................... 132
Achève moi....................................... 133
Le meilleur de toi............................... 134
Double personnalité.............................. 135
M'enivrer d'elle seule........................... 136
L'indice......................................... 137




L'ATTAQUE DES FOURMIS


J'ai agité mes bras en désespoir de cause,
Tu as laissé échapper ton bouquet de roses,
Je me suis allongé sur l'herbe toute fraîche.
Tu t'es appliquée à refaire tes mèches.

Tes yeux pétillaient, ta bouche s'ornementait
D'un étrange rictus qui alimentait
Ma soif de te contempler
De la tête aux pieds.

Tu t'agenouillas sur une fourmilière.
Tu ne compris mes gloussements
Que lorsque tu ressentis des picotements
Qui s'étendirent sur ta peau comme du lierre.

Je te vis courir à la rivière,
Retirer tes vêtements en toute hâte,
Faisant regagner leur tanière
Aux nombreux animaux disparates.

Tant je gloussais
Que je ne pouvais rien énoncer.
Tant tu me haïssais
Que tu rougissais.

N'osant plus sortir de l'eau,
Tant mon regard se faisait insistant,
Tu cachais tes seins si beaux
En te toilettant.

J'avais une folle envie de te rejoindre.
Mais, tes yeux ne m'y invitaient guère
Me contentant de voir le bout de tes seins poindre,
Dussent s'en offusquer père et mère.

Je détourna mon visage
Le long du rivage,
Le temps que tu remettes tes dessous
et qu'encore de mon péché, tu m'absous.






QUE PUIS-JE BIEN LEUR TROUVER?


D'un geste suggestif,
Tu m'invites à m'étendre près de toi.
Je vois tes griffes
Prêtes à jeter leur dévolu sur moi.

Je prépare une défense héroïque
Pour résister à ton assaut sanglant.
J'entame la conversation sur un sujet épique
Qui déstabilise la marche de ton plan.

Tu essaies de me faire taire
En plaquant ta bouche contres mes lèvres.
Mais avant tout, je tiens à parfaire
L'intrigue de mon livre.

Mais, alors que tu en es aux prémices,
J'en suis à la conclusion,
Comme quand je m'absorbe sur ta peau lisse
Qui me berce d'illusions.

Croyant que je te dédaignais,
Tu plaqua mon corps contre le lit,
Éparpillant mes feuillets
Jusque sous l'ampli,

Qui distille la musique douce,
Qui était sensée me faire succomber,
Comme devant l'Angelus
Si délicieusement enrobé

Ou comme sur les portraits de la Vénus
A qui tu cherches désespérément de ressembler
Consultant mes vieux papyrus,
Ne parvenant jamais à cibler

Ce qui pourrait te rendre aussi désirable
Que ces figurines auxquelles j'attache tant d'importance
Que tu te sens coupables,
A juste raison, d'incroyables carences.





MES PREDECESSEURS


J'ai évincé tous les hommes de ton existence,
N'éprouvant aucune pitié pour les cœurs faibles,
Ni par ailleurs, aucune médisance
Pour ces misérables.

Te souviens-tu du riche héritier
Qui croyait avoir sa chance
Et qui se conduisait comme un chartier
Malgré ses origines d'une grande famille de France ?

De ce marin d'eau douce
Avec lequel tu es partie le cœur en fête
Jouant le rôle de son mousse
Jusqu'à qu'il te débarque à Papeete,

T'échangeant contre une vahiné,
Devant vendre ton corps aux basanés
Pour amasser suffisamment
Pour te payer le voyage de retour sans ton amant ?

De cet homme charmant
Qui a embelli ta main
Du plus beau diamant,
S'il n'avait eu un grain ?

De ce séduisant jeune homme si fin,
Qu'il voulait te garder dans un écrin
De peur que tu te salisses
Et qu'il en pâtisse ?

Pour finir sur ton serviteur,
Ici présent qui vient de narrer
En brillant orateur,
Tes aventures qui l'ont effaré

Au grand dam de son aimée
Qui se refuse de croire désormais,
Qu'il ne fut pas le principal fautif
En provoquant tant de drames successifs.






SANS MÊME DE RÉQUISITOIRE


On oublie parfois qu'elles ont peur
De finir leur vie seule
Et qu'elles se raccrochent au premier joli cœur
Qui passe, pourvu qu'il ait une belle gueule.

Il est plus frappant qu'elles choisissent
Un être paumé et dépravé
Qui était pourtant, il est vrai jadis,
Promis au plus bel avenir que l'on puisse rêver.

Le plus incroyable est qu'elle l'ait préféré
Alors que les plus beaux étaient à ses pieds
Et que lui avait les yeux tirés
Depuis le temps qu'il resquillait.

Sans doute avait-il cette étincelle
Dans le vert de ses yeux, comme une lueur rebelle
Qui aurait voulu s'en prendre au monde entier,
Mais personne, alors ne s'en inquiéter.

N'ont-ils pas réalisé
Qu'en joignant ses forces à sa belle,
Il puisse sans aucun mal attiser
La foule des gens contre les fidèles

De l'ancien régime draconien.
Le monde en sera bouleversé
Pour son plus grand bien,
Dusse-t-il traverser

L'époque la plus tragique de son histoire,
Il sait qu'avec elle, il triompherait
Sans avoir à monter de réquisitoire,
Car elle est le témoignage le plus vrai

De la transformation à venir,
Etant la plus belle manifestation
De son charme, car à chacune de ses apparitions,
Il ne se sent plus tenir.






ENTRE LA VALLÉE ET LA CRÊTE


J'ai beau me concentrer sur ma dulcinée,
Je ne parviens pas à dessiner
Son corps de déesse
Si digne de mes caresses.

Qu'es-tu pour moi ?
Si ce n'est une belle occasion
De me venger à la fois
De mon destin et de mes visions.

Si ce n'est une voix enchanteresse
Sans que je n'en connaisse l'expression du visage,
Me refusant à me faire de toi, une image
De peur que tu me retires ta tendresse,

Si ce n'est l'amour dont tu me témoignes
Chaque jour davantage de reflets,
Moi qui me croyait assigné
A redescendre dans la vallée

De peur de succomber à ton avalanche
De pierres aux arêtes franches
Qui auraient eu raison
Autant de ma vie que de notre liaison

J'ai continué mon ascension
Sans te noyer de questions
Glanant tes réponses
Sur les rares écorces

Des arbres centenaires
Dont tu as la charge.
Ne t'estimes-tu pas en droit de mettre en partage
Ton jardin avec ton partenaire

Ou le maintiendras-tu à l'écart
De peur qu'il ne prenne part
Trop importante à tes yeux
Pour le considérer aux mieux ?






ACHÈVE MOI


Enfonce le couteau dans ma plaie,
Que je puisse t'inonder de mes effluves,
Tant que je ne puisse démêler
Le vrai du faux, le vent glacé de l'étuve.

Si devant la loque humaine
Que tu m'as fait devenir,
Tu éprouves encore du désir,
Tu me feras beaucoup de peine.

Car tu mérites bien mieux qu'un cancrelat,
Ma pauvre Alexandra.
C'est pourquoi, j'ai honte de mon amour
Et j'ai peur de ta bravoure.

Iras-tu sacrifier ta vie
A la moindre de mes envies ?
Promets moi de n'en rien faire
Même si je ne cesse de te plaire.

Je t'ouvrirai les yeux sur mes défauts
Que tu ignores encore
Et tu verras qu'ils portent à faux
Sur le rapprochement de nos corps.

Comment veux-tu aimer dans la chair
Un autre garçon que moi,
En lui faisant réciter mes vers
Et le confondre avec moi ?

Ne suis-je pas l'inimitable,
Bien qu'inaccessible,
Je suis à ta portée,
Regarde ma Beauté

Combien j'ai bataillé,
Combien j'ai été tiraillé,
Combien de fois j'ai du faire face
A tes semblants de menace.





LE MEILLEUR DE TOI


La maison est vide.
Je sens ta bride
Enserrer mon cou,
Je deviens fou!

Personne à qui parler,
Je m'en vais déambuler
Sans trop savoir que faire
Sous les vieux réverbères.

Pourtant, tu penses à ton aimé.
Mais, tu n'es pas à mon bras,
Tu es encore là-bas
Dans ce lieu mal-famé

Qui fourmille d'hommes distingués
Qui ne cherchent qu'à te draguer
Pour satisfaire leurs besoin de conquête,
Qu'ils te noient sous les courbettes.

Comment puis-je rivaliser
Devant ton air désabusé ?
Dans le temps imparti,
Je me suis totalement investi.

Moi qui me croyais à l’abri du danger,
Ayant échafaudé quelques plans de secours,
Je ne peux me vidanger
Si vite de ton amour.

Donc, résiste aux cœurs aimants.
Fuis les décemment
Pour réserver à ton futur amant
La primeur de tes déchirements,

De tes cris, de tes mots doux,
De tes yeux fous,
De tes pensées déroutantes,
De ta forme éclatante.





DOUBLE PERSONNALITE


Moi qui te croyais maline,
Tu t'es fourvoyée toute seule.
Tu as trébuché sur ta propre mine
Comme si tu avais conduit en aveugle.

Est-ce un suicide de ta part ?
Es-tu marquée par une quelconque tare ?
Est-ce un stratagème pour m'éblouir
Ou une manière d'en finir ?

Il y avait bien d'autres alternatives,
Alors pourquoi celle-ci ?
Jouer le rôle de la fugitive
Et te mettre à leur merci.

Te comprendrais-je un jour lointain ?
Pourquoi te montrer si insensée ?
Ne suis-je qu'un pantin
Que tu cherches à désaxer ?

Deux comportement si opposés,
Deux femmes et tant de différences,
Qu'à elles deux, elles ont déstabilisé
Mon fer de lance.

Des lignes si emportées,
Des dialogues si froids
Que je devrais m'en écarter
Avant d'en perdre ma voix.

A trop vouloir me donner
Un aspect que je n'ai pas,
Je risque de t'entraîner
Dans un vulgaire trou à rats.

Alors, je redeviens moi-même,
Le poète des temps modernes
Qui cherche à te dire qu'il t'aime
A la lumière diffuse de son étrange lanterne.





M'ENIVRER D'ELLE SEULE


Silence morne dans la taverne,
Aucune trace du ciel étoilé,
Ni de la fraîcheur de la luzerne
A mon inspiration révélée.

Son doux parfum se noie
Dans les senteurs d'alcool
Et plus je bois
Et plus il me vole

Les souvenirs de ces moments fugaces
Où je la revois sur la terrasse
Ou dans le jardin fleuri
Arboré un air contrit.

Elle qui souriait toujours !
Est-ce ma vue qui se brouille ?
Ou mon esprit qui grouille
D'élémentaux sur le retour ?

Je ne parviens pas à chasser ses images,
Les yeux ouverts comme fermés,
Voici mon seul héritage :
Le pâle reflet de mon aimée.

Me libérera-t-elle de l'emprise de la boisson
Pour que jamais plus nul poisson
Ne nage dans mon verre de Brandy
Avant qu'elle ne me répudie

Du trône de ses baisers mouillés,
De ses caresses par milliers,
De ses yeux émerveillés
Qui savent si bien me détailler.

Au diable ces bouteilles.
Que l'on me serve mon aimée
Du matin jusqu'à la veille,
Je ne cesserai de la réclamer.





L'INDICE


Sous les lumières de ma ville,
Dans la nuit noire,
J'ai échappé au nouveau péril.
Mais il est trop tôt pour crier victoire.

Il faut alerter l'opinion publique,
Qui a tant le goût du scandale
Qu'une histoire aussi peu banale
Va casser des briques.

Les journaux du soir vont en faire leur manchette.
Dés lors, nous devrons nous voir en cachette.
Résoudre ce nouveau casse-tête,
Les empêcher de mener leur enquête,

Les menacer de représailles
Pour violation de notre vie privée.
Si encore, ils nous assaillent,
Ils auront parachevé

Leur sale besogne
En rompant les ponts entre nous.
Pour que tu me rejoignes,
J'irai leur rompre le cou.

Ainsi, serons-nous tranquilles
Sans ces remueurs d'esprit.
Il nous faudra être agiles
Pour leur subtiliser leurs écrits

Avant qu'ils ne paraissent
Et remettent notre histoire au goût du jour
Et que leurs propos ne te blessent
Causant du tort à notre amour.

Victimes de graves rumeurs,
Nous nous en irons voir ailleurs
Si les scribouilleurs
Se montrent aussi dénués de cœur.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Repas convivial.................................. 138
L'au delà rien que pour toi...................... 139
Sur ma peau calleuse............................ 140
L'orage passé.................................... 141
Quand je m'étends auprès d'elle.................. 142
Le forgeron des âmes............................. 143
L'étable en feu.................................. 144
Le baiser déplacé................................ 145
L'eau qui dort................................... 146
La fonte des glaces.............................. 147




REPAS CONVIVIAL


Cesse cette pantomime,
Que j'entende ta voix suave !
Fais toi câline en plus sublime
Avant que la situation ne s'aggrave.

Arrête cette mascarade
Mon petit ange.
Esquive cette estafilade.
Protège ton doux visage

De mes accès de colère,
De mes fulminants éclairs,
De mes pertes de conscience
Et de toute ma violence.

Sache modérer ma folie douce.
Viens m'anoblir,
Toi qui m'embellis,
De ton sang m'emplir.

Je serai féroce
Avec chacun de tes colosses.
J'enverrai mes molosses
Briser et sucer leurs os

Afin qu'aucune vermine ne te souille.
Si jamais, tu te mouilles,
Cache moi ton déshonneur.
Viens embrasser le vainqueur

Sans me montrer ta gêne,
Surtout pas ta peine.
Si tu quittes ton statut de reine
Pour celui de hyène,

Je te laisserais finir mes restes
Pendant que je ferais ma sieste
M'étant bien repu
De ta profonde déconvenue.






L'AU DELÀ RIEN QUE POUR TOI


J'ai traversé les mondes enchantés,
Ecouté les fées me parler de toi.
Aperçu les mondes que j'avais enfantés
Et mes différentes tenues de roi.

J'ai pris les elfes en aparté
Pour qu'ils me concoctent le dernier cri
En envoûtement d'amour, afin que tu ne puisses t'écarter
De celui dont tu t'es épris.

J'ai parlé aux nains de ma Blanche Neige.
Ils ont composé des arpèges
Pour rendre grâce à ta pureté.
Je suis allé fureter

Dans les grottes des lutins,
Leur voler la flûte enchantée
Pour te jouer les morceaux inventés
Par mes amis les nains.

J'ai attiré à moi tous les petits enfants
Pour lier connaissance avec leurs amis imaginaires.
Qu'ils viennent à mon aide avant
Que ma vie ne sombre à nouveau dans l'ordinaire.

Je t'ai construit un char à voile
Pour visiter les étoiles
Qui furent parsemées jusqu'aux confins
De l'univers sans fin.

Chaque jour, des êtres différents,
Des lieux encore plus grands,
Toi plus resplendissante que jamais,
Plus ravissante que je te le permets.

J'ai peur que les souverains ne s'emparent de toi,
Alors, je fais un pied de nez à chaque roi
Avant qu'il ne se décide de te voler à moi,
J'arracherai du sol mon oiseau de proie.






SUR MA PEAU CALLEUSE


Je t'arracherai les yeux
Pour que nul autre que moi
Ne les voient
Du haut des cieux.

Je retirerai tes lèvres pulpeuses
Pour les coller aux miennes.
Je déboutonnerai ta vareuse
Et m'abreuverai à tes citernes.

Je mélerai mes cheveux aux tiens.
Nous les nouerons entre eux
Pour les conserver dans un écrin
Doré a l'or fin de tes yeux.

Nous collerons nos mains l'une à l'autre,
dans l'entre de tes doigts,
Sous les sursauts de ton ventre,
Je me sens puiser au fond de toi

L'essence de mes désirs cachés,
De tes champs défrichés
Aux prix de mes faux remords
Pour avoir dévasté ton corps.

Combler les vicissitudes
D'une existence laborieuse.
En finir avec ma solitude
Et mes histoires scabreuses.

Vivre la libération finale
Lors de nos retrouvailles.
En finir avec ce mal
Qui me couvre d'écailles,

T'empêchant de me caresser
Sans t'écorcher
Au risque de te blesser
A trop vouloir me toucher.







L'ORAGE PASSE


Amour toujours,
Recommencer chaque jour
A te faire la cour
Mon Amour.

Juste un cri
Ma Chérie,
Juste un rire
Pour m'abrutir.

Partir et revenir,
De toi me nourrir,
De moi te couvrir
Et ainsi mourir.

J'éclaterai en sanglots,
Te noyant sous mon halo.
Tu me consoleras
Dans le creux de tes bras.

J'oublierai mon chagrin
Au toucher de ton chemisier de lin,
Plus pâle que mon teint,
Ma tête contre ton sein.

Je sucerai mon pouce
Comme un enfant sage,
Me nourrissant de ta voix douce
Couvrant le bruit de l'orage,

Qui s'efface au loin,
Chassé par le vent sec
Qui a soufflé enfin
Mettre fin à mes échecs.

Ton amour brûlant
Au travers de ton chemisier blanc,
Fait évaporer les tristes présages
Qui avaient assombri mon visage.





QUAND JE M’ÉTENDS AUPRÈS D'ELLE


Soif de toi,
Envie de toi,
Rêve de toi,
Crever le toit.

Toi que j'aime
Au centre de mes poèmes,
Tu es ma reine,
Mon délice en thème.

J'aime l'odeur de ton corps.
Quand tu me mords,
Quand auprès de toi, je m'endors,
Je me sens si fort.

Bord à bord, j'oublie tout,
Autant les coups
Que tes atouts
Qui me rendent fou.

Vous ne pourriez pas comprendre
Comme son cœur est tendre,
Auprès d'elle, vous étendre
Si elle accepte de vous le vendre.

Apprendre à la désirer,
Chercher à l'attirer
Dans le sable doré
Et toujours l'adorer.

A l'orée de ma vie, disparaître.
Je te ferai réapparaître
Si je puis reconnaître
En toi mon être.

Mettre de côté la volupté,
A tes pensées m'adapter.
Te faire éclore
Comme un bouton d'or.





LE FORGERON DES ÂMES


J'aurai banni les hommes de la Terre,
Détruit une à une les frontières,
Libéré ma lumière
En perçant ici et là des cratères

Pour te mener à mon antre,
Car je me cache au centre.
Viens en moi et entre
Dans son ventre.

Je retiendrais la lave,
Car si ma bave
Lèche ton épiderme,
Ta vie touchera à son terme.

Ne prends pas trop de vitesse
Car si tu me presses,
Tu vas me heurter
De plein fouet.

Ton sang quittera ta chair,
Ton esprit s'envolera dans les airs
Et je ne pourrais te chercher
Dans le cristal de tes péchés.

Je ne peux me reposer
Sans un de tes baisers.
Du bout de tes lèvres, embrasse moi
Du bout des doigts,

Effleure ma chevelure,
Ce sera de bonne augure
Pour notre futur ensemble.
Montre toi humble.

Fais moi un signe,
Ecris moi une ligne
Avant que je ne brûle ton totem
Pour me dire combien tu m'aimes.





L’ÉTABLE EN FEU


Rien faire, juste se savoir ensemble,
Voir tes genoux qui tremblent,
Ne plus trouver ses mots,
Entendre toujours le même écho

Depuis le jour où tu me l'as dit
Pour la première fois,
Par une manœuvre hardie,
Tu as baissé la voix.

Tu m'as parlé de lui,
Qui vivait dans la nuit.
Il voulait se détruire
Car tu refusais de luire

Devant ses yeux aimants.
Préférant prendre un ton infamant,
Tu l'as mis à l'écart
Dés que tu as aperçu mon regard.

Tu m'as rendu coupable
Pour l'infinité des temps à venir.
Tu as mis le feu dans l'étable.
J'ai entendu mes juments hennir.

Je n'ai pu les sauver.
Je les ai abandonnées à leur triste sort.
Moi qui les avais tant couvées,
Je t'ai regardée leur donner la mort

Sans bouger le petit doigt,
Ni m'en prendre à toi.
J'ai vu ce que tu avais fait d'eux,
Plus aucune lueur dans leurs yeux.

Je t'ai laissé m'envahir,
Mon amour grandir
Sans plus le retenir,
Ni essayer d'en guérir.






LE BAISER DÉPLACÉ


Une peau nette encore jeune,
Sans ride, sans le moindre défaut.
Ce goût pour le fun
Qui me serre dans ton étau.

Ta mécanique parfaite,
Plus femme que fillette,
Une belle poulette.
Oui, je m'arrête.

Mais rendre grâce,
Je ne sais.
Perdre ma face,
Si j'osais,

Je demanderais ta main
A qui de droit
Et je dirais enfin
Que tu es à moi.

Tes yeux se ferment,
Je n'ose croire
Que ta bouche même
Désire sur mes lèvres s'échoir.

Ton visage est rouge sang
Car il est monté à ta tête,
Nos lèvres se mêlant,
Mes mains sur tes toilettes.

Devant les témoins
Qui admirent ta robe de lin,
Nous n'en finissons plus.
L'assemblée s'est tue.

Un souffle de malaise
Sur elle pèse.
Un goût de bien être
S'est déposé sur tes lèvres.






L'EAU QUI DORT


Il y en a pour qui le mensonge
Est une seconde nature.
Quand du regard, je longe
Tes formes sous les couvertures,

Je me dis que tu ne devrais pas,
Utiliser ton corps pour te racheter.
Glisser avec toi dans les draps
Et le sort en est jeté.

Une nouvelle fois, tu es pardonnée
Dans le corps, je l'admets.
Mais dans l'âme, j'ai abandonné
Tout espoir de t'écrémer.

Ta lie est trop épaisse,
Même en trémoussant des fesses,
Tu ne me feras pas oublier le chagrin
De voir ton âme qui enfreint

Chaque règle que je t'avais dictée.
Tu n'as jamais pu les respecter.
Mais à quoi bon remuer ciel et terre
Du printemps jusqu'en hiver.

Tu me fais froid puis chaud,
Trop de qualités pour voir tes défauts.
Si je me savais beau,
Je n'en ferais pas trop.

Je ne te soûlerais pas de mes mots.
Tu ne sortirais pas tes crocs
Pour te protéger de moi,
Quand tu te risques à enfreindre ma dernière loi.

Puisque tu ne m'écoutes pas,
Je t'emmène là-bas,
Loin du lac des soupirs,
Ecouter la cascade de tes rires.





LA FONTE DES GLACES


Briser la glace
Avant qu'elle ne s'empare de nous.
Notre amour doit-il céder la place
Avant que nous n'y soyons jusqu'au cou ?

Devons-nous le faire fondre
Sous le soleil des tropiques
Ou continuer d'attendre
La fonte de l'Arctique ?

Comme neige fond au soleil,
J'irais voir sur les hauteurs
Si les saumons frayent
Avant qu'ils ne meurent.

Si à mon retour,
La glace n'a pas été brisée,
Alors je condamnerai notre amour
A agoniser

Dans les pires tourments,
A vivre l'isolement
De l'un sans l'autre,
Perdu dans le ventre

De l'indifférence,
De vouloir cacher sa souffrance
A celui qu'on a le plus aimé
Qu'aujourd'hui, on ne fait plus que blâmer,

Lui reprochant ses propres torts,
Son manque d'efforts,
Ses phrases vides,
Ces terres arides

Que nous voulions visiter
Pour la dégeler
Avant que nous n'ayons à regretter
De ne pas y être allé.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Derrière le tunnel............................... 148
Voyageur des mondes.............................. 149
Je choisirai mon successeur...................... 150
La mort dans l'âme............................... 151
Entre Dieu et moi................................ 152
Qu'imagines-tu ?................................. 153
Humour noir...................................... 154
Condor des mers.................................. 155
L'ordre secret................................... 156
Par Odin......................................... 157




DERRIÈRE LE TUNNEL


J'ai disparu et pourtant,
Même quand il fait beau temps,
A qui penses-tu ? Au poète oublié.
Que veux-tu ? Parcourir le ciel étoilé.

J'ai fait du chemin,
Parcouru les traverses de mon esprit.
M'en suis retourné aigri
De n'avoir pas pu baiser ta main.

J'ai vagabondé chez toi,
Traversé les murs et le toit,
T'es admiré sur ta literie
Dans ton décor fleuri.

Je t'ai embrassé sur le front
Et j'ai rejoint les sphères célestes,
Marqué sur le grand livre, notre liaison
Afin qu'ils ne te réservent aucun sort funeste.

J'ai parcouru tes existences passées.
Dans chacune, je t'ai connue.
dans l'actuelle seule, j'ai émoussé
Tes désirs défendus.

Ton âme sœur est une vieille amie
Qui a atteint la planète des sables.
Saches que lorsque tu gémis,
Tes spasmes sont insupportables.

Elle voudrait tant soulager tes tourments,
Que tu apprennes autrement
Sans passer par la dépression
Dans cette nouvelle incarnation.

Même si la leçon est pénible,
Elle portera ses fruits
Au delà du répréhensible
Et des sinistres bruits.






VOYAGEUR DES MONDES


Muse de l'inconscience,
Pourquoi t'es tu jouée de moi ?
Vous avez été de connivence
Pour vous en prendre à moi.

J'aurais du stopper à temps,
Il n'y avait pas de clignotants.
J'ai dépassé le point de non retour.
Ils sont finis les beaux jours.

Œuvrer dans la zone d'ombre
A l'insu des pauvres erres,
Déstabiliser chacun des membres,
Les mettre au vert.

M'accordera-t-on le droit de te revoir
Si j'use de moyens fallacieux ?
Si j'avais tous les pouvoirs,
En deviendrais-je plus orgueilleux ?

Si j'étais le maître tout puissant,
Me trouverais-tu plus intéressant ?
Et si je reste un simple valet,
Me donneras-tu le moindre délai ?

Sur Terre, je n'y ai pas ma place.
Là-haut, j'y ai mon palace,
De braves sujets et servantes
Sans oublier mes ailes volantes.

Elles sont à toi ainsi que tous mes trésors,
Même si tu me refuses ton corps.
De ta présence, je m'honore.
Viens, je t'en implore.

Je t'attends, je t'aime.
J'ai mal agi sans toi.
Mon visage est blême.
Je ne veux nulle autre que toi.






JE CHOISIRAI MON SUCCESSEUR


Sortir tout ce que j'ai en moi,
Sauf ce qu'il me reste de toi.
Quand tu me disais ces mots d'autrefois
Qui me laissaient sans voix.

J'ai perdu ma joie
Depuis que l'on m'a volé
L'image que j'avais de toi,
Mes rêves de toi se sont envolés.

Je souffre et tout le monde s'en fout.
J'aime et on me rosse de coups.
Ils s'en sont pris à nous
En attaquant par la proue.

J'ai riposté par un boomerang,
Qu'ils ont su éviter.
Mais en revenant, il m'a vide de mon sang,
Il m'a décapité.

Tu t'es noyée dans mon sang
De longues heures durant.
Tu m'as serré dans tes bras
Pendant que je planais au dessus de toi.

Je voulais que tu vives,
Mais tu n'avais plus goût à rien,
De plus en plus dépressive,
C'est alors qu'est venu un gardien.

Il t'a prise à son bord.
J'ai fait en sorte qu'il t'aime,
Te délivrant de tes remords
Et de ton œdème.

Je préfère te savoir réjouie,
M'ayant évincé de tes pensées,
Que tu sois par moi éblouie
Au point de trépasser.





LA MORT DANS L’ÂME


La mort célébra ma défaite,
Me voici venu dans ta layette,
Le fruit de tes ébats frénétiques
Avec celui qui a franchi ton portique.

Moi qui croyais que tu le défendrais
Plus ardemment contre les importuns.
Me faudra-t-il t'éventrer
Pour te protéger de leurs embruns ?

Mais, si je suis ton bébé d'amour,
J’oublierai dans le pourtour
De ton enceinte aimante,
La tornade cinglante.

Quand tu verras mes mimiques,
Te souviendras-tu de moi ?
De mes regards obliques,
Du prince charmant des bois

Qui bûcheron de son état,
Se promenait à ton bras.
Cet amoureux éperdu de toi,
Dans sa hutte de bois.

On a mis fin à ses jours,
Traqué par les vautours,
Il aurait aimé mourir contemplant
Tes yeux languissants.

Mais, il est revenu
Dans ce frêle petit bout d'homme,
Tout beau, tout nu,
Tu vois briller son ancienne flamme.

Même si tu n'en es plus l'objet,
Qu'une autre s'est érigée,
Tu as compris qu'il s'agissait de moi,
Le prince des voleurs, Robin des bois.






ENTRE DIEU ET MOI


Ne m'oublie pas,
Je serai toujours là.
Souviens toi
En Alexandra.

Ton Dieu forcit,
Si je pars d'ici,
C'est qu'il apprécie
Qu'il en soit ainsi.

N'essaie pas de comprendre,
De t'en défendre,
Tu le tueras sinon
Et tu finiras ta vie à l'abandon.

La flèche de Cupidon
Ne peut être retirée.
Je te demande pardon
De l'avoir tirée.

Tu ne cesseras jamais de penser à moi
Bien que je ne sois pas là.
Ce quelque chose de moi en toi,
Met ton cœur aux abois.

Depuis lors, tu portes ta croix
En plaçant ta foi en moi.
Tu ne devrais pas
Penser à l'étreinte de mes bras.





QU'IMAGINES-TU?


Sentir la chaleur du four crématoire,
Aussi tranchante que le fil d'un rasoir,
Les odeurs de chair brûlée,
Les corps désarticulés,

Les cris de souffrance,
La peau qui enfle,
La mort qui avance,
Les joues qui se boursouflent,

Les tempes qui explosent,
Le sang qui jaillit,
Comme d'une porte close
Masquant le somptueux taillis.

Le souvenir de celui qu'on aime,
Qui ne sait pas qu'on meurt
Sans qu'on soit à même
De lui donner son cœur.

A jamais séparé de lui,
Lui à qui j'aurais tant donné,
Si seulement, j'avais sillonné
Le monde de la nuit

A travers son regard cuivré,
Je me serais enivré
De ses caresses attentionnées
Qui me font planer

Plus haut que les nuages surplombant
La colline du bois vert
Et franchir la barrière du temps
Sous sa démarche austère.






HUMOUR NOIR


Parce que je ne peux vivre sans toi,
Je ne connais plus grande joie,
J'ai choisi l'ultime recours
Pour célébrer notre puissant amour,

La mort où je ne puis t'emmener.
Accompagne moi jusqu'à la fenêtre.
Pourquoi ai-je trahi ma destinée
Contre la volonté de mes ancêtres

Ne m'en tiens pas rigueur !
Il ne m'a pas été donné un cœur
Suffisamment vigoureux devant ta face
Pour ne pas tomber en disgrâce.

Tu vas sans doute me haïr,
Mais un poète ne peut finir autrement.
Il ne peut se trahir
En faisant table rase des bons moments.

Alors, je m'en vais
Comme un dépravé,
Mettre fin à mes jours tristes,
Me fondre dans le schiste.

Quand je serais aussi froid que la pierre,
Quand mes yeux ne déverseront plus la lumière,
Que tes prunelles ne se refléteront plus dans les miennes,
Que tu déposeras des cyclamens

Sur ma tombe de marbre blanc,
Arboreras-tu ce sourire éclatant
Que je t'ai connu longtemps
Face aux remous hurlants,

Sous mon charme brûlant,
Riant aux anges,
Comme un cerf-volant
Dans mon sillage.






CONDOR DES MERS


Je grimperai sur la façade
Dessiner le cœur multicolore.
Faire une dernière escapade
Sur les toits de la cité d'or.

Le condor nous attend
Depuis si longtemps,
Que nous sommes remplis d'amertume
Au toucher de ses plumes,

Devant tant de perfection,
Les motifs ciselés
A l'emblème du Lion
Et des trois osselets.

Ce temps est loin,
Révolu pour certains,
Renaissant pour nous
Sous une apparence floue.

Cette vieille croyance
Qui a toujours persisté,
le lion et son errance,
La mine attristée.

Nous traversons les longs couloirs,
Nous sommes si dérisoires
Face à la grandeur de l'endroit
Que tu te réfugies dans mes bras.

La flamme de tes yeux,
N'a rien à envier que ce soit,
A la majesté du lieu
Ou au lion de la loi.

Cherchons les commandes
Du bel oiseau des mers.
Prenons la direction des Andes
Par la voie des airs.





L'ORDRE SECRET


J'ai pleuré sur ma guitare
Jusqu'à très tard.
Imaginant de nouveaux accords
Pour suivre les mouvements de ton corps.

Par égard à ta beauté
Et ta prompte nonchalance,
Je me sens flotter
Sur une mer d'allégeance,

Essence d'un parfum emprunté
A la nature pervertie
De mes phantasmes qui ont dératés
Mon cœur endolori,

Criant son désarroi
Dans son agonie
Qui se déploie
Par mon génie,

Nichant plus haut que terre,
Plus loin que ne court la lumière,
Au plus profond des cratères,
A la source des rivières.

Plaire à ma cavalière,
Élaguer ma crinière
Sans me montrer hardi
Sur tes formes arrondies.

Distinguer le réel de l'imaginaire,
Rejoindre les hauts dignitaires
De l'ordre secret des templiers
A mesure que le sablier

Déverse son surplus,
Je me rapproche de toi,
De ce que tu as voulu
Qu'il m'échoit.






PAR ODIN


La folie est à son comble,
Le sol tremble.
Les glaces vibrent.
Sous la fureur du sabre,

Tu bois mes ablutions
Jusqu'à l'aliénation.
Sous tes coloris violacés,
Je te sens toute glacée.

Ne parviens à te réchauffer
Qu'à grand peine.
J'ai peur que tu viennes
Sous mon regard, à étouffer.

Il est si pesant, si lourd
Que tu cèdes sous son poids,
Ne distinguant plus mes contours,
Tu es entrée en moi.

Perdue dans mon univers étoilé,
Tu l'as échancré violemment.
Tu t'en es allé
Vivre un autre roman.

Sans mes lettres envahissantes,
Mes poèmes ruisselants,
Ma voix évanescente.
Ton cœur chauffé à blanc

Qui ne connaîtra
Plus jamais ça
Dans les bras
D'un autre gars,

Pour une fusion éclatée,
Un rêve éternel
Que tu as émietté
Par tes incessantes querelles.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Le ranch des plaines............................. 158
Hirondelles des près............................. 159
Plumage hivernal................................. 160
Abandon des plaisirs............................. 161
Au grand jour.................................... 162
Casser les pierres............................... 163
Yann wanna live.................................. 164
Champs télépathique.............................. 165
Ne lui faites pas ombrage........................ 166
Seigneur des îles................................ 167
Éclair de jouvence............................... 168




LE RANCH DES PLAINES


Tu auras beau te montrer farouche,
Cherchant à me mettre sur la touche,
J'irais rompre des souches
Pour y sculpter ta bouche.

Mon art saura bien te convaincre
De ce que je découvre dans ton âme.
Quand je te vois descendre du fiacre,
Je sors ma fine lame

De peur qu'un indigent
Ne s'en prenne à ma tourterelle.
Les reflets d'argent
Les dissuaderont d'approcher ma belle.

Même si tu te promènes à mon bras
Pour parader devant la galerie,
Je me dis qu'un jour viendra
Où tu me diras chéri.

Quand je t'aurais séduit
Autrement que par les sens,
Tu partageras ma vie
En toute innocence.

Mes désirs illusoires,
Les immenses territoires
Sur lesquels j'érigerai des pistes,
N'en déplaise aux puristes.

J'y mènerai ma carriole
Pour m'installer sur les vertes prairies.
Suivre dans la nuit, les lucioles
Qui défilent en série

Autour de ma corolle.
Je danse la farandole
Pendant que tu m'observes,
Mon cœur se soulève.





HIRONDELLE DES PRES


Cette silhouette sur la grève,
Me donne la fièvre,
Assèche mes lèvres
Et rompt la longue trêve

Que je m'étais accordé
Pour ne pas tomber
Amoureux à la dérobée,
Car il en est une que je veux garder

M'étant plus précieuse
Que les mystères majeurs,
Elle me brise le cœur
Quand elle se montre odieuse.

J'hésite à rester fidèle.
Mes sentiments sont si forts
Qu'ils déstabilisent mon corps,
Tant la nouvelle venue est belle.

Comme un chien ignoble,
Je prend l'étrange créature
Dans ma filature.
Elle longe les vignobles,

S'abreuve de grains juteux,
Pendant que je la détaille
Et qu'un ciel de grisaille
Tourne le temps à l'orageux.

Entre la colère des Dieux,
Je sens en moi le feu,
Les éclairs et le tonnerre
Qui grondent le bois vert.






PLUMAGE HIVERNAL


M'évertuer à ouvrir ta corolle,
A y verser mon obole
Avant que les pétales ne tombent
Sur les plumes de la colombe.

Je lui demanderai de te livrer un message
Dans le lieu où tu te caches.
Je suivrai son sillage
Avec tant de panache,

Que quand tu me verras
Au seuil de chez toi,
Les yeux embrumés de larmes éclatées,
Tu ne pourras retenir un geste de pitié,

Quand je m'écroulerai à tes pieds.
Mais je le veux d'amour,
Même si tes bras ne sont pas d'acier,
Mais de velours,

Porte moi dans ta cabane,
Mijote moi un de ces repas
Aux saveurs persillannes
Dont je me lèche les doigts.

Et observons au fil de l'eau,
La majestueuse silhouette des cygnes,
Qui sur les flots
Courbent l'échine

Pour rendre grâce aux amoureux
Qui sur la berge s'épanchent,
Les yeux dans les yeux
Devant leurs plumes blanches,

Qu'ils délaissent du regard,
Préférant mirer la flamme de l'être aimé,
Au lieu de la marre,
Nous voyons la mer de Crimée.






ABANDON DES PLAISIRS


Innocence du temps présent,
Abandon des spasmes d'antan,
De toute référence sensuelle,
Je me ferai passionnel.

Tout mon esprit glisse
Fébrilement dans le tien,
A moins que ne jaillisse
L'étoile des anciens.

J'ai élu domicile partout
Où tu te tournes,
Dans les recoins flous
Où tu séjournes.

Tout au long des froides soirées
Où tu lis ma bible illustrée,
Tu réfugies tes dernières larmes sèches
Pour éteindre les quelques flammèches

Qui consument les feuillets
Qui la compose,
De ces doux billets
Éparpillés dans les pétales de rose.

Je suis en partance
Pour un autre cœur d'airelle,
Un bateau de plaisance
Pris sous le gel

Fracassant qui ne répond plus
A tes demandes pressantes,
Essuyant un nouveau refus,
Complètement impuissante

A maîtriser ses commandes,
Tu flanches dans ta solitude,
Clignant tes yeux en amande
Alors que s'annoncent les jours rudes.






AU GRAND JOUR


Interné pour avoir aimé,
Persécuté pour s'être abandonné
A sa bien-aimée,
La mort, il se l'est donné.

On l'a retrouvé pendu
Au petit matin.
A sa tombe, se sont rendus
Tous les mutins.

Il était très estimé,
Malgré ce qu'on lui reprochait.
Chacun l'aimait,
Nul ne l'aurait écorché.

Il avait ce regard éperdu d'amour.
Mais il se sentait délaissé,
Ne pouvant plus lui dispenser d'humour,
Il n'a pu s'empêcher de s'immiscer

Plus avant, à son bon plaisir,
Se refusant de lui nuire.
Il ne savait plus que faire
Pour ne pas lui déplaire.

Il a osé la rappeler
Malgré la menace de sa famille
Avec laquelle, il s'était querellé
Pour une quelconque broutille.

Il lui a déclaré son oraison
D'une funèbre façon
Défigurant son horizon
Par une autre chanson.

Elle n'a pu lui cacher la vérité,
Ne pouvant la supporter,
Il a mis fin à ses jours
Refusant de dissimuler son amour.






CASSER LES PIERRES


A quoi ressembles-tu,
Mon Amour des îles vierges ?
Toi qui t'évertues
A faire fondre ma neige.

Ma passion pour toi
Est si pure et si louable
Que je me prend pour un chamois
Escaladant des rocs méprisables.

Sur les flancs de la vallée,
Je refuse de m'évader.
Pour rejoindre ma belle adulée,
Je n'ai pu que plaider

Devant la haute cour du tribunal.
Rejetant les torts sur ma personne,
Ils m'ont fait le plus grand mal.
Alors que de ma douce, émane

La fraîcheur des îles vierges,
Sous le soleil harassant,
D'eux il émerge
Des regards perçants

Qui n'ont que faire d'un amoureux
Qui chante des louanges éternels
Toujours plus filandreux
Pour y perdre sa belle,

A moins que son talent
Soit aussi dénué d'élan,
Encore plus fuyant
Que les rocs sont saillants.

Il n'en est pas moins vrai
Qu'à casser des pierres
En cette morne contrée,
Il n'oubliera pas sa lavandière.





YANN WANNA LIVE


Yann a décidé de vivre,
Mais, Jean a voulu en finir.
Il l'a prié de le suivre
Avant qu'elle n'essaie de le retenir.

Comment effacer nos souvenirs ?
Crois-tu encore à notre avenir ?
Sais-tu ce qu'il va advenir
Si tu ne me vois pas venir ?

Peut-être, aurais-je franchi
La porte des affranchis ?
Verras-tu la cicatrice
De mon humiliant supplice ?

Aussi loin que se porte ta voix,
Feras-tu un geste vers moi,
Quand j'apparaîtrai dans la nuit noire
Revêtant des formes illusoires ?

Reconnaîtras-tu le dernier des mohicans
Sous sa robe d'astrakan ?
L'homme devenu mutant,
Qui a lancé un défi au temps

Pour sa bien-aimée qui l'attend
Là où les plantes ne fleurissent plus,
Les volets clos depuis si longtemps,
Désespérant de revoir son élu

Séjournant hors du domaine des vivants.
Il te reste à récompenser les plus fervents
Adorateurs du vieux roi
Qui sont restés fidèles à sa loi.





CHAMPS TELEPATHIQUE


Insouciant mais fébrile,
J'ai agi pour la gloire.
Même si tu me trouves puéril,
Ne mériterais-je pas un au revoir ?

J'ai le cœur transi de fièvre,
Une sueur froide courant sur mes lèvres.
La tête prise dans ma main
Comme le penseur de Rodin.

Cette pression sur mes yeux ahuris,
Me rassure sur le rapprochement de nos esprits.
Elle éventre les parois de mes pensées.
Elles filent le long des vallées encaissées

Rejoindre la fiancée des temps maudits,
Achever la construction de notre univers,
Sans apporter le moindre crédit
A la menace cinglante de l'hiver.

Dussais-je me croire au printemps,
Je refoule les derniers décadents,
Offre en sacrifice le territoire de ma passion
A qui me fera boire une autre potion,

Aussi douce soit-elle
Que le fond de ses prunelles
Éblouisse mes matins froids
Si elle y pourvoit.

Contre toute attente,
Je manifesterai mon émoi,
Faisant écrouler les tentes
Pour adoucir son joli minois.

J'emporterai ton sourire grivois
Jusqu'à ma tombe fleurie,
Car toujours, il me foudroie
Sous tes yeux aguerris.






NE LUI FAITES PAS OMBRAGE


Il marche traînant son lourd fardeau.
Il semble que rien ne puisse l'arrêter,
Qu'aucun des badauds
N'ose l'affronter.

Il parait si empreint de vigueur
Qu'on le croit sans cœur,
Mais à bien y regarder,
Il ira jusqu'à les border

Dans leur sommeil éternel,
D'une pierre tombale,
Face aux dernières sentinelles
A qui il reste des balles,

Jusqu'à que la dernière trépasse,
Dure loi de la chasse,
Gibier de potence,
Son cœur criant vengeance.

Les cadavres gisant sur le sol.
La pluie n'épargnant aucun d'entre eux,
Il les entasse dans sa carriole
Sans qu'il ne s'en émeut.

Il a enfin le champs libre,
Son ciel enfin dégagé
A moins que son cheval ne se cabre
Avant d'atteindre le verger.

Il la délivrera avec panache
Du lieu où on la lui cache
Pour qu'elle puisse à nouveau se noyer
Dans son regard émerveillé

De pouvoir à nouveau la contempler,
Lui qui la croyait perdue à jamais,
Couvertes de pustules et de plaies,
Elle lui a répété qu'elle l'aimait.





SEIGNEUR DES ILES


Comme surgis d'une tombe,
Mes sentiments sont venus en trombe
Bousculer mes doutes et mes craintes
Qui comme des raisins de Corinthe,

Parsemaient de tâches notre horizon céleste,
De combats de joute,
Que j'ai écartés d'une main leste
Pour nettoyer la grand route.

Qu'il soit enfin dégagé,
Qu'aucune chute de pierre ne le menace,
Qu'à perte de vue, nous ne voyions plus que vergers
Autour de la grand place.

Que le véhicule de notre amour
Fonce dans l'immensité des lieux,
Débarrassé des calembours
Aux reliefs si anguleux

Et si tourmentés,
Qu'ils mettaient en péril
Notre horizon tacheté
Devant le seigneur des îles,

Qu'il m'a fallu pourfendre
Pour que ta tumeur cancéreuse
Soit réduite en cendres
Éparses le long de la travée lumineuse

Où tu me verras sévir
Si ton cœur chavire
Pour le seigneur des îles,
De par sa manœuvre habile.







ÉCLAIR DE JOUVENCE


Étrange vie que tu as menée,
Sombres présages qui m'envahissent,
Je sens ton harnais
Qui me presse dans les immondices

Pour y chercher quelque réconfort
Jusqu'à que la nuit s'achève
Et que pointe l'aurore
Au dessus de la grève.

Je te vois à nouveau,
Émergeant des eaux,
Comme une sirène nacrée
Qui cache le secret

De son cœur meurtri
Au tréfonds de sa mémoire,
Le prénom chéri
De son assommoir.

Alors que se sont estompés tes traits,
J'ai quitté la baie vitrée
Où je me suis appesanti
Pour croire encore au paradis.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Hors ligne determinee
#7
Messages : 1152
Enregistré le : 10 novembre 2022

Message le

Ok, avec ton avis, non lecture...
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