Poèmes à Delphine (Part 3/3)

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Poèmes à Delphine (Part 3/3)

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Dix filles pour le prix d'une 108
Ta troisième lettre 109
De bons sentiments 110
A la prochaine fois 111
Et tu seras éblouissante 112
Tes doux bisous 112
Amitié pas toujours sincère 113
le prospecteur de gain 114
En rirons-nous ? 115
Mauvais numéro à proscrire 116
Des anciennes aux prochaines 117
Laurence arrive et tu t'en vas 118
Comme avec toi 119
Et chut, s'il te plaît ! 120


Diversion sabordée 121
Esclave de sa beauté 122
Noires et blondes 123
Reprends-moi 123
Te planter un pieu 124
Ils eurent de beaux enfants 125
Me trouver une raison 126
Toujours personne dans mon lit 127
Ca devait être ecrit 128
Te donner la parole 129
Encore de sa part 130
Se forger un passé commun 131
Cette autre fille 132
Que tu n'es pas 133


Déclaration d'amour 134
Salut non rendu 134
Le dernier poème gentil 135
Sors ton mouchoir 136
Pleure une bonne fois 137
Souffre ma rancoeur 138
Souffre ton déshonneur 139
Marteler ton esprit 140
Te rétamer sur le sol 141
Te vermifuger au dedans 142
Laura 143
Une symphonie de mots 144
Secret défense 145
Fais comme de rien 145


Interdit d'amour 146
Jugement de groupe 147
Me trouvais-tu différent ? 148
Retourner la charrue 149
Fin de révolte 150
Carnaval de Venise 151
Prends tout à la rigolade 152
En définitive 153
Remettre sur le tapis 154
Montrer ses cartes 155
C'est bientôt fini 156
La, c'est fini 156
Enfin, ca va venir 157
H - 1 158
Décollage 159
fin 160
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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DIX FILLES POUR LE PRIX D'UNE


Je ne suis pas telle que tu me décris,
Je suis large de cuisses et vilaine,
C'est pour ça que je me démène
A faire parler les gens autour de moi.

J'en suis à imaginer des dialogues
Pour combler le vide que tu me laisses.
Impensable qu'Alexandra se passe de moi
Inimaginable que Claire ne m'écrive plus.

Que mes femmes se donnent peu de mal
Après tout l'amour dont je les ai affublées.
J'aurais été flattée que tu me prennes aussi
Mais ton orgueil m'a fait dérater le coeur.

Que tu peux être bête de t'être assujetti
A mon dos pour une parcelle qui te fut offerte.
Je connais trop bien les garçons comme toi
Qui se disent plein d'amour et qui dans les bras

De la première qu'ils voient se disent amoureux.
Un jour, tu la rencontreras plus belle encore
Que dans tes rêves où tu me confonds avec elle.
Elle me ressemblera en partie mais avec des plus,

Elle ne sera pas vierge comme tu l'espérais
Mais elle te verra comme le tant attendu.
Elle aura le téléphone facile d'Alexandra,
La voix mure et sensuelle de Sophie,

Les fantasmes dévoilés de Claire,
La douceur et la fragilité d'esprit de Claudia,
Toute la poésie et le romantisme de Jayne,
Le mystère d'Hélène et les croyances de Christine.

La superficialité d'Erika, le mensonger de Sylvie,
Les faux fuyants et faux semblants de Delphine,
Ta devancière si bien nommée que tu me peines
De me réserver cette place auprès d'elles.





TA TROISIEME LETTRE


Voila comme je vous mets en boîte
Pour la postérité des idéaux féminins,
Vous qui m'avez humilié dans la chair
En étant toutes trois que des façades.

J'en changerais l'aboutissement
Si jamais tu venais encore
Tant qu'il en est encore temps,
Me faire don de ta présence,

D'une amitié sans faille agrémentée
De lettres peu fréquentes mais inspirées.
Ne crains pas une vengeance tardive
Qui te mettrait en position inférieure.

Ma passion est toute autre que physique.
Et voila que je viens à l'instant de lire
Enfin après des mois d'attente une nouvelle
Lettre de toi amenée comme sur un plateau.

J'y vois que tu ne me détestes pas.
Que tu me souhaites de bonnes choses
Joie, bonheur, amitié et réussite,
Et l'amour, ne l'aurais-tu pas oublié ?

J'y vois que ton père m'a trahi
En révélant qu'il venait de moi.
Pourtant, j'avais bien manigancé
En écrivant "le cadeau repris"

Et changeant une strophe du poème :
"Le cadeau promis" en remplaçant
Sac à main par poncho mexicain
Mais il me fallait compter encore

Sur la vaillance de tes parents !
Toujours aussi prise par tes relations !
Mais je te remercie et te souhaite
A mon tour une merveilleuse année.





DE BONS SENTIMENTS


Je te dirais un jour qui je suis.
Une année riche en surprise.
De te lire m'en fut une belle,
Puisse-t-elle se reproduire bien vite

Si tu fais mains basses de ma cruauté.
A chacune des fois où tu m'écriras,
Tu recevras dans les jours qui suivent
Les poèmes que tu m'auras inspirés.

Tu peux aussi me les réclamer
En frappant comme une folle à ma porte
Ou sinon attendre un mois ou une année
Que je te les envoie en bloc.

Je te souhaite une année riche en conservation
De tous les gens et choses auxquelles tu tiens.
J'espère te procurer en te faisant mes hommages
Plus de pleurs de joie que de larmes de peine.

Qu'à Noël de l'an prochain, tu ais entamé
Ta première année d'école d'infirmière
Au plus près de ton aimé que j'envie tant.
Je m'en sors tant bien que mal en me disant

Que tu n'es pas une fille facile à vivre,
Que je ne peux le valoir auprès de toi,
Qu'il te rend tellement heureuse qu'il m'apparaît
Comme impossible que tu le sois plus avec moi.

Qu'à cette époque lointaine, tu m'apparaisses
Comme une amie loyale et sincère au lieu
D'un joli brin de femme à convoiter
Comme cela me chatouille encore l'esprit.

Que tes craintes se soient évanouies
Et que tu daignes bien m'accepter
Dans ton enceinte loin du parc
Où tu m'as cantonné depuis.






A LA PROCHAINE FOIS


Je t'ai encore vu hier soir
Rentrer ta voiture au garage.
De dire qu'on s'est pas parlé,
On m'attendait dans l'ascenseur,

Encore une raison pour t'éviter.
Tu n'étais guère souriante alors
J'ai pris la poudre d'escampette,
J'étais tout chose de te voir là.

Et puis comment te regarder de face
Après toutes les choses que je t'ai dites.
Je n'ai plus rien à te dissimuler
Je suis mis à nu devant toi

Et je n'ai nulle part pour me cacher.
Quelles émotions divergentes m'emballent
Quand je te vois à portée de ma main !
Je n'ai pas cessé de te regarder.

Mais, j'en aime pas l'impression reçue
Comme si tes yeux en scrutant ma personne
N'avaient pas jugés bon de s'arrêter
Pour donner à ton visage l'ordre de sourire.

J'aimerais leur faire pleuvoir du pain,
Des branches, du courage et de l'amour
Sans leur dire que j'en suis l'auteur.
Mon drame se résume dans mon choix

De combler une jolie fille qui me plaît
Au lieu de penser aux sans-abri,
Aux déshérités de la terre et de la guerre,
Aux sacrifiés du système et de l'amour.

Te faire l'amour en pensée
Me semble une offense pour toi
Mais te le dire m'est audacieux
Même si je crains de te perdre.






ET TU SERAS EBLOUISSANTE


C'est en donnant qu'on peut recevoir
Et même si je ne recevrais pas ce que
J'espérais de toi, une autre me viendra
Pour me récompenser de mes efforts.

Je l'aimerais sans doute un peu moins
Que si je l'avais choisie d'abord
Mais il me sera si bon enfin
De répondre à son amour.

Et puis, j'aurais tant compté les jours
Que je me dirais qu'elle valait
Le coup que je garde la vie
Pour la voir se donner à moi.

Mais après, comment ferais-je
Après l'avoir connu dans la chair
Pour ressentir cet attrait
Qui me donne envie d'elle.

Ce grand plus qui me fasse
Rester parce que je l'aime
Et le crier pour entendre l'écho
Qui m'est si peu rendu.

Non, c'est que Dieu sait bien
Qu'il me suffirait qu'une m'aime
Pour que je goûte avec elle
Les lendemains qui déchantent.

Alors voila pourquoi tu l'épouseras
Peut être demain ou un autre jour.
Tu lui feras l'amour afin qu'il te donne
Un enfant et qu'il te fasse grandir

Dans la flamme qui vous lie
Et qui s'étendra au ciel
Pour en ravir la coulée
De sa lumière d'étoiles brillantes.






TES DOUX BISOUS


J'ai coulé en toi mes désirs
Et j'ai sombré à bras de ton corps.
J'ai humé la vie à tes côtés
Sans gravir jusqu'à ton coeur.

Tu m'as donné de ta présence
Sans en renouveler ta primeur.
J'ai perdu ces moments uniques
Qui me faisaient te voir sublime.

J'ai trop peu l'occasion de t'aborder
Pour connaître tes vues sur moi
Et je crains que tu en viennes
A te détourner de mes prunelles.

Un jour, tu es venue vers moi
Et tu m'as embrassé sur les joues.
J'ai bien aimé que tu le fasses
Surtout que j'aurais jamais osé.

Ne crois pas que je me sois dit
Que j'avais quelque chance avec toi.
Les filles et les garçons s'embrassent
Ainsi comme une reconnaissance mutuelle.

Chaque fois que je te voyais,
Tu prenais une place grandissante
Et ce jour-là, j'ai voulu m'immiscer
Et prendre des morceaux de ta vie.

J'ai déversé mes sentiments sans gêne
Essayant de concilier mon amour
Du vrai pour n'en rien te cacher.
Entre mari et femme, il est dur

De se dévoiler des sentiments intimes.
On cache toute une partie de soi-même
Pour se sauvegarder de cet étranger
Dont on croit si bien connaître la vie.






AMITIE PAS TOUJOURS SINCERE


Des amis s'avouent des choses
Qu'entre époux, on ne se dit pas.
Mes concessions gratuites te prouvent
Que je me confie à toi comme à une amie.

Seulement, il n'y a pas libre échange.
Tu ne me fais jamais de confidence.
C'est qu'entre garçon et fille,
Il est rare que cela tienne bon

Parce qu'il la déçoit un jour
Lui disant qu'elle lui plaît.
Moi, je te l'ai dit bien avant
Que tu ne fusses mon amie

Si encore tu le deviens demain.
Tu te dis sur-occupée de partout
Comme l'on rejette une personne
Qu'on ne tient surtout pas à voir.

Tu n'étais pas de mon genre
Et pas de la haute pour autant,
Mais faut-il chercher de semblables
Ou s'harmoniser aux complémentaires ?

Tu peux compter sur tes doigts
Les rares poèmes que je t'ai écrits.
Ce furent pour la plupart
Des lettres ouvertes pour te prier

De venir m'accorder de tes instants.
Mais, tu n'as pas une minute à perdre
Bien que j'ai tout mon temps à gagner
D'en savourer avec toi de précieux.

Je pensais qu'une affiche ne représentait
Rien d'autre de ce qu'on en voyait.
Il faudrait des tomes pour discuter de moi
Autant qu'il m'en faudra pour t'oublier.





LE PROSPECTEUR DE GAIN


Ils sont au lit tous deux et ils se parlent.
Leurs visages rougissent tour à tour.
Ils se racontent leur premier amour,
Dialogue sur l'oreiller dans la nuit.

Qu'il est séduisant dans son univers
D'appartement terrasse au dernier étage.
Ces grosses sommes d'argent propre
Qu'il manie comme ses enfants

Jouent aux billes à la maternelle.
Les bénéfices fructueux qu'il en reçoit
Et qui allèche la fille qui le revoit
Et qui s'imagine déjà être sa femme.

C'est un richard et il l'aura en claquant des doigts
Et puis, c'est le rêve de toutes les petites filles
D'épouser un beau prince d'un puissant royaume,
Alors quand en plus, il montre de la bravoure,

Qui s'en plaindrait, elles sont toutes à ses pieds
A le désirer, à ne penser qu'à lui dont l'empire
S'il n'est pas visible comme des jardins et palais
Se compte néanmoins en milliards de dollars.

Il lui donnera le rôle de Cendrillon
Même si avant de devenir son épouse,
Elle faisait du tapin sur la Grande Avenue
Et tout ça, à cause d'un minable fauché

Comme les blés, en qui elle avait cru
Et qui l'avait bien vite amenée à racoler.
Il ne t'aurait pas fallu longtemps pour voir
Qu'il est et qu'il restera un perdant

Par ta soif de réussir à tout rompre.
Tu veux construire du beau en dur
Et tu as besoin d'un homme solide
Pour qu'il t'élève sur les hauteurs.





EN RIRONS-NOUS ?


Il existe une Delphine plus conforme
A l'image que je m'en faisais, alors
Il me faut tuer toute cette vermine
Qui me ronge jusqu'au trognon.

Il n'y aura pas de tome III,
Parce que le II va s'abréger,
Que ma passion doit se taire,
Mes pensées s'éloigner de toi

Pour tuer l'amour qui gît, recroquevillant
Mon coeur mis à l'étroit par ton refus
Pour me faire à l'idée reçue et nouvelle
Qu'une jolie fille m'attend ailleurs.

Je retourne dans ma chambre, mais
Il n'y a aucune dame allongée
Sur les draps de mon lit encombré.
Je pense à ce que je perds,

Qu'il me reste treize ans à peine
Pour devenir père à mon tour
Et puis toi qui ne m'écriras plus,
Moi qui ne saurais plus où tu habites.

Auras-tu gardé trace de moi ?
Me feras-tu la surprise inattendue
Après des années de méconnaissance
De venir me voir à l'improviste

Me demandant si j'ai repris
La plume pour te rendre grâce ?
Tout ce temps de perdu,
Ces quelques mois où j'ai tenté

De t'arracher inconsciemment à ton aimé
Pour me prouver à moi-même qu'aucune
Fille ne peut me résister, fusse-t-elle
Déjà prise par un plus beau que moi.





MAUVAIS NUMERO A PROSCRIRE


Seulement parce que j'ai subi
Des échecs qui m'ont valu
De voir le sérieux des filles
A ne pas choisir le premier venu.

C'est qu'un garçon sans métier
Ne rapporte guère d'argent
Et même s'il donne de l'amour
Et d'autres attentions, il ne montre

Aucun courage de s'en sortir.
Il ne peux offrir de cadeaux
De grande valeur, même pas se forger
Un avenir et des projets en commun.

Je me passerais bien de travailler,
J'ai laissé courir mes pensées
Me sachant dans mon tort certain
Ne voulant rien m'interdire.

Mais, il me faut trouver un job
Si je veux rentrer en ménage avec elle,
La faire espérer en notre couple
Même si on licencie à tour de bras.

Lui donner l'impression d'un foyer possible
Et chaleureux, le regard tendre et amoureux
En attente de la partie de jambes en l'air
Après la longue retenue qu'elle m'a imposée.

C'est pas possible, elle m'aime !
Ca y est, j'ai enfin quelqu'un,
Il ne me reste qu'à l'aimer en retour,
Mais, me plaît-elle vraiment ?

En premier, lui faire preuve de mon amour.
En second, me comporter comme elle veut.
En dernier, lui faire ma demande en mariage.
Enfin, lui apparaître toujours aussi fantastique.





DES ANCIENNES AUX PROCHAINES


Comment te juges-tu avec moi ?
Bonne patiente et pleine d'attentions,
Amie fidèle et plus que dévouée
A l'occasion pour rien laisser

Paraître de sentiments obscures.
Restrictive de mes émotions folles,
Tu te tournes au trois quarts
Pour que je te vois à peine.

Si je t'avais de but en blanc, poussée
Dans ma chambre et balancée sur mon lit,
J'aurais compris tes réticences à me voir.
Mais à part quelques allusions répétées

Parce que tu m'apparais comme une femme
Charmante, désirable, la liste est trop longue,
Je ne t'ai même pas forcée à devenir mon amie
Encore tenté qu'il soit possible de le faire.

Quand j'étais amoureux, j'oubliais jusqu'à
L'existence de mes amies débordantes,
Ces autres femmes qui m'apportaient
Du soulagement en se confiant à moi.

C'était loin d'être des rivales, si heureuses
Qu'elles furent quand j'eus trouvé cette fille
Que je disais aimé pour ne pas me tourner
Vers elles et leur donner mal au coeur

En les suppliant de me faire offrande de leurs corps
Pour expérimenter mes désirs et mes vices cachés.
Claire me parlait comme à un amant impénitent,
Un partenaire sexuel et volontaire dont l'éloignement

La préservait que j'en vienne un jour à vouloir
Vivre en vrai nos fantasmes souvent partagés.
Ses parents interceptent depuis mes lettres
Mais j'ai la satisfaction qu'elle le sait.





LAURENCE ARRIVE ET TU T'EN VAS


Que Laurence a un beau sourire,
Elle que je n'avais pas vu depuis
Tant d'années ne l'accompagnant plus
Au bus puisqu'elle s'en était allée au loin.

Elle a déjà eu ses premiers rapports
Et je connais trop bien ses frères,
Sa mère et son père pour me risquer
A lui tendre la main pour me la rapprocher,

A lui proposer ce qui me démange l'esprit.
Peut être en meurt-elle même d'envie ?
Ce matin quand elle m'a abordé de loin
En me parlant de ma petite chienne décédée

Pour entamer la conversation avec moi,
Et moi comme un imbécile qui n'ai pas su
La tenir, que redoutais-je, ne pouvais-je
Lui demander de venir se promener

Avec moi et mes chiens dans le parc ?
Ce serait maintenant à elle que j'écrirais
Des poèmes, depuis le temps que je cherche
A la mettre sur le métier, il serait tant !

Me rendra-t-elle mon amour mieux que toi ?
Car même si tu pouvais, tu n'en ferais rien
Puisque mon approche ne t'est pas agréable
Et que tu ne fonds pas en me voyant.

Je ne peux craquer sur elle après toi
Et pourtant je sais qu'elle est seule
Et qu'après ces hommes qui l'ont déçue,
Elle doit quand même me regarder un peu.

Alors vais-je par son frère, lui faire passer
L'intégralité de mes poèmes si tourmentés
Ou les détruire pour qu'elle s'imagine être
La première femme que j'aime profondément.





COMME AVEC TOI


Ne puis-je avoir un dialogue
Avec une fille sans désirer
Me l'approprier tant elle me parait
Faire attention à ce que je deviens.

Avec toi, je me savais perdu d'avance.
Avec elle, j'ai un espoir bien mince.
Mais si je devais m'en écarter encore,
Me faudrait-il aller jusqu'au bout

De le rue pour en trouver une autre,
Viviane qui me parlait tellement vite
Que je voyais combien elle différait
De mon image des femmes soumises.

Trois filles dans les parages,
Ton nom sur lequel je fais une croix
Et elles dont j'inscris leur nom
Même si le dernière doit s'être mariée

Depuis le temps où je ne l'ai vue.
J'ai connu leurs appartements
Et inversement quand la course
Aux études m'emportait avec elles.

Ne devrais-je pas plutôt me risquer
A séduire une secrétaire d'administration
Lors de mes si rares démarches
Pour donner l'impression que j'en veux.

Que je me ferais rire à imiter
Ceux-là même dont je me moquais
Il y a de cela quelques mois.
Mais quand on voit tant de couples

Soi-disant heureux, on veut sa part.
Je découvre aujourd'hui combien
Je fus sensible à ses copines de fac
Qu'à l'époque, je regardais autrement.





ET CHUT, S'IL TE PLAIT !


Et ne vas pas dire à Laurence
Que j'en éprouve pour elle.
Il me suffit que tes parents m'aient trahi
Pour que je puisse espérer en ton silence.

Je ne voulais pas que tu saches
Qu'il venait de ma part, afin
Que tu ne te sentes pas obligée
De me remercier en m'écrivant.

Je ne saurais donc jamais
Si tu m'aurais écrit pour me souhaiter
La bonne année coutumière si tu n'avais
Reçu de moi que poèmes et livres.

Ils n'ont pas su qu'en faisant cela,
Ils me privaient d'une connaissance.
Peut-être eux-mêmes t'ont-ils conseillés
De me rendre les mondanités d'usage.

De toute façon, je n'entre guère
En ligne de compte face à tes occupations
De premier choix dont tu m'écartes
Sous prétexte d'être débordée de travail.

J'ai eu l'occasion de la rencontrer, de l'embrasser
Sur les joues comme avant, alors que je tenais
Ma Lodie emmitouflée dans mes bras lui disant
Tristement qu'elle était gravement malade.

Elle attendait son père et me semblait
D'un premier abord plutôt absorbée
Par je ne sais qui ou quoi, en partant
Elle me réchauffa le coeur en me répétant

Au plaisir de la prochaine, toute sourire.
Je voulais déjà te parler d'elle mais ce n'est
Qu'aujourd'hui que je l'insère entre nous
Pour qu'elle vienne à te remplacer au mieux.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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DIVERSION SABORDEE


Je t'avais mise à mal en prenant rendez-vous
Pour te voir en te donnant l'impression forte
Dans mes poèmes que j'éprouvais pour toi
Un amour auquel tu ne voulais pas répondre.

Si je t'en veux, ben oui, je t'avoue!
Si je ne t'aimais pas, je m'en foutrais.
Essayer de te rendre jalouse,
Non, c'est qu'elle m'est agréable.

Peut-être en la fréquentant, accepteras-tu
De devenir mon amie et me donner
Des parcelles de ton temps si précieux ?
Puisqu'il te semblera que j'aurais compris

Qu'il me fallait te voir avant tout comme
Autre chose qu'une prétendante à dévider.
En serais-je donc venu à me l'assortir
Afin que tu acceptes de sortir dans le parc ?

Je n'éprouverais pas de l'amour pour elle,
Je ne ferais que te mettre en confiance
Pour que tu m'abordes en toute tranquillité
Me croyant vierge d'amour vers toi.

Au fil des jours, comme tu ne changerais pas,
Ne faisant ni plus ni moins d'efforts qu'avant,
Je te jugerais plus bas que terre, ne faisant
Que me mentir à moi-même en te haïssant

N'étant pas parvenu à te faire plonger
Dans ma piscine malgré ma supercherie.
Mérites-tu vraiment que j'en revienne à toi ?
Je ne fais que déplorer l'état des choses

Qui me fait attendre de toi, un renversement.
Rien ne m'oblige à légiférer sur ta personne,
Mais mon orgueil outragé ne voit que ce moyen
Pour accepter l'injustice dont je me sens accablé.





ESCLAVE DE SA BEAUTE


Une femme affirmée qui se vautre
Sur mon corps en me donnant
L'impression que je fais l'amour
Avec un homme d'apparence féminine.

Elle n'a pas à mener la danse !
C'est que je suis un affreux machiste.
Que j'aimerais qu'elle pleurniche
En me disant qu'elle n'aime que moi,

Qu'elle soit sensible, qu'elle ressente
Plein de choses profondes comme moi
Et qu'elle me sacrifie tout son temps,
Que je la prenne à bras le corps

Pendant qu'elle se porte en arrière
Défaisant son chignon alambiqué
Pour agrémenter son visage
De longs cheveux noirs tombant

En cascade sur ses épaules.
Mais, ca lui demande trop d'entretien,
Elle les a fait coupés hier très court.
Je ne glisse plus ma main dans sa chute.

Qu'elle soit beur, indigène ou blanche,
Le noir de leur chevelure ondoyante
Leur va si bien que je tombe
D'admiration devant leur beauté.

Qu'elles soient lisses ou redondantes,
Je sens mon coeur palpiter en crescendo.
De telles brunes me foudroient
Même si je ne les regarde qu'au loin.

Dommage que tu ne sois qu'une femme
Pour ne pas apprécier cela même
Qui me tourmente et me fait me sentir
Tout chose en la voyant exister.





NOIRES ET BLONDES


Prisonnier d'une image trompeuse,
Mentirais-je à ma première femme
En lui disant qu'il n'y a qu'elle qui
Me plaît entre toute celle que je vois.

Puis-je réfréner mon attirance
Spécifique pour ces vraies femmes,
Dignes descendantes des beautés
Antiques qui firent du coeur des hommes,

Des gruyères fruités et savoureux
Qui s'abîmaient en alexandrins
Pour leur rendre leur beauté
Même si rares échappèrent à la coupelle

De l'esclavage où on les vendait à la criée
Seulement pour leurs attributs physiques
Et mes fantasmes qui en découlaient.
Quand aux blondes, leur peau blanche

Ne ressort pas avec leurs cheveux d'ange.
Pourquoi n'ont-ils pas donné
Cette chevelure d'or aux noires
Africaines pour contraster leur couleur ?

Même les noires teintées de blond
Ne font que bien piètres visages
Aux comparés des non noires
Qui s'affichent dans les métros.

Peut-être un racisme sous-jacent
Dans mon attirance pour les peaux claires
Ou marbrées plutôt que les très sombres
Qui se confondent dans les terres noires.

Les indigènes et les noirs te sont-ils
Plus attractifs que les bruns ténébreux
Ou blonds angéliques qui s'alternent
L'un l'autre à te faire la cour subtile ?





REPRENDS MOI


Sais-tu qu'en me voyant te la faire,
Il est gratifié de t'avoir choisie
Et rivalise d'autant plus d'attraits
Pour te garder à lui contre ma volonté.

Si tu as fais l'impasse sur moi
En lui cachant ma participation,
Rien ne s'est greffé entre vous
Qui ne soit épicé ou relevé.

Mais si tu détestes ce genre de plat,
J'en serai repoussé par ma saveur
Etrangère qui nuirait à votre union
Par sa jalousie et son énervement

Que tu me laisses faire et te traiter
Comme je l'entends alors que lui seul
N'a pouvoir véritable sur ton coeur
A l'inverse de mes prérogatives d'usage

Qui visent à la fois ton âme et ton esprit.
Quand il m'arrivera de te croiser,
Tu es superbe m'entendras-tu te dire
Sans que je ne mâche mes mots.

J'entreprendrais de te déshabiller
Sans même te regarder dans les yeux
Ou à un autre endroit de ta personne
Seulement parce qui m'en dégagera.

J'aimerais pourtant savoir un jour
En quoi tu diffères de l'image
Que j'ai fabriquée de toi,
Comprendre qui tu es vraiment,

Ce que tu aurais voulu que je fasse,
Que je te dise sans te mentir,
Que je t'aime sans te le montrer,
Que je t'écrive ni plus ni moins.





TE PLANTER UN PIEU


Et si je dévoile mes pensées impies
Comme une femme écarte ses cuisses,
Elles n'y trouvent pas bon plaisir
Tant je leur parais perturbé et vil.

Ecoute les contes d'autrefois
Et tu découvriras que rares
Sont les demoiselles qui portaient
Leur chevelure fraîchement coupée.

Qu'elle soient brunes ou roussies,
Ces jeunes et jolies jeunes femmes
A la longue et fine chevelure de miel,
Me font rester baba devant elles.

Les femmes volontaires me sont d'un attrait
Certain par ce que j'envie chez elles.
Me diras-tu un jour que tu te hais de n'être point
Comme tu l'espérais quand nous restions au loin ?

Que je suis la cause première
De ton désagrément à te voir
Autrement que telle tu t'imaginais
Quand je n'étais qu'un beau rêve ?

Es-tu du genre à détaler devant l'ami
Quand celui ci te montre patte grise ?
Ne peux-tu faire abstraction de sa noirceur
En te préoccupant seulement de sa blancheur ?

As-tu une seule fois rêvé de moi ?
As-tu trahi ton bel et tendre aimé
Par une pensée luxurieuse de partage ?
Je temporise entre Claire et Alexandra

Ne sachant pas de laquelle
Tu es la plus proche au firmament.
Tu as ta nature propre et je n'en suis
Que des traits qui me rappellent les autres.






ILS EURENT DE BEAUX ENFANTS


Si je t'avais au creux de ma main,
Te briserais-je comme une porcelaine ?
J'ai pas branché le compteur
Quand tu es entrée dans ma vie.

Tu peux partir sans payer, c'est rien.
Je le fais pour me sentir d'exister.
J'ai perdu la trame poétique
Et je brigande à ton coeur déjà pris.

Avant quand nous passions un moment ensemble,
J'en avais pour des journées pour t'oublier.
Maintenant, il n'y rien que je craigne davantage
Que de te croiser à la sortie de l'ascenseur,

Devoir te parler, articuler un son qui ressemble
A un bonjour, reprendre mes esprits troublés,
Dominer mes émotions qui me pousseraient
A te fuir, faire preuve d'adversité face à toi.

Comme forgée dans l'acier trempé,
Quand les petites filles naissent,
Elles ont une idée de la beauté
Qui ne souffre pas d'exception.

Toutes ne pensent qu'au prince charmant
A l'inverse d'un serf ou d'un vilain
Couvert de pustules et de plaies
Qui les engrosse dans sa puanteur.

Elles préfèrent s'imaginer sur un lit de roses
Sous l'emprise du séduisant jeune homme
Et là seulement, elles se veulent embrochées
En s'agrippant fortement à sa carrure élancée.

Et quand elles se promènent au village,
Elles se trouvent bien aise de n'être
Point la femme d'un de ces êtres
Pauvres, difformes et débraillés.





ME TROUVER UNE RAISON


Le phare tournoyant dans tes entrailles,
D'imaginer toute femme en âge de le faire
Comme un gouffre étroit et facile à combler
D'excitation mentale, physique et spirituelle.

Encore qu'on puisse être pervers en pensées
Et chaste en actes quand on se trouve
En passe de la faire et que l'on ressent
Trop d'amour pour en user comme des bêtes.

J'ai la fatigue de tenir à continuer,
Rassembler mes forces pour les lancer
A la bataille, même si l'on sait pertinemment
Qu'on reviendra moins fort et moins nombreux.

Qu'on aura moins la pêche après
Mais qu'il faut bien vivre et laisser
Sur place ceux qui ne peuvent suivre
Pour tenter une infiltration plus loin.

Sacrifier quelques hommes encore
Pour traverser le champs de mine,
Faire venir de l'arrière d'autres soldats,
D'autres motivations pour se dégoter

Une meilleure place, se prostrer dans les tranchées
Faisant attention aux grenades à gaz, puis repartir
Baïonnette au canon pour égorger à bout portant
Les restes des opposants asphyxiés et cadavres.

Penser à l'espoir de fin de crise,
De paix signée pour que les recherches
Des gens de poigne ne colorent
Plus la terre du sang de leur congénères.

Une femme seule avec des enfants
Mérite plus que moi d'être rémunérée.
Je me dois de prendre la place
D'aucune de ses femmes délaissées.





TOUJOURS PERSONNE DANS MON LIT


Que tu t'appelles Delphine ou autrement,
J'avais besoin d'une muse de proximité.
Tant de filles qui ne savent pas
Ce que je ressens pour elles

Que je voulais de toi, faire un exemple
Troublant de ma faculté d'aimer sans retour.
Et puis il y en a des milliers qui s'agitent,
Un petit nombre d'entre elles qui viendraient

Dans mes bras s'apitoyer sur leur sort.
Peut être qu'au bout du compte,
Si ça finit comme c'est parti,
Je n'éprouverais que du dégoût

Pour ces femmes tirant la couverture
A elles dés que l'homme se retire.
Quelle drôle de fille, tu fais avec moi.
Tu réagis comme une femme blessée.

Quel plaisir d'observer une jolie fille
A moitié dévêtue dans son propre lit
Laissant présager du reste invisible
Qui se doit de rentabiliser la créature.

Elle sourit dans l'attente de mes baisers,
Se réchauffe auprès de moi dans ma lutte
Au corps à corps où chacun risque
D'y perdre ses os dans l'étreinte fulminante.

Elle oublie que je suis imparfait,
Me fait l'amour sans débordement.
Je ne souhaite que rester auprès d'elle,
La tenir à moi tout le reste de ma vie.

A ton tour tu me considères comme épanoui,
Te demandant en me voyant si changé qui
En est la cause, laquelle s'est offerte
Comme amante à mon coeur défendant.





CA DEVAIT ETRE ECRIT


Et voilà que je te fais l'amour
Te léguant par vagues successives
Mes caresses et mes baisers langoureux,
Mes étreintes et mes pénétrations flamboyantes.

Nos corps unis dans la tiédeur de la nuit,
Je picore la graine de ta peau savoureuse.
Nos mains posées sur le sexe de l'autre
Comme sur les façades des temples indiens.

Ta mouvance que j'accompagne en cadence,
Te sentir m'appartenir toute entière
Sans réticence, me donnant ta bouche
A embrasser pour aspirer ta langue.

Toutes mes réserves cachées où tu puises
En ressentant tout l'amour emmagasiné
Qui n'attendait que toi pour se déverser.
Mes effluves qui rencontrent les tiennes.

L'extase des membres emmêlés
Qui nous fait nous sentir plus qu'un.
Cette impression que quoiqu'il arrive,
On ne peut en descendre jamais.

Copulation immobile où la bestialité
N'a plus cours, les rapports épanouissants,
Tes mots qui me récompensent
Au lieu des cris dont tu avais l'habitude.

Cet élan lancinant dans ton sexe
Qui s'élève jusqu'à ton coeur
Pour monter jusqu'au cerveau transi
Qui se voit transporté ailleurs.

Je voulais par ton poète si dévoué
Te donner envie que nous le fassions
Comme il le désire pour expérimenter
Ce qui lui a semblé te plaire en lui.





TE DONNER LA PAROLE


Je ne pourrais baiser avec toi
Me privant par la suite de te rêver
Sous toutes tes formes t'ayant connue
Dans la chair à m'en rendre malade.

Je n'hésiterais certes pas à plonger
Dans tes pétales mais je m'interroge
Pour savoir si je puis devenir encore
Plus ton obligé que je ne le suis déjà.

Il serait dramatique que je finisse par ne désirer
Plus que toi après mes assauts de la veille
Où tu m'as laissé te prendre toute entière
Avant qu'au petit matin, tu te disjoignes de moi.

M'ayant crié en claquant la porte,
Qu'est-ce que tu veux que je te dise !
Je ne peux pas te dire que je t'aime
Alors que je ne t'aime pas, au moins

J'ai essayé et maintenant, je le sais.
Je voudrais que plein d'autres que toi
Me fassent la cour perpétuellement.
Tu es bien gentil bien qu'un peu jeune.

Lui si tu savais, c'est pas pareil !
Qu'il me parle ou qu'il me tienne la main,
Je suis heureuse que toutes les filles
Me l'envient et lui jettent des regards.

Elles se mettraient à genoux devant lui
Qu'il ne verrait toujours que moi.
C'est quelque chose qui ne s'explique pas
Et qui le foudroie quand il m'observe

Ou même seulement quand il pense à moi,
Qu'il parle de moi, j'ignore ce que j'ai
Et que les autres n'ont pas mais il m'aime
D'un amour tel qu'il fut au premier jour.






ENCORE DE SA PART


Toutes ces filles que je fixe sans arrêt
Et dont je n'arrive pas à me détourner
Et toi qui me fait l'amour dans mes rêves.
Je caresse tes épaules qui moulinent.

Tu me regardes comme une chatte apeurée.
Je sens tes bras qui viennent m'entourer,
Me donner du courage dans l'action.
Ma lave en surpression qui te réchauffe

Comme lorsqu'on passe au dessus
D'un précipice rempli de lave
En fusion qui attend que l'on s'y jette
Pour le nourrir de chair fraîche.

Ton étreinte si forte qui m'embrase
Comme le soufflet de l'explosion minière.
Tes cuisses palpitantes autour de mes hanches,
Pris en camisole entre tes bras et tes jambes effilées,

Je t'aime et je voudrais toujours rester
Coller contre toi, à goûter ta saveur.
Et je ne comprends pas, je me rappelle
Les fois où l'on s'est séparé dés après.

Maintenant, des heures durant, l'on reste
Repoussant les limites de l'orgasme
Pour nous mélanger plus encore
A ne plus savoir qui est qui.

Et je me réveille sous ton apparence
Et pour la première fois, je vois
Mon corps ailleurs que dans la glace.
Le transfert s'est fait sans dommage.

Voila ma belle, je me contemple
En saisissant les sensations de ton corps.
Tu en fais de même en essayant
D'adapter la divergence de corps et d'esprit.






SE FORGER UN PASSE COMMUN


J'ai baissé ma garde une seconde.
Il t'a reprise, j'ai couru vers toi
Et je vous ai vus vous embrasser.
J'ai souri et puis je m'en suis retourné.

Quand j'ai pris ma voiture, tu t'es tournée vers moi
Les yeux noyés de larmes et les poings fermés.
Je t'ai envoyé un baiser du bout des doigts juste
Le temps que tu me fasse un signe et j'ai filé.

Je craignais tant de te rendre malheureuse
Qu'en te voyant me quitter pour le retrouver,
J'étais soulagé qu'il t'est rouvert ses bras
Bienheureux d'avoir eu le temps de te connaître.

Tu m'as téléphoné me disant ne savoir
Plus où tu en es et qui tu aimes des deux
Me priant de faire silence et de te pardonner
Pendant que tu recolles les morceaux avec lui.

Je t'ai répondu que c'était toi qui m'appelait.
Tu m'as dit que tu voulais entendre ma voix.
Je t'ai répondu qu'à vouloir entendre la tienne,
Il m'aurait fallu attendre que tu me joignes.

Ce sont les filles qui mènent la danse
Ai-je entendu à l'autre bout de la ligne.
J'ai rigolé, j'aime te voir me rembarrer.
Delphine, reviens moi vite s'il t'échappe.

C'est promis et puis, tu as raccroché.
Ce sentiment qu'on est pas à la hauteur,
Qu'ils sont tous plus beaux que moi.
Ces images qui me restent de toi

Quand tu riais toute nue devant moi
Et que tu voyais dans mes yeux la surprise
Et l'admiration devant la courbure de tes formes,
Toujours prête à me donner la main pour m'attirer à toi.





CETTE AUTRE FILLE


T'entendre me dire ces mots-là :
Je commence à t'aimer. Et moi,
Faisant mine de me déboucher les oreilles
Prétextant que j'ai du mal entendre

Et te priant de me le répéter plus fort.
Toi en guise de réponse, me prenant
La main pour en loger mes doigts
Sur ta bouche que tu entrouvres

Pour me les lécher de ta langue furtive.
Rapporter à ta chère copine en pavoisant
T'imagine pas comme il a gonflé son pantalon
Tellement qu'il devait avoir envie de moi.

Mais, je le laisse sur sa faim.
C'est si délicieux de le consommer
Morceau par morceau, quoi qu'il me dise
Il reçoit de moi toujours ce dont il ne s'attend pas.

Si tu savais les choses qu'il m'a écrites
Et les autres que j'ai découvertes
Sur mon ordinateur, il n'est guère
Recommandable pour une sage fille

Comme moi, lui dis-tu en ricanant.
Elle se prend d'un fou rire contagieux.
Il est vraiment trop ce gars-là.
Dis, c'est quand que tu l'épouses.

Lui jamais, il n'est pas sécuritaire
Et il a beau se démener, il lui manque
Ce que les hommes ont en commun,
Cette assurance virile et opaque

Qui fait croire à leur compagne
Qu'il pourrait se passer d'elle
Du jour au lendemain si elle partait.
Tu sais, cette impression de ramer





QUE TU N'ES PAS


Pour l'avoir, on a besoin de ça,
Nous pour s'accrocher à lui,
Qu'il ne tient pas à nous vraiment
Qu'il n'est avec nous que pour le sexe.

De plus, il est encore vierge à son âge,
Aucune fille n'a jamais voulu de lui.
C'est plutôt qu'il ne s'est pas proposé.
Tu te trompes, que fait-il avec moi,

D'après toi ? Il me parle de me faire l'amour
Alors qu'il ignore comment l'on fait.
Il m'a passé de drôles de livres farfelus
Où il est question de relations sexuelles

Sans éjaculation et sans orgasme.
Bonjour le sacrifice, il est dingue !
Oh, il m'amuse, il n'est pas méchant
Bien que je me méfie de me trouver

Seul avec lui, ne sachant pas où il m'entraînerait.
A coucher avec toi, sois en sûre Delphine.
Ouais mais ça, il peut attendre des années.
Même s'il ne risque pas de me contaminer,

Je ne suis pas prête de tomber dans ses bras.
C'est quoi son genre de filles, dis moi ?
Les brunes à ce qu'il m'en dit le plus souvent
Avec de longs cheveux pour qu'il y plonge.

Je lui correspondrais alors, qu'en penses-tu ?
Tout à fait, mais c'est moi qu'il aime.
Tu me laisses tenter ma chance avec lui ?
Non, il est à moi, prends en un autre.

Je croyais que tu t'en foutais de lui !
Oui, mais je veux qu'il ne s'occupe
D'aucune autre que moi, c'est tout.
Dis plutôt que tu es amoureuse de lui.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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DECLARATION D'AMOUR


Arrête de m'écrire tes poèmes en prose
Sinon je risque de tomber amoureuse
De toi malgré que c'est lui que j'aime.
Laisse moi respirer, de l'air, que diable !

Ta manipulation de mon mental a échoué.
Tu pourrais m'offrir les trésors d'un empire
Que je ne t'épouserais toujours pas.
Je ne veux pas que tu me vois nue.

Je t'ai pas demandé de m'écrire tout ça.
J'ai dit en toute amitié au tout début,
Mais t'as pas compris, faut croire.
Je veux seulement être ton amie

T'ai-je dit suite à ta manigance,
Mais aujourd'hui, trop c'est trop.
Je n'aime pas nous imaginer ensemble
Entrain de faire l'amour comme si l'on s'aimait.

Tu vas te sortir cette idée du crâne.
Tu ne m'auras jamais dans ton lit.
Je ne craquerais jamais à tes avances.
Tu ne connaîtras jamais ma chair

Ni mon sang ni mon amour pour toi.
Tu peux me reprendre toutes tes créances,
Je n'en veux plus, tu m'as trop déçu.
Je n'arrive pas à me détacher des poèmes

Où tu me dis m'aimer et souhaiter ma venue.
Je n'ai pas besoin de le savoir alors tais-toi
Et laisse moi vivre ma vie telle que je l'entends
Sans me l'écrire ou me la dicter à ta façon.

Sache que mon copain est mon futur époux.
Trouve toi une fille pas trop moche comme toi
Pour l'épingler à ton tableau de chasse.
Moi, je t'assure que j'ai fait mon temps.





SALUT NON RENDU


Quand j'ai lu le mot surprise
Dans ta lettre de voeux,
J'en attendais tellement de toi
Que je m'imaginais qu'en 94

Tu pourrais me devenir plus proche.
En sortant de la cage d'ascenseur,
Vu la lumière qui s'en dégageait,
Tu as certainement du reconnaître

Mon profil et mes trois chiens
En nous observant au travers de la vitre.
Je suis sorti résolu à te parler.
Je me suis retourné pour te dire salut

Mais tu ne m'as rien répondu
Ne me faisant voir que ton profil.
Je sais bien qu'il faisait nuit
Mais à cinq mètres, tu m'as sûrement entendu

Tu dois être fâchée de mes derniers
Poèmes où tu figures en seconde place
Derrière ma petite chienne décédée
A moins que ce ne soit à cause de ceux

Où je te parle de te faire l'amour,
Je ne sais pas moi ce qu'il y a,
Ce qui se passe dans ta tête
Quand tu me vois approcher de toi.

Crains-tu d'entamer le dialogue avec moi ?
Je n'ai pas osé ajouté : bonsoir Delphine.
Je t'ai fixée en me retenant de te demander
De promener mes chiens avec moi,

Puis m'en suis allé dans le parc
Sans faire mine de me retourner.
Il est impossible que tu ne m'ais pas vu.
Ah, ça y est, j'y suis, mes poèmes impies,





LE DERNIER POEME GENTIL


Tu as sûrement du tomber dessus.
Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre !
A moins d'un ras le bol à n'en plus vouloir
M'adresser la parole sans t'y être préparée.

Toi qui avais le contact si facile,
Est-ce moi qui t'es rendu timide ?
Il y a toujours ce même décalage
Quand je te regarde au dehors.

Et quand je songe que je pense à toi
En t'écrivant des poèmes de ce genre,
C'est comme si tu n'étais pas la même fille.
Tu ne peux paraître telle que je t'imagine.

J'ai plus d'incompréhension que de peine,
Je croyais que tu ne me détestais pas.
Je n'ai même pas une photo de toi.
J'aurais du faire installer une caméra

De surveillance discrète quelques jours
Avant que tu viennes pour me repasser
A loisir ton passage dans mon antre.
C'est pas de toi que je dois attendre

Une photographie sous tes plus beaux atours,
Tu n'aimerais pas que je puisse te contempler
Sans que tu ne le saches et le vois.
Enfin, d'autres occasions se présenteront.

Etrange qu'à cette heure tardive,
Je t'ai croisée au dehors,
Rentrais-tu de chez ton amant ?
Que m'importe d'où tu viens !

Tu peux vivre ta vie loin de moi,
Tu n'es pas encore ma propriété.
Que tu ne m'appartiendras jamais,
C'est ce qu'on verra demain.





SORS TON MOUCHOIR


Juste une pétasse, une salope
Pour te qualifier auprès des autres.
Un pot de colle, une merde ambulante
Pour me définir auprès de lui.

Réprime toi de pleurer, belle garce.
Tu ne m'as apporté que du malheur.
Je te donnerais aux arabes du chantier
Où ils te prendront tour à tour

Par devant et par derrière
Sans qu'ils ne mettent de préservatifs.
Je t'écorcherais à vif pour le bien
Dont tu n'as pas su me dispenser.

Je te laisserais des cicatrices
Te défigurant à vie le visage
Et le corps pour que les hommes
Eprouvent du dégoût en te voyant.

Je dirais aux tiens que tout le monde
T'es passé dessus, des jeunes aux vieux.
Que tu es une sale gouine de pacotille.
Qu'au lit, tu ne vaux guère mieux qu'une morte.

Je me débrouillerais pour te faire coucher dehors
Avec les S.D.F. sans que tu ne puisses t'en sortir
Avec pas même assez d'argent pour te réinsérer
Et manger autre part qu'à la soupe populaire.

Tu ne pourras même pas te prostituer
Tellement tu leur apparaîtras affreuse,
A faire fuir un régiment de cavalerie.
Tu seras devenue plus sale dans ton corps

Que tu ne l'étais hier dans ton esprit.
Tu seras sujet à mes moqueries,
Aux attaques des skinheads la nuit
Qui sous mes ordres te tabasseront.






PLEURE UNE BONNE FOIS


Ils te feront les pires outrages
Te criblant le bas ventre
De coups de pieds et de matraque
Provoquant ta fausse couche sur le pavé.

La seule chose qui te faisait
Tenir à la vie, cet enfant
Que tu gardais de lui l'ayant vu
Sous tes yeux mourir de mes mains.

Plus qu'une seule envie, te suicider
Avant que je ne remette ça
En te faisant traîner au sol
Par un cheval lancé au galop.

Ton test H.I.V. révélé positif,
Le monde entier qui s'écroule sur toi
Et moi qui n'en finit pas de rire.
Surtout ne pas abréger tes souffrances

Comme l'insecte dont on arrache
Les ailes et les pattes pour l'abasourdir.
Les hommes préféreront baiser entre eux
Que partager ta couche pour mille francs.

Tu m'imploreras à genoux, tête baissée
Me demandant pardon pour tes indélicatesses.
J'ouvrirais ma braguette pour te pisser
Dessus et te faire boire mon urine.

J'ôterais toutes les dents de tes gencives
Pour ne pas risquer d'être émasculer
Puis je te forcerais à me sucer
Pour t'humilier davantage encore.

Tu me demanderas d'être frappée
A mort et je te tiendrais en vie.
Tu hurleras toutes les nuits
Du fond de mon donjon.




SOUFFRE MA RANCOEUR


Au vu de ces vers terribles,
Tu voudrais te protéger de moi.
Pour cela, tu me rends visite
En te faisant douce et serviable

Pour m'ôter la haine que j'ai pour toi.
Es-tu tellement vide à l'intérieur
Que je ne puis rien en découvrir ?
Tu n'auras de remise de peine

Que si tu deviens mon esclave.
Tu n'auras plus droit d'être fâchée
Contre moi et de me cacher
Tes sourires de putain édentée.

Je ne suis pas fait pour vivre ça.
Tu auras ma mort sur ma conscience.
Voilà la conséquence de chacun
De tes faux-semblants et faux-fuyants.

Pour l'instant, quand je tire la corde,
Tu ne viens pas encore à mes pieds.
Mais je t'apprendrai, je te dresserai
En te faisant monter par les porcs.

Avec toi, je me vengerais de toutes les autres.
Attends seulement que je juge
D'établir ma loi sur terre
Et tu les verras tous trembler de mon courroux

A l'écoute de ma voix caverneuse et tonitruante.
Je ferais régner la terreur et la violence
T'obligeant à commettre chez eux
Les pires infamies qui soient.

Tu ne pourras jamais dormir
Pourchassée par les remords de porter
Sur tes mains le sang des enfants
Et autour du cou, un collier de doigts





SOUFFRE TON DESHONNEUR


Que tu verras dans tes cauchemars
Venir t'étrangler dans ton sommeil.
Chacune de tes victimes en bas âge
Qui te hanteront toujours plus nombreuses.

Je te rendrais tellement folle
Qu'ils refuseront de t'interner
De peur que ta folie se répande
Dans la cervelle des autres fous.

Un bon conseil, arrête de me lire,
Va chercher réconfort et vengeance
Auprès de lui, évite ma proximité.
Je pourrais te violer dans un recoin sombre.

J'ai déterré la hache de guerre,
Elle a failli te trancher la cuisse,
Cours avant de te retrouver cul de jatte
Et de devoir compter sur tes bras pour avancer.

L'enfer te sera agréable
Après que j'en aurais fini avec toi.
Tu regretteras tes fausses promesses
De rendez-vous non tenus.

Tu n'auras qu'à t'en prendre
A toi-même, on ne sort pas toujours
Blanc d'une affaire de coeur broyé.
C'est toi qui me suppliera demain

A la différence que ce sera
Pour que je m'en aille loin de toi.
Je t'immobiliserais en passant
Ma main entre tes cuisses tremblantes

Te fourrant mon pouce dans ta vulve
Et mon majeur dans ton trou du cul.
Alors tu laisses courir, poupée.
Tu penses pouvoir oublier même ça ?





MARTELER TON ESPRIT


Tu veux que je te dise, tu me parais trop sage,
Je voudrais que tu ne saches plus où tu en es,
Mais, tu as déjà tout programmé de ta vie,
Qui tu vois, qui tu côtoie et qui tu aimes.

Il n'y de place ni pour moi,
Ni pour un amant tapi dans l'ombre.
J'aimais rien qu'une image de toi
Et quand elle s'est fissuré de partout,

Je t'ai vue derrière le masque.
Tu ne me plais plus, j'ai plus rien
Envie de savoir sur toi, juste de revenir
A mon premier amour, allez dégage.

Va retrouver ton chéri qui te manque.
J'ai pas pu tirer mon coup avec toi,
Mais je ne perds pas espoir, je vais
Essayer de m'en prendre à l'aguicheuse,

Une au moins qui aille au bout des choses.
Celle d'hier m'a ébloui fatalement,
En me demandant si j'avais une cigarette,
Elle a allumé la mèche de mon coeur.

J'ai pas su la faire tomber
D'amour pour moi, je l'ai regardée
S'en aller, j'étais fasciné par son teint
Clair, elle était blonde sous sa capuche,

C'est sûr et puis son visage de petite fille.
Ne se pouvait-il pas qu'elle m'ait suivi
En ne sachant pas trop comment m'avouer
Qu'elle en pinçait fortement pour moi ?

Un garçon à lunettes et cheveux trop fins
N'intéresse guère une fille bien faite comme elle.
Je n'ai pas encore commencé à remplir
Mes poches de mes poèmes les plus beaux





TE RETAMER SUR LE SOL


Pour en faire cadeau aux caissières affriolantes,
Aux étudiantes prenant le transport en commun,
Aux filles de la rue qui me plaisent plus que toi,
Me réjouir de leur surprise du moment et puis

Les abandonner à la lecture de mes vers,
Et elles, ne sachant pas trop quoi faire,
Si elles doivent m'empêcher de partir,
Mais c'est trop tard, je m'en vais.

Juste leur glisser le papier dans la main
Et voir dans leurs yeux combien je les tire
De leur quotidien si morne et si tranquille.
Je devrais changer l'en-tête de ces poèmes.

Tu ne m'apparais plus comme le centre
Du monde, je me moque de toi,
J'en ai marre, j'ai dépassé en nombre
Pour toi l'amour que j'avais pour elle.

Ca me fait une fille de plus dans mon panel
Même si depuis que j'ai commencé de t'aimer,
Tu m'as éloigné m'empêchant de te toucher
De t'approcher, de te parler ou presque.

Je voulais passé outre d'un chiffre
Ce qu'elle représentait pour moi
Et pourtant, tu ne m'as rien rendu,
Pas un seul sous-entendu espiègle.

Trop sérieuse, trop emmerdante.
Comment fait-il pour te garder ?
Enfin, tu dois te dépenser au lit.
Non, je sais que tu n'en fais rien.

Tu as bien des choses à te reprocher.
Je croyais qu'il t'avait quitté, mais c'est toi,
Je croyais que je t'aimais, mais c'est toi,
C'est toi qui voulais que je t'aime.





TE VERMIFUGER AU DEDANS


Tu auras eu la séparation
D'avec moi sans même devoir
Me faire l'amour auparavant.
Tu nous vois au lit tous les deux,

A se faire des mamours,
A se dire de faux "je t'aime" ?
Ce serait vraiment trop drôle
Que tu t'abaisses à me le dire.

Je n'en rêve plus, tu sais.
Ca te fais du plaisir, dis moi
Que je te désire ou tu t'en fous.
Je pense un certain mal de toi.

Tu me rends malade à gerber.
J'adore ton rire lui répétais-je.
Et que dirais-je de toi à toutes celles
Qui te suivront, que tu as compté pour rien ?

N'as-tu pas peur que je t'abandonne ?
Je ne peux pas de toute façon.
J'écris toujours à mes amantes
Même si elles se vantent de me cocufier.

Tu me manques mon cher amour,
Toi qui m'avais dit pour toujours.
Mais, j'ai appris qu'il ne faut
Jamais compter sur une femme

Quelle nous aime ou quelle nous déteste.
Il faut rester sourd à ses déclarations,
La planter vite fait dans le fossé
Avec ses valises et son sac à main.

Je voulais juste me servir de toi
Et te jeter après t'avoir essayée,
Mais t'as pas voulu être celle-là
Alors je lui laisse la tâche de te finir.





LAURA


Tu veux que je te dise pourquoi
Tu ne m'as pas répondu au dehors,
Parce que tu as joui entre tes cuisses
Quand je t'ai salué en me retournant.

Clitoridienne, vaginale ou anale ?
Les premières se font lécher.
Les secondes se font pénétrer.
Les dernières se font enculer.

Pourrais-tu te passer de jouir ?
Je sais, ouais, ca tourne mal entre nous,
J'aurais voulu que tu m'analyses,
Que tu fasses plus attention à moi.

Pourquoi donnes-tu si peu ?
Une fille est-elle toujours perçue
Comme l'amante du garçon qu'elle visite ?
Je voudrais t'arracher de moi

Comme Cyril le fait de Laura
Au travers de ses nuits fauves.
Que tu me noies de coup de fil,
De visites intempestives et de mots d'amour.

Je t'aurais écouté, j'aimerais te voir
Galérer auprès d'un homme comme lui.
Moi, je n'aurais pas su te faire souffrir
Parce que j'aurais eu trop besoin de toi.

Avec cela, je ne t'aime pas vraiment,
Pas assez pour une vie toute entière.
T'as une apparence froide, castratrice
Alors qu'avenante, tu me faisais rêver.

En apparence, tu es celle d'entre toutes
Qui a le plus compté jusqu'à aujourd'hui,
Mais demain, une dont j'ignore le nom
Me fera flasher encore plus que toi.





UNE SYMPHONIE DE MOTS


Ne me juge pas sitôt dans ta vie,
Peut-être un jour, tu me comprendras,
Je voulais t'offrir tout mon personnage
Et que tu t'y roules dedans pour me suspendre.

Je fais défiler à grande vitesse
Tous les poèmes qui portent ton en-tête
Et les mots se mélangent entre eux
Et je suis fier d'en voir tant se succéder.

Parce qu'un jour, elle voudra tout savoir
Et je n'aurais rien à dire, elle s'enfermera
Pour déterminer les variations de mon coeur,
De ma bite en effeuillant mon passé amoureux.

Elle me dira que la nuit passée avec moi
N'en est pas la cause, que je baise bien,
Mais qu'elle a tout appris de moi trop vite
Et que voyant comment je fonctionne,

Ses farces habituelles ne prendraient pas
Pour meubler les jours qui se ressemblent.
Je la retiendrais de s'expliquer en portant
A sa bouche mes doigts pour y être léchés.

Mais arrête de t'agiter, Delphine.
Sois contemplative au lieu de brûler.
Je me nourris de ce que je produis.
Un roman que j'écrirais bientôt,

L'amour en sera sa matière première
Afin de redonner espoir aux marginaux,
A mes semblables aussi perdus que moi,
Aussi riches d'aventures inexplorées.

Qu'il ne travaille pas dans le but
De l'accueillir et de dresser sa tige.
Qu'elle ne fasse pas semblant de lui porter
Intérêt pour ensuite décevoir son âme en peine.





SECRET DEFENSE


Tu es sujet d'une expérimentation
Du gouvernement des états à naître.
Manipulation mentale de séduction,
On choisit des filles sans intérêt.

On fait des sondages en parant au plus précis,
Mais, on doit larguer la fille pour la remplacer.
C'est qu'on a le boulot à mener à bien.
Des mains expertes à s'en laisser tenir le manchon.

Et puis, y a surtout les récalcitrantes, les indomptables
Celles qu'on veut briser avant tout pour mettre chez elles
Les germes de leur destruction imminente et totale
Afin qu'elles n'entravent pas la bonne marche du plan.

Le poète appartient à l'organisation.
On fait des rapports sur chacune,
On classe les lettres reçues par niveau
Et on les envoie au central pour analyse.

On reçoit les ordres prioritaires, a chacun
De composer dessus pour se voir rétribué
En nature, Il est interdit de divulguer
La filière sous peine d'excommunication.

Alors faut pas que ces poèmes circulent,
Sinon, s'en sera fini de toi et moi,
Ils viendront nous chercher et demain,
On parlera d'un suicide d'amour.

On joue sur les émotions tournoyantes
Pour attraper la victime dans le noeud
Coulant, le cercle vicieux et on serre,
On réduit les alternatives possibles.

Quelquefois, on s'adjuge vaincu.
Le machine du viol se met en branle,
La manière forte pour mâter qu'ils disent.
Dans ton cas, j'ai crée de faux documents.




FAIS COMME DE RIEN


Ils en ont pour leur argent, je t'assure.
D'attractive à repoussoir au stade confirmé,
Je t'ai fait passer pour une attardée
Non dangereuse de type convertible.

Faudra t'adapter sans remue-ménage.
Si tu fais du bruit, ils enquêteront sur toi.
Ils verront mon stratagème et on sera rayés.
Ils font pas de cadeaux, l'accident ou le suicide simulé.

Et toi, tu vivras sachant tout ça.
Tu penses que j'ai épargné ta vie
Mais tu ignores encore ton calvaire :
Les mères mangeront leurs enfants,

Les filles tueront leur frères
Juste pour se faire une beauté.
La peau, denrée rare de greffon
Et l'amour de la chair travesti

En cannibalisme raffiné et familial
Annonceront le retour des dieux cruels.
Merci pour m'avoir laissé libre de toi.
Ainsi, je ne craindrais pas pour ta vie.

Tu vivras sans foi ni loi dans la clandestinité,
Tu n'appartiendras pas au monde nouveau.
Tu devras paraître moins cinglante qu'avec moi
Sinon, ils sauront que tu n'es pas une mutante.

Je t'ai menti sans arrêt dans ma correspondance
Pour me donner des airs normaux de refoulé,
Du moins compréhensibles pour ton niveau.
J'ai été formé en intensif de huit à quatorze ans

A l'asile où ils m'ont recruté sur dossier au vu
De mes actes répréhensibles de mon enfance.
Lavage de cerveau de mes parents d'adoption,
Même déviation conforme et réminiscence.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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INTERDIT D'AMOUR


Surtout ne pas coucher avec elle, laisser entendre
Ne pas tomber amoureux en vrai , parler sexe,
Toujours simuler et faire place net à l'approche
De sentiments et d'émotions sexuelles encombrantes.

Elles ne me plurent jamais assez pour qu'il me faille
Triompher de mes dirigeants en faisant des faux.
On a trente pour cent des gens qui sont individualistes.
On doit les éliminer pour la révolution et sa fille.

Qu'ils soient de type repoussoir insensible
Ou attractif à repoussoir, même destin,
La mort programmée pour s'en défaire.
C'est la génération d'après soixante-cinq

Qu'on met en chantier, les autres nous gêneront pas.
J'échappe au carnage par mes services rendus.
Mais, je n'ai le droit de faire entrer personne
Dans l'organisation, ce sont les formateurs qui voient.

On sauvegarde les filles en mal d'amour qui s'offrent
Au poète malgré qu'il n'ait pas un beau physique.
Bien sûr, on ne va pas au bout de la chose,
Mais celles qui sont influencées par les vers

Au point de tomber amoureuse de l'auteur,
Sont considérées comme mutantes parfaites
Et bons éléments pour être engrossées de moi.
La plupart m'ont donné la part belle, j'avoue.

On ne veut pas de gens affirmés,
On ne peut les mener à la baguette,
C'est pourquoi on les brise, on choisit
Pour cette tâche de beaux étalons du cheptel.

Ils leur font l'amour le temps qu'elles s'y plaisent
Et les délaissent après mariage et fécondation,
C'est ainsi qu'on les transforme en dépendante.
On tient les rênes un temps puis on lâche tout.






JUGEMENT DE GROUPE


Tu n'as aucune aura sexuelle,
Au moins, cela t'évitera
De te faire violer au noir.
C'est ton ouverture qui séduit.

J'aimerais que tu me caresses
En me fixant dans les yeux.
Les filles, elles sont toujours
A vouloir qu'on leur donne du plaisir

Sans qu'elles aient à se déplacer;
Moi, je ne taillerais jamais une pipe
Et il ne me prendra jamais par derrière
Et je ne lui mettrais pas de gode dans le cul.

Mais, j'insisterais pour qu'il me lèche
La vulve, le clito et le trou du cul,
Qu'il morde dans mes seins et mes fesses,
Qu'il m'arrache les lèvres et les joues.

Qu'elles sont niaises en amour,
Elles veulent du sexe bien chaud,
Me disant vouloir jouir de plus belle
Au contraire d'être humilées dans la chair.

J'ignore si lors de l'orgasme,
Des choses sont émises dans le sang,
Si effectivement, il y a un fin conduit
Où la liqueur est transmutée jusqu'au cerveau,

Si l'extase est obtenue au lieu de l'orgasme
Quand on s'abstient de couler,
Si tu trouves l'idée agréable
De lui retirer son seul plaisir avec toi,

Si en plus de progresser dans le matériel,
Tu désires accumuler des ressources spirituelles
Et si d'après mon manque d'expérience en ce domaine,
Je pourrrais être un bon partenaire pour ton évolution.





ME TROUVAIS-TU DIFFERENT ?


Pouvais-je t'intriguer du temps
Où nous étions des étrangers ?
Etais-tu folle amoureuse de moi
Tant que tu ne me connaissais pas ?

Impression tactile et gustative, visuelle
Et olfactive pour les jusqu'aux boutistes.
Avec toi, ça semblait tout naturel
De se retenir dans l'acte charnel.

Ca paraissait facile puisque le sexe
Et toi ne semblent pas aller de pair.
La partenaire de fonction idéale
Pour grimper les étages successifs.

J'étais dégoûté des secousses à répétitions
Quand je les voyais faire l'amour ensemble.
Depuis, tout petit, ca m'avait choqué
Et j'étais pas près de me rapprocher

D'une femme pour en faire pareil.
La Gnose chamboula mon horreur
Me faisant voir qu'on pouvait
Faire l'amour en travaillant

Le Grand-Oeuvre, je pense à Lodie,
C'est pas juste, je veux la retrouver,
Je suis triste à mourir, je fatigue,
Je somnole et je m'endors en pleurs.

Il n'y a que deux solutions
Pour que je reste près de toi
Après avoir baiser tes lèvres,
Soit que je t'aime vraiment,

Soit que je crains de n'en trouver
Une autre qu'à grand renfort de volonté,
Et qu'elle ne me fasse crédit qu'en vidant
Mon portefeuille de son unique liasse.





RETOURNER LA CHARRUE


En quelque sorte, pour continuer
De tirer mon coup sans retenue
Tant que tu me le permets bien
Avant qu'il soit question de viol marital.

Aimer, je sais pas comment l'on doit.
Si c'est pour te garder pour te tirer encore,
C'est comme te tirer et je jeter pour après
En tirer de nouvelles suivant le même plan.

Déshabillez moi qu'elle me dit.
Je me suis confié plus à toi
Qu'aucun autre le fera demain.
S'il conduit une voiture, il t'aimera.

S'il a un complexe d'infériorité,
Quel qu'il soit, il cherchera à s'aimer
Au travers de toi et de tes attributs.
Ne joue pas la putain sur le lit.

Tu ne poseras jamais tes fesses sur mes cuisses,
Nos regards ne viendront jamais à se croiser.
Je te garderais donc comme un beau rêve
Et j'en chercherais une autre comme toi.

J'ai pas lu que tu m'aimais bien.
Je crois aux miracles de la foi.
J'avais guéri ma dent malade,
La carie a réduit pour disparaître.

Il me serait plus aisé de guérir du SIDA
Si encore je tenais à la vie pour de bon
Qu'il ne me fut possible de soigner Lodie
De mes impositions maladroites et tardives.

L'homme repose tout sur son sexe,
Le poids de ses filles et du monde.
Ne cherche pas ce qu'il y a après l'amour,
C'est une ère où l'on plonge sans bouteille.





FIN DE REVOLTE


Un océan d'amour qui nous dissous,
Des ridules à la surface de l'eau
Et toi que j'emplis jusqu'au déversoir
Et moi qui colmate tes orifices.

Je te sens prête à éclater comme
Un taureau saigné qu'on égorge
Du pommeau de sa fine lame,
Mais, c'est trop dégueulasse à voir.

Je ne veux pas te voir exploser comme un fruit
Trop mûr et je ferais tout pour te garder intacte
Même si tu me supplies à genoux d'en finir
Et que tu souhaites m'y contraindre par la force.

Sentir tes courbes au travers de tes vêtements
Mouillés où je vois ta ligne par transparence.
La cérémonie du thé avec ton kimono,
Des gestes mille fois répétés entre nous,

Notre amour qui éclate en plein jour,
Un baiser au crépuscule d'automne.
Je te fais passer les rubans de mon père
Et tu les noues autour de mon cou.

C'est afin que tu m'écrives quelque chose
Que je t'ai couvertes d'insanités sexuelles.
J'ai tout essayé et j'abandonne comme tout le reste,
C'est à se demander s'il y a des garçons que tu visites.

Cela t'exciterait-il de t'imaginer faire l'amour
Avec un autre que ton aimé qui te le propose ?
Ne recevras-tu personne d'autre que lui
Dans les tréfonds de ton corps et de ta bouche ?

Agenouillée au dessus de mon corps nu,
Tes cuisses autour de ma jambes flasque,
T'entendre me dire : ne me regarde
Pas comme ça sinon je vais flancher.





CARNAVAL DE VENISE


Sais-tu comment dans les carnavals d'antan,
L'on se faisait une idée du sexe de la personne
Assise sur le banc ? Il suffisait de lui envoyer
Quelque objet entre les cuisses et selon la manière

Qu'elle réagissait, on avait la réponse.
Si c'était une femme, elle écartait les cuisses
Suivant son habitude de porter une robe
Et d'empêcher ainsi la chute de l'objet

Ou de recevoir en elle toute autre chose.
Si c'était un homme, il les serrait
Suivant son habitude de porter un pantalon.
Ainsi, on était renseigné sur la nature

De la personne et on l'invitait à danser.
Aujourd'hui, comme les femmes portent
Des pantalons pour cacher leurs jambes poilues
Qu'elles n'ont pas eu le temps de raser

Préférant se faire mettre une fois de plus,
Elles n'ont plus ce réflexe conditionné
Même si au lit, elles l'ont bien conservé.
Les précautionneuses comme toi

Se cachent du regard des hommes
En couvrant leurs jambes trop belles
Encore que c'est plus aux cuisses
Qu'on est sensible d'en découvrir.

Tu dois avoir des idées bien établies
Sur ce que tu veux montrer aux hommes.
Et puis, c'est vrai que tu es encore
Une enfant, aguicheuse en paroles.

Ne te dresse pas sur ton derrière
Irritée par mes reproches préfabriqués.
Trouve dans tes horaires libres de quoi
Me réserver une entrevue de bon voisinage.



PRENDS TOUT A LA RIGOLADE


Et voyez malgré cela :

Ma manigance,

Mes supplications,

Mon amour pour elle,

Mon besoin de sa compagnie,

Mes poèmes si nombreux,

Mes demandes de tendresse,

Mon exaspération frisant la folie,

Mon envie de la tuer

Pour ce qu'elle me refusait ;

Elle a tenu bon tout ce temps
Me priant seulement
De ne plus lui écrire
Au vu des poèmes précédents.

Je déplore l'état des choses
Qui a fait de moi son ennemi.
Mais comment peut-on aimer
Véritablement sans haïr

S'il fallait encore devoir
Faire preuve de mon souci d'elle.
Les couples sans dispute sont-ils
Des gens qui s'aiment encore ?

Combien éloignée de mon image,
Son souhait que je devienne
Un tout autre homme pour appuyer
Le fait que je ne lui plais pas.




EN DEFINITIVE


Je pourrais lui reprocher
De n'avoir pas ouvert son coeur,
De ne pas avoir été disponible
Comme j'espérais qu'elle le serait.

De ses rendez-vous proposés et non tenus
Par peur que j'y cherche autre chose
A ses entrevues probables dans le parc
Où elle dissimulait ses premiers émois

Face à mes ardeurs défendues
Jusqu'à qu'elle se résout
Enfin à me dire adieu
A sa manière si charmante !

"Tu ne me connais pas"
Lâché pour me faire mal.
Deux fois qu'elle me dit
M'avoir parlé sérieusement.

Et bien moi, j'en compte six
Où tu as semblé existé pour moi
Je te les ai même relatées
Mais que t'importe !

J'aurais voulu que ce soit
Aussi simple que te dire adieu
Et couper les ponts très vite
Mais tu m'as laissé un goût âpre.

Tu n'as qu'une apparence de rêve
Et derrière, un visage de cauchemar.
Refus d'échange d'aucune sorte.
J'ai l'impression aujourd'hui

Que lorsque tu t'enquis
Du devenir de tes protégés,
Ce n'est que pour le paraître
Et non par un souci réel.






REMETTRE SUR LE TAPIS


C'était trop beau que tu sois
Conciliante, disponible et attentionnée
Serviable, toute dévouée à ma cause
Comme soignante des causes perdues.

Va, je te hais d'amour inconsolé.
Surveille si l'humanité atteint
L'orgasme et si tu participes
A la distribution des lots.

Echappe au péril de la masse
Pour voir dans mes baisers sur tes joues
Comme une alliance sinon d'amour
De bien être quand tu m'accompagnes.

C'est vrai qu'on est pas fait pour s'entendre
N'empêche qu'il me serait agréable
Que tu t'abandonnes à moi, ne serait-ce
Qu'en esprit si tu osais défaire tes tensions.

Vrai que je suis prêt à te prendre
Comme une autre gravit les marches
De mes pieds jusqu'à mes yeux
Mais ce n'est rien qu'un fantasme sexuel

Né justement contre tes indices à repoussoir
Comme quand on veut celle qui résiste
Pour te dire que ma haine a basculé
Je ne sais où même si tu ne le mérites pas.

N'y a-t-il rien qui puisse te changer
Pour te faire m'ouvrir ton royaume
Et le refleurir pour qu'il soit derrière
Tel il apparaît quand tu approches.

Tu te protèges sous un masque de dureté,
D'indifférence, me faisant tomber
Sous le sceau de la disgrâce perpétuelle
Pour m'apprendre à vivre avec






MONTRER SES CARTES


Les conséquences de mes actes.
Ne trouves-tu pas préférable
Que je laisse libre court
A mes pulsions pour au mieux

Te définir afin que tu détermines
Quel genre de fille tu es vraiment !
Cela était-il vraiment trop te demander
Que de m'accorder ta compagnie ?

Ce que tu ignores, ma chère et tendre,
C'est qu'après la mère d'Alexandra,
Le père de Claire, j'avais besoin
D'un exutoire pour mes coups de butoir.

A l'inverse de ces créatures affirmées
Qui m'étaient trop éloignées,
Je peux fomenter sur toi
Des vengeances à prise rapide.

Mais je me suis calmé à nouveau
Avant de friser l'irréparable,
L'achat de l'arme par correspondance
Même si les cartouches ne sont

Que des billes de verre et de plomb.
Oui, quand on pousse à l'exaspération,
On ne sait pas les grabuges
Auquel l'amour peut mener son porteur.

Mais, tu vois, j'étais proche
De crever les pneus de ta voiture,
De transformer en patinoire
Le seuil caillouteux de ton garage,

De rendre inutilisable sa serrure
En y plantant des clous et des épingles,
Jusqu'à te faire violer par une équipe
De voyous t'écumant de ton sang






C'EST BIENTOT FINI


Pour ne pas me salir les mains
En personne et rester sauf
Ou te tuer d'une balle dans la tête
Et d'en finir avec moi dés après.

Et pourtant, te savoir
Dans l'embarras me serait
Une bien maigre consolation
Si tes parents devaient dire

Notre chère et regrettée Delphine
Que ce malade a emporté avec lui
Dans la mort, elle qui faisait
De son mieux pour lui être agréable.

Que la haine emporte nos deux familles
Au point que l'une d'elle se doive de déménager
Et tout ça pour des promesses non tenues,
Ta liberté de n'avoir rien à voir avec moi,

Comme c'est triste d'en venir là.
Si je t'écris ces abominations,
C'est pour tenter de les endiguer
Et te montrer qu'il se peut

Qu'il arrive des choses
Que tu n'avais pas prévues
A force de décevoir les gens
Qui te remarquent dans la foule.

Avoue que ce n'était pas grand chose
De partager quelques minutes avec moi.
Je me réprime à l'intérieur
Pour ne pas exploser vers toi.

Ce qui est con avec toi,
C'est que j'ai prédit
Tout ce qui allait arriver
Et tu as tout laisser venir.






LA, C'EST FINI


Si ces dernières prédictions
Surviennent alors s'en sera fini
De toi et de moi et lui devra
S'en trouver une autre à aimer.

Tu joues à la roulette russe
Avec ceux qui osent t'approcher !
Je serais étonné que tu m'invites
En faisant cas de mes menaces.

Je suis désolé ma belle ennemie
Mais je n'ai plus rien à perdre,
J'ai repris du poil de la bête
Avant de faire le geste fatal.

Attendre dans les buissons
Que tu rentres ta voiture au garage
Mais au moins je t'aurais prévenu
Même si cela vaut d'une condamnation

Au tribunal par anticipation.
Vas-y, dénonce moi à la justice
Pour m'effrayer d'une détention provisoire
Afin de me garder loin de toi.

Souviens toi qu'au début
Mes poèmes étaient guère innocents
Mais ceux-ci sont horribles.
Une entrevue entre nous et tes parents

Pour régler l'affaire au mieux
Avant qu'on en vienne au pire.
C'était juste ma dernière chance
Pour te forcer à m'ouvrir.

Je t'aime trop pour te tuer.
Enfin, je crois et puis je rêve.
Comme ça, si tu élis résidence
Chez ton aimé par crainte de moi?





ENFIN, CA VA VENIR


Il pourra t'avoir sous la main
Plus souvent et se satisfaire
D'autant plus dans votre coulée.
Combien j'aurais été patient !

Ah, on ne fait pas attention
A moi, qu'il en soit notifié
Sur le rapport de mise en garde.
Dors tranquille, je suis trop bon,

Trop paresseux pour mettre à terme
Un projet de vengeance active
Mais je ne m'empêche pas d'y penser.
Le secret, va, je te le donne

Quand tu partages sa couche,
Deviens l'étreinte ou le baiser, la caresse,
Le gouffre tout entier à condition
Qu'il ne s'abandonne pas à lui même.

Qu'il devienne la pénétration.
Alexandra vient de m'appeler.
Comme elle me fait de l'effet
Ho la là, ca faisait plus de six mois.

Même si la cause en est de tes poèmes
Que je lui ai envoyés sous pli postal.
Jalousie, non, je n'en suis pas digne
Mais elle a recommencé à rire.

C'était délicieux, elle me disait
Qu'elle n'aurait pas du m'appeler.
Elle est restée jusqu'à épuisement
De sa carte, elle m'a prié comme

Toi de cesser de lui écrire
Mais parce que ça risque
De lui poser des problèmes.
Sa mère l'a mise dans le privé.




H - 1


Elle en faisait des vertes et des pas mûres,
Ma chérie de toujours, ma merveilleuse,
Mon coeur vibrant pour elle comme avant
Me force à m'avouer à moi-même

Que je ne t'aimais pas.
Dans trois ans, elle sera majeure,
Mais j'aurais alors trente ans,
Douze ans, douze jours de plus qu'elle.

Même si tu m'avais aimé
En retour, je crois franchement
Que tu n'aurais pas pu
Me la faire oublier.

Je t'ai écrit pour dépasser
Un nombre précis de poèmes
Mais, j'ai rien détruit en fait.
Elle a pas pu raccrocher.

Tu me diras sans doute
Que je devrais avoir honte
De contaminer une gamine
De mon amour si envahissant.

Si tu avais entendu ses rires,
Son rire m'a coupé la voix,
Un appel à des souvenirs antérieurs.
Que Dieu fasse qu'elle me revienne

Si c'est compatible avec son bonheur.
Je suis esclave de ma toute jeune.
Ombre au tableau : elle me disait
Se sentir mal à l'aise, je l'aime !

Pardon pour t'avoir menti,
Il n'y a qu'elle que j'aime.
J'aurais préféré être esclave
D'une proche que d'une lointaine.





DECOLLAGE


Merci de ne m'avoir rien donné,
Aucun souvenir d'amour partagé.
Que du dédain et de l'indifférence,
Je suis liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibre de toi.



Au plaisir de te revoir.......



.........de te croiser......



........de t'entendre me parler.....



.......me faire la conversation.....



......je reste un ami lointain.........



......et pourtant si proche.......



.............et je suis aussi incohérent sinon plus que toi.



ENVOL...
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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